OBJECTIFS APP 2 Flashcards
Définir la notion de visite périodique en pédiatrie.
Après l’évaluation du nouveau-né par le médecin, les visites sont planifiées selon le calendrier suivant:
- Entre 2 et 4 semaines après la naissance
- À 2, 4, 6, 9, 12, 18 et 24 mois
- Puis à tous les ans jusqu’à la fin de l’adolescence
*Note: la fréquence initiale des visites correspond souvent aux étapes du calendrier vaccinal.
Décrire l’objectif d’une visite périodique en pédiatrie.
Favoriser le bien-être des enfants, des adolescents et ultimement des adultes futurs pour faire de la prévention et éviter des problèmes épidémiques (obésité, tabagisme, diabète de type 2) qui sont la conséquence de comportements et d’habitudes de vie inscrits très tôt dans le cours de la vie.
Activités de prévention sont plus faciles à intégrer dans le cadre de visites périodiques.
Définir la structure habituelle d’une visite périodique.
- Antécédents personnels et familiaux
- Recueillir des données de base à propos de l’enfant et de sa famille pour déceler des facteurs de risque
- Structure familiale, histoire des parents, pays d’origine, habitation, antécédents familiaux, histoire prénatale, accouchement, période périnatale et autres antécédents personnels de l’enfant. - Différents domaines à explorer:
- inquiétudes, maladie actuelle et problèmes récents
- sx associés
- alimentation
- développement psychomoteur jusqu’à l’âge scolaire
- cheminement scolaire chez l’enfant plus âgé
- dépistage des déficits sensoriels auditifs ou visuels
- sommeil
- loisirs
- sport et activité physique
- dynamique familiale et sociale
- prévention de la carie dentaire
- prévention des accidents
- état vaccinal
- si ado, en profiter pour lui rappeler les enjeux liés à la sexualité (orientation et identité sexuelle, contraceptif, etc.)
Avec ado, HEEADSSS: home environnement, education/employment, eating, peer-related activities, drugs, sex, suicide, safety from injury or violence - Examen physique
- on recueille déjà bcp d’infos de façon spontanée pendant la visite (motricité du contact, du comportement de l’enfant et de son interaction avec ses parents)
- prise des mensurations (reporte poids et taille sur une courbe de croissance appropriée)
- mesure de la pression artérielle (prise à partir de 3 ans)
- examen oculaire (obligatoire jusqu’à l’âge de 5 ans)
- examen des hanches (avant 4 mois: effectuer manoeuvre de barlow et ortolani pour s’assurer qu’il n’y a pas de luxation congénitale de la hanche; après 4 mois, s’assurer de la symétrie de l’abduction des hanches, de la longueur des membres inf et des plis fessiers)
- pouls fémoraux (chez le nouveau-né, pour vérifier l’absence d’une coarctation de l’aorte)
- dépistage de la scoliose (pas systématiquement, juste en cas de plainte)
- développement pubertaire (déterminer le stade de développement pubertaire selon échelle de Tanner)
- examen gynécologique et dépistage des ITSS (exam gynéco annuelle chez ado active sexuellement + dépistage des ITSS)
Identifier les difficultés alimentaires bénignes de la petite enfance.
- L’appétit diminue et fluctue d’un repas à l’autre
- Explication: il y a un ralentissement physiologique de la vitesse de croissance vers l’âge de 2 ans, ce qui explique la baisse d’appétit. - Enfant devient sélectif dans ses choix alimentaires
- Explication: l’enfant affirme son autonomie et veut se nourrir seul; développe une néophobie alimentaire (peur et rejet des nouveaux aliments)
V ou F? La plupart des troubles alimentaires durant la petite enfance sont d’origine comportementale plutôt qu’organique.
Vrai
Identifier les éléments à l’histoire et à l’examen physique qui nécessiteraient une investigation supplémentaire.
- S’il y a des indices de suspicion de maladie organique
- S’il y a des indices de retard pondéral important
- Des sx qui pourraient nuire à l’alimentation, comme des troubles gastro-intestinaux, respiratoires, endocriniens, neurologiques, infections répétées, etc. (?)
Proposer des interventions pour pallier aux difficultés alimentaires bénignes de la petite enfance.
- Évaluation diététique pour quantifier l’apport en calories et en nutriments
- Supprimer toute consommation excessive de lait, de jus et autres boissons sucrées qui risque de causer une satiété rapide et un manque d’appétit
- Planifier trois repas par jour (espacées d’au moins 4 heures) et entrecoupés de 2 ou 3 collations.
- Responsabilités partagées: les parents décident de où manger, quand manger et quoi manger mais c’est l’enfant qui décide quelle quantité il va manger
- En cas de néophobie alimentaire: dire au parent d’être patient et d’offrir de nouveaux aliments de façon répétée
- Prendre les repas en famille
- Manger seulement quand on est assis à table
- Offrir de l’eau à table et lorsque l’enfant à soif
- Éviter les distractions durant les repas
- Ne pas préparer de plat différent pour l’enfant
- Assaisonner la nourriture
- Offrir de petites portions
- Permettre à l’enfant de manger avec les doigts et permettre certains dégâts
- Donner exemple soi-même d’une alimentation variée
- Ne pas utiliser la nourriture comme récompense
- Ne pas forcer l’enfant à manger s’il refuse, cela pourrait empirer l’expérience négative du repas et aggraver le cas.
Quoi faire si l’enfant a une aversion alimentaire importante?
- Évaluation de la motricité oropharyngée
- Évaluation d’une possible hypersensibilité orale en ergothérapie, suivie d’une thérapie de réadaptation pour surmonter cette aversion à l’égard de la nourriture.
- Consultation en psychologie ou en pédopsychiatrie peut être nécessaire
- Augmenter la densité calorique si l’enfant ne grandit pas bien (ne suit pas la courbe de croissance)
V ou F? La sélectivité alimentaire à tendance à disparaître entre l’âge de 4 et 6 ans.
Vrai
Décrire les causes organiques les plus fréquentes de douleur abdominale chronique en pédiatrie.
- Digestive et hépatobiliaire
- Gynécologique
- Néphrologique et urologique
- Autres
***Voir tableau weber p.379
Décrire les causes fonctionnelles les plus fréquentes de douleur abdominale chronique en pédiartrie
- Douleur abdominale fonctionnelle: douleur abdominale sans les caractéristiques de la dyspepsie fonctionnelle, du syndrome de l’intestin irritable ou de la migraine abdominale.
- Dyspepsie fonctionnelle: douleur (ou inconfort (nausée, satiété précoce, distension abdominale) située au centre de l’abdomen supérieur sans les caractéristiques du syndrome de l’intestin irritable)
- Syndrome de l’intestin irritable: douleur abdominale associée à deux des trois caractéristiques suivantes: altération de la consistance des selles, une altération de la fréquence des selles, un soulagement par la défécation
- Migraine abdominale: au moins deux épisodes annuels d’une douleur abdominale paroxystique associée à quelques caractéristiques de la migraine.
Physiopathologie de ces douleurs: réactivité anormale de l’intestin à différents stimuli physiologiques (repas, distension intestinale, changements hormonaux), à divers mécanismes pathologiques (infection, inflammation), à des troubles psychologiques (anxiété, dépression, somatisation), à des événements stressants (décès, séparation parentale, sévices physiques ou sexuels) ou à des adaptations psychosociales (rentrée scolaire, déménagement).
Identifier les éléments qui nécessiteraient une investigation supplémentaire.
- S’il y a une discordance entre le poids et la taille.
- S’il y a un aplatissement de la courbe de croissance
- Fièvre inexpliqué
- Vomissements
- Saignements digestifs
- Diminution de l’appétit
- Amaigrissement
- Douleurs nocturnes
- Douleur localisée à un point précis
- Retard pubertaire
Identifier les traitements possibles pour les douleurs abdominales pédiatrique
- Si la douleur résulte d’une maladie organique, on entreprend un traitement orienté vers cette maladie
- En présence de douleurs abdominales d’origine fonctionnelle:
- confirmer que la douleur est réelle et ne pas nier l’existence de la douleur, car ça peut créer encore plus d’anxiété chez l’enfant.
- procéder à l’anamnèse et l’examen physique et expliquer les mécanismes physiopathologiques permet de rassurer l’enfant et le parent
-rassurer les parents et l’enfant en leur disant que la courbe de croissance est belle, rien d’anormal.
- donner des conseils simples permet des fois d’atténuer une situation de stress
- encourager l’enfant à adopter une bonne hygiène de vie
- proposer à l’enfant de tenir un journal détaillant les sx, les facteurs déclenchants, les idéations négatives et les émotions dès que le douleur commence
- Dyspepsie: antihistaminiques H2 ou les inhibiteurs de la pompe à protons et certains prokinétiques sont souvent essayés
- Diarrhée ou constipation associée au syndrome de l’intestin irritable: modifier la diète ou d’employer des modificateurs de transit; médicaments agissant sur les récep 5-HT3 peuvent être très efficaces chez l’adulte ainsi que les antidépresseurs tricycliques à petites doses (à l’étude chez les enfants)
- Thérapie cognitivo-comportementale : aide enfant à diminuer douleur à court terme et l’incapacité d’accomplir les tâches et les loisirs quotidiens.
- Migraine abodminale: antimigraineux
Un suivi s’impose. Tranquillement, le md encourage le pt à développer ses forces et ses habiletés et transfère progressivement la responsabilité du traitement au patient qui doit apprendre à gérer ses réactions dans certaines circonstances déclenchantes et à soulager ses sx.
Définir ce qu’est le sexe.
Le sexe d’une personne désignera essentiellement les caractéristiques physiologiques qui font en sorte qu’elle a été désignée à sa naissance comme étant de sexe mâle, femelle, indéterminé ou encore comme étant intersexuée.
Décrire le modèle de diversité des sexe (4)
- Mâle
- Femelle
- Indéterminé
- Intersexuée
Définir le genre.
Plutôt d’ordre social et culturel. Il réfère à ce qui est considéré comme masculin ou féminin dans une société donnée à un certain moment de son histoire.