Notions théoriques Flashcards

1
Q

Nommez 5 avantages à effectuer des consultations centrées sur le patient.

A
  • Augmentation de la satisfaction
  • Augmentation de l’observance
  • Diminution des symptômes
  • Diminution de l’inquiétude
  • Impression que le problème est pris au sérieux
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Q

Nommez les 6 étapes de la méthode clinique centrée sur le patient.

A
  1. Explorer à la fois la maladie et son vécu
  2. Comprendre la personne dans sa globalité
  3. Trouver un terrain d’entente
  4. Intégrer prévention et promotion de la santé
  5. Améliorer la relation patient-médecin
  6. Demeurer réaliste
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3
Q

Définition de l’acte de profession.

A

Engagement à être compétent et à rechercher le bien de l’autre dans une relation axée sur le bien de l’autre : relation fiduciaire.

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4
Q

Quel est l’objectid d’explorer la maladie et son vécu ?

A

Obtenir une compréhension intégrée de la raison de consultation.

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5
Q

Quel est le facteur psychosocial qui pourrait être le plus puissant sur la santé et la maladie ?

A

La famille et les proches

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6
Q

Décrivez la relation médecin-patient d’expert en charge.

A
  • Situation aiguë et grave (condition médicale qui nécessite des soins immédiats)
  • Décision unilatérale du médecin
  • But : soigner
  • Aspects psychosociaux au 2e plan
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7
Q

Décrivez la relation médecin-patient d’expert-guide.

A
  • Situation subaiguës courantes et pas trop graves
  • Le médecin offre son opinion professionnelle en rapport au Dx et suggère des traitements
  • Possibilité d’évaluer le psychosocial
  • Plus de place à la collaboration
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8
Q

Décrivez la relation médecin-patient de partenaires.

A
  • Maladies chroniques, bénignes ou sévères
  • Relation de partenariat (dialogue, coopération)
  • Patient est un interlocuteur averti, il participe à l’élaboration des différentes options de traitement –> il participe aux décision
  • Médecin motive le patient et donne de l’information, agit avec empathie
  • Psychosocial pris en compte
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9
Q

Décrivez la relation médecin-patient de faciliateur.

A
  • Maladie chronique bien contrôlée
  • Patient a une bonne connaissance de la maladie, capacité de se surveiller, s’ajuster
  • Patient peut avoir demandes précises
  • Médecin est un facilitateur de soins et motivateur
  • Aspects psychosociaux sont affirmés par le patient
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10
Q

Définition de la résilience.

A

La capacité de quelqu’un à réagir au stress d’une façon adaptative et saine, de telle sorte que
les objectifs personnels sont atteints à un coût minimal sur le plan psychologique et physique.

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11
Q

Nommez des stratégies de renforcement de la résilience (6).

A
  • Conserver des atittudes saines à l’égard du travail
  • Développer la conscience de soi (auto-observation, introspection)
    – Reconnaitre et accepter ses limites personnelles
    – Cultiver des intérêts hors du travail
    – Maintenir des relations personnelles et professionnelles saines
    – Garder un équilibre entre travail et vie familiale
    – Ne pas avoir peur de parler (stress, perception, échecs, épreuves, etc.) (et obtenir de l’aide s’il faut)
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12
Q

Nommez les 3 principes fondamentaux dans le modèle de relation médecin-patient.

A
  1. Primauté de la méthode clinique dans l’approche du malade
  2. Bienfaisance dans l’attitude du médecin
  3. Prise en considération de l’ensemble de la personne
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13
Q

Décrivez le rapport médecin-patient d’activité-passivité. (Szasz & Hollender)

A

Le patient est en position réceptive.

Ex : Chirurgie, anesthésie

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14
Q

Décrivez le rapport médecin-patient d’expertise-coopération. (Szasz & Hollender)

A

Le médecin, après avoir informé le patient du Dx, indique le traitement et la modalité à suivre.

Ex : Contexte clinique, recommandation de médication

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15
Q

Décrivez le rapport médecin-patient de participation mutuelle. (Szasz & Hollender)

A

Le médecin aide le patient à s’aider, pouvoir partagé.

Ex : Psychothérapie

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16
Q

Décrivez le rapport médecin-patient du modèle paternaliste. (Emanuel & Emanuel)

A

Le médecin est le tuteur. L’autonomie du patient est secondaire.

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17
Q

Décrivez le rapport médecin-patient du modèle consumériste. (Emanuel & Emanuel)

A

Le médecin informe objectivement, le patient choisi son traitment.

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18
Q

Décrivez le rapport médecin-patient du modèle interprétatif. (Emanuel & Emanuel)

A

Le médecin aide le patient à comprendre et à savoir ce qu’il veut (conseiller).

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19
Q

Décrivez le rapport médecin-patient du modèle délibératif. (Emanuel & Emanuel)

A

Le médecin aide le patient à évoluer dans la conception de sa situation.

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20
Q

Quelles sont les 5 composantes du modèle centré sur le patient ? (Mead et Bower, 2000)

A
  1. Patient comme personne : comprendre l’attitude du patient face à sa maladie
  2. Médecin comme personne : Le médecin est sa personne plus la somme de ses connaissances et compétences.
  3. Considération bio-psycho-sociales : Il faut s’intéresser aux difficultés du patient au-delà de la condition médiclae.
  4. Alliance thérapeutique : Empathie et regard positif inconditionnel, congruence et accords, qualité du lien.
  5. Pouvoirs et responsabilités partagées : Relation égalitaire qui vise une participation mutuelle
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21
Q

Quels sont les aspects qui sont constant dans tous les modèles de relation centrée sur le patient ?

A
  • Le respect de la personne et de son autonomie
  • La confidentialité
  • L’attitude bienveillante
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22
Q

Nommez des tribunaux de 1e instance.

A
  • Cours municipales
  • Cour du Québec
  • Cour supérieure du Québec
  • Cour fédérale
  • Tribunal des droits de la personne
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23
Q

Nommez des tribunaux d’appel.

A
  • Cour d’appel du Québec
  • Cour fédérale d’appel
  • Cour suprême du Canada
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24
Q

Nommez les 3 dates importantes pour le droit civil au Québec.

A

1866 : 1er code civil du Bas-Canada
1980 : 1e code civil du Québec
1994 : Adoption du Code civil du Québec par l’assemblée nationale

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25
Q

Nommez une disposition propre à la Charte des droits et libertés de la personne (Québec) qui s’applique à l’exercice de la profession médicale.

A

La clause du bon samaritain : tout humain dont la vie est en péril a droit au secours et toute personne doit porter secours (direct ou en obtenant de l’aide) à la perosnne en péril (à moins d’un risque pour elle ou pour les tiers ou tout autre motif raisonnable.

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26
Q

Expliquez l’impact de la Loi canadienne sur la santé dans l’exercice de la profession médicale.

A

Conditions de versement d’une contribution financières aux systèmes de santé de
chaque province (établi par gouvernement fédéral) : la gestion publique, l’intégralité,
l’universalité, la transférabilité et l’accessibilité.

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27
Q

Expliquez l’impact de la Loi sur la santé et les services sociaux dans l’exercice de la profession médicale.

A

Garanti un accès équitable à tous aux soins.

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28
Q

Quelles sont les éléments en lien avec l’obligation du médecin de renseigner le patient pour obtenir un consentement libre et éclairé ?

A

Patient informé :
- du Dx
- de la nature du traitement
- des interventions à effectuer
- des bénéfices et des risques associés aux interventions
- des conséquences d’un refus ou d’une non-intervention
- des autres possibilité de traitement

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29
Q

Exigences de consentement dans le cadre de soins urgents.

A

Quand vie du patient est menacée d’il ne reçoit pas un traitement immédiatement et qu’un consentement ne peut être obtenu en temps utile

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30
Q

Exigences de consentement dans le cadre de soins médicalement requis.

A

Portée de l’obligation au consentement augmente en fonction de la prévalence et de la gravité des complications (risques fréquents, probables vs possibles

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31
Q

Exigences de consentement dans le cadre de soins non médicalement requis, expérimentation et don d’organce.

A

Exigences de consentement plus élevées (tous les risques possibles, même très rares) et doit être donné par écrit.

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32
Q

Selon le Règlement sur l’organisation et l’administration des établissement, quand est-il nécessaire d’obtenir un consentement écrit ?

A
  • Anesthésie
  • Intervention chirurgicale
  • Soins prodigués dans un établissement
  • Pris de photos, films, vidéos
  • Aliénation entre vifs (don d’organe vivant)
  • Expérimentation
  • Soins non-thérapeutiques
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33
Q

Nommez les critères d’évaluation de l’aptitude à consentir (critères de la Nouvelle-Écosse).

A
  1. La personne comprend la nature de sa maladie
  2. La personne comprend la nature et le but du traitement
  3. La personne comprend les avantages et les risques associés au traitement
  4. La personne comprend les risques et conséquences si elle ne subit pas le traitement
  5. La capacité à consentir de la personne n’est pas compromise par la maladie
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34
Q

Expliquez le consentement du majeur apte pour des soins requis par l’état de santé.

A

Majeur peut consentir seul

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35
Q

Expliquez le consentement du majeur apte pour des soins non requis par l’état de santé.

A

Peut consentir seul
Consentment donné par écrit
Toujours révocable même verbalement

36
Q

Expliquez le consentement du majeur inapte pour des soins requis par l’état de santé

A

Consentement donné par le mandataire, le tuteur ou le curateur (ou substitué)

37
Q

Expliquez le consentement du majeur inapte pour des soins non requis par l’éat de santé.

A

Consentement donné par le mandataire, le tuteur ou le curateur (ou substitué)
Consentement donné par écrit
Autorisation de la cour nécessaire si risque sérieux pour la santé ou effets graves et permanentes

38
Q

Expliquez le consentement du mineur de 14 ans et plus pour des soins requis par l’état de santé.

A

Peut consentir seul
Nécessite d’informer le titulaire de l’autorité parentale ou le tuteur si son état exige qu’il demeure hospitalisé plus de 12 heures

39
Q

Expliquez le consentement du mineur de 14 ans et plus pour des soins non requis par l’état de santé

A

Peut consentir seul
Consentement donné par écrit
Consentement nécessaire du titulaire de l’autorité parentale si risques sérieux pour la santé ou effets graves et permanents
Toujours révocables (même verbalement)

40
Q

Expliquez le consentement du mineur de moins de 14 ans pour des soins requis par l’état de santé

A

Consentement donné par le titulaire de l’autorité parentale ou le tuteur

41
Q

Expliquez le consentement du mineur de moins de 14 ans pour des soins non requis par l’état de santé

A

Consentement donné par le titulaire de l’autorité parentale ou tuteur
Consentement donné par écrit
Toujours révocable (même verbalement)
Autorisation de la cour nécessaire si risque sérieux pour la santé ou effets graves et permanents.

42
Q

Nommez des exemples de soins requis par l’état de santé.

A

Hospitalisation, chirurgie, médicament, grossesse ectopique, interruption volontaire de grossesse

43
Q

Nommez des exemples de soins non-requis par l’état de santé.

A

Tatouage, vasectomie, chirurgie esthétique

44
Q

Expliquez le refus par le majeur apte des soins requis par l’état de santé

A

Peut refuser tout soin requis pour son état de santé, même si son refus peut compromettre sa vie ou son intégrité.

45
Q

Expliquez le refus par le majeur apte des soins non requis par l’État de santé

A

Peut refuser tout soin non requis par son état de santé

46
Q

Expliquez le refus par le majeur inapte des soins requis par l’état de santé.

A

Autorisation prononcée par un juge de la cour supérieure s’il refuse catégoriquement de recevoir les soins requis par son état de santé, sauf pour les soins d’hygiène ou en cas d’urgence.

47
Q

Expliquez le refus par le majeur inapte des soins non requis par l’état de santé

A

Obligation de respecter son refus de soins.

48
Q

Expliquez le refus par le mineur de 14 ans et plus des soins requis par l’état de santé

A

Autorisation prononcée par un juge de la cour supérieure nécessaire pour le soumettre à des soins requis qu’il refuse, sauf en cas d’urgence auquel cas, le consentement du titulaire de l’autorité parentale ou du tuteur suffit.

49
Q

Expliquez le refus par le mineur de 14 ans et plus des soins non requis par l’état de santé

A

Obligation de respecter son refus de soins

50
Q

Expliquez le refus par le mineur de moins de 14 ans des soins requis par l’état de santé

A

Le titulaire de l’autorité parentale ou le tuteur peut donner son consentement aux soins. En cas de refus de consentement aux soins de a part du titulaire de l’autorité parentale, on doit adresser une demande à la cour supérieure. Le juge passera outre à ce refus s’il n’est pas justifié.

51
Q

Expliquez le refus par le mineur de moins de 14 ans des soins non requis par l’état de santé.

A

Le titulaire de l’autorité parentale ou le tuteur peut donner son consentement aux soins. Les soins ne doivent cependant pas présenter un risque sérieux pour sa santé ou être susceptibles de lui causer des effets graves ou permanents. On doit faire la demande à la Cour supérieure. En tout temps, le juge respectera ce refus.

52
Q

Quelles sont les attitudes à adopter face à un refus de soins ?

A
  • Anticiper les conflits
  • Reconnaître les motifs de refus ou chercher à les comprendre
  • Prendre une décision
53
Q

Nommez 4 exceptions à l’obligation d’obtenir un consentement.

A
  • Traitement d’urgence : si la vie ou l’intégrité est en danger immédiat
  • Garde en établissement : selon la loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou autrui
  • MATO : Tuberculose
  • Alcoolémie : selon les conditions légales
54
Q

Expliquez l’accès au dossier médical pour un mineur.

A

Mineur de moins de 14 ans : Titulaire de l’autorité parentale, sauf si l’accès des parents au dossier pourrait porter préjudice à la santé du patient

Mineur de 14 ans et plus : doit consentir avant de communiquer à l’autorité parentale pour tout renseignement en lien avec des soins auxquels il peut consentir seul

55
Q

Nommez les 6 exceptions au droit à l’accès au dossier médical.

A
  • Si la divulgation d’information entraînerait un préjudice pour le patient ou pour un tiers –> le médecin doit justifier son refus et l’inscrire au dossier
  • Le patient peut autoriser le médecin à divulger
  • La Loi autorise ou ordonne
  • Enjeu de santé publique ou sécurité du patient ou de son entourage
  • Tribunal
  • Renonciation implicite lorsque le patient poursuit son médecin (établie par la jurisprudence)
56
Q

Nommez 5 lois qui prévoient une autorisation ou une obligation pour le médecin de divulger des informations.

A
  • Loi sur la santé publique : MADO ou MATO –> déclaration >48h
  • LPJ : situation de compromission
  • Code des professions / Code de déontologie : danger imminnt de mort ou blessure grave –> aviser la police et les personnes concernées
  • Sécurité routière : personne inapte à conduire, rapport à la SAAQ, immunité
  • Sécurité ferroviaire ou aéronautique : doit aviser le patient et l’employeur d’un danger
57
Q

À quel moment le médecin doit-il consigner au dossier une communication faite à un tiers ?

A

Le médecin doit documenter dans le dossier du patient toute communication faite à un tiers, avec ou sans consentement du patient, d’un renseignement protégé par le secret professionnel.

58
Q

Quels sont les critères en lien avec la levée du secret professionnel en situation de dangerosité ?

A
  • Lors de motif raisonnable de croire que la mort ou de blessures graves sont imminentes
  • Au patient, à une personne ou à un groupe de personne identifiables
59
Q

Expliquer le principe éthique de l’autonomie.

A

Capacité que possède chaque personne de prendre les décisions qui la concernent.

Deux conditions essentielles : la liberté (indépendance des influences extérieures) et l’action possible (la capcité à agir intentionnellement).

Exceptions : personnes inapte, dangerosité, etc.

60
Q

Expliquez le principe éthique de la non-malfaisance

A

Obligation de ne pas infliger de mal à autrui.

Ne pas imposer des risques de causer du mal.

Deux types de comportement :
- Soumettre intentionnellement le patient à un risque déraisonnable de dommages
- Soumettre un patient à risque de dommages, de façon involontaire, mais négligente

Ex : abus de confiance, donner un tx même si on sait que ça cause de l’anxiété et non des bénéfices, dire à un patient qu’il va mourir de façon brusque

61
Q

Expliquez le principe éthique de la bienfaisance.

A

Toute forme d’action accomplie pour le bien d’autrui.

Conflit avec le principe de l’autonomie dans l’approche parternaliste.

Ex : protéger les droits d’autrui, secourir les personnes en danger

62
Q

Expliquez le principe éthique de la justice.

A

Ce qui est équitable et juste dans le traitement d’une personne et accès équitable aux soins de santé. Légalité morale des citoyens entre eux.

63
Q

Quel est l’ordre du consentement substitué ?

A
  1. Régime de protection (curatelle, tutelle, mandat de protection)
  2. Conjoint (marié, union civile, union de fait, sans égard à la durée)
  3. Proche parent ou personne qui démontre un intérêt particulier

Attention : un patient sous régime de protection n’est pas automatiquement inapte

64
Q

Nommez des situations où l’enfant peut être dans une situation de compromission.

A
  • Abandon : Décès des parents, n’assument pas les soins ou l’éducation, etc.
  • Négligence : non réponse aux besoins fondamentaux ou risque sérieux (physique, santé, éducation)
  • Mauvais traitements psychologiques : de façon grave et continue (indifférence, rejet affectif, dénigrement, isolement, menaces, exploitation, etc.)
  • Abus sexuels : subit des gestes, avec ou sans contact physique, ou à risque de l’être
  • Abus physiques : subit des sévices corporesl ou des méthodes éducatives déraisonnables ou à risque de l’être
  • Troubles de comportement sérieux : de façon grave et continue, enfant se comporte de manière à porter atteinte à son intégrité physique ou psychologique ou à celle d’autrui
  • Autres : Fugue, non fréquentation scolaire, délaissement par les parents à la suite d’un placement en vertu de la LSSSS
65
Q

Expliquez les obligations de signalement à la DPJ des professionnels de la santé (et services sociaux, enseignants, milieu de garde, policiers).

A
  • Doivent, dans l’exercice de leurs fonctions, signaler au DPJ** toutes les situations visées** par la LPJ
  • Doivent, lorsqu’ils ne sont pas dans l’exercice de leurs fonctions, signaler toutes les situations d’abus sexuels et d’abus physiques, même s’ils jugent que les parents prennent des moyens pour y mettre fin; c’est au DPJ d’évaluer l’adéquation des moyens
  • Peuvent, lorsqu’ils ne sont pas dans l’exercice de leurs fonctions, signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité ou le développement d’un enfant.

Lorsque nous avons des motifs raisonnables de croire (pas besoin d’être sûr à 100%)

66
Q

Expliquez les différents types de garde en établissement et l’évaluation psychiatrique.

A
  • Garde préventive : si le danger est grave et immédiat, les policiers peuvent conduire la personne à l’hôpital, et le médecin peut mettre la personne en garde préventive pour une durée maximale de 72 heures s’il est d’avis que son état mental représente un danger grave et immédiat.
  • Garde provisoire : ordonné par un juge de la Cour du Québec, confirmée par évaluation psychiatrique médicale pour confirmer le danger
  • Garde régulière : 2 médecins concluent à la dangeriosité, ordonnance de garde demandée et ordonnée par le tribunal qui va en fixer la durée
67
Q

Quelles sont les obligations du patient envers le médecin ?

A
  • Collaborer avec le médecin
  • Franchise et loyauté (ATCD, prise de médication, être à jeun pré-op, etc.)
  • Suivre les recommandations
  • Aviser d’un changement d’état
68
Q

Quels sont les 3 types d’incidents selon l’OMS ?

A

Incident préjudiciable
Incident sans préjudice
Incident évité de justesse

69
Q

Comment se traduisent les incidents selon l’OMS en droit québécois ?

A

Incident préjudicable = Accident
Incident sans préjudice ou éviter de justesse = Incident

70
Q

Quelles sont les 4 grandes obligations médicales principales selon le CMQ ?

A
  • Renseigner le patient et obtenir le consentement
  • Soigner le patient
  • Suivre le patient ou assurer son suivi
  • Assurer la confidentialité et le respect du secret professionnel
71
Q

Définition de la culture

A

Un ensemble lié de manières de penser, de sentir et d’agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par une pluralité de personnes, servent, d’une manière à la fois objective et symbolique, à constituer ces personnes en une collectivité particulière et distincte.

72
Q

Définition de la diversité

A

La diversité réfère à l’existence de différences qui sont potentiellement sources d’inégalités dans l’accès aux soins et dans leur dispensation:
- origine géographique
- classes socio-économiques
- culture
- sexe, orientation sexuelle et présence d’un handicap

73
Q

Définition de l’hyper-diversité

A

L’hyper-diversité fait référence à une diversification intense de la population, non seulement en termes socioéconomiques, sociaux et éthniques, mais aussi par rapport aux modes de vie, aux attitudes et aux activités

Dans le contexte de la médecine, l’hyper-diversitié reflète la réalité que la diversité culturelle des patients et du personnel de soins de snaté est en croissance

74
Q

Définition de la destructivité culturelle

A

Intention consciente de détruire la culture

Préjugés et discrimination

75
Q

Définition de l’incapacité culturelle

A

Intention d’agir pour le bien des autres, mais de façon condescendante et en niant la capacité d’agir de la personne sur sa situation (paternalisme)

76
Q

Définition de l’inconscience culurelle

A

Croyance que l’approche de soins et de services généralement utilisée est universellement applicable indépendamment des cultures

77
Q

Définitionde la conscience culturelle

A

Reconnaissance de la diversité entre les cultures, mais sans égard aux particularités

Efforts d’intégration des cultures minoritaires (embauches, politiques, etc.) mais qui peuvent être surtout symboliques (tokenism)

78
Q

Définition de la sensibilité culturelle

A

Prise en compte des réalités culturelles

Tendance à la folklorisation de la culture autochtone (par exemple, croire que toutes les personnes de ces peuples souhaitent avoir recours aux approches de guérison traditionnelles)

79
Q

Définition de la compétence culturelle

A

Capacité à contextualiser les expériences individuelles et collectives

Adaptation des soins et des services en plus des interactions grâce aux connaissances développées chez les acteurs du système de santé et de services sociaux

80
Q

Définition de la sécurisation culturelle

A

Désigne un échange médecin-patient où le patient se sent respecté et libre d’agir, et estime que sa culture et sa compréhension de la situation ont été reconnus avec respect.

La sécurité culturelle a trait aux sentiments du patient lorsqu’il a recours à des soins de santé, tandis que la compétence culturelle désigne les aptitudes requises par le praticien pour que le patient se sente en sécurité.

81
Q

Définition de l’ethnocentrisme

A

C’est le sentiment que nos croyances, nos valeurs et nos habitudes de vie sont supérieures à celles des autres, et plus souhaitables.

82
Q

Définition de cécité culturelle

A

C’est la tentative (souvent bien intentionnée) d’agir de manière impartiale sous prétexte que la race ne change rien.

83
Q

Définition de choc culturel

A

La désorientation ressentie par une personne confrontée à un mode de vie qui ne lui est pas familier.

84
Q

Définition de conflit culturel

A

Un conflit survient lorsque les règles de sa propre culture contredisent celle d’une autre.

85
Q

Définition de l’imposition culturelle

A

C’est l’imposition de points de vue et de valeurs de notre propre culture sans tenir compte des croyances des autres.

86
Q

Définition de la généralisation

A

Les généralisations peuvent constituer des sources d’information utiles, alors que les stéréotypes sont plutôt restrictifs et s’accompagnent souvent d’un jugement négatif.

87
Q

Définition du deficit thinking

A

Considérer un groupe, une population ou une communauté comme étant déficitaire d’une façon ou une autre.