Neuroanatomie de la mémoire épisodique Flashcards
La mémoire épisodique et la modèle HERA
Le modèle SPI
Le modèle SPI
Définition : la mémoire épisodique est chargée de l’encodage, du stockage et de la récupération d’informations personnellement vécues, situées dans leur contexte temporel et spatial d’acquisition
Encodage sériel, stockage parallèle et récupération indépendante
On distingue des degrés de conscience associés aux différents types de mémoire
Conscience autonoétique : reviviscence, évènements personnels (mémoire épisodique)
Conscience noétique : savoir (mémoire sémantique)
Conscience anoétique : pas besoin d’une conscience explicite associée
Evaluation « a minima” de la mémoire épisodique
Evaluations « a minima » -> Tests de rappel libre d’une liste de mots (par exemple RL/RI48)
Limite : Composante épisodique de la mémoire faiblement engagé
Paradigme RKG (Remember/Knowing/Guess) : Tulving 1985
Paradigme RKG (Remember/Knowing/Guess) : Tulving 1985 Peut être appliqué à plein de tâches spécifiques. On demande au participant si la reconnaissance de l’item se fait avec un sentiment de reconnaissance du contexte (=purement épisodique=Remember), si la reconnaissance sait qu’elle la vu mais ne reconnait pas le contexte (Knowing). Consiste à identifier la distribution rappel plutôt épisodique / plutôt sémantique associée à divers protocoles d’évaluation de la mémoire (différences plus flagrantes en MA et patients contrôles).
-Quoi-où-quand (Guillery et al., 2000)
Mémorisation de plusieurs listes (feuilles) de mots (quoi) + leur emplacement sur la feuille (où) et la liste de présentation & leur liste d’apartenance (quand)
-Mémoire autobiographique : TEMPau (Piolino et al., 2000)
-Mémoire autobiographique : TEMPau (Piolino et al., 2000) A la fois la mémoire épisodique ainsi que d’autres aspects sémantiques 5 périodes d’encodage 0-17 ans 18-30 ans >30 ans 5 dernières années 12 derniers mois
5 évènements Une rencontre Un évènement scolaire puis professionnel Un déplacement ou un voyage Un évènement familial
8 items : Noël, été, mois dernier, semaine dernière, avant-hier, hier, dernière heures
Deux sources principales d’informations
- Données neuropsychologiques
- Données d’imagerie
Complémentarité et opposition des données d’imagerie et de neuropsychologie
-Données neuropsychologiques
-Données neuropsychologiques
-Apports et limites- :
Lésions ->Atteintes cérébrales rarement sélectives
->S’accompagnent de réorganisation cérébrale
Interprétations des lésions = régions touchées impliquées dans le mécanisme perturbé
->N’informe pas sur les mécanismes préservés.
Conclusion : informe sur les structures nécessaires pour exécuter une tâche après la réorganisation cérébrale
Complémentarité et opposition des données d’imagerie et de neuropsychologie
-Données d’imagerie
-Données d’imagerie
Structures impliquées dans une tâche cognitive
Données d’imagerie sujet sain -> Compréhension du déclin chez le sujet âgé
->Des effets de certaines lésions
Si on compare les résultats des deux types de sources d’informations (neuropsychologie et imagerie)
Aires frontales Imagerie : Activation importante
or
Neuropsycho : Lésion ->Perturbation mineure
Explications résultats neuropsychologiques
H1 : Troubles Mnésiques identifiés comme des déficits de stratégies cognitives
H2. Tâche inadaptée (exemple mémoire sémantisée…)
H3.Réorganisation fonctionnelle après lésion
Hippocampe
Imagerie : Activation inconsistante
or
Neuropsycho : lésion = amnésie grave
Explications résultats imagerie ; Paradoxe hippocampique
H1. Biais méthodologique
H2. Mécanisme compensatoire
Données neuropsychologique Le Patient Henry Gustav Molaison
Données neuropsychologique Le Patient Henry Gustav Molaison
Amnésie antérograde mais mémoire ancienne préservée : 2 lieux de stockage différents MAIS pas de distinctions d’atteinte ME /MS (L’hippocampe est critique dans la formation de nouvelle mémoire mais ce n’est pas l’endroit où sont stockées les anciens souvenirs)
Pourquoi ?
Variable confondue : sémantique/épisodique et mémoire rétrograde/antérograde
Le patient Kent Cochrane
Le patient Kent Cochrane ME touchée / MS préservée Amnésie antérograde et rétrograde Atteinte hippocampique bilatérale Aucun souvenir, aucun sentiment de familiarité, pas de sensation du temps vécu (=conscience autonoétique). Incapable d’envisager son avenir, comme il est incapable de se rappeler des évènements vécu. Il peut, cependant, rappeler sa date de naissance, son adresse d’enfance.
Imagerie de la ME
Intérêt
Intérêt : distinguer le substrat des différents mécanismes mnésiques : encodage, stockage et récupération
Principe général :
-Exemple ; étude de l’encodage de mot écrits (Tâche expérimentale : mémoriser des mots vs tâche contrôle : lire des mots. Puis différence A-B)
Etude princeps : Shallice et al., 1994
Encodage intentionnel d’un matériel verbal : mesure de l’activité cérébrale durant l’encodage et durant le rappel du matériel présenté (15 couples de mots, composés d’une catégorie et d’un exemplaire)
On demande de faire les processus d’encodage et de récupération avec une tâche concurrente (déplacer un curseur, dans un emplacement, à l’aide d’un joystick. 2 conditions : facile (emplacement prédictif, permet à la mémoire épisodique de fonctionner), complexe (emplacement aléatoire, empêche la ME)).
Pourquoi ? -> Pour encoder le mot chien, se met un processus de ME, mais égalemnt traitement sémantique qui peut venir activer ces régions. Tâche concurrente pour empêcher d’encoder le contexte, par exemple
Résulats : Lors de l’encodage, la région préfrontal gauche est activée, en plus, pour encorder de manière épisodique, en mémoire
A l’inverse, on demande de récupérer en mémoire, à l’IRM : mémoire épisodique, région de l’hémisphère droit en condition épisodique plutôt qu’en condition sémantique
Il existe deux régions séparées : encodage (préfrontale gauche), et régions rappel (préfrontale droite).
Etude princeps : Kapur et al.,
Encodage incident
Encodage incident avec décision vivant/on vivant vs détection lettre A
Meilleure reconnaissance des mots après traitements profond
Résultats : soustraction traitement profond et superficiel. A l’encodage, région de gauche plus activée lors que cet encodage (de nouveau dans la logique d’une région cérébrale spécifique à l’encodage)
Le modèle HERA : Hemispheric encoding retrieval asymmetry
Encodage : activation frontale gauche
Récupération : activation frontale droit