OBJECTIFS APP 2 Flashcards

1
Q

Définir la notion de visite périodique en pédiatrie.

A

Après l’évaluation du nouveau-né par le médecin, les visites sont planifiées selon le calendrier suivant:
- Entre 2 et 4 semaines après la naissance
- À 2, 4, 6, 9, 12, 18 et 24 mois
- Puis à tous les ans jusqu’à la fin de l’adolescence

*Note: la fréquence initiale des visites correspond souvent aux étapes du calendrier vaccinal.

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2
Q

Décrire l’objectif d’une visite périodique en pédiatrie.

A

Favoriser le bien-être des enfants, des adolescents et ultimement des adultes futurs pour faire de la prévention et éviter des problèmes épidémiques (obésité, tabagisme, diabète de type 2) qui sont la conséquence de comportements et d’habitudes de vie inscrits très tôt dans le cours de la vie.

Activités de prévention sont plus faciles à intégrer dans le cadre de visites périodiques.

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3
Q

Définir la structure habituelle d’une visite périodique.

A
  1. Antécédents personnels et familiaux
    - Recueillir des données de base à propos de l’enfant et de sa famille pour déceler des facteurs de risque
    - Structure familiale, histoire des parents, pays d’origine, habitation, antécédents familiaux, histoire prénatale, accouchement, période périnatale et autres antécédents personnels de l’enfant.
  2. Différents domaines à explorer:
    - inquiétudes, maladie actuelle et problèmes récents
    - sx associés
    - alimentation
    - développement psychomoteur jusqu’à l’âge scolaire
    - cheminement scolaire chez l’enfant plus âgé
    - dépistage des déficits sensoriels auditifs ou visuels
    - sommeil
    - loisirs
    - sport et activité physique
    - dynamique familiale et sociale
    - prévention de la carie dentaire
    - prévention des accidents
    - état vaccinal
    - si ado, en profiter pour lui rappeler les enjeux liés à la sexualité (orientation et identité sexuelle, contraceptif, etc.)
    Avec ado, HEEADSSS: home environnement, education/employment, eating, peer-related activities, drugs, sex, suicide, safety from injury or violence
  3. Examen physique
    - on recueille déjà bcp d’infos de façon spontanée pendant la visite (motricité du contact, du comportement de l’enfant et de son interaction avec ses parents)
    - prise des mensurations (reporte poids et taille sur une courbe de croissance appropriée)
    - mesure de la pression artérielle (prise à partir de 3 ans)
    - examen oculaire (obligatoire jusqu’à l’âge de 5 ans)
    - examen des hanches (avant 4 mois: effectuer manoeuvre de barlow et ortolani pour s’assurer qu’il n’y a pas de luxation congénitale de la hanche; après 4 mois, s’assurer de la symétrie de l’abduction des hanches, de la longueur des membres inf et des plis fessiers)
    - pouls fémoraux (chez le nouveau-né, pour vérifier l’absence d’une coarctation de l’aorte)
    - dépistage de la scoliose (pas systématiquement, juste en cas de plainte)
    - développement pubertaire (déterminer le stade de développement pubertaire selon échelle de Tanner)
    - examen gynécologique et dépistage des ITSS (exam gynéco annuelle chez ado active sexuellement + dépistage des ITSS)
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4
Q

Identifier les difficultés alimentaires bénignes de la petite enfance.

A
  1. L’appétit diminue et fluctue d’un repas à l’autre
    - Explication: il y a un ralentissement physiologique de la vitesse de croissance vers l’âge de 2 ans, ce qui explique la baisse d’appétit.
  2. Enfant devient sélectif dans ses choix alimentaires
    - Explication: l’enfant affirme son autonomie et veut se nourrir seul; développe une néophobie alimentaire (peur et rejet des nouveaux aliments)
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5
Q

V ou F? La plupart des troubles alimentaires durant la petite enfance sont d’origine comportementale plutôt qu’organique.

A

Vrai

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6
Q

Identifier les éléments à l’histoire et à l’examen physique qui nécessiteraient une investigation supplémentaire.

A
  1. S’il y a des indices de suspicion de maladie organique
  2. S’il y a des indices de retard pondéral important
  3. Des sx qui pourraient nuire à l’alimentation, comme des troubles gastro-intestinaux, respiratoires, endocriniens, neurologiques, infections répétées, etc. (?)
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7
Q

Proposer des interventions pour pallier aux difficultés alimentaires bénignes de la petite enfance.

A
  1. Évaluation diététique pour quantifier l’apport en calories et en nutriments
  2. Supprimer toute consommation excessive de lait, de jus et autres boissons sucrées qui risque de causer une satiété rapide et un manque d’appétit
  3. Planifier trois repas par jour (espacées d’au moins 4 heures) et entrecoupés de 2 ou 3 collations.
  4. Responsabilités partagées: les parents décident de où manger, quand manger et quoi manger mais c’est l’enfant qui décide quelle quantité il va manger
  5. En cas de néophobie alimentaire: dire au parent d’être patient et d’offrir de nouveaux aliments de façon répétée
  6. Prendre les repas en famille
  7. Manger seulement quand on est assis à table
  8. Offrir de l’eau à table et lorsque l’enfant à soif
  9. Éviter les distractions durant les repas
  10. Ne pas préparer de plat différent pour l’enfant
  11. Assaisonner la nourriture
  12. Offrir de petites portions
  13. Permettre à l’enfant de manger avec les doigts et permettre certains dégâts
  14. Donner exemple soi-même d’une alimentation variée
  15. Ne pas utiliser la nourriture comme récompense
  16. Ne pas forcer l’enfant à manger s’il refuse, cela pourrait empirer l’expérience négative du repas et aggraver le cas.
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8
Q

Quoi faire si l’enfant a une aversion alimentaire importante?

A
  1. Évaluation de la motricité oropharyngée
  2. Évaluation d’une possible hypersensibilité orale en ergothérapie, suivie d’une thérapie de réadaptation pour surmonter cette aversion à l’égard de la nourriture.
  3. Consultation en psychologie ou en pédopsychiatrie peut être nécessaire
  4. Augmenter la densité calorique si l’enfant ne grandit pas bien (ne suit pas la courbe de croissance)
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9
Q

V ou F? La sélectivité alimentaire à tendance à disparaître entre l’âge de 4 et 6 ans.

A

Vrai

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10
Q

Décrire les causes organiques les plus fréquentes de douleur abdominale chronique en pédiatrie.

A
  1. Digestive et hépatobiliaire
  2. Gynécologique
  3. Néphrologique et urologique
  4. Autres
    ***Voir tableau weber p.379
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11
Q

Décrire les causes fonctionnelles les plus fréquentes de douleur abdominale chronique en pédiartrie

A
  1. Douleur abdominale fonctionnelle: douleur abdominale sans les caractéristiques de la dyspepsie fonctionnelle, du syndrome de l’intestin irritable ou de la migraine abdominale.
  2. Dyspepsie fonctionnelle: douleur (ou inconfort (nausée, satiété précoce, distension abdominale) située au centre de l’abdomen supérieur sans les caractéristiques du syndrome de l’intestin irritable)
  3. Syndrome de l’intestin irritable: douleur abdominale associée à deux des trois caractéristiques suivantes: altération de la consistance des selles, une altération de la fréquence des selles, un soulagement par la défécation
  4. Migraine abdominale: au moins deux épisodes annuels d’une douleur abdominale paroxystique associée à quelques caractéristiques de la migraine.

Physiopathologie de ces douleurs: réactivité anormale de l’intestin à différents stimuli physiologiques (repas, distension intestinale, changements hormonaux), à divers mécanismes pathologiques (infection, inflammation), à des troubles psychologiques (anxiété, dépression, somatisation), à des événements stressants (décès, séparation parentale, sévices physiques ou sexuels) ou à des adaptations psychosociales (rentrée scolaire, déménagement).

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12
Q

Identifier les éléments qui nécessiteraient une investigation supplémentaire.

A
  1. S’il y a une discordance entre le poids et la taille.
  2. S’il y a un aplatissement de la courbe de croissance
  3. Fièvre inexpliqué
  4. Vomissements
  5. Saignements digestifs
  6. Diminution de l’appétit
  7. Amaigrissement
  8. Douleurs nocturnes
  9. Douleur localisée à un point précis
  10. Retard pubertaire
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13
Q

Identifier les traitements possibles pour les douleurs abdominales pédiatrique

A
  1. Si la douleur résulte d’une maladie organique, on entreprend un traitement orienté vers cette maladie
  2. En présence de douleurs abdominales d’origine fonctionnelle:
    - confirmer que la douleur est réelle et ne pas nier l’existence de la douleur, car ça peut créer encore plus d’anxiété chez l’enfant.
    - procéder à l’anamnèse et l’examen physique et expliquer les mécanismes physiopathologiques permet de rassurer l’enfant et le parent
    -rassurer les parents et l’enfant en leur disant que la courbe de croissance est belle, rien d’anormal.
    - donner des conseils simples permet des fois d’atténuer une situation de stress
    - encourager l’enfant à adopter une bonne hygiène de vie
    - proposer à l’enfant de tenir un journal détaillant les sx, les facteurs déclenchants, les idéations négatives et les émotions dès que le douleur commence
    - Dyspepsie: antihistaminiques H2 ou les inhibiteurs de la pompe à protons et certains prokinétiques sont souvent essayés
    - Diarrhée ou constipation associée au syndrome de l’intestin irritable: modifier la diète ou d’employer des modificateurs de transit; médicaments agissant sur les récep 5-HT3 peuvent être très efficaces chez l’adulte ainsi que les antidépresseurs tricycliques à petites doses (à l’étude chez les enfants)
    - Thérapie cognitivo-comportementale : aide enfant à diminuer douleur à court terme et l’incapacité d’accomplir les tâches et les loisirs quotidiens.
    - Migraine abodminale: antimigraineux

Un suivi s’impose. Tranquillement, le md encourage le pt à développer ses forces et ses habiletés et transfère progressivement la responsabilité du traitement au patient qui doit apprendre à gérer ses réactions dans certaines circonstances déclenchantes et à soulager ses sx.

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14
Q

Définir ce qu’est le sexe.

A

Le sexe d’une personne désignera essentiellement les caractéristiques physiologiques qui font en sorte qu’elle a été désignée à sa naissance comme étant de sexe mâle, femelle, indéterminé ou encore comme étant intersexuée.

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15
Q

Décrire le modèle de diversité des sexe (4)

A
  1. Mâle
  2. Femelle
  3. Indéterminé
  4. Intersexuée
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16
Q

Définir le genre.

A

Plutôt d’ordre social et culturel. Il réfère à ce qui est considéré comme masculin ou féminin dans une société donnée à un certain moment de son histoire.

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17
Q

Modèle de diversité pour le genre

A
  1. Masculin
  2. Féminin
  3. Non binaire
18
Q

Définir l’orientation sexuelle.

A

Affinités identitaires, désirs ou conduites sexuelles d’une personne selon son sexe et le sexe de ses partenaires.

19
Q

Modèle de diversité pour l’orientation sexuelle (6)

A
  1. Hétérosexuel
  2. Homosexuel
  3. Bisexuel
  4. Ambisexuel : hésitation ou questionnement sur le sexe qui nous attire
  5. Autosexuel: attirance centrée sur son propre corps
  6. Asexuel: absence d’inclinaison sexuelle

*note: toutes ces inclinaisons peuvent varier en intensité

20
Q

Identité de genre vs rôle de genre?

A

Identité de genre (genre): découle en somme d’une perception de soi, ou d’autrui, comme possédant à des degrés divers, des caractéristiques féminines, masculines ou androgynes.

Rôle de genre: souvent, c’est la façon dont s’exprime l’identité de genre. S’exprime par l’apparence, la gestuelle, l’habillement, etc.

21
Q

Qu’est-ce que le transgenrisme?

A

Passer d’un genre à l’autre (de masculin à féminin et vice-versa).

22
Q

Nommer quelques types de transgenrisme (4)

A
  1. Gender bender (ou gender queer): personne qui transgresse ou défie les normes binaires et les stéréotypes de genre que ce soit dans un objectif de libération personnelle ou de contestation artistique, sociale ou politique.
  2. Travesti(e): personne qui, de façon occasionnelle ou permanente, exprime par son vêtement et son apparence un rôle de genre qui, selon les stéréotypes culturels en vigueur, ne correspondrait pas à son sexe (ex: homme qui porte des robes)
  3. Transformiste : artiste qui fait comme métier de reproduire, le plus fidèlement possible et à des fins de divertissement, des personnalités ou des personnages qui ne sont pas du même sexe que lui ou elle.
  4. Drag queen ou Drag king: artiste comique qui dans le cadre de spectacle imitent ou créent des personnages n’étant pas du même sexe qu’eux en exagérant la féminité dans le cas des drag queens et la masculinité dans le cas des drag kings.
23
Q

Qu’est-ce qu’une personne non conformiste ou créative sur le plan du genre?

A
  1. Pas nécessairement transgenre
  2. Transgresse, volontairement ou pas, les normes et les stéréotypes de genre
  3. Rappellent qu’il existe une infinie variété dans l’expression possible du masculin et du féminin ou de l’androgynie.
24
Q

Autres définitions.

A

Voir pages 13 à 15 du codex

25
Q

Définir la troisième crise de Erickson (initiative vs culpabilité).

A
  1. Âge habituel: 3 à 6 ans (phase de la jeune enfance)
  2. Force adaptative acquise: acquisition des buts (purpose); capacité de se créer des buts dans la vie.
  3. Description:
    - survient quand l’enfant, ayant atteint une certaine autonomie en traversant la crise précédente et ayant des capacités cognitives plus complexes, commence à imaginer des projets, à prendre des initiatives et à développer une volonté de les élaborer.
    - facteur principal qui influence l’issue de cette crise = la réaction de l’environnement et des parents face à l’initiative manifestée par l’enfant
    - initiative trop marquée = peut être néfaste si l’enfant n’apprend pas à prendre en compte les besoins des autres
    - parents qui critiquent trop = peuvent nuire à la résolution adéquate de cette crise, car les enfants ont un fort désir d’approbation envers les adultes; le sentiment de décevoir un parent peut engendrer un sentiment de culpabilité important.
    - pour atteindre un juste équilibre au niveau de cette crise, les parents doivent être capable de moduler adéquatement leurs réponses aux initiatives de l’enfant
26
Q

Lien entre le comportement de Henri et la troisième crise de Erickson?

A
  1. Lorsque Henri veut prendre des initiatives (en allant glisser au parc comme ses amis, par exemple), il repense aux réactions intenses de ses pères et cela le freine dans son initiative.
27
Q

Qu’est-ce que le coming out et quels sont les effets que le dévoilement peut avoir?

A
  • Le coming out, c’est le fait de dévoiler son orientation sexuelle, son identité sexuelle, son identité de genre, etc.
  • Il y a deux couches au coming out: le dévoiler à sa famille, puis le dévoiler à ses pairs (collègues de travail, amis, etc.).
  • Pas toujours facile, peut provoquer bcp de stress et d’angoisse par peur de la réaction des autres.
  • Peuvent être victimes de menaces, harcèlement et hostilité.
  • Le processus de coming out est souvent vu comme un évènement singulier, alors que c’est bien plus compliqué que cela.
28
Q

Quelles sont les 3 phases du coming out?

A
  1. Awarness phase : l’individu reconnaît une occasion de dévoiler son identité (par exemple: rencontrer une nouvelle personne, se faire questionner à propos de son identité, etc.)
  2. Assessment phase: analyse si c’est le moment opportun et s’il est nécessaire de faire son coming out. Important que l’individu soit prêt pour gérer la prise de décision.
    - durant cette analyse, évaluer s’il y a des dangers (faire un plan de sécurité)
    Cette phase peut être accompagnée d’hésitement, d’anxiété et de beaucoup d’analyse.
  3. Decision phase: l’individu passe à l’acte (ou non) et dévoile son identité. Cette phase peut être influencée par des émotions de peur, de confusion, de vulnérabilité et d’incertitude.
29
Q

Expliquer la nature cyclique du processus de coming out.

A

Il faut voir le processus de coming out comme un cycle et non comme un évènement unique et linéaire.
Les minorités sexuelles doivent constamment revivre les émotions et pensées qu’elles ont vécues durant un coming out précédent lorsqu’elle doivent se réintroduire (et dévoiler leur identité) à de nouvelles personnes de leur entourage.
Le processus (les 3 phases) est quelque chose de continu et les minorités sont constamment appeler à revivre ce cycle accompagné des émotions (peur, anxiété, incertitude) et ce à chaque fois qu’ils se présentent à quelqu’un de nouveau.

30
Q

Décrire les caractéristiques de la famille homoparentale.

A
  1. Famille composée de 2 parents du même sexe avec un ou des enfants.
  2. Sont en augmentation au Qc.
  3. Ont habituellement recours à l’adoption ou à l’une ou l’autre des techniques de procréation assistée (insémination avec donneur connu, insémination artificielle avec donneur inconnu, gestation pour autrui)
  4. Il y a plus de couple formés de 2 mères que de couples formés de 2 pères
  5. Malgré la loi de 2002 qui permet au couple de même sexe d’officialiser leur situation conjugale en leur permettant de s’unir civilement, les couples de même sexe continuent de vivre majoritairement en union libre.
  6. Les couples de même sexe avec au moins un enfant sont en proportion plus nombreux à être mariés.
  7. Les couples gais vivent plus souvent avec un enfant majeur que les couples lesbiens.
  8. Les familles homoparentales vivent plus souvent hors des régions de montréal et de la Capitale-Nationale, car ils sont reconnus pour faire preuve d’une plus grande ouverture envers les minorités sexuelles.
  9. Les parents de couple de même sexe se démarque par un niveau d’éducation plus élevé que la moyenne.
  10. Les couples de même sexe ont des revenus un peu plus élevé que les couples de sexe opposé.
31
Q

Structure possible d’une famille homoparentale.

A
  1. Forme recomposée
    - enfants nés d’une union hétéro antérieure
  2. Forme planifiée
    - issue d’un projet parental (au qc, seulement les couples lesbiennes peuvent inscrire les 2 conjointes comme parents)
    - contexte homosexuel préexistant (parents ont intégré leur identité sexuelle avant d’avoir des enfants)
    - techniques possibles: adoption, procréation assistée*, famille d’accueil

*insémination avec donneur connu, insémination artificielle avec donneur inconnu, gestation pour autrui (= a permis un gayby boom; la procréation assistée à permis + d’accessibilité aux projets parentaux = tôt

32
Q

Effet d’une famille homoparentale sur le développement des enfants.

A
  • les recherches actuelles montrent que le développement émotionnel et le développement de leurs relations avec les peers et les adultes des enfants avec des parents gais et lesbiennes ne diffèrent pas des enfants avec des parents hétérosexuels.
  • c’est la qualité de la relation parent/enfant qui importe.
  • les enfants de famille homoparentale ne sont pas plus susceptible d’être gay, ni d’être abusé sexuellement
  • les enfants sont plus à risque que les autres élèves se moquent d’eux et les intimident.
33
Q

Facteurs qui influencent la santé des membres de la communauté LGBTQ+

A
  1. Les lesbiennes sont moins susceptibles que les femmes hétérosexuelles d’avoir une source habituelle de soins (ex : médecin de famille) et plus susceptibles de faire part de difficultés à obtenir des soins en raison de leur coût.
  2. Certains disent avoir vécu des expériences négatives associées à leur sexualité lors d’interactions avec le système de soins de santé et évitent d’obtenir des soins ou en retardent le moment.
  3. Les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles ne devraient pas être considérés comme un groupe homogène quand il s’agit de l’utilisation des soins de santé.
  4. Les bisexuels sont plus susceptibles que les hétérosexuels de juger leur santé passable ou mauvaise.
  5. Les hommes gais et les femmes bisexuelles ont tendance à déclarer un plus grand nombre de problèmes de santé chroniques que la population hétérosexuelle et sont plus susceptibles d’avoir eu au moins 1 journée d’incapacité due à une maladie physique.
  6. Une proportion assez élevée de bisexuels ont déclaré des problèmes de santé mentale.
  7. Plus de troubles de l’humeur ou de troubles anxieux sont diagnostiqués dans tous les groupes sexuels minoritaires.
    - Surtout chez les femmes bisexuelles (25% ont déclaré un trouble de l’humeur).
    - Le stress lié à l’état de minorité pourrait être un élément qui déclenche la recherche de soins de support émotionnel.
  8. Les hommes gais sont plus susceptibles que les hommes hétérosexuels d’avoir consulté un médecin de famille, un médecin spécialiste, une infirmière, un travailleur social ou un conseiller, un psychologue, un intervenant en médecine douce et des groupes d’entraide.
  9. Les hommes bisexuels ont des contacts plus fréquents avec des travailleurs sociaux ou des conseillers, des psychologues et des groupes d’entraide que les hommes hétérosexuels.
  10. Les femmes lesbiennes sont un peu moins susceptibles d’avoir consulté un médecin de famille que les femmes hétérosexuelles, mais plus susceptibles d’avoir consulté un psychologue, un intervenant en médecine douce et des groupes d’entraide.
  11. Les femmes bisexuelles sont plus nombreuses à avoir consulté une infirmière, un travailleur social ou un conseiller, un psychologue, un intervenant en médecine douce et à avoir assisté à des réunions de groupes d’entraide.
  12. Une même proportion d’hommes gais, d’hommes bisexuels et d’hommes hétérosexuels ont déclaré ne PAS avoir de médecins de famille.
  13. Les femmes lesbiennes et les femmes bisexuelles sont plus nombreuses que les femmes hétérosexuelles sans médecin de famille.
  14. Les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles sont plus susceptibles que les hétérosexuels de déclarer des besoins de soins de santé non satisfaits ; toutefois, en ajustant pour les facteurs confondants, la valeur ne devient significativement plus élevée que pour les personnes bisexuelles.
  15. La probabilité qu’une femme ait passé une mammographie dans les 2 ans précédant l’ESCC diffère selon l’identité sexuelle.
    - Chez les femmes de 50 à 59 ans, la prévalence est la même entre les lesbiennes et les femmes hétérosexuelles, mais est plus faible pour les femmes bisexuelles.
    - La raison de la prévalence plus faible de la mammographie chez les femmes bisexuelles n’est pas connue, mais la surveillance demeure importante, car selon une étude américaine, les femmes bisexuelles de 50 à 79 ans seraient plus susceptibles que les autres femmes d’avoir un cancer du sein.
  16. L’obtention d’un test Pap varie selon l’identité sexuelle.
    - Les femmes lesbiennes ont subi un test Pap en nombre inférieur (< 66%) aux femmes hétérosexuelles (77,1%) et bisexuelles (76,2%). Suivant l’ajustement pour les facteurs confondants, les chances d’avoir obtenu un test Pap était même plus élevées pour les femmes bisexuelles.
  17. L’acceptation de la part de sa famille
34
Q

Effets des épisodes d’homophobie ou de transphobie

A

Chez les jeunes LGBT, les épisodes d’homophobie ou de transphobie peuvent nuire à :
- la réussite scolaire (absentéisme, insécurité ressentie, difficultés de concentration, plus faible sentiment d’appartenance à l’école, aspirations scolaires plus limitées)
- Risque de décrochage scolaire ou moindre persévérance scolaire
- la santé mentale (troubles de l’humeur, détresse psychologique, forts sentiments de honte et d’isolement, faible estime de soi, épisodes de dépression, risque accru d’idéations et de tentatives de suicide)

35
Q

Facteurs qui influencent l’accès aux soins de santé

A
  1. Les femmes lesbiennes sont moins susceptibles que les femmes hétérosexuelles de consulter un médecin.
    - Hypothèse : Certaines lesbiennes ne sont pas disposées à divulguer leur orientation sexuelle aux prestateurs de soins de santé. (Une étude a d’ailleurs démontré que les lesbiennes qui ont informé leur médecin de leur orientation sexuelle utilisent davantage le système de soins de santé.)
    - Hypothèse selon des études américaines : Certaines lesbiennes retardent le moment d’obtenir des soins ou évitent de les obtenir à cause de facteurs associés à leur orientation sexuelle, tels la crainte de divulguer à leur médecin leur orientation sexuelle ou des expériences passées négatives.
  2. Les femmes lesbiennes et bisexuelles sont moins nombreuses à avoir un médecin de famille et les personnes bisexuelles déclarent davantage avoir des besoins de santé non satisfaits.
    - Les lesbiennes et les personnes bisexuelles considèrent l’attitude des prestateurs de soins de santé à l’égard des questions liées à la non-hétérosexualité comme un facteur important dans le choix d’un médecin.
  3. Autres facteurs possibles :
    - Formulaires et services en santé non adaptés aux réalités de la diversité des configurations familiales ou sexuelles et de genre
    - Vivre en région urbaine vs. en régions éloignées (moins de ressources, préjugés et attitudes discriminatoires, isolement et manque de services adaptés)
36
Q

Pourquoi les hommes homosexuels ont plus de chances d’avoir visité un professionnel de la santé au cours des 12 derniers mois (vs un homme hétérosexuel bisexuel)?

A

La prévalence de consultation des médecins de famille est le même chez les hommes gais, les hommes bisexuels et les hommes hétérosexuels. Également, selon une étude américaine, les hommes homosexuels ont plus de chances d’avoir visité un professionnel de la santé au cours des 12 derniers mois.
- Le nombre plus élevé de consultations avec un professionnel de la santé pourrait être expliqué par l’épidémie d’infections au VIH, qui aurait rendu les hommes gais plus enclins à obtenir des soins préventifs, à discuter des préoccupations relatives au VIH et à indiquer plus ouvertement leur orientation sexuelle aux prestateurs de soins.

37
Q

Décrire brièvement l’évolution des droits des membres de la communauté LGBTQ+ au Qc.

A
  1. De 1969 à aujourd’hui : changements légaux majeurs : passe de criminalisation au statut de citoyennes et citoyens égaux.
  2. Ouverture d’une vaste majorité de québécois de toutes origines à l’égard de la diversité sexuelle
  3. Chirurgie de réassignation sexuelle est aujourd’hui prise en charge par l’État québécois
  4. Changer la mention de sexe sans avoir eu une chirurgie est accordé seulement en 2013 (en retard par rapport aux autres provinces)
  5. Égalité juridique doit tendre vers l’égalité sociale
  6. 2009: Qc adopte une politique de litte contre l’homophobie dont l’un des objectifs est de mener vers la pleine reconnaissance sociale des minorités sexuelles
    (Permet de diminuer la méfiance des minorités et les encourage à se déclarer comme telle)
  7. 2002: adoption de la loi instituant l’union civile a donné pour la 1ère fois la possibilité aux couples québécois de même sexe d’officialiser leur situation conjugale en leur permettant de s’unir civilement.

Dates à connaître:
1969 (décriminalisation de l’homosexualité)
Plan d’action (2017) et politique (2009)
1973 (troubles homo enlevé du DSM)
2002 (union civile)
2005 (mariage)

38
Q

V ou F?
Les couples gais ayant recours a une mère porteuse ne peuvent pas donner au bébé leur nom de famille.
Le bébé a le nom de famille de la mère porteuse.

A

Vrai

39
Q

V ou F?
Les couples gais qui adoptent (sans avoir recours à mère porteuse) peuvent donner leur nom de famille lors de l’adoption.

A

Vrai

40
Q

Nommer les 5 critères pour identifier le sexe d’un individu à sa naissance.

A
  1. Chromosomes
  2. Hormones
  3. Gonades
  4. Organes sexuels internes (prostate, utérus)
  5. Organes sexuels externes (pénis, testicules, vulve, clitoris, etc.)
41
Q

Nommer 4 types d’intersexuation

A
  1. Hyperplasie congénitale des surrénales
    - se manifeste chez des filles (XX)
    - effetP masculinise leurs organes génitaux
  2. Syndrome d’insensibilité aux androgènes
    - ce sont des enfants XY (garçons)
    - nés avec organes génitaux imprécis, quoique féminins
    - élevé comme des filles, jusqu’à la puberté où on remarque les différences.
  3. Syndrome de Turner
    - ce sont des filles avec un seul chromosome X
    - petite taille
    - peu de développement de caractéristiques sexuelles secondaires (pas d’ovaire, peu d’oestrogènes)
  4. Syndrome de Klinefelter
    - ce sont des garçons
    - XXY
    - infertile
    - poussée mammaire possible à l’adolescence