Niveaux trophiques inférieurs Flashcards
Microbiome aquatique
- virus
- bactéries
- archées
- eukaryotes microbiens
Chaînes trophiques aquatiques
i. La chaîne trophique classique
- -> Phytoplancton > zooplancton > poissons
ii. La boucle microbienne
Phytoplancton > MOD > bactéries > protozoaires
iii. Le réseau alimentaire microbien
Plusieurs voies faisant le lien avec:
MOD; femtoplancton; picoplancton; nanoplancton
Plusieurs voies faisant le lien avec:
MOD; femtoplancton; picoplancton; nanoplancton
i. colorée (CDOM) vs non-colorée
ii. MOD de faible poids moléculaire:
- e.g.: acides aminés, hydrates de carbone
- libérée par les algues et les macrophytes (autochtone)
- utilisée rapidement par les bactéries hétérotrophes
- « turnover » rapide
iii. MOD de haut poids moléculaire
- e.g.: acides humiques et fulviques
- souvent du bassin versant (allochtone)
- réfractaire
- libération du carbone et des nutriments (N, P, Fe) disponibles aux bactéries pendant la photodégradation par le rayonnement UV
Femtoplancton
- les virus
- taille = 0,02 – 0,2 micromètres (m)
- typiquement 10^9-10^10 par litre
- particules les plus nombreuses dans les lacs et les océans
- « turnover » très rapide
- grande biodiversité
- plusieurs sont des phages
(virus qui attaquent les procaryotes)
SIGNIFICATION :
i. Contrôle sur les bactéries
ii. Libération de MOD
iii. Échanges génétiques
iv. Source de C, N, P
Picoplancton
- taille = 0,2 – 2,0 micromètres (µm)
- grande biodiversité
- deux groupes principaux :
i. les bactéries hétérotrophes qui utilisent la MOD
ii. les bactéries autotrophes qui utilisent la radiation
solaire et le CID - surtout les picocyanobactéries.
Signification du picoplancton
i. Capture et utilisation de MOD par les bactéries hétérotrophes.
ii. Certaines espèces hétérotrophes créent des problèmes pour l’eau potable; ex. E coli.
iii. Compétition pour les sels nutritifs.
iv. Souvent il domine dans les conditions
oligotrophes.
iv. Source de nourriture pour les protozoaires
v. Extension (« lengthening ») de la chaîne alimentaire
- plus de perte par la respiration
vi. Diminution de couplage benthos-pélagos
- moins de sédimentation vu leur petite taille
- plus de recyclage dans la couche de mélange par le réseau alimentaire microbien;
e.g., les métaux dans les Grands Lacs
Bactéries hétérotrophes
Fait partie du picoplancton
- typiquement 10^8 - 10^9 cellules L-1
- leur abondance augmente avec le PT
- mais leur abondance relative est la plus grande dans les lacs oligotrophes (qui suggère une grande importance de MOD allochtone pour le réseau alimentaire).
Bactéries sulfureuses
Fait partie du picoplancton
- ont besoin de la lumière et de conditions anoxiques
- Source d’électron :H2S au lieu de H2O
- Deux groupes:
- vertes
ex. , Chlorobium (production de S0 à l’extérieur des cellules) - pourpres;
ex. , Chromatium
Picocyanobactéries
Fait partie du picoplancton
- haute efficacité pour capturer la lumière à cause de leur petite taille (« empaquement ») et leur système de pigments.
- haute efficacité pour transporter les sels nutritifs due à leur grand ratio superficie/volume.
- concentrations très variables; mais plus importantes dans les lacs oligotrophes.
Nanoplancton
- taille = 2 – 20 micromètres (µm)
- grande biodiversité
- trois grands groupes fonctionnels:
i. Hétérotrophes (protozoaires) - utilisent la MOD et la matière organique particulaire (MOP): - nanoflagellés
- ciliés
- rhizopodes
ii. Phototrophes - utilisent la radiation solaire et le CID
e. g. petites diatomées, algues vertes
iii. Mixotrophes - utilisent la radiation solaire et le CID ainsi que la MOD et la MOP - phytoflagellés; e.g. Dinobryon Cryptomonas
Signification du nanoplancton
i. Exercent un fort contrôle sur le picoplancton
ii. Libération de MOD.
iii. Nourriture pour le zooplancton, donc lien trophique important.
iv. Continuité de la production à la base de la chaîne alimentaire, même pendant les périodes de noirceur grâce au nanoplancton hétérotrophe et mixotrophe.
v. Certaines espèces créent des problèmes de la qualité d’eau; e.g. Cryptosporidium; Uroglena.
Importance de la communauté autotrophe
i. Responsables de la production primaire (la photosynthèse), donc source de biomasse et de l’énergie biologique à la base de la chaîne alimentaire; nourriture pour les herbivores.
ii. Responsables aussi pour une grande partie de la respiration dans l’écosystème influençant le bilan phototrophie-hétérotrophie et la dynamique de l’oxygène.
iii. Influencent la qualité de l’habitat pour les autres organismes ; ex., influence du phytoplancton sur la lumière ainsi que sur l’oxygène; macrophytes comme habitat physique pour les oiseaux et les poissons.
iv. Influencent la qualité de l’environnement pour les activités anthropiques; e.g., toxines, apparence, pêche.
v. Indices aux changements environnementaux; e.g. les diatomées périphytiques peuvent être utilisées comme bio-indicateur de la pollution agricole.
Quatre types de communautés autotrophes
i. Le phytoplancton
Ensemble des organismes photosynthétiques qui vivent en suspension dans la zone pélagique.
ii. Le phytoneuston
Ensemble des organismes photosynthétiques qui vivent en contact avec la pellicule superficielle des eaux.
iii. Le périphyton
Ensemble des organismes photosynthétiques qui vivent fixés à la surface des substrats immergés qu’ils soient minéraux (rochers) ou biologiques (c.a.d. sur les macrophytes - plantes aquatiques).
iv. Les macrophytes aquatiques
Ensemble des végétaux aquatiques visibles à l’œil nu.
Le phytoplancton – deux approches à leur classification
i. Classification en relation avec la taille:
Picoplancton : 0,2 – 2,0 micromètres (µm)
Nanoplancton : 2-20 (µm)
Microplancton : 20-200 (µm)
ii. Classification en relation avec le groupe taxonomique
- Cyanobactéries
- Algues vertes
- Diatomées (Bacillariophytes)
- Phytoflagellés (dinoflagellés, chrysophytes, chlorophytes)
Le périphyton
Processus de colonisation d’une surface
Les trois grands groupes de macrophytes
- Macrophytes émergentes
- Macrophytes à feuilles flottantes
- Macrophytes submergées
Dynamique à court terme - structure de la communauté
Dans chaque communauté, la composition spécifique
change avec les saisons
ex., les variations temporelles de différentes espèces de diatomées dans le périphyton.
On peut appliquer le modèle « gain-perte » habituel afin d’expliquer les changements de biomasse de chaque espèces ou les changements de biomasse de la communauté totale. Chaque communauté
possède ses propres processus de gains et de pertes; ex., biomasse du périphyton
Gain de biomasse du périphyton:
Colonisation
Croissance (production primaire)
Perte de biomasse du périphyton:
Broutage
Parasitisme
Érosion (« sloughing »)