Nouvelle gestion publique Flashcards
Quatre critères définissant TOUS les organismes communautaires
- Être un OBNL
- Être enraciné dans la communauté
- Entretenir une vie associative et démocratique
- Être libre de déterminer sa mission, ses approches, ses pratiques et ses orientations
Huit critères définissant les organismes communautaires AUTONOME
Les 4 premiers sont les mêmes pour tous les types d’O.C.
Pour les O.C. autonome on rajoute :
5. Avoir été constitué par l’initiative des gens de la communauté
6. Poursuivre une mission sociale qui lui soit propre et qui favorise la transformation sociale.
7. Faire preuve de pratiques citoyennes et d’approches larges, axées sur la globalité de la problématique abordée.
8. Être dirigé par un conseil d’administration (CA) indépendant du réseau public
Premier constat de transformation des rapports entre les O.C. et l’État québécois
La présence des O.C. a transformé l’État providence dans la santé et les services sociaux.
- Nouveau tiers secteurs
- Innovations sociales suscitées par les O.C.
- Rapports de consommation au centre des rapports sociaux
- Double rôle des intervenants : professionnel + militant
- Critique social + critique artiste
Critique sociale VS critique artiste
Critique sociale : analyse portée par les personnes chrétiennes révolutionnaires des années 1970 (progressiste catholique).
- Justice, égalité et sécurité
Critique artiste : analyse portée par les personnes faisant partie du mouvement de contre-culture aux É.-U. durant les années 1970 (mouvement « hippie »).
- Autonomie, liberté, créativité
Deuxième constat de transformation des rapports entre les O.C. et l’État québécois
L’appui des acteurs du secteur public a été déterminant dans la structuration des rapports entre l’État et les O.C.
- État n’est pas un bloc monolithique
- Soutien à l’interne de certains fonctionnaires, ministres et organismes publics (CLSC +++) et au plan national, régional et local
- Participe à la co-construction de certaines politiques publiques
Troisième constat de transformation des rapports entre les O.C. et l’État québécois
L’État ne joue pas aux dés avec la reconnaissance des milieux communautaires.
- Soutenus par un mouvement social fort.
- S’insèrent dans une problématique socialement reconnue
- Contexte d’adoption de nouvelles politiques publiques
- Assument leur rôle d’acteur social (cohésion et leadership) = porté par les changements et porteur de changements.
Quels sont les deux éléments pour comprendre la reconnaissance sociale d’une problématique ?
- Effet conjoncturel de priorisation des problématiques
2. Potentiel de réduction des coûts globaux du système associé à certaines pratiques communautaires
Quatrième constat de transformation des rapports entre les O.C. et l’État québécois
Un « Welfare mix » à deux vitesses
- La santé a toujours priorité sur les services sociaux.
- Les O.C. oeuvrent principalement dans le domaine des services sociaux et agissent principalement sur les déterminants sociaux de la santé.
- Diffusion inégale des innovations produites par les O.C. dans le système sociosanitaire.
- Logique réciprocitaire
- Logique du tiers secteurs et celle du secteur marchand = Welfare mix (processus d’hybridation des organisations)
Que signifie la logique réciprocitaire ?
La logique réciprocitaire conçoit l’usager comme une personne réflexive, qui n’est pas un simple objet passif d’intervention. Il est aussi le sujet de son intervention.
Cinquième constat de transformation des rapports entre les O.C. et l’État québécois
Une reconfiguration des rapports entre les O.C. et l’État marquée par la NGP.
- Situation difficile pour les O.C. : leur action génère de nombreuses incertitudes pour le MSSS dans le contexte des principes d’action mis en oeuvre par la NGP.
- Dissonance dans les principes des O.C. et ceux de la NGP.
Principes de la NGP vs Principes des O.C.
NGP : Contrôle, mesure, calculabilité et performance
O.C. : Proximité, solidarité, réciprocité et participation
Les principes de la NGP se fondent sur quelle logique?
La logique marchande.
La question de l’efficacité du système introduit les valeurs et les principes du secteur marchand.
Définition de la Nouvelle gestion publique
École de pensée en administration publique qui fait la promotion de pratiques managériales provenant du secteur marchand et qui met l’accent sur l’atteinte de résultat.
La NGP mise sur l’imputabilité des acteurs impliqués dans la production des services et la mise en place d’incitatifs à la performance (efficacité et efficience).
Le but de la NGP
Assurer l’efficience par une gestion axée sur les résultats.
Vrai ou faux : Le type de gestion de la NGP est essentiellement qualitatif?
Faux : il est qualitatif, i.e. contrôle des coûts par une reddition de comptes très stricte.
Qu’est-ce qui est favorisé au détriment du temps et de la qualité ?
L’efficience et l’efficacité.
Vrai ou faux : La NGP est une approche de bottom-up.
Faux : c’est une approche top-down, donc qui vient des expert et non de la communauté.
Effets de la NGP sur le contexte sociopolitique néolibéral
- Nouvelle réforme encore plus autoritaire du système de santé et services sociaux
- Création des CISSS/CIUSSS = coupure d’emploi, de cadre, de représentants de la communauté
- Centralisation et accentuation de l’hospitalocentrisme
- Coupure de 30% des budgets de la santé publique (prévention ; Commission Rochon)
- Sous-financement des O.C.
Impacts du changement de cap dans les politiques publiques
- Gouvernement de 2013 qui ne croit plus à la concertation
- Pouvoirs accrus des élus municipaux au détriment de la société civile
- Transformation de la mission des Carrefours jeunesse-emploi
- Coupure dans les CPE, dans les programme Accès-Logis
Pourquoi le gouvernement Barette est représenté comme un contexte difficile ?
- Système sociosanitaire marqué par une vision instrumentale de la NGP.
- Système sociosanitaire marqué par la centralisation et l’autoritarisme ministériel.
- Système sociosanitaire à la recherche de cohésion entre : santé et social / différents établissement / producteurs de services et entre principes d’action (vision)
Projet de loi 56
Loi sur le lobbying
Commission Charbonneau : grande conclusion (1) et solution (2)
- La société québécoise n’avait pas confiance envers l’État québécois.
- Création d’une loi sur le lobbysme : influence sur les politiques publiques