neuro Flashcards
MDS102
TUTO 1 - SYSTÈME SENSORIEL
I CAN DO IT
Identifier les différents types de récepteurs sensoriels impliqués dans la somatosensation ( proprioception, toucher superficiel, touché profond, vibration, douleur, température)
Mécanorécepteurs : Toucher, pression, vibration, étirement
Thermorécepteurs : Chaud, froid (changement de température)
Chimiorécepteurs : Substances chimiques (souvent dans le corps)
Nocicepteurs : Douleur
Photorécepteurs : Lumière
Nommer les fibres associées à chacun de ces récepteurs et identifier si ces fibres sont myélinisées TABLEAU
Aa = grosse = cordon post
- fuseau musculaire (dans muscle)= proprioception
- Organe tendineux de Golgi [dans les tendons]= proprioception
Ab = grosse = cordon post
- fuseau musculaire (dans muscle)= proprioception
-Récepteur de Merkel [peau ¬muqueuses]= petite pression + vibration (5-15HZ)
- Corpuscule de Meissner [partie suppérieur du derme] = toucher transitoire + vibration (10-50 Hz)
- Corpuscule de Pacini [profond ]=toucher transitoire + vibration (200-300 Hz)
-Corpuscule de Ruffini [derme + hypoderme]= toucher profond et étirement de la peau
- Récepteur clivé (poils) [dans follicules pileux ]= positionnement des poils
Ad = petit = voie spinothalamique
-terminaison nerveuse libre [derme] = dur, Tº (froid), démangeaison
C = petit = pas myélinisé. = voie spinothalamique
-terminaison nerveuse libre [derme] = dur, Tº (chaud), démangeaison
Connaitre le diamètre approximatifs des différentes fibres nerveuses et décrire l’impact de ce diamètre ( et de la myélinisation) sur la vitesse de conduction
Aa =1= grosse +VITE = 20 micro-m
Ab =2= grosse = 12 micro-m
Ad =3= petit = 2 micro-m
C =4= petit = pas myénélisé (+LENT) = 1 micro-m
Décrire la localisation et le rôle des racines spinales sensitives
Corne dorsale de la moelle épinière (racines spinales = SNP)
les racines spinales sensitives proviennent des nerfs spinaux.
Chaque nerf spinal* sur toute la longueur de la ME se divise en racine ventrale (motrice) et en racine dorsale (sensitive).
Rôle : Transmettre l’information sensorielle afférente (neurones afférents acheminent influx nerveux des récepteurs sensoriels vers SNC) jusqu’à la moelle épinière (en postérieure).
décrire la localisation et le rôle des ganglions sensitifs des racines postérieures
Entre les racines spinales sensitives et le nerf spinal.
Les ganglions sensitifs se trouvent sur les racines postérieures et ils sont à l’extérieur de la ME.
Rôle : Contenir les corps cellulaires des neurones sensitifs.
Chaque cellule a un axone long qui bifurque pour acheminer l’information sensitive à partir de la périphérie et un axone qui transmet l’information dans la moelle épinière à travers les racines postérieures.
connaître la fct des 2 principales voies sensitives (cordons postérieurs et spinothalamique)
Voie spinothalamique (antérieure-latérale) :
Comprend petits axones a-myélinisés, transportant
la douleur, du toucher profond « crude touch » et de la température.
Ces axones entrent dans la moelle épinière via la portion antérieure-latérale des racines dorsales (pénètre directement dans la matière grise de la moelle).
Fibres : A-δ et/ou C
Croise la ligne médiane au niveau de la moelle épinière
Voie des cordons postérieurs (postérieure-médiale) :
Comprend les gros axones myélinisés,
la proprioception, la vibration et le toucher superficiel « fine touch ».
Ces axones entrent dans la moelle épinière via la portion médiale-postérieure des racines dorsales.
Fibres : A-α et/ou A-β
Croise la ligne médiane au niveau du bulbe rachidien (base du tronc cérébral)
Décrire l’organisation somatotopique et le trajet de la voie Spinothalamique au niveau spinal, fosse pst et supra tentoriel
Au niveau spinal = Pour la voie spinothalamique (douleur et température) (antérolatéral system) :
Le cou est en proximal et les jambes sont en distal. = LAT vers MED
À partir de la commissure antérieure, les fibres s’ajoutent de façon médiale à mesure que le faisceau monte dans la moelle épinière (latéral à médial : jambes, tronc, bras et cou)
Au niveau supratentoriel : La partie inférieure du corps (MI) est en position médiale dans le cortex somatosensoriel primaire tandis que la partie supérieure du corps (MS) est en position latérale.
Trajet du spinothalamique
1) Axones amyélinisés de petit diamètre transportent l’information sensitive (douleur, température) et entre dans la moelle épinière via la zone d’entrée de la racine dorsale.
2) Axone de 1er ordre fait synapse immédiatement avec l’axone de 2e ordre dans la matière grise de la moelle épinière.
3) Le neurone de 2e ordre fait une décussation à la commissure antérieure de la moelle épinière pour monter par la matière blanche antérolatérale.
Forme le tractus spinothalamique
—Nécessite 2-3 vertèbres pour que les fibres décussent et atteignent le côté opposé, de sorte qu’une lésion médullaire latérale aura une incidence sur la douleur et la sensation de température en controlatéral commençant quelques segments de moelle épinière en-dessous du niveau de la lésion.
4) L’axone du neurone de 2e ordre remonte vers le thalamus pour faire synapse avec le neurone de 3e ordre au niveau du noyau ventral postérieur latéral (VPL).[et VPM pour la face]
** puis passe dans la capsule interne dans le bras postérieur**
5) L’axone du neurone de 3e ordre du VPL se rend au cortex somatosensoriel primaire.
Décrire l’organisation somatotopique et le trajet de la voie Cordon postérieurs au niveau spinal, fosse pst et supra tentoriel
AU niveau spinal = MED vers LAT
Faisceau gracile (mince): Plus en médial, il transporte l’information des jambes et du bas du tronc (Gracile comme dans genou), continue jusqu’au bulbe rachidien !!!
Faisceau cunéiforme (+large): Plus en latéral, il transporte l’information du haut du tronc, au-dessus de T6, des bras et du cou. Il n’y a donc pas de faisceau cunéiforme avant T6.
Au niveau supratentoriel :
La partie inférieure du corps est en position médiale dans le cortex somatosensoriel primaire tandis que la partie supérieure du corps est en position latérale.
Trajet du cordon postérieur
1) Axones myélinisés de gros diamètre apportent l’information sensitive (proprioception, vibrations, touché superficiel) et entrent dans la moelle par la portion médiale de la racine dorsale.
2) Beaucoup de ces axones entrent dans les colonnes dorsales ipsilatérales (même côté) pour remonter au noyau du cordon postérieur dans le bulbe rachidien en formant des faisceaux : le faisceau gracile dans la partie médiale des colonnes dorsales qui apportent l’information afférente des MI et le faisceau cunéiforme dans la partie latérale des colonnes dorsales qui apportent l’information afférente des MS, du tronc et du cou.
3) Neurones sensitifs de 1er ordre ayant des connexions avec le faisceau gracile ou cunéiforme font synapse respectivement avec les neurones de 2e ordre dans le noyau gracile (T6 et plus bas) et cunéiforme (T6 et en haut) a/n du bulbe rachidien Caudal pour Cunéiforme et rostral pour gracile.*
4) L’axone du neurone de 2e ordre fait une décussation au niveau du bulbe rachidien caudal pour former le lemniscus médian (un gros faisceau) qui se dirige ensuite vers le thalamus.
5) Les axones du lemniscus médian se terminent sur le noyau ventral postérieur latéral (VPL) [et VPM pour la face] du thalamus (synapse majeur).
6) Le neurone de 3e ordre du VPL se projette dans la capsule interne dans le bras postérieur pour atteindre cortex somatosensoriel primaire dans le gyrus post-central.
connaître le role et la localisation des voies sensitives accessoires (spino-réticulaires et spino-mésencéphalique )
DANS la voie spinothalamique! = impliqué dans la douleur
Voie spino-réticulaire
Localisation : S’arrête a/n du pont, sur la formation réticulaire médullaire-pontine, qui projette l’information au noyau intralaminaire du thalamus qui lui projette de façon diffuse au cortex cérébral en entier
-serait impliqué dans l’éveil comportemental (lien avec formation réticulée pour la conscience).
ex: sentir que ça fait mal
Rôle : Responsable de la transmission des aspects émotionnels et d’éveil de la douleur.
Voie spino-mésencéphalique
Localisation : Du mésencéphale (partie supérieure du tronc cérébral) jusqu’à la matière grise périaqueducale et aux colliculi supérieurs du mésencéphale.
Rôle : Elle est responsable de la modulation de la douleur.
ex: module la douleur et permet de penser que ca va mieux aller
décrire l’organisation des afférences sensitives en neurones de 1er ordre , 2e ordre et 3e ordre et Identifier pour each des voies discutées (spi+ cordon) le site de terminaison de each neurones
1 -Transporte des informations provenant des récepteurs sensoriels. Ils sont des neurones sensitifs.
S=Récepteur sensitif moelle épinière par racines postérieures corne dorsale. (matière grise)
CP=Récepteur sensitif moelle épinière par racines postérieures bulbe rachidien caudal (noyaux) (noyaux cunéiforme et gracile dans le bulbe rachidien )
2 - Font la décussation.
Transmettent les informations a/n du thalamus aux neurones de 3e ordre.
S=Décussation immédiate dans la matière grise, traverse la commissure antérieure, va vers la matière blanche à l’opposé et monte la voie antérolatérale/ventrale jusqu’au thalamus. [VPL]
CP=À partir du noyaux gracile ou cunéiforme, le neurone fait décussation et il fait une ascension par le lemniscus médian - [VPL]
3 = Transporte l’information du thalamus vers le cortex somatosensoriel primaire en passant par la capsule interne
décrire la localisation et la fonction du cortex sensitif primaire et des aires d’association sensitives unimodales (aires d’association = somatosensorielles, visuelle et auditive)
SOMATOSENSORIELLE = se retrouve dans le gyrus post-central, dans le lobe pariétal. Il est en arrière du cortex moteur primaire, séparé par le sillon central.
Fonctions :
Perception du toucher, douleur, température, proprioception.
Reçoit message des récepteurs somatiques de la peau, des propriocepteurs, des muscles squelettiques, des articulations et des tendons.
Localise la provenance/intensité d’un stimulus.
Distingue les formes, grandeurs/grosseurs et textures des objets
Corps est représenté à l’envers (hémisphère droit reçoit les infos sensorielles du côté gauche). Les MI sont perçus en médial, le MS et visage en latéral (homonculus)
La surface du cortex réservée à la perception sensorielle d’une région dépend de son degré de sensibilité. (Ex. main et visage > dos et tronc)
Cortex Visuel primaire
-Reçoit les informations visuelles de la rétine.
Distingue l’intensité de la lumière (clarté vs noirceur), la forme, la grosseur, la localisation/emplacement et le mouvement des objets.
* Comporte une représentation croisée du champ visuel analogue à la représentation du corps présente dans le cortex somatosensoriel
—Dans le lobe occipital (extrémité postérieure), le long de la fissure calcarine.
Cortex Auditif primaire
(AT) Reçoit les informations des cochlées (des deux oreilles.)
Décode l’amplitude, le rythme et l’intensité des influx (sons).
Distingue les variations dans le volume et l’intensité des sons (le volume et la tonalité – aiguë ou grave).
—Dans le lobe temporal (sur la face supérieure) : dans la fissure Sylvienne (fissure latérale, au centre).
Cortex Vestibulaire primaire
(VP) Distingue la position et les mouvements de la tête dans l’espace.
—Seul cortex du cortex sensitif primaire qui n’est pas proche d’une fissure, il est en postérieur du cortex somatosensoriel primaire. - profond
UNIMODALE =
Somato-sensorielle
Lobe pariétal, immédiatement derrière le cortex somatosensorielle primaire, dans le sillon post-central et adjacent au gyrus post-central.
Intègre l’information tactile et proprioceptive fournit par la manipulation d’un objet et par l’environnement spatial, et compare ces informations à la mémoire de d’autres objets/environnements (stéréognosie = reconnaître un objet au toucher), ce qui permet de reconnaître l’objet ou l’environnement.
Discriminer/distinguer les formes, les textures et la taille des objets.
Visuelle
Lobe occipital, entoure le cortex visuel primaire, occupe une bonne partie du lobe occipital ainsi que gyrus temporal inférieur et le sillon temporal médian.
Analyse le mouvement et la couleur des stimuli visuels et contrôle la vision fixe (maintien d’un objet au centre de la vision).
Distinguer l’intensité de la lumière, taille, formes et l’emplacement des objets.
Auditive
Lobe temporal, derrière le cortex auditif primaire, dans le sillon latéral (de Sylvius) et sur le gyrus temporel supérieure adjacent. Compare les sons avec la mémoire de d’autres sons et catégorise la nature du son (langage, musique ou bruit).
Discrimination consciente de la sonorité et du ton des sons.
Classifie les sons : comprend la signification du bruit entendu
TOUJOURS ONLY 1 SEUL SENS
décrire la localisation et la fonction du cortex sensitif primaire et des aires d’association sensitives hétéromodales (aires d’association = préfrontal et pariétotemporale)
Préfrontale
Partie antérieure du lobe frontal.
Conscience de soi et des fonctions exécutives (comportement exécuté vers un but) : décider sur un objectif, la planification de comment atteindre l’objectif, l’exécution du plan et du suivi, prise de décision banale à capitale.
Pariétotemporale
À la jonction du lobe pariétal, occipital et temporal.
Intégration sensorielle, résolution de problème, compréhension du langage et relations spatiales.
= AVEC MOTIVATION ET ÉMOTIONS = + SENS
Localiser le thalamus et ses principaux noyaux (VPL, VPM, LGN, MGN, VL, VA, pulvinar, intralaminaire)
Le thalamus est situé entre le cortex et le tronc cérébral (antérieurement au milieu du cerveau), c’est une masse de matière grise. Il fait partie du diencéphale (inclut l’hypothalamus et l’épithalamus).
Noyaux
VA (ventral anterior)
VL (ventral lateral)
VPL(ventral posterior lateral)
VPM(ventral posterior medial)
LGN(lateral geniculate nucleus)
MGN(medial geniculate nucleus)
PULVINAR
INTRALAMINAIRE(caudal et rostral)
Décrire la fonction du thalamus et de ses principaux noyaux (VPL, VPM, LGN, MGN, VL, VA, pulvinar, intralaminaire)
fct thamalus = est une station de** relais synaptique sensitif ** par où passent les différentes voies neuronales avant d’atteindre le cortex cérébral. Celui-ci transmet non seulement l’information sensitive, mais aussi toutes les entrées au cortex.
VA
(ventral anterior) En antérieur, latéralement Relaie les influx des ganglions basaux (noyaux gris centraux) et cérébelleux (du cervelet) et du système limbique au cortex frontal, moteur et prémoteur.
VL
(ventral lateral) Entre VA et VPL latéralement Relaie les influx des ganglions basaux (noyaux gris centraux) et noyaux cérébelleux (du cervelet) au cortex prémoteur et moteur.
VPL
(ventral posterior lateral) En postérieur latéralement Relaie des entrées d’informations somatosensorielles provenant de la moelle épinière au cortex somatosensoriel primaire (MS, tronc et MI)
VPM
(ventral posterior medial) En postérieur médialement Relaie des entrées d’informations somatosensorielles des nerfs crâniens et du goût au cortex somatosensoriel primaire et gusta
LGN
(lateral geniculate nucleus) En postérieur latéralement
Sous le pulvinar Relaie des entrées d’informations visuelles au cortex visuel primaire.
MGN
(medial geniculate nucleus) En postérieur médialement
Sous le pulvinar Relaie des influx auditifs vers le cortex auditif primaire.
PULVINAR En postérieur (gros) Orientation du comportement en tenant compte des stimuli visuel pertinents ou autres.
Relaie l’influx provenant du tectum du mésencéphale vers les aires associatives pariétale, temporale et occipitale.
INTRALAMINAIRE
(caudal et rostral) À l’intérieure de la lamina médullaire. Rostrale : Maintient une conscience alerte (attention) et relaie les influx moteurs des ganglions basaux et du cervelet. Ses projections traversent tout le cortex. (diffus)
Caudale : Relais moteur pour les noyaux gris centraux (régulent l’activité des autres noyaux thalamiques).
Trucs
VA : NGC + cérébelleux + Limbique = Cortex frontal, moteur et prémoteur
VL : Limbe = Coordination membres = Noyaux cérébelleux et NGC
VPL : Low = Influx spinaux de la moelle
VPM : Mouth = Bouche, donc nerfs crâniens
LNG : Lumière = Visuel
MGN : Musique = Auditif
Pulvinar : Pulsion = Comportement
Intralaminaire : Lamina = Formation réticulée = Conscience
reconnaitre les manifestations cliniques d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et d’une ischémie cérébrale transitoire (ICT) et décrire la physiologie qui y est associée
AVC
Ataxie (trouble de coordination des mouvements volontaires; troubles de la marche, de l’équilibre et de la station debout, du guidage des mouvements par la vue)
Paralysie (hémiparésie) ou engourdissement du visage, d’un bras ou d’une jambe (en général d’un seul côté du corps), perte de sensation controlatérale.
Déficits sensitifs controlatéraux (autre côté que l’atteinte)
Apparition soudaine d’un trouble de l’élocution ou d’une difficulté à comprendre ce qui est dit; aphasie
Perte soudaine de la vue (souvent dans un œil seulement) ou vision double (troubles visuels).
Soudaine manifestation d’étourdissements
Brusque mal de tête violent et inhabituel sans cause apparente.
Faiblesses : perte de force soudaine
VITE : Visage affaissé, Incapacité à lever le bras, Trouble de la parole, Extrême urgence
PHYSIOPATHOLOGIE = L’AVC = perte soudaine de la fonction cérébrale.
provoquée par un manque d’apport sanguin à une région du cerveau durant un temps assez long pour** causer la mort/nécrose du tissu du cerveau**.
AVC ischémique
- embolique (se déplace est bloque- soudain) ou thrombotique ( thrombus qui bouche- lent)
- gros vaisseau (surface du cerveau ) ou petit vaisseaux (parties +profondes du cerveau )
AVC hémorragiques = augmentation de la température, perte de conscience brève, coma, convulsion, vomissement, perte de motricité MI, céphalée explosive (pire mal de tête de sa vie), nausée, photophobie
ICT = (Semblable aux symptômes de l’AVC, mais durent moins longtemps)
Signe précurseur d’un AVC, ne durent jamais plus de 24 heures (symptômes) sinon = AVC.
Est provoquée par l’interruption temporaire de la circulation sanguine vers le cerveau (manque de O2 au cerveau). Dure environ 10 minutes. Si plus de 10 minutes, ça peut produire une mort permanente de certaines cellules dans la région du cerveau impliquée.
connaitre les manifestations cliniques associées à une atteinte des afférentes sensitives périphériques selon le type de fibres atteintes ( cordon post ou spinothalamique)
1- LÉSION AU NIVEAU DE LA VOIE DES CORDONS POSTÉRIEURS
Fibres A-a : Diminution de la proprioception à l’endroit innervé par la région affectée (pas une perte complète, car les fibres de type A-b en font aussi).
Fibres A-b : Perte de la proprioception à l’endroit innervé par la région affectée & perte du toucher superficiel, profond et de la vibration.
**Manifestations cliniques : Sensations de picotement, engourdissements, impression d’avoir un bandage serré autour du tronc ou des membres.
2- LÉSION AU NIVEAU DE LA VOIE SPINOTHALAMIQUE
Fibres A-d: Perte de la perception de la douleur, de la température (froid) et des démangeaisons aux endroits innervés par la région touchée.
Fibres C : Perte de la perception de la douleur, de la température (chaude) et des démangeaisons aux endroits innervés par la région touchée.
Manifestations cliniques : Sensation d’une douleur aigue, sensation de brûlure.
***Si atteinte au-dessus de la décussation - controlatérale
**Si atteinte sous la décussation -ipsilatérale
connaitre les manifestations cliniques de l’atteinte des afférentes sensitives au niveau du SNC selon les différents faisceaux atteintes et selon la localisation de la lésion SPINAL
LÉSION TRANSVERSALE DE LA MOELLE (TOUTE LA MOELLE ÉPINIÈRE) (7.10A)
Toutes les voies sensitives et motrices sont complètement ou partiellement interrompues.
Souvent, diminution de la sensation de tous les dermatomes sous le niveau de la lésion.
LÉSION À LA MOITIÉ DE LA MOELLE (HÉMICORPS) (7.10B)
Dommages de la voie corticospinale latérale : causent du côté ipsilatéral des faiblesses a/n du neurone moteur supérieur.
Interruption du cordon postérieur : (Ipsilatéral) perte de la sensation de vibration et de proprioception (fibres pas encore décussées)
Interruption de la voie antérolatérale (spinothalamique) : cause une perte de sensation de douleur et de température (fibres déjà décussées) du côté controlatéral. —Cela commence parfois plus bas sous la lésion, car les fibres antérolatérales montent de 2-3 segments pendant qu’elles traversent la commissure ventrale
- Il peut y avoir une perte ipsilatérale de sensation de douleur et de température au niveau de la lésion (causé par un dommage à la corne dorsale avant que les axones aient traversé).
SYNDROME CENTRAL DE LA MOELLE (CORDE CENTRALE)
@Les petites lésions (7.10C) :
- Atteinte de la voie antérolatérale (spinothalamique) : Il y a des dommages aux fibres spinothalamiques (car fait décussation au niveau ventral) qui cause la perte des sensations de douleur et de température des 2 côtés (bilatéral) pour seulement un segment (« cape distribution »). **La lésion est au site de décussation des fibres antérolatérales.
Selon les racines nerveuses atteintes, différents dermatomes subiront un déficit (toujours bilatéralement).
@Les larges lésions (7.10D) :
- Les cellules des cornes antérieures sont endommagées, produisant un déficit des neurones moteurs inférieurs a/n de la lésion. ÇA TOUCHE JUSTE UN SEGMENT !!
- Les voies corticospinales sont affectées, causant des signes du motoneurone supérieur.
- Les cordons postérieurs peuvent aussi être impliqués (perte de vibration et proprioception).
- Comme la voie antérolatérale est compressée médialement par de larges lésions, il peut y avoir une perte complète de la sensation de douleur et de température (bilatéral) sous la lésion sauf pour ce qui est dans la région des parties génitales : « sacral sparing » (région du sacrum épargnée, selon la distribution somatotopique, elle est + en latéral). SELON LA SOMATOTOPIE À 4 PATTES !!
SYNDROME DE LA CORDE POSTÉRIEURE (7.10E)
Lésion des cordons postérieurs : (bilatéral) cause une perte de vibration et de proprioception en dessous du niveau de la lésion.
Si la lésion est plus large : il y a des risques d’affecter les voies corticospinales latérales et causer une faiblesse des neurones moteurs supérieurs.
SYNDROME DE LA CORDE ANTÉRIEURE (7.10F)
Atteinte des cellules de la corne antérieure : (bilatéral) faiblesse des motoneurones inférieurs au niveau de la lésion.
Atteinte des voies antérolatérales : (bilatéral) perte de sensation de douleur et de température en-dessous du niveau de la lésion.
Avec des lésions plus larges, les voies corticospinales latérales (avant la synapse) peuvent être impliquées aussi, causant des signes aux motoneurones supérieurs.
Atteinte de la voie descendante contrôlant la fonction du sphincter (localisé ventralement) cause de l’incontinence JUSTE QUAND LARGER LESION.
connaitre les manifestations cliniques de l’atteinte des afférentes sensitives au niveau du SNC selon les différents faisceaux atteintes et selon la localisation de la lésion TRONC CÉRÉBRAL
LÉSION DE LA PROTUBÉRANCE (PONT) LATÉRALE OU DU BULBE RACHIDIEN LATÉRAL (7.9B) :
La lésion implique les voies antérolatérales (spinothalamiques) du côté opposé à la lésion et les noyaux trijumeaux spinaux du même côté.
- Entraine une perte de la sensation de douleur et de la température à l’hémicorps controlatéral.
- Perte de la sensation de la douleur et de la température du côté de l’hémiface ipsilatérale, car les noyaux trijumeaux sont affectés et les nerfs crâniens ne passent pas par la moelle épinière.
LÉSION DU BULBE RACHIDIEN MÉDIAL (7.9C) :
Atteinte du lemniscus médian de la voie des cordons postérieurs.
- Perte de la vibration et de la proprioception de l’hémicorps controlatéral (visage pas affecté, car les synapses du visage sont plus hautes que la lésion).
connaitre les manifestations cliniques de l’atteinte des afférentes sensitives au niveau du SNC selon les différents faisceaux atteintes et selon la localisation de la lésion THALAMUS
LÉSION DU THALAMUS ET PROJECTIONS THALAMO-CORTICALES (7.9A)
Déficit de tout l’hémicorps controlatéral.
Plus marqué dans le visage (lèvres), les mains (bouts des doigts) et les pieds. Autant partout, mais on le remarque plus aux extrémités !
Toutes les modalités sensorielles seront atteintes (vibration, température…) parfois sans aucun déficit moteur.
Certaines sous-régions peuvent être affectées différemment selon la largeur de la lésion et de sa localisation.
distinguer les symptômes positifs des symptômes négatifs
SYMPTÔMES POSITIFS
Symptômes qui sont observables et qui amplifient (s’ajoutent à) la lésion ou la maladie (subjective).
- En plus des symptômes négatifs de perte de sensibilité, des lésions des voies somatosensorielles peuvent causer des phénomènes sensoriels positifs anormaux appelés paresthésies (troubles de la sensibilité désagréable et non douloureux, impression de palper du coton, fourmillement, douleur).
- Dysesthésie : sensation anormale et non plaisante
- Allodynie : sensation douloureuse provoquée par un stimulus normal et non douloureux (ex : touché superficiel)
- Hyperpathie (hyperalgésie) : douleur exagérée pour un stimulus douloureux normal.
- Idées délirantes, hallucinations, membre fantôme, troubles cognitifs, dépersonnalisation (impression de sortir de son corps), déréalisation (impression que la réalité est étrange, irréel, floue), engourdissement, picotement, etc.
SYMPTÔMES NÉGATIFS
Symptômes directement associés à des pertes de fonctions normales (ex : perte de sensibilité).
- Hypoesthésie : diminution de sensation
- Perte de sensibilité, altérations des fonctions mnésiques, difficultés de concentration, altérations du langage, altérations du système moteur
conaitre les manifestations cliniques d’une atteinte des aires sensitives primaires et des aires d’association sensitives unimodales (somatosensation, vision, audition)
AIRES SENSITIVES PRIMAIRES
Somatosensoriel Perte de la localisation tactile et de la proprioception
Auditive Perte de la capacité à localiser la source d’un son.
Vestibulaire Perte/changement de la conscience de la position de la tête et de ses mouvements.
Visuelle Hémianopsie homonyme controlatérale (perte du champ visuel de moitié).
UNIMODALES
Aire somatosensorielle associative Astéréognosie : Incapacité d’identifier les objets en utilisant le toucher et la manipulation même si la somatosensation est intacte.
Une personne avec astéréognosie serait en mesure de décrire un objet palpable, mais ne reconnait pas l’objet par le toucher et la manipulation.
Aire visuelle associative Agnosie visuelle : Incapacité d’identifier les objets du côté controlatéral en utilisant la vision, même si sa vision est intacte. (Analyse est touchée)
Une personne sera capable d’identifier la taille et la forme de l’objet sans toutefois être capable d’identifier l’objet visuellement.
- Prosopagnosie : incapacité reconnaître visages.
Aire auditive associative Agnosie auditive : Incapacité de reconnaître les sons.
- Lésion dans le cortex associatif auditif gauche : la personne ne sera pas capable de comprendre la parole (car touche environ l’aire de Wernicke).
- Lésion dans le cortex associatif auditif droit : elle sera capable d’entendre les sons, mais pas de les interpréter (ne fait pas la différence entre un bruit de pas et de cloche ou chien vs chat).
connaitre les principaux facteurs de risques des maladies vasculaires cérébrales et l’importance de leur traitement
Hypertension, diabète, hypercholestérolémie (taux élevé de cholestérol), tabagisme (cigarette), antécédents familiaux, problèmes cardiaques (maladie valvulaire, fibrillation artérielle, faible fraction d’éjection…), ATCD d’AVC ou d’autres maladies/problèmes vasculaires, âge, certaines conditions médicales systémiques affectant la coagulation (hypercoagulation).
- Traitement des facteurs de risque est très important afin de diminuer les chances que celles-ci se manifestent…
- Un dépistage rapide permet des interventions thérapeutiques plus rapides qui augmentent les chances de s’en sortir.
conaitres les évaluations paracliniques permettant de localiser et documenter la lésion selon le site de l’atteinte =Tomographie axiales (CT-scan)
Description : méthode peu invasive qui permet de mesurer la densité des tissus sous plusieurs angles
(à l’aide de l’absorption des rayon-X)
et de reconstituer toutes les images pour obtenir une image détaillée de toutes les structures incluant les tissus mous, les liquides, l’air et les os (2D ou 3D).
Est utilisée pour visualiser les anormalités ou lésions intracrâniennes, infarctus cérébral (après 6 à 12 heures), néoplasmes, effets de masses (le CT-scan permet de voir soit une compression du ventricule, effacement du sulcus, distorsion et autres structures cervicales observées), hémorragie récente, observation des os.
- Différences entre un CT-scan et des rayons-X conventionnels : CT-scan prend différentes vues d’une même portion, permettant de reconstruire à l’ordinateur une image détaillée de toutes les structures présentes dans cette tranche.
Avantages :
- Technique préférée à l’IRM pour les traumatismes crâniens, les hémorragies intracrâniennes suspectée ou toutes lésions intracrâniennes (première méthode de détection).
- Est utilisé davantage à l’urgence.
- Rapide (prend 5-10 minutes à faire).
- Peu couteux.
- Réduit l’exposition du patient aux radiations.
- On peut faire ressortir le contraste de certains tissus, en particulier des vaisseaux sanguins, en injectant un produit dit « de contraste » (par un cathéter dans le bras par exemple). Il faut que le patient ait des bons reins, car l’élimination se fait par les reins.
Indications :
- Signification :
Structure hyperdense (os et autres calcifications) apparaît en blanc.
Structure hypodense (air & graisse) apparaît en noir.
Structure isodense (tissus nerveux) en différents tons de gris selon leur densité respective.
Gris pâle → matière grise (forte teneur en eau, donc plus dense),
Gris foncé → matière blanche (forte teneur en myéline : graisse, donc moins dense).
Liquide céphalorachidien apparaît en gris foncé.