NRBC Flashcards

1
Q

Quelle différence entre risques technologiques et menaces NRBC ?

A

Si les matières en cause sont les mêmes dans les deux champs et que les mêmes matières produisent de mêmes effets sur l’homme et sur l’environnement, c’est le cadre de l’intervention qui est totalement différent.

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2
Q

Qu’est ce que une interventions pour risques technologiques ?

A

Les interventions pour risques technologiques constituent la réponse à un accident, c’est-à-dire en cas de distorsion par rapport à une situation considérée comme normale du point de vue réglementaire ou normatif, du point de vue du processus industriel ou du transport de matières dangereuses en question.

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3
Q

L’acronyme NRBC pour…..

A

L’acronyme NRBC pour Nucléaire Radiologique Biologique Chimique intègre la notion de menace criminelle, terroriste voire militaire d’emploi de produits nucléaires, radiologiques, biologiques ou chimiques avec l’intention de nuire.

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4
Q

Une matière radioactive émet des ….

A

Une matière radioactive émet des « rayonnements » qui peuvent provoquer des lésions y compris dans le corps humain. Donc, sans autre renseignement la présence de radioactivité dans l’environnement de l’intervention signifie un danger pour la population et les intervenants.

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5
Q

Quel est le phénomene d’un risque radioactif ?

A

Il s’agit d’un phénomène imperceptible par les sens humains, capable d’agir jusqu’à de très longues distances. Le phénomène radioactif est cependant détectable, mesurable voire identifiable au moyen d’appareils spécifiques.

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6
Q

Qu’est ce que la fission nucléaire

A

La fission nucléaire est la réaction par laquelle un atome initial se divise en plusieurs autres atomes en libérant une forte énergie. C’est cette réaction qui est à l’oeuvre dans les centres nucléaires de production d’électricité (CNPE)1 et dans les premières générations d’armement nucléaire (« bombe A »). La matière première utilisée pour alimenter cette réaction en chaîne est dite fissile.

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7
Q

Qu’est ce que la fusion nucléaire ?

A

La fusion nucléaire est la réaction dans laquelle plusieurs atomes se fondent pour en former un autre tout en libérant une énorme quantité d’énergie (« bombe H pour hydrogène »).

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8
Q

Deux autres notions (fusion / fission ) sont utiles à la compréhension de la radioactivité ….

A

Deux autres notions sont utiles à la compréhension de la radioactivité : la dose et le débit de dose. - la dose absorbée (Sv), c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçue ; - le débit de dose (Sv/h), c’est-à-dire la quantité de rayonnements reçue par unité de temps2.

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9
Q

Que veut dire CNPE ?

A

CNPE : acronyme officiel des « centrales nucléaires » françaises.

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10
Q

Les sources radioactives peuvent être d’origine naturelle ou artificielle. Elles se présentent sous 3 formes :

A
  • Source scellée sous forme spéciale : la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet (sauf si la source a été coupée ou fondue). - Source scellée : la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet dans les conditions normales d’utilisation et de transport. - Source non scellée : la matière radioactive a vocation à être extraite de son contenant pour être utilisée (produit de contraste en imagerie médicale).
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11
Q

Qu’est ce qu’une Source scellée sous forme spéciale

A

Source scellée sous forme spéciale : la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet (sauf si la source a été coupée ou fondue) => Elle est « encapsulée » dans une matrice résistant à des nombreuses épreuves normalisées. => Sur feu ou accident, il existe généralement un fort risque d’irradiation et normalement pas de risque de contamination.

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12
Q

Qu’est ce qu’une Source scellée ?

A
  • Source scellée : la matière radioactive ne peut pas s’échapper de l’objet dans les conditions normales d’utilisation et de transport. => Elle est emprisonnée dans ou à la surface d’une matrice plus ou moins résistante. => sur feu ou accident il existe un risque de contamination. Le risque d’irradiation varie en fonction du type de source.
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13
Q

Qu’est ce qu’une Source non scellée

A

Source non scellée : la matière radioactive a vocation à être extraite de son contenant pour être utilisée (produit de contraste en imagerie médicale). => Elle se présente sous forme de poudre, de liquide ou de gaz stockés dans un emballage adapté plus ou moins facile à ouvrir (par exemple : liquide dans une fiole en verre). => Elle peut s’échapper de son emballage : fiole en verre cassée.

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14
Q

Pour l’homme, les dangers de la radioactivité se présentent sous deux formes :

A
  • irradiation : - contamination :
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15
Q

Qu’est ce que il’rradiation ?

A
  • irradiation : la source radioactive est à distance et on reçoit les rayonnements qu’elle émet (on peut faire un parallèle avec le rayonnement thermique d’un incendie ou le rayonnement solaire).
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16
Q

Qu’est ce que la contamination ?

A
  • contamination : la source radioactive est sur nos vêtements, notre peau voire à l’intérieur de notre organisme (on peut faire un parallèle avec de la poussière dispersée dans une pièce que l’on traverse : la poussière nous recouvre et l’on risque d’en inhaler ou d’en ingérer). => contamination externe : la matière radioactive est sur les vêtements et/ou la peau. => contamination interne : la matière radioactive a pénétré à l’intérieur de l’organisme.
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17
Q

Pour se protéger de la radioactivité Il existe des techniques, simples et efficaces : - contre l’irradiation :

A

=> le Temps d’exposition aux rayonnements qui doit être contrôlé et aussi réduit que raisonnablement possible ; => des Ecrans en se plaçant derrière des murs épais par exemple ; => la Distance en restant le plus loin possible de la source (la quantité de rayonnement diminue avec le carré de la distance).

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18
Q

Pour se protéger de la radioactivité Il existe des techniques, simples et efficaces : - contre la contamination :

A
  • contre la contamination : porter des équipements de protection individuelle et éviter autant que faire se peut d’entrer en contact avec le(s) support(s) contaminé(s). => protéger la peau : tenue adaptée (tenue de feu, éventuellement TLD) ; => protéger les voies respiratoires : appareil respiratoire isolant (ARI).
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19
Q

Qu’est-ce que le risque biologique ?

A

Ce sont les risques présentés par des matières vivantes. La place et le rôle des sapeurs-pompiers dans les interventions à caractère biologique restent encore à préciser, affiner, construire y compris en termes de méthodologie opérationnelle.

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20
Q

Où sont les risques biologiques ?

A

Il est possible de localiser les risques biologiques dans des sites et installations où les agents biologiques sont présents, étudiés, travaillés, entreposés : - hôpitaux, cliniques, établissement de soins, - laboratoires médicaux, d’analyses médicales, - école, cabinet vétérinaires, zoos, animaleries, - centres de recherches (instituts publics ou privés).

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21
Q

Cette question consiste à distinguer les différents types d’agents biologiques (vivants) pathogènes. Les principaux agents biologiques sont :

A
  • Les bactéries : - Les virus : - Les champignons : - Les toxines :
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22
Q

Quels types de risque biologique ? bactéries ?

A

=>Micro-organismes capables de se reproduire seuls, ils peuvent survivre relativement longtemps à l’extérieur d’un organisme vivant (les spores d’anthrax peuvent survivre de nombreuses années, voire 100 ans, dans la terre par exemple). => Les bactéries sont, en général, sensibles aux antibiotiques.

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23
Q

Quels types de risque biologique ? Les virus :

A

=> Beaucoup plus petits que les bactéries, ils ne peuvent se reproduire seuls. A l’extérieur d’un hôte, ils « meurent » relativement vite. => Les virus sont insensibles aux antibiotiques.

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24
Q

Quels types de risque biologique ? Les champignons :

A

=> Connus également sous le nom de ‘mycètes’, ils provoquent des ‘mycoses’. => Ceux qui nous intéressent sont microscopiques.

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25
Q

Quels types de risque biologique ? Les toxines :

A

=> Substance chimique toxique naturelle fabriquée par un animal ou un végétal : > Ex. : le venin secrété par un serpent est une toxine > Ex. : la ricine, poison mortel, est une toxine produite par une plante, la ricine. => Bien que beaucoup plus toxiques que les produits chimiques artificiels, les toxines sont cependant beaucoup plus fragiles.

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26
Q

Il demeure évident que, sauf à posséder des renseignements fiables et vérifiés sur intervention, la nature exacte de l’agent biologique incriminé sur une intervention n’a que peu …………..

A

Il demeure évident que, sauf à posséder des renseignements fiables et vérifiés sur intervention, la nature exacte de l’agent biologique incriminé sur une intervention n’a que peu d’incidence sur la façon de se protéger et de s’engager des premiers intervenants.

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27
Q

Donner le Tableau comparatif des pouvoirs (dose létale) des toxines par rapport aux agents chimiques de guerre

A

Agent / LD 50 3(μg/kg) / Sources Toxine botulique / 0,001 / Bactérie Toxine tétanique / 0,002 / Bactérie Ricin / 3 /Plante (graine de ricin) VX /15 /Agent chimique Sarin /100 /Agent chimique (LD50 : dose létale 50 est la quantité de matière administrée en une seule fois et qui provoque la mort de 50% des cibles exposées.)

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28
Q

Comment se classe les Agents biologiques pathogènesdu Center for Disease Control (CDC) américain ?

A

Agents biologiques pathogènes : le classement en 3 catégories du Center for Disease Control (CDC) américain (A/B/C)

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29
Q

Quel est la Difficultés d’appréhension du risque biologique ?

A

La principale difficulté demeure bien de déterminer la présence d’un risque biologique.

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30
Q

La principale difficulté demeure bien de déterminer la présence d’un risque biologique. Cette difficulté s’explique par plusieurs facteurs :

A
  • à l’instar des rayonnements liés à la radioactivité, la présence et les risques des agents biologiques ne sont pas perceptibles par les sens humain ; - il n’existe pas d’appareil capable de discriminer les agents biologiques ‘ennemis’ des ‘amis’ dans l’environnement (atmosphère, surfaces, etc.) ; - l’environnement humain est chargé d’agents biologiques, dont certains sont nécessaires voire indispensables à la bonne santé des êtres humains ; - rien ne ressemble plus à un agent biologique qu’un agent biologique, pathogène ou non.
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31
Q

Quel sont les critères des agents biologiques permettant de les classer ?

A

Nous retenons celui qui a comme critères la pathogénicité4, la propagation et la prophylaxie.

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32
Q

quel sont les groupes d’agents pathogènes.

A

1/2/3/4

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33
Q

définition du groupe 1 d’agents pathogènes.

A

Groupe 1 N’est pas susceptible de provoquer une maladie chez l’homme.

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34
Q

définition du groupe 2 d’agents pathogènes.

A

Groupe 2 Peut provoquer des maladies chez l’homme mais la propagation est peu probable et des traitements et ou des prophylaxies existent.

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35
Q

définition du groupe 3 d’agents pathogènes.

A

Groupe 3 Est pathogène pour l’homme et la propagation est possible mais des traitements et ou des prophylaxies existent généralement.

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36
Q

définition du groupe 4 d’agents pathogènes.

A

Groupe 4 Cause de maladies graves chez l’homme. Risque de propagation élevé. Il n’existe pas de moyens prophylactiques ni de traitements efficaces.

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37
Q

Comment se catégorise les laboratoires traitant les agents.pathogènes

A

Ces 4 degrés se rencontrent précédés soit de la lettre P (pour Protection) soit des lettres NSB (pour niveau de sécurité biologique) ; ils servent aussi à catégoriser les laboratoires traitant ces agents.

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38
Q

S’il n’y a pas de laboratoire P4 sur le secteur de la BSPP, il existe plusieurs laboratoires classés P3. Ou ?

A
  • le site des laboratoires SANOFI-AVENTIS de Vitry-sur-Seine (GIS2/22e CIS/CSTC VITR); - le site du Commissariat à l’Energie Atomique (et aux énergies alternatives) de Fontenay-aux-Roses (CEA-FAR ; GIS3/21e CIS/CSTC PLCL) ; - le site de l’école nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA ; GIS2/17e CIS/ CSTC MALF) ; - les laboratoires de l’agence nationale de sécurité environnement santé (ANSES ; GIS2/17e CIS/ CSTC MALF) ; - le site de l’Institut Pasteur dans le 15e arrondissement de Paris (GIS3/3e CIS/CSTC PLAI).
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39
Q

Le DOMAINE CHIMIQUE représentent ……

A

Ils représentent la très grande majorité des interventions NRBC de la Brigade.

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40
Q

Les principaux risques chimiques sont :

A
  • l’explosibilité, - l’inflammabilité, - la toxicité, - la nocivité, considérée comme une sous-catégorie de la toxicité, - la corrosivité. Ces risques peuvent apparaître de manière unique ou bien se présenter simultanément.
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41
Q

La complexité des interventions à caractère chimique vient…..

A

La complexité des interventions à caractère chimique vient de la multiplicité des risques et de leur éventuelle évolution au cours du temps à cause de réactions difficiles à évaluer et à maîtriser.

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42
Q

Tous les éléments et produits ayant des propriétés chimiques, nous ne nous intéressons qu’à ceux considérés comme dangereux. Ces dangers peuvent se présenter sous les formes suivantes :

A
  • Les produits explosifs par natures - Les produits engendrant un risque d’asphyxie : - Les produits inflammables : - Les solides inflammables : - Les comburants : - Les produits toxiques : - Les produits corrosifs :
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43
Q

Qu’est ce qu’un produit explosifs par natures :

A

=> TNT trinitotoluène, TATP triacétone triperoxyde., pentrite, poudre noire, etc. ; => Si certains sont très instables, tous peuvent engendrer des dégâts considérables.

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44
Q

Qu’est ce que Les produits engendrant un risque d’asphyxie :

A

=> azote, hélium, CO2, gaz de ville, etc. ; => ce phénomène est amplifié par le caractère « gaz lourd » (au sens de « plus lourd que l’air ambiant ») du produit en cause et par le degré de confinement du local.

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45
Q

Qu’est ce que Les produits inflammables :

A

=> essence, gaz de ville, butane, etc. ; => outre des risques d’incendie ils présentent des risques d’explosion.

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46
Q

Qu’est ce que Les solides inflammables :

A

=> soufre, phosphore, sodium ; => ils peuvent s’enflammer : au contact d’une flamme, au contact de l’air, au contact de l’eau, ou dégager des gaz inflammables au contact de l’air ou de l’eau.

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47
Q

Qu’est ce que Les comburants :

A

=> oxygène, peroxydes organiques, etc. ; => ils favorisent l’incendie mais ce ne sont pas des produits inflammables (Cf. triangle du feu : combustible + comburant + énergie d’activation).

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48
Q

Qu’est ce que Les produits toxiques :

A

=> chlore, cyanure, toxiques de guerre (organophosphorés, vésicants), etc. ; => les produits sont considérés comme toxiques lorsque de très faibles doses suffisent pour tuer ou rendre malade.

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49
Q

Qu’est ce que Les produits corrosifs :

A

=> acide chlorhydrique, sulfurique, soude7, ammoniaque, etc. ; => par abus de langage, on dit qu’ils provoquent des « brûlures chimiques » par contact cutané c’est-à-dire qu’ils agressent la peau et le corps avec des effets qui s’apparentent à ceux des brûlures thermiques. Les vapeurs émises par des solutions concentrées sont également dangereuses.

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50
Q

Il est indispensable qu’un chef d’agrès ou qu’un chef de garde, COS d’une intervention à caractère chimique, connaisse…

A

Il est indispensable qu’un chef d’agrès ou qu’un chef de garde, COS d’une intervention à caractère chimique, connaisse la signification des étiquetages réglementaires.

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51
Q

Les produits chimiques sont fabriqués, utilisés et ou transformés dans :

A
  • les sites industriels de fabrication des matières premières chimiques, - les usines de fabrication de médicaments et produits pharmaceutiques, - les dépôts pétroliers et d’hydrocarbures, - les usines de traitement de métaux, - les sites de traitement et de retraitement8 de l’eau, parmi lesquels les piscines, - les sites de traitement des ordures et résidus ménagers.
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52
Q

le transport de produits chimiques à des obligations de déclaration ou de demande d’autorisation en fonction des quantités de produits chimiques en cause et des effets à risques. Il s’agit d’une réglementation européenne et nationale communément appelée

A

le transport à des obligations de déclaration ou de demande d’autorisation en fonction des quantités de produits chimiques en cause et des effets à risques. Il s’agit d’une réglementation européenne et nationale communément appelée ‘réglementation Seveso’. Suivie par le bureau Prévision opérationnelle de la BSPP, cette réglementation conditionne largement l’ampleur de la réponse de la BSPP face à ces risques technologiques majeurs.

53
Q

Sur le secteur de la Brigade, tous les modes de transport…

A

Sur le secteur de la Brigade, tous les modes de transport routier, ferroviaire, aérien et fluvial se rencontrent, sauf le transport maritime.

54
Q

Comment se nomme les entroits par lequel passent et se croisent plusieurs modes de transports ?

A

On peut parler de point nodal au sens de ‘noeud’ par lequel passent et se croisent plusieurs modes de transports. Ce sont autant de lieux où sont manipulés les contenants, sources potentielles d’accident.

55
Q

Sur le secteur de la BSPP, les principaux lieux de passage des produits chimiques sont …

A
  • tout le réseau routier et autoroutier (!) ; - la grande gare de triage de Drancy-Le Bourget ; - les aéroports de Roissy et d’Orly, plus particulièrement les zones de fret ; - le port de Gennevilliers ainsi que celui de Bonneuil-sur-Marne.
56
Q

Tout chef d’agrès, tout chef de garde (et tout officier de garde compagnie) disposent de moyens pour évaluer les risques a minima, entre autres pour effectuer une….

A

Tout chef d’agrès, tout chef de garde (et tout officier de garde compagnie) disposent de moyens pour évaluer les risques a minima, entre autres pour effectuer une détection d’alerte.

57
Q

EVALUATION DES RISQUES PAR LES NON SPECIALISTES/ Dans tous les cas d’interventions, cette évaluation est l’addition de plusieurs éléments :

A
  • les éléments factuels, si possibles vérifiés, fournis par un requérant (s’il y en a) et ou par des documents et faisant état de produits chimiques, radiologiques ou biologiques ; - l’analyse de la zone de l’intervention, même sommaire (lieu, contexte, observation d’éléments, de comportements humains, etc.), - la synthèse des symptômes présentés par la ou les victime(s), même sommaire, même imparfaite, mais si possible corroborée par un avis médical, - la détection de substances dangereuses par les appareils en dotation dans l’engin (chef d’agrès) ou les engins du détachement (chef de garde et officier de garde compagnie).
58
Q

Dit autrement, d’une part, les appareils ne sont pas les seuls éléments propres à faire prendre une décision à un chef d’agrès ou de garde ; d’autre part, les appareils ne détectent pas tout et une réponse nulle d’un appareil ne doit pas……

A

Dit autrement, d’une part, les appareils ne sont pas les seuls éléments propres à faire prendre une décision à un chef d’agrès ou de garde ; d’autre part, les appareils ne détectent pas tout et une réponse nulle d’un appareil ne doit pas empêcher de prendre une décision opérationnelle.

59
Q

Comment se protéger des matières dangereuses NRBC en tant que premiers intervenants?

A
  • Tenue de feu & appareil respiratoire isolant (TDF & ARI) : => tenue offrant une protection minimale permettant d’assurer une première reconnaissance et les sauvetages sans entrer en contact direct avec un liquide ou un solide. => protection respiratoire maximale mais limitée dans le temps (recharge en air et fatigue du porteur) - Tenue légère de décontamination & appareil normal de protection (TLD & ANP) => tenue adaptée à la protection contre les aérosols, les liquides et les solides => protection respiratoire (l’ANP est un appareil respiratoire filtrant ou ARF) filtrante adaptée au travail à l’air libre et limitée par les restrictions d’emploi de la cartouche. - TLD & ARI : => Ce mixage des EPI est permis à la BSPP dans le cas du module Extraction du Plan Jaune.
60
Q

Quel sont les appareille utisilisé Dans le domaine chimique (DN + VLR OGC ?

A

Le détecteur portatif de monoxyde de carbone. Le détecteur multigaz ALTAIR 4®. L’appareil portatif de contrôle de contamination AP2C ®

61
Q

Quel sont les appareille utisilisé Dans le domaine radiologique (DN + VLR OGC) ?

A

Le microcontaminamètre alpha bêta gamma et X (MCB 2)

62
Q

Qu’est ce que Le détecteur portatif de monoxyde de carbone ?

A

Cet appareil permet de détecter une émanation de monoxyde de carbone, gaz toxique, mortel à certaines concentrations, principalement produit lors de combustions incomplètes.

63
Q

Qu’est ce que Le détecteur multigaz ALTAIR 4

A

Doté de 4 détecteurs, cet appareil remplit 3 fonctions opérationnelles : a) Mesurant un pourcentage de la LIE, il est explosimètre ; b) Mesurant une concentration en oxygène (O2), il est oxygénomètre ; c) Mesurant une concentration en monoxyde de carbone (CO) ainsi qu’en hydrogène sulfuré (H2S), il est détecteur de gaz toxiques.

64
Q

Qu’est ce que L’appareil portatif de contrôle de contamination AP2C

A

Cet appareil détecte la présence de soufre et de phosphore. Ces éléments étant présents dans les molécules constituant les principaux agents chimiques de guerre (ACG), tels que les neurotoxiques organophosphorés (sarin, soman, tabun, VX, etc.) et les vésicants soufrés (ypérite), il permet d’orienter sur des traces éventuelles de ces agents dans l’environnement.

65
Q

Qu’est ce que Le microcontaminamètre alpha bêta gamma et X (MCB 2) ?

A

Le MCB 2 est un appareil de détection de la contamination radioactive de terrain, portatif, robuste et facile à mettre en oeuvre. Par ces qualités, il est mis en oeuvre, à la BSPP, en tant qu’appareil servant à détecter la présence anormale de radioactivité.

66
Q

Après les premiers intervenants, des détachements préconstitués d’engins spécialisés constituent le deuxième niveau de réponse envoyé sur les lieux d’une intervention :

A
  • soit au premier départ des secours immédiatement après l’envoi de premiers intervenants du secteur de compétence ; il s’agit des codes motifs : => « 813 : intervention à caractère radiologique : DN + VLR (OGC) + CMIR (+ VLNA)» ; => « 814 : intervention à caractère chimique : DN + VLR (OGC) + CMIC (+ VLNA)» ; => « 815 : intervention à caractère biologique : DN + VLR (OGC) + CMIB (+ VLNA - soit à la demande de ceux-ci : « je demande une CMIR/CMIC/CMIB » ; - soit intégrés dans le détachement global que constitue un 2e échelon de plan de secours (d’établissement répertorié, par exemple).
67
Q

La réponse de la Brigade sera donc ici présentée sous la forme de :

A

La réponse de la Brigade sera donc ici présentée sous la forme de : 1. capacité humaine : qualification et nombre de spécialistes de garde par jour ; 2. organisation générique de la réponse opérationnelle : les CMI (cellules mobiles d’intervention) 3. implantation géographique des engins sur le secteur de compétence de la BSPP.

68
Q

L’ensemble des moyens décrits dans ce 3e chapitre (CMIR, CMIC, CMIB, BCD, VDIP) font partie…..

A

L’ensemble des moyens décrits dans ce 3e chapitre (CMIR, CMIC, CMIB, BCD, VDIP) font partie des renforts nationaux et peuvent être appelés à intervenir en dehors du cadre d’emploi de la BSPP

69
Q

Les officiers de garde NRBC (BSPP, GIS et GAS) ainsi que les chefs d’agrès spécialisés sont identifiés par….

A

Les officiers de garde NRBC (BSPP, GIS et GAS) ainsi que les chefs d’agrès spécialisés sont identifiés par un chasuble verte à bandes noires (voir image ci-contre).

70
Q

Comme dans de nombreuses formations professionnelles, il existe 4 niveaux. Appliqués au cadre d’emploi propre à la BSPP, ces niveaux correspondent aux emplois opérationnels suivants…..

A
  • RAD 1 & RCH 1 : militaire du rang équipier des CIR-CIB & CIC-CRR ; - RAD 2 & RCH 2 : sous-officier chef d’agrès des CIR-CIB & CIC-CRR ; - RAD 3 & RCH 3 : officier chef de CMIR, de CMIC ou de CMIB ; - RAD 4 & RCH 4 : officier de garde NRBC de la BSPP, conseiller technique ;
71
Q

La garde opérationnelle NRBC est composée de :

A
  • 1 officier NRBC BSPP (engin : VL NRBC BSPP), - 3 officiers NRBC groupement, 1 par GIS (engin : VLN GIS), - 1 officier décontamination (appui NRBC), issu du GAS (engin : VLNA), - 5 sous-officiers chefs d’agrès des CIR-CIB & CIC-CRR (un par engin), - 15 militaires du rang équipiers des CIR-CIB & CIC-CRR (3 par engin), - 9 militaires du rang équipiers des berces de décontamination (3 par BCD), - 2 militaires du rang équipiers d’une des 2 berces d’appui logistique NRBC (BAN), - 1 sous-officier & 1 militaire du rang armant le véhicule détection identification prélèvement (VDIP) =>Soit 38 sapeurs-pompiers de Paris spécialisés à l’intervention face aux risques technologiques. =>Si l’on ajoute le personnel des 6 EP6 soit 36 hommes, ce ne sont pas moins de 74 sapeurs-pompiers de Paris qu’il est possible de déployer pour une intervention à caractère NRBC majeure.
72
Q

Les cellules mobiles d’intervention mobile sont constituées de :

A
  • un officier, chef de cellule (RAD 3 + RCH 3, VLN NRBC GIS), - un officier ou sous-officier, NRBC adjoint (RAD 3 + RCH 3, VLNA), - un engin de reconnaissance (sous-officier, chef d’agrès, RAD 2 + RCH 2), - un engin d’intervention (sous-officier, chef d’agrès, RAD 2 + RCH 2). =>Selon les cas de figure, les deux engins prennent des appellations différentes : - intervention radiologique : > engin de reconnaissance : CRR, > engin d’intervention : CIR ; - intervention chimique : > engin de reconnaissance : CIC (car les 4 engins chimiques sont armés à l’identique), > engin d’intervention : CIC.
73
Q

Les cellules mobiles d’intervention mobile sont constituées de :- cas particulier de l’intervention biologique :

A

forment l’élément d’intervention : > engin de reconnaissance : CIC (car il n’existe pas de ‘CRB’), > engin d’intervention : CIB, > avec le VLN GIS, > et le VLNA (GAS), S’y ajoute un élément d’évaluation et d’expertise (3E): > officier NRBC BSPP, chef d’élément, (VL NRBC BSPP) > directeur des secours médicaux (DSM), (VLM) > vétérinaire de garde (VLV).

74
Q

Une chaîne de décontamination (CHDE) est un détachement composé de 16 personnels :

A
  • une berce de décontamination (BCD), à 3 personnels, - 1 EP et 1F à 6 personnels, - complété par l’officier ‘décontamination’ (VLNA) => Ce détachement peut être demandé pour décontaminer plusieurs victimes ou plusieurs personnels du corps, en dehors de la demande du Plan Jaune.
75
Q

Dans le cadre spécifique du Plan Jaune, trois berces de décontamination seraient déployées:

A
  • les deux premières, immédiatement dans le prolongement du point de regroupement des victimes (PRV), a priori, l’un pour les victimes valides, l’autre pour les victimes invalides ; - la troisième, selon les besoins spécifiques de l’intervention, soit en complément de la chaîne des victimes invalides, soit de la celle des victimes valides, soit le personnel uniquement en renfort du personnel des autres chaînes.
76
Q

Les moyens NRBC sont principalement répartis en trois centres de secours, dépendant de 2 compagnies :

A
  • 38e Cie dite Cie NRBC : => CS NBCG (Gennevilliers-Port), PCC, co-localisé avec le PCC de la 40e Cie (CAS) ; => CS NBCV (Villecresnes), co-localisé avec le CS VILC, 23e CIS. - 25e Cie dite UES ROIS : => CS TREM : centre d’incendie et de secours ‘classique’ avec 1 VRCH et 1 BCD. D’autres moyens d’intervention NRBC sont affectés à la BSPP, mais ne figurent pas sur la liste de déploiement des moyens opérationnels : - 5ème VRCH : au GFIS (CFRT), à usage d’instruction et engin de réserve opérationnelle, - 4ème BCD : au GAS (38e Cie NRBC), à usage d’instruction et de réserve opérationnelle.
77
Q

Quel est la Marche générale des opérations à caractère technologique générique (MGO NRBC) ?

A
  1. Mesures immédiates de sauvegarde. 2. Recherche du renseignement. 3. Protection du personnel. 4. Détection d’alerte. 5. Balisage du périmètre de sécurité. 6. Prélèvements. 7. Réduction ou suppression de la cause. 8. Gestion des déchets. 9. Décontamination / désinfection. 10. Remise en condition du personnel et du matériel.
78
Q

MGO NRBC / Ces étapes sont déroulées :

A
  • dans la totalité, même s’il peut exister des interventions pendant lesquelles il n’y a, par exemple, aucun prélèvement à effectuer ; - de manière chronologique, même si certaines étapes peuvent être effectuées concomitamment (balisage et prélèvements, par des équipes différentes) ou certaines d’entre elles doivent être réalisées en permanence (recherche du renseignement) ; - avec discernement et intelligence de situation, avec souplesse et capacité d’adaptation, par exemple sur le niveau de protection du personnel qui doit être adapté plutôt que toujours maximaliste.
79
Q

Les quatre premières étapes MGO NRBC sont en effet, et logiquement, plus particulièrement du ressort …..

A

Les quatre premières étapes MGO NRBC sont en effet, et logiquement, plus particulièrement du ressort des premiers intervenants donc de la responsabilité des chefs d’agrès ou de garde

80
Q

MGO NRBC / Mesures immédiates de sauvegarde :

A

Mesures immédiates de sauvegarde : elles visent à protéger la population - Soustraire les victimes du danger immédiat (il s’agit de ‘sauvetage’, au sens du ROFSIS). - Mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques (il s’agit des actions ‘mise en sécurité’ et ‘évacuation’, au sens du ROFSIS). - Mettre à l’abri la population (anciennement appelé confinement) - Créer un périmètre de sécurité immédiat a priori.

81
Q

MGO NRBC / Recherche du renseignement :

A

Recherche du renseignement : il s’agit de recueillir un maximum de renseignements - Préciser la nature du ou des produits en cause : caractéristiques, quantité en jeu, dangers. - Préciser les circonstances de l’événement, qu’il soit incident ou accident (situation initiale). - S’enquérir d’éventuelles ou de potentielles victimes (si non apparentes d’emblée). - Se faire communiquer les relevés de mesures effectuées par l’entreprise avant votre arrivée. - Se faire préciser les actions déjà prise par l’entreprise. - Exploiter les mesures définies dans les plans de secours (ex. : ETARE, POI/PUI, PPI, ORSEC TMR). - Demander un point micro-météo du lieu de l’intervention.

82
Q

MGO NRBC/ Protection du personnel :

A

Protection du personnel : il s’agit d’engager le personnel en sécurité : - Engager les sauveteurs avec un maximum de sécurité, notamment en contrôlant le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos. - Engager le minimum de personnel (en binôme, à vue). - Constituer une équipe de sécurité et une réserve d’air. - Porter les EPI du personnel non spécialisé : TDF + ARI18. - Porter le dosimètre opérationnel fourni par les spécialistes.

83
Q

MGO NRBC / Détection d’alerte :

A

Détection d’alerte : il s’agit de préciser le risque, autant que faire se peut : - Mettre en oeuvre les appareils de détection de substances chimiques dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux. - Demander les renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse. - Fixer un point de regroupement des renforts ; veiller à ce que la zone de déploiement initial (ZDI) ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique

84
Q

MGO NRBC / Les renseignements doivent être partagés avec eux ; il importe donc aux chefs d’agrès ou de garde de ….

A

Les renseignements doivent être partagés avec eux ; il importe donc aux chefs d’agrès ou de garde de noter les renseignements transmis verbalement par un requérant, d’écrire le résultat des mesures des appareils.

85
Q

Interventions à caractère radiologique. Moyens au départ :

A

Interventions à caractère radiologique. Moyens au départ : DN + VLR OGC + CMIR + VLNA

86
Q

Qu’est ce que le Dosimètre opérationnel Dosiman ?

A

Dosimètre opérationnel Dosiman® : - Il n’est pas en dotation dans les engins de première intervention ; - Il est fourni par le personnel de la CMIR sur les lieux. - L’appareil est un dosimètre individuel qui permet de connaitre la dose de « radioactivité » reçue par le porteur, > Il a une fonction d’alarme.

87
Q

Comment utilise le dosiman ?

A
  • Se porte à l’extérieur de la tenue dès qu’un risque radiologique est suspecté, > sauf sur feu où il convient de le mettre dans la poche de la veste d’intervention afin que la pochette en plastique ne fonde pas. - Se porte écran vers le bas afin de rester consultable par le porteur. - Ne jamais changer de porteur ni dissocier le binôme. - Entrer en zone avec le Dosiman® mis en fonction par les spécialistes. - Sortir de la zone avec le Dosiman®, le confier aux spécialistes qui recueillent les données. - Deux alarmes peuvent être préréglées par les spécialistes : > une alarme de dose absorbée. > une alarme de débit de dose. => Les limites d’intervention seront définies par les spécialistes.
88
Q

Comment s’utilise le Microcontaminamètre alpha, béta, gamma et X (MCB 2) ?

A

Une fois l’appareil en fonction notez, dans une zone où a priori il n’y a pas de radioactivité, la valeur affichée (de 0,5 à 2 c/s), - effectuer une détection d’alerte au niveau de la zone ou de l’objet suspect, - une augmentation notable de la valeur affichée (> 4 ou 5 c/s) peut signifier la présence anormale de radioactivité. => important : > Une mesure « élevée » impose de demander la CMIR. > Pas ou peu de variation ne lève pas le doute : ne garantit pas l’absence de source radioactive (la mesure a-t-elle été faite au bon endroit ?). > La demande de la CMIR est à envisager selon d’autres critères (contexte de l’intervention).

89
Q

Conduite à tenir lors d’une inter risque radioactive ?

A

voir page 42 !!

90
Q

Prise en charge d’une victime en environnement radiologique :

A

=> Dans tous les cas, le risque médical prime sur le risque radiologique22. => En cas de contamination, protéger immédiatement les voies aériennes de la victime avec un masque papier (de type FFP2, face à des poussières) ou par oxygénothérapie (en cas de détresse ventilatoire, face à un liquide ou un gaz). => Toute victime doit-être éloignée rapidement de toute source radioactive en respectant les règles fixées par le BSP 200.2 afin de ne pas aggraver l’état lié à son affection pathologique.

91
Q

Inter radiologique / - Sortie de la zone :

A

> Cette zone peut porter différents noms, à peu près équivalents : => zone d’exclusion (au sens du ROFSIS et de la note temporaire relative au Plan Jaune) ; => zone chaude (selon le jargon trivial).

92
Q

Inter radiologique / Le contrôle de la contamination est obligatoirement fait :

A

=> par du personnel spécialisé (CRR), => avant de sortir de la zone chaude, => avant de pouvoir décoiffer l’ARI, => avant de boire ou manger (ZRCP).

93
Q

Interventions à caractère biologique. Moyens au départ :

A

Interventions à caractère biologique. Moyens au départ : DN + VLR + CMIB + VLNA

94
Q

QUel sont les EPI pour une inter à caractère biologique ?

A
  • Intervention en présence de poudre : => Tenue de protection biologique : (combinaison ‘papier’ + gants médicaux + calot + masque de protection respiratoire FFP2 ou FFP3 + sur-bottes) - Intervention en présence de liquide : => Tenue de protection NRBC complète (TLD + ANP + gants butyles + sur-bottes) - Le port de la tenue de feu ARI est à proscrire, sauf en cas d’incendie
95
Q

Conduite à tenir face à la découverte de lettre, enveloppe, pli contenant une poudre suspecte

A
  • Une enveloppe contenant une poudre suspecte est avant tout un colis suspect pouvant contenir un explosif une poudre radioactive, chimique dangereuse, ou un agent biologique - La BSPP n’intervient qu’en présence avérée de victime ou à la demande expresse de la police ou de la gendarmerie après que ceux-ci aient contacté les autorités compétentes. voir page 45
96
Q

inter à caractère biologique /Conduites à tenir spécifiques aux cas d’interventions suivants. - Secours à victime dans le cadre d’une pandémie :

A

=> Se conformer aux prescriptions de la division santé

97
Q

inter à caractère biologique/ Conduites à tenir spécifiques aux cas d’interventions suivants.- Accident dans le cadre d’un transport :

A

Empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination.

98
Q

inter à caractère biologique/ Conduites à tenir spécifiques aux cas d’interventions dans un laboratoire biologique confiné : =>En cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes :

A

> Empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au niveau de sécurité biologique maximal. => Ne pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides (électricité notamment), car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis à l’énergie électrique, => sauf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré d’atteinte aux personnes. > Attaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation d’agents biologiques ; maîtriser les écoulements. > Ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre.

99
Q

Interventions à caractère chimique. Quel sont les Moyens :

A

DN + VLR + CMIC + VLNA

100
Q

Quel sont les 4 cellules de mesures de l’altair 4 :

A
  • Il est équipé de 4 cellules de mesures : => explosimètre => oxygène (O2) => monoxyde de carbone (CO) => hydrogène sulfuré (H2S)
101
Q

Interventions à caractère chimique. Quel Matériels à disposition ?

A

ALTAIR 4 +AP2C

102
Q

Altair 4 /Le réglage des alarmes dépend de la cellule de mesures :

A

=> explosimétrie : - 1ère alarme : 20 % de la LIE - 2e alarme : 40 % de la LIE > Mesures opérationnelles (édictées par les constructeurs et le LCPP) : - 10 % de la LIE (en moyenne dans tout le volume en cause): attention, danger présent. - 20 % de la LIE (en moyenne dans tout le volume en cause): évacuer en fonction du contexte opérationnel. => oxygénométrie : > alarme basse : 19 % = impossibilité de travailler sans ARI. > alarme haute : 23 % = risque d’incendie très élevé. => Toximétrie : > CO : - 1ère alarme : 50 ppm - 2e alarme : 100 ppm > H2S : - 1ère alarme : 10 ppm - 2e alarme : 15 ppm

103
Q

Quel sont les Ordres de grandeur à retenir de l’ALTAIR 4 :

A

Ordres de grandeur à retenir : (x est la valeur mesurée et t le temps d’exposition) => x < 1ère alarme = pas de danger pour t < 8 heures, voire plus. => x > 2e alarme = risque d’intoxication aigue pour t < 15 minutes.

104
Q

A quoi sert l’AP2C

A
  • Détecte les produits contenant du soufre et ou du phosphore > La moutarde, le répulsif à chats, contenant du soufre, feront réagir l’AP2C. - Il sert à détecter la présence d’agents chimiques contenant soufre ou phosphore (dont certains toxiques de guerre.) > mais tous les agents chimiques de guerre (ACG) ne sont pas détectables par cet appareil ; > certaines conditions de température empêchant un ACG de se volatiliser le rendront également difficilement détectable, tout en conservant un fort pouvoir de contamination.
105
Q

Quel est la Conduite à tenir générique pour une inter a caractere chimique ?

A

voir page 50

106
Q

Conduites à tenir spécifiques aux BLEVE - Explosion de vapeurs en expansion d’un liquide en ébullition.

A
  • Périmètre de sécurité : => 500 mètres pour un camion ou un wagon citerne, => 50 mètres minimum pour une bouteille de gaz ou un véhicule GPL. - Engager un minimum de personnel correctement protégé : EPI, écrans (murets, éventuellement murs solides, véhicules, etc.). - Amarrer les lances et retirer le personnel face aux citernes. - Se renseigner sur la nature du produit (inflammable ou non). - Éteindre rapidement le foyer initial. - Si possible écarter wagons et citernes proches, à défaut les refroidir ou les protéger par des moyens hydrauliques. - Refroidir les récipients exposés jusqu’à l’avis des spécialistes (LCPP).
107
Q

lors d’un risque de BLEVE a quoi correspond la decoloration rapide du contenant ?

A

DECOLORATION RAPIDE DU CONTENANT = EXPLOSION IMMINENTE

108
Q

Conduites à tenir spécifiques aux UVCE - Explosion d’un nuage de gaz non confiné (en plein air).

A
  • Périmètre de sécurité : =>500 mètres pour une fuite sur un camion ou un wagon, citerne. - Par ailleurs la conduite à tenir est la même que face une fuite de gaz.
109
Q

Conduites à tenir spécifiques aux produits corrosifs ?

A

voir page 52

110
Q

Conduites à tenir spécifiques aux Gaz et vapeurs, toxiques et/ou corrosifs : -Quel est l’ Engagement :

A

=> S’arrêter avant l’adresse et avec, si possible, le vent dans le dos. => Demander des renforts médicaux adaptés au nombre et à l’état des victimes. => Équiper le personnel en tenue de feu, ARI coiffé. => Confiner ou évacuer les personnes des locaux ou de la zone vers laquelle les produits sont poussés ou susceptibles de l’être par le vent. => Faire des relevés explosimétriques. => Établir un périmètre de sécurité. =>Regrouper les victimes et les impliqués en évitant les contacts entre eux pour limiter les risques de transfert de contamination.

111
Q

Les accidents de transport de matières dangereuses (TMD) : - Quel Moyens :

A

3EP dont 2F + VLR + CMIC + VLNA

112
Q

lors d’un accidents de transport de matières dangereuses (TMD) quel est la CAT ?

A
  • La signalisation est le premier renseignement du chef d’agrès intervenant - Transmettre les informations au centre opérationnel et demander la conduite à tenir. - N.B. : Si le code danger comporte un X, cela signifie que la matière transportée réagit violemment avec l’eau. Ne pas utiliser d’eau ou de mousse pour l’extinction. - Tout transport de matière dangereuse implique la présence de document de transport et de consignes écrites. Ces documents doivent être disposés dans la cabine de façon visible. => Le premier chef de garde sur les lieux d’un accident de TMD ordonnera la récupération immédiate de ces documents de bord parmi les actions de reconnaissance et de recherche du renseignement.
113
Q

Plan jaune / - En cas de présence avérée ou suspectée de matière NRBC, le personnel porte obligatoirement la tenue suivante :

A

=> premiers intervenants : TDF + ARI coiffé ; => personnel du module Extraction : TLD + ARI coiffé ; => personnel des autres modules du Plan Jaune : TLD + ANP.

114
Q

Les premiers intervenants ne disposent pas de matériels ni d’équipements spécifiques à l’engagement dans le cadre du Plan Jaune mais que doivent ils porter des la notion du déclanchement du PJ ?

A

Ils doivent porter le dosimètre opérationnel27 dès la notion de déclenchement du Plan Jaune, même s’ils sont déjà engagés sur les lieux de l’intervention.

115
Q

PJ / comment sont organiser les secours ?

A
116
Q

PJ / Commandant un départ normal ou tout autre détachement préconstitué sonné pour feu ou explosion dans un établissement particulier, le chef de garde détient la responsabilité de faire …….

A

Commandant un départ normal ou tout autre détachement préconstitué sonné pour feu ou explosion dans un établissement particulier, le chef de garde détient la responsabilité de faire procéder à l’extraction des personnes présentes sur le lieu de l’événement ou à proximité.

117
Q

PJ / CG / L’opération d’extraction doit ici être entendue au sens…..

A

L’opération d’extraction doit ici être entendue au sens strict de la définition de ‘sauvetage’ telle quelle est formulée dans le ROFSIS (BSP 118.1).

118
Q

PJ / CG / l lui revient également d’engager le personnel disponible dans……

A

Il lui revient également d’engager le personnel disponible dans les actions pouvant contribuer directement ou indirectement à l’extraction.

119
Q

PJ /CG/ D’une manière générale, tout en engageant une partie de ses moyens à la réalisation de l’extraction, le chef de garde cherche à effectuer …..

A

D’une manière générale, tout en engageant une partie de ses moyens à la réalisation de l’extraction, le chef de garde cherche à effectuer les premières étapes de la marche générale des opérations que sont les reconnaissances ainsi que les établissements hydrauliques en vue de l’attaque du foyer.

120
Q

PJ/CG/ Enfin, le chef de garde donne des ordres pour que les lieux de l’intervention ne soient pas,…..

A

Enfin, le chef de garde donne des ordres pour que les lieux de l’intervention ne soient pas, autant que faire se peut, inutilement souillés et ce, au titre de la préservation des scènes de crime.

121
Q

PJ/ Les chefs d’agrès / Placé en situation de premier COS, le chef d’agrès, intervenant hors du cadre d’un départ normal ou de tout autre détachement préconstitué, agit comme…..

A

Placé en situation de premier COS, le chef d’agrès, intervenant hors du cadre d’un départ normal ou de tout autre détachement préconstitué, agit comme un chef de garde et procède aux actions citées ci-dessus.(CG)

122
Q

PJ / Les chefs d’agrès reçoivent leur mission soit par…

A

Les chefs d’agrès reçoivent leur mission soit par la précision exacte de leur engagement sur l’ordre de départ soit auprès du premier COS, qui reste décisionnaire en dernier ressort.

123
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde en zone d’exclusion / MISSION EXTRAXTION :

A
  • RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse (attention à l’itinéraire).
  • Tenue :
    > TLD + ARI pour ceux qui en sont dotés29 ; N.B. : les ANP sont portés à la ceinture au moyen de la sangle;
    > Sur ordre en TLD-ANP ou TDF-ARI si son port s’impose (feu par exemple)
  • Mission : extraire rapidement toutes les personnes, directement au contact ou menacées par les agents NRBC, de la zone de danger.
  • Articulation : aux ordres du premier COS (1er chef de garde ou OGC).
  • Consignes :
    > extraire les personnes et les conduire jusqu’au tri visuel ;
    > éviter le contact direct entre personnel et victimes (risque de contamination) ;
    > ne pas extraire les victimes dont le décès est certain (préservation de la scène de crime) ;
    > échanger les bouteilles d’air au sas intervenants.
  • Fin de mission :
    > se diriger vers le sas intervenants pour être pris en charge par des spécialistes ;
    > l’ANP à la ceinture permettra de remplacer l’ARI.
124
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde en zone d’exclusion / MISSION TRI VISUEL :

A
  • RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse (attention à l’itinéraire).
  • Tenue : TLD + ANP.
  • Mission : séparer les personnes entre victimes d’une part et non-victimes d’autre part (ces dernières sont les impliqués).
  • Articulation : aux ordres de l’officier tri visuel et sous l’autorité du « médecin chef plan jaune ».
  • Consignes :
    > séparer les personnes présentant des symptômes quels qu’ils soient (PRV) de celles ne présentant aucun symptômes (PRI) ;
    > les conduire jusqu’au point les concernant : PRI ou PRV ;
    > éviter le contact direct entre impliqués et victimes (risque de contamination) ;
    > orienter les premiers intervenants vers le sas intervenants.
  • Fin de mission :
    > se diriger vers le sas intervenants pour être pris en charge par des spécialistes.
125
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde en zone controler / Mission point de regroupement des victimes (PRV):

A
  • RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse (attention à l’itinéraire).
  • Tenue : TLD + ANP.
  • Mission : participer à la prise en charge des victimes extraites, avant décontamination.
  • Articulation : aux ordres de l’officier PRV sous l’autorité du « médecin-chef plan jaune ».
  • Consignes :
    => éviter le contact direct entre personnel et victimes (risque de contamination) ;
    => séparer les victimes invalides (qui ne peuvent se déshabiller et réaliser la décontamination sèche seules) des victimes ‘valides’ (qui peuvent se déshabiller et réaliser la décontamination sèche seules);
    => participer aux actions de déshabillage et de décontamination d’urgence :
    > cas de contamination radiologique :
    > faire coiffer un masque papier à toutes les victimes ou O2 pour toute détresse le nécessitant
    > cas de contamination chimique :
    > décontaminer d’abord la tête au moyen du gant poudreur
    > faire coiffer la cagoule EVATOX par la victime (à défaut utiliser le masque papier du kit de décontamination d’urgence et de rhabillage (KDUR)) ou O2 pour toute détresse le nécessitant
    > dans les deux cas :
    > procéder au déshabillage en respectant la notice du KDUR et le protocole enseigné au DEC1 pour les invalides (cf NT n° 110504-2008 page 4 du présent document)
    > terminer la décontamination des parties du corps potentiellement en contact avec un produit contaminant : mains, parties dénudées, etc.
    > un contrôle de de non contamination pourra être réalisé avant le rhabillage
    > rhabiller les victimes :
    => tenue provisoire du KDUR pour les victimes valides,
    => couverture de survie pour les victimes invalides.
    => diriger ou brancarder les victimes jusqu’à l’entrée de la chaine de décontamination.
  • Fin de mission :
    => se diriger vers le sas intervenants pour être pris en charge par des spécialistes.
126
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde en zone controler / Mission point de regroupement des impliqués (PRI):

A
  • RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin directement à l’adresse (attention à l’itinéraire).
  • Tenue : TLD + ANP.
  • Mission : participer à la prise en compte des impliqués (personnes ne présentant aucun symptômes).
  • Articulation : aux ordres de l’officier PRI sous l’autorité du « médecin-chef plan jaune ».
  • Consignes :
    => gère et canalise le flux des impliqués vers le sas impliqués ;
    => rassurer les personnes, expliquer l’opération qui va suivre (contrôle de contamination),
    => travailler de concert avec les forces de l’ordre chargées du contrôle de zone, de la tenue du périmètre de sécurité et des points-clés du terrain.
  • Fin de mission :
127
Q

Missions des chefs d’agrès/de garde en zone controler / Mission de décontamination

A
  • RDV : Le chef d’agrès fait conduire l’engin en ZDI (attention à l’itinéraire).
  • Tenue : TLD + ANP.
  • Mission : effectuer la décontamination des victimes.
  • Articulation :
    => aux ordres de l’officier décontamination sous l’autorité du « médecin-chef plan jaune »
    => guidé et conseillé par le chef d’agrès de la berce de décontamination (BCD).
  • Consignes :
    => rassurer les personnes, expliquer l’opération qui est effectuée (décontamination)30 ;
    => victimes invalides :
    > ôter la couverture de survie dans l’alvéole ‘accueil’ ;
    > suivre les consignes du personnel (para)médical accompagnant éventuellement la victime ;
    > procéder au lavage à l’eau savonneuse (dans l’alvéole ‘douche’);
    > procéder au rinçage à l’eau claire (ibidem);
    > procéder au séchage (dans l’alvéole ‘sortie’) ;
    > un contrôle de non-contamination pourra être réalisé par les spécialistes ;
    > procéder au rhabillage de la victime (couverture de survie) ;
    > la transférer, de brancard à brancard, au personnel du plan rouge (à la sortie de berce)
    => victimes valides :
    > guider et conseiller les victimes dans le processus de déshabillage, lavage, rinçage, séchage et rhabillage ; aider ces personnes en cas de besoin (enfants, personnes âgées).
  • Fin de mission :
    => se diriger vers le sas intervenants pour être pris en charge par des spécialistes.
128
Q

Si les berces de décontamination constituent le point de sortie des victimes hors de la zone de danger, le sas impliqués celui pour ces derniers, le sas intervenants est…..

A

Si les berces de décontamination constituent le point de sortie des victimes hors de la zone de danger, le sas impliqués celui pour ces derniers, le sas intervenants est le point de passage unique et obligé de tous les intervenants (sapeurs-pompiers mais également autres services publics) engagés en zone d’exclusion et en zone contrôlée.

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Q

PJ / Quel est la CAT des premiers intervenants pour sortir de zone d’exclusion ?

A
  • Le personnel des engins premiers intervenants se présente au sas, ARI coiffé, avec leur ANP.
  • Il est pris en charge par le personnel d’un VRCH.
  • Le personnel spécialisé, secrétaire du sas intervenant, enregistrera les renseignements relatifs à chaque intervenant (matricule, identité, engin, mission, durée en ZEX, données du Dosiman®).