Niveaux trophiques supérieurs Flashcards
Zooplancton
Le zooplancton est l’ensemble des animaux pélagiques qui constituent le plancton.
Il y a trois approches à leur classification:
i. Classification en relation avec la taille :
Microzooplancton : < 200 micromètres (µm)
Macrozooplancton : > 200 µm
ii. Classification fonctionnelle :
Herbivores
Carnivores (prédateurs)
Omnivores et détrivores
iii. Classification en relation avec leur groupe taxonomique : protistes (protozoaires) rotifères cladocères copépodes insectes gros crustacés moules zébrées !!
Les isotopes
• Les isotopes sont des atomes d’un même élément qui diffèrent par leur masse atomique
• Il y a toujours un isotope stable plus abondant que les autres
• Les différents isotopes stables sont naturellement présents dans tous les organismes et tous les tissus vivants possèdent une signature isotopique (13C/12C, 15N/14N) qui leur sont propre.
• Méthode d’analyse: spectromètre de masse
Les isotopes sont exprimés en valeur de sigma (dérivés de partie par mille d’un standard)
Interprétation des résultats d’isotopes
- Les δ13C et δ34S des animaux reflètent à peu près directement leur régime alimentaire
- Pour le δ15N, il augmente d’un niveau trophique au niveau trophique supérieur car l’isotope 15N est moins bien excrété que l’isotope 14N (∆δ 15N > 0)
Niveau trophique = 1+ (δ 15Nconsomateurb- δ 15Nbase de la chaîne)/3.4
Les isotopes en écologie
Caractérisation de l’alimentation
• Intégration du facteur temps (vs. contenus stomacaux)
• Consommation dans le milieu naturel (vs. laboratoire)
• Communauté hétérotrophe, incluant les bactéries et les protozoaires sans estomac
Relations trophiques
• Élucidation des relations trophiques avec l’échantillonnage de 2 isotopes (sources de nourriture, relations prédateur-proie, compétition, etc.)
Impacts écologiques liés à l’invasion de la moule
zébrée adulte
- Compétition pour algues et habitat, modification de l’habitat physique
- Diminution du phytoplancton, flagellés et autre zooplancton.
- Contamination par bioaccumulation de produits toxiques (métaux, BPC, HAP, composés organo-métalliques)
Estimation de la signature autochtone en limnologie
et en océanographie
- Utilisation de la signature du seston total;
- Utilisation de la signature des herbivores;
- Estimation selon la signature du CID et des calculs de fractionnement lors de la photosynthèse.
Les isotopes stables en limnologie
- La mesure de la signature isotopique peut apporter des informations pertinentes, de nature fonctionnelle, que ce soit par exemple pour l’analyse de l’impact d’une espèce envahissante ou de relations trophiques. Cette méthode met en évidence les voies d’utilisation de certaines ressources au sein de réseaux trophiques (p. ex., sources allochtones vs. autochtones)
- Il est nécessaire de prendre en compte les diverses sources de variabilité :
- phases de jeûne
- changement de régime au cours du temps
- prise en compte de plusieurs niveaux trophiques
- métabolisme et déplacement
- espèces et matière organique à la base du réseau trophique
- omnivore
• Il est nécessaire de disposer d’informations sur les traits biologiques et écologiques des organismes étudiés.
Importance limnologique du zooplancton
i. Intermédiaire du réseau alimentaire aquatique entre le phytoplancton et les poissons.
La structure de la communauté est donc fortement influencée par le niveau de prédation par les poissons. Avec l’augmentation de prédation, la communauté change vers la dominance par les espèces de zooplancton de petite taille.
ii. Contrôle majeur sur le phytoplancton
> Quantité - biomasse; utilisée dans une strategie de contrôle d’eutrophisation qui s’appelle ‘la biomanipulation’.
> Qualité - influence sur les composantes taxonomiques de la communauté de phytoplancton (ex. le broutage favorise la floraison de cyanobactéries).
iii. Recyclage du phosphore et de l’azote
> Excrétion
> Alimentation (« sloppy feeding »)
iv. Couplage entre les compartiments d’un lac
> benthos ↔ plancton
> zone littorale ↔ zone pélagique
v. Transfert de contaminants
> bio-amplification
> bio-indicateurs
Le zooplancton est un excellent composant de la
chaîne alimentaire à échantillonner pour évaluer le
niveau de contamination dans un écosystème.
Gains et pertes de la biomasse du zooplancton
Gains
- Alimentation
- Reproduction
- Advection
- Diffusion turbulente
- Mouvement actif
Pertes
- Prédation
- Parasitisme
- Mortalité (autre)
- Advection
- Diffusion turbulente
- Mouvement actif
Stratégies pour maximiser les gains de biomasse du zooplancton
i. Répartition de tailles de proies; utilisation de tout le spectre de taille de particules dans le seston.
ii. Mécanismes efficaces pour capturer les particules
iii. Répartition de taille de proie selon la stade de vie. Par exemple, les copépodes ont des stade de développement avec des types de nourriture différent
iv. Diverses stratégies de reproduction incluant la reproduction asexuée
Stratégies pour minimiser les pertes de biomasse du zooplancton
i. Changement de forme pendant une saison – la cyclomorphose
ii. Migration diurne
iii. Stades de dormance
- kystes
- œufs
- ephippia
Effets écologiques du rayonnement UV
Effets photochimiques
- photodégradation du CDOM
- libération de sels nutritifs et des substrats de carbone
- production des ROS – « reactive oxygen species »
(type d’oxydant réactif comme superoxide et H2O2)
Effets photobiologiques
- effets directs : dégradation des biomolécules
- effets indirects : production de ROS toxiques
Stratégies de protection contre le rayonnement UV
i. Évitement
- choix d’habitat
- migration
ii. Écrans naturels
- externe : CDOM
- interne : scytonémine, mycosporines, mélanine
iii. Quenching
-réaction avec les ROS
« reactive oxygen species »
caroténoïdes, enzymes
iv. Systèmes de réparation
- ADN
- photosystème 2
Stratégies pour minimiser les pertes face au rayonnement UV
Présence de pigments protecteurs
Zoobenthos
Le zoobenthos est l’ensemble des animaux aquatiques
vivant sur le fond. Il y a trois approches à leur classification
i. Classification en relation avec leur habitat :
Habitats lentiques
- Zone littorale : plus de structure, plus d’espèces
- Zone profonde : plus de superficie, plus stable
Habitats lotiques
- Grande richesse d’espèces
- Très important pour la structure et le fonctionnement des écosystèmes fluviaux.
ii. Classification fonctionnelle (mécanisme d’alimentation):
Racleurs (brouteurs)
Ramasseurs
Filtreurs
Déchiqueteurs
Prédateurs
iii. Classification en relation avec leur groupe taxonomique
Dans les lacs :
Oligochètes
- Tubificidae
- Naididae
Diptères
Mollusques
Autres