Néoplasie Flashcards

1
Q

Définir néoplasie

A

“new growth”, nouvelle masse. Les cellules néoplasiques sont dites “transformée”, car elles se répliquent sans cesse à cause de la résistance aux éléments qui régulent la division cellulaire. Elles ont donc plus d’autonomie, mais il persiste une dépendance. Tous les néoplasmes dépendent de l’hôte pour les nutriments et le sang, et les néoplasmes dérivés des tissus qui répondent aux hormones demandent du support endocrinien.

Les néoplasmes sont souvent appelés tumeurs, et leur étude se nomme oncologie. Les tumeurs sont dites bénignes ou malignes

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2
Q

Définir néoplasme bénin

A

ses caractéristiques microscopiques et brutes (gross) montrent que la tumeur va rester locale et se prête à une chirurgie locale pour l’enlever. Les patients présentant une tumeur bénigne peuvent généralement être soignés. Toutefois, ce ne sont pas toutes les tumeurs bénignes qui peuvent être excisées et certaines produisent de sérieuses morbidités et peuvent être mortelles, particulièrement si elles sont localisées près d’une structure ou d’un organe vital.

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3
Q

Définir néoplasme malin

A

implique que la lésion peut être invasive localement et a la capacité de se propager à des sites distaux (métastases). Elles sont appelées cancers, parce qu’elle s’infiltre et saisissent les tissus sains d’une manière obstinée. Pas tous les cancers poursuivent une route agressive et certains des plus agressifs sont également très curables, mais la désignation “malignes” est un drapeau rouge.

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4
Q

Qu’est-ce que le parenchyme?

A

constitué de transformés ou cellules néoplasiques. Détermine le comportement biologique et est une composante de laquelle la tumeur va porter son nom.

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5
Q

Qu’est-ce que le stroma?

A

le tissu non-néoplasique supporté par l’hôte (tissu conjonctif, cellules inflammatoires et vaisseaux sanguins). Crucial pour la croissance du néoplasme, car donne l’approvisionnement en sang. Les cellules stroma et les cellules cancéreuses ont une communication dans les deux sens qui va influencer le comportement et le modèle de croissance des cellules tumorales.

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6
Q

Quelles sont les composantes de bases des tumeurs?

A
  1. Parenchyme
  2. Stroma
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7
Q

Expliquer la nomenclature des tumeurs bénignes

A

ajouter le suffixe ome au type de cellule dont la tumeur se forme : ex : fibrome (tumeur bénigne fibreuse), chondrome (cartilagineuse).

Une nomenclature plus complexe est associée aux tumeurs épithéliales :

Adénome : pour la majorité des tumeurs épithéliales bénignes, incluant celles qui produisent des structures en forme de glandes et celle qui ne le font pas

Papillome : réfère à une tumeur bénigne épithéliale qui produit des frondes en forme de doigt.

Polype : réfère à une masse qui se projette à l’extérieur de la surface muqueuse pour former une structure macroscopique visible. Même si ce nom fait référence communément à des tumeurs bénignes, certaines malignes peuvent grandir comme des polypes, et d’autres polypes (comme les nasales), ne sont pas néoplasiques mais on une origine inflammatoire.

Cystadénome : réfère à une masse cystique vide, surtout présente dans les ovaires.

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8
Q

Expliquer la nomenclature des tumeurs malignes

A

suivent la même que bénignes, avec certaines additions et exceptions.

Sarcomes : tumeurs malignes qui se forment dans les tissus mésenchymateux solides ou de ses dérivantes. Basé sur le tissu principal qui le compose : ex : tissu graisseux = liposarcome, cellule chondrocyte = chondrosarcome

Leucémie ou lymphome : dérivées des cellules sanguines

Carcinome : dérivé des tissus épithéliaux, peu importe le tissu d’origine (tissu épithélial peut provenir de toutes les couches de peau)

Adénocarcinome : provient du tissu épithélial qui grossi dans un modèle glandulaire.

Cellule squameuse carcinome : produit cellule squameuse.

Carcinome peu ou pas différencié : montre peu ou pas de différence.

Tératome : tumeur mixte qui contient des cellules ou des tissus reconnaissables et matures ou immatures de plus qu’une couche de peau. Peut contenir des éléments ressemblant à des os, des muscles, du gras, etc.

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9
Q

Expliquer la différenciation

A

réfère à l’étendue à laquelle le néoplasme ressemble à ses cellules d’origine.

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10
Q

Expliquer l’anaplasie

A

un manque de différenciation, “backward formation”

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11
Q

Est-ce que les tumeurs bénignes sont bien différenciées?

A

Oui!

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12
Q

Formes d’anaplasie

A

Pléomorphisme cellulaire et nucléaire : cellules tumorales et leur noyau montre une grande variation de grandeur et de forme. Les noyaux montrent de l’hyperchromie (coloration foncée) ou un ou plusieurs noyaux anormalement proéminents. L’élargissement du noyau peut résulter dans une augmentation du ratio nucléaire-cytoplasmique (1;1 à 1;4 ou 1;6).

Tumeurs géantes peuvent être formée. Sont plus grosses et possède un énorme noyau ou plusieurs noyaux.

Mitose atypique : peuvent être nombreuses. Plusieurs “spindles” peuvent produire des figures mitotiques triple ou quadruple.

Perte de polarité

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13
Q

Qu’est-ce que l’envahissement? Est-ce un signe de tumeurs bénignes ou malignes?

A

La croissance des cancers est accompagnée par une infiltration progressive, invasion, et une destruction des tissus avoisinants tandis que les tumeurs bénignes croissent en masse expansive cohésive qui reste locale.

Après le développement des métastases, l’envahissement est la caractéristique la plus fiable pour distinguer les cancers des bénignes. Les cancers manquent de capsules bien définies. Il y a certains cancers qui ont l’allure d’une capsule, mais ils pénètrent dans les marges et envahissent les structures avoisinantes. Cet envahissement fait que les marges à enlever doivent être plus grandes et on va enlever du tissu sain quand on tente une résection complète. Les pathologistes vont étudier les marges pour s’assurer qu’il n’y a pas de cellules cancéreuses.

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14
Q

Qu’est que l’encapsulation?

A

Puisque les bénignes croissent lentement, elles développent un bord de tissu fibreux compressé, souvent appelé la capsule. La capsule consiste en la matrice extracellulaire qui est déposée par les cellules stromales comme les fibroblastes, qui peuvent être activés par le stress mécanique créé par la compression des tissus normaux par la tumeur. L’encapsulation créé un plan de tissu qui rend la tumeur discrète, non fixée et prête à être excisée par énucléation chirurgicale. Par contre, ce ne sont pas toutes les tumeurs bénignes qui sont encapsulées. Certaines ne sont pas encapsulées ni définies clairement, surtout les néoplasmes vasculaires qui sont difficiles à retirer. L’encapsulation est une règle des bénignes, mais certaines exceptions existent dans lesquelles il n’y en a pas.

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15
Q

Quelles sont les 3 voies de dissémination des métastases?

A
  1. Ensemencement direct dans les cavités corporelles
  2. lymphatique
  3. Hématogène
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16
Q

Décrire l’ensemencement direct dans les cavités corporelles

A

quand les néoplasmes envahissent une cavité. Principalement dans les cancers a/n des ovaires.

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17
Q

Décrire la voie de dissémination lymphatique

A

plus typique des carcinomes. Dépend du site du néoplasme primaire et des chemins du système lymphatiques. Le ganglion lymphatique sentinelle est le premier ganglion régional qui reçoit la circulation lymphatique de la tumeur primaire. La biopsie de celui-ci peut déterminer l’étendue de la propagation et pour déterminer le traitement. L’élargissement des ganglions n’est pas toujours signe de cancer, les réponses immunitaires contre les cellules nécrosées des néoplasmes peuvent amener une hyperplasie.

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18
Q

Décrire la voie de dissémination hématogène

A

plus typique des sarcomes. Pénétration des parois des veines plus que celles des artères. Avec les veines, elles ont tendance à arrêter au premier lit capillaire qu’elles rencontrent. Puisque le portail va vers le foie et que la circulation sanguine va vers les poumons, le foie, ce sont eux qui sont les sites de ce type de propagation les plus fréquents.

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19
Q

Quels sont les cancers les plus fréquents chez les hommes?

A

Prostate (21%)

Poumons et bronches (14%)

Colon et rectum (8%)

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20
Q

Quels sont les cancers les plus fréquents chez les femmes?

A

Sein (29%)

Poumons et bronches (13%)

Colon et rectum (8%)

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21
Q

Quels sont les cancers les plus mortels chez les hommes?

A

Poumons et bronches (27%)

Prostate (8%)

Colon et rectum (8%)

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22
Q

Quels sont les cancers les plus mortels chez les femmes?

A

Poumons et bronches (26%)

Sein (14%)

Colon et rectum (8%)

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23
Q

Expliquer l’importance de l’environnement dans le développement des cancers

A

Les expositions environnementales sont les facteurs de risque les plus dominants pour plusieurs cancers communs à une grande partie des cancers pourraient être prévenus

Supporté par la variation géographique du taux de décès de forme spécifiques de cancer à selon la position géographique, exposé à différents agents environnementaux

Les expositions environnementales les plus rattachées aux cancers sont :

Régime alimentaire (ex. obésité)

Fumer (ex. cigarettes) → cancers de la bouche, pharynx, larynx, œsophage, pancréas, vessie, et les poumons.

Consommation d’alcool (avec fumer : PIRE → cancers des voies respiratoires supérieurs et du conduit digestif supérieur) → facteur de risque indépendant pour les cancers de l’oropharynx, larynx, œsophage et foie.

Histoire de reproduction (exposition à de l’œstrogène sans opposition avec la progestérone, augmente les risques de cancers de l’endomètre)

Agents infectieux (cause environ 15% des cancers autour du monde)

Autres : pratiques personnelles, espace de travail, environnement ambiant (ex. : rayon UV, smog, agents chimiques comme l’amiante…)

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24
Q

Expliquer l’importance de l’âge dans le développement des cancers

A

En général, la fréquence des cancers augmente avec l’âge (période critique : entre 55 et 75 ans)

    Accumulation de mutations des cellules somatiques → émergence des néoplasmes malins 

    Diminution de la compétence immunitaire avec le temps (système immunitaire - fort) 

    Cancer touche plutôt les adultes plus âgés, toutefois, touche aussi les enfants (10% des mortalité chez les 15 ans et - : Leucémie, tumeurs du SNC, lymphomes, sarcomes des tissus mous et des os)
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25
Q

Expliquer l’importance de l’hérédité dans le développement des cancers

A

Le cancer se comporte comme un trait génétique dans certaine famille, habituellement causé par des mutations qui affectent la fonction du gène qui élimine le cancer.

L’hérédité est une prédisposition au cancer, car les gènes mutés sont transmis donc augmente les risques

Le développement d’une tumeur peut être affecté par la contribution de plusieurs gènes, ce qui peut complexifier sa compréhension.

3 catégories selon le mode de transmission :

Syndrome du cancer dominant autosomique :

Hériter d’un seul gène mutant augmente les risques de développer une tumeur

La prédisposition à ces tumeurs montre une transmission héréditaire d’un allèle dominant muté.

Souvent marqué par un phénotype spécifique.

Syndrome récessif autosomique de la réparation défectueuse de l’ADN :

Reçoit un allèle récessif muté, donc l’autre va être muté par l’environnement.

De petits groupes rares d’autosomes récessifs caractérisés par une instabilité des chromosomes ou de l’ADN et un taux élevé de certains cancers.

Cancers familiaux : (Hérédité incertaine)

Histoire de famille qui prédispose les autres membres (la même tumeur est survenue à deux ou plusieurs proches)

Survient à un âge précoce.

N’est pas associé aux marqueurs spécifiques de phénotype.

Arrive sporadiquement (irrégulièrement).

Certains cancers familiaux peuvent être liés à des gènes héréditaires mutants.

Influence subtile amenant une prédisposition aux tumeurs dans certains cas.

Les antécédents familiaux de cancer sont indiscutables mais le rôle d’une prédisposition héréditaire est parfois difficile à mettre en évidence pour un individu

*L’hérédité est beaucoup moins prépondérante (5-10% des cancers) que les facteurs environnementaux dans les causes de cancer.

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26
Q

Définir les oncogènes

A

lorsqu’exprimé, ces gènes font la promotion de la croissance de la ₵ (phénotype transformé). Ils sont la version mutée ou surexprimée des proto-oncogènes (gènes normaux). Ils encodent pour des facteurs de transcription, de croissance ou qui favorisent la survie ₵. Ce sont des gènes dominants (mutation sur un allèle seulement est suffisant).

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27
Q

Définir les gènes supresseurs de tumeurs

A

préviennent normalement la croissance incontrôlée. Lorsqu’ils sont mutés ou perdu de leur cellule, cela permet au phénotype de se développer. Normalement, les deux allèles normaux du gène doivent être endommagés ou ne pas s’exprimer pour que la transformation est lieu. Ils peuvent être placés dans deux groupes : ceux qui agissent comme frein à la prolifération cellulaire et ceux qui sont responsables de détecter les dommages génomiques. Le plus tard que ces gènes peuvent initiés et chorégraphier la réponse “damage control” complexe qui mène à la cessation de la prolifération ou, si le dommage est trop grand pour être réparé, induit l’apoptose.

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28
Q

Définir les gènes qui contrôle l’apoptose

A

influence particulièrement la survie cellulaire, plutôt que de stimuler la prolifération. Ceux qui protègent contre l’apoptose sont souvent surexprimés dans les cellules cancéreuses, et ceux qui promouvoir l’apoptose tendent à être sous-exprimés ou inactivés fonctionnellement par mutation.

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29
Q

Définir Gènes qui régulent les interactions entre les cellules tumorales et les cellules hôtes

A

mutés ou altérés fonctionnellement dans certains cancers. Particulièrement importants ceux sont qui sont responsables d’augmenter ou de diminuer la reconnaissance des tumeurs par le système immunitaire.

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30
Q

Définir les mutations génétiques driver

A

Mutation driver altère la fonction des gènes cancéreux ce qui contribue directement au développement ou à la progression du cancer. Peuvent être acquis, mais occasionnellement hérités.

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31
Q

Définir les mutations génétiques passenger

A

mutations acquises qui sont neutre en termes d’aptitudes et n’affecte pas le comportement cellulaire. Influence la réponse aux mdx (important dans le traitement).

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32
Q

Définir les mutations ponctuelles

A

active ou désactive les protéines produites par les gènes dépendamment de leur position et leur conséquence. Ex : convertit proto-oncogène en oncogène. TP53 : gène suppresseur de tumeur

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33
Q

Définir les réarrangements génétiques (mutation génétique)

A

peuvent être produits par translocation chromosomique, inversion, délétion, ou d’autres événements génétiques. Peut faire : surexpression de proto-oncogènes en les enlevant de leurs éléments réguliers et les placer sous contrôle d’un promoteur ou rehausseur actif ++, créé des fusions génétiques codant pour de nouvelles protéines

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34
Q

Définir la délétion (mutation génétique)

A

délétion récurrente de régions spécifiques de chromosomes dans les cellules cancéreuses résultants en la perte de certains gènes suppresseur de tumeur.

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35
Q

Définir l’amplification génétique (mutation génétique)

A

proto-oncogène peuvent être convertis en oncogènes par amplification, avec une surexpression et hyperactivité conséquente de protéines autrement normales.

36
Q

Définir l’aneuploidie

A

définie comme un nombre de chromosomes qui n’est pas un multiple d’haploïde (23).

37
Q

Définir les mutation épigénétiques

A

Réfère à des changements réversibles et héréditaires dans l’expression des gènes qui arrivent sans mutation. Modifications de l’ADN sans affecter la séquence. Se produit par méthylation de l’ADN (La méthylation de l’ADN agit comme un « patron » qui conditionne l’expression des gènes dans chaque cellule.) et modifications des histones – phénomène physiologique (la majorité du génome est silencieux). Les cellules cancéreuses sont caractérisées par une hypo méthylation de l’ADN et une hyper méthylation sélective à certains endroits. Les gènes suppresseurs de tumeurs sont tus par hyper méthylation à la place de mutation. L’hyper méthylation de tout le génome induit une instabilité génétique et induit des tumeurs dans les souris. Certains changements génétiques dans les cancers sont sélectionnés puisqu’ils mènent à des changements épigénétiques qui favorisent la croissance t la survie du cancer.

38
Q

Quels sont les 8 hallmarks moléculaires du cancer?

A
  1. Autosuffisance des signaux de croissance
  2. Insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance
  3. Altération du métabolisme cellulaire
  4. Évasion de l’apoptose
  5. Potentiel de réplication infini
  6. Développement d’une angiogénèse soutenue
  7. Habileté à envahir et à développer des métastases
  8. Évasion immunitaire des cellules cancéreuses
39
Q

Qu’est ce que l’autosuffisance des signaux de croissance?

A

L’autosuffisance dans la croissance qui caractérise les ₵ cancéreuses découle généralement de mutations qui entraîne un gain de fonction, en convertissant des proto-oncogènes en oncogènes.

Les ₵ deviennent autosuffisantes !

Proto-oncogènes : Gènes ₵ normaux dont les produits participent à la régulation de la croissance et de la division cellulaire.

Oncogènes : Version mutante ou surexprimée des proto-oncogènes qui fonctionnent de façon autonome (pas besoin des signaux normaux de prolifération de la croissance). Ils produisent des oncoprotéines qui favorise croissance cellulaire même en l’absence de signaux normaux promoteur de croissance.

40
Q

Effets des facteurs de croissance dans l’autosuffisance des signaux de croissance

A

Cellule normale = besoin d’une stimulation par les GF pour proliférer

Cellules cancéreuses

Autosuffisance au niveau de la croissance (stimulation autocrine)

Interaction avec le stroma (tissu conjonctif) : d’autre ₵ cancéreuses envoient des signaux aux ₵ voisines saines afin qu’elles sécrètent les GF pour que les ₵ cancéreuses puissent se multiplier

41
Q

effets des récepteurs des facteurs de croissance dans l’autosuffisance des signaux de croissance

A

Lorsque mutés ou surexprimés, les récepteurs agissent comme oncogènes

Envoient constant de signaux favorisant la mitose, même en l’absence de facteur de croissance dans l’environnement.

Hypersensible : causé par mutation qui imite la présence constante d’un GF

42
Q

Effets des protéines de transduction du signal dans l’autosuffisance des signaux de croissance

A

Normalement : reçoivent des signaux en provenance des récepteurs de facteurs de croissance activés et les transmettent au noyau

Si mutée = suractivité de la transduction = autonomie au niveau de la croissance

Les ₵ cancéreuses acquièrent souvent l’autonomie de croissance à cause de mutations dans des gènes qui code pour les composantes de voies de signalisation en aval des récepteurs de facteurs de croissance.

Exemple : si une protéine de transduction des signaux est mutée, elle pourrait ne pas transmettre le signal de diminuer la prolifération cellulaire au noyau.

43
Q

Effets des facteurs de transcription dans l’autosuffisance des signaux de croissance

A

Oncoprotéines  stimulation continue et inappropriée des facteurs de transcription dans le noyau qui régulent l’expression des gènes de croissance

= autosuffisance au niveau de la croissance

44
Q

Effets de la cycline et du cdk dans l’autosuffisance des signaux de croissance

A

Cycline et la Cdk sont des régulateurs du cycle cellulaire

Cycle ₵ normal : cycline/cdk enclenche la prolifération, surtout la transition G1-S. Cela permet de surveiller si l’ADN est endommagé ainsi que les chromosomes et si cela est le cas, la réplication ne sera pas complétée  G0 ou apoptose

Inhibiteurs cdk (CDKi) – exerce un contrôle négatif sur le cycle ₵ | ils sont sous-exprimés durant la progression du cycle

Hyperprolifération : causé par dérèglement union cyclines et cdk

Cancers : ont des lésions qui désactivent le checkpoint de régulation de la croissance G1-S par des mutations qui dérèglent l’activité des cyclines et des cdk  les ₵ entrent constamment dans leur Phase S. Un cas semblable de dérèglement peut être également vu au niveau du checkpoint G2-M

45
Q

Définir l’insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance

A

Alors que les oncogènes encodent des protéines favorisant la croissance cellulaire, le produit du gène suppresseur de tumeur freine la prolifération cellulaire. Sa mutation imite l’effet favorisant la croissance des oncogènes.

Contrairement aux oncogènes, les 2 copies du gène doivent être perdues (mutées) pour le développement tumoral, conduisant à une perte d’hétérozygotie au niveau du locus du gène.

Gène RB et p53 reconnaissent les stress génotoxiques et répondent en forçant l’arrêt de la prolifération.

46
Q

Action du gène RB dans l’insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance

A

Les 2 gènes du RB doivent être mutés pour que la tumeur se développe.

Lorsqu’il est muté → hyperphosphorylé → ne fonctionnera pas → n’empêchera pas la poursuite du cycle cellulaire.

*Pour bloquer le cycle, le gène RB doit être actif, il doit donc être hypophosphorylé.

RB est responsable de garder la cellule dans la phase G1 du cycle cellulaire pour éviter qu’elle ne se divise tout le temps.

RB décide en quelque sorte si la cellule passe de la phase G1 à la phase S (il décide si la division cellulaire a lieu ou pas), car il code une protéine suppresseur de tumeur, la ramenant en stade G0, ou l’apoptosant, dépendant du cas. Il décide également si la phase S se produit.

Peut causer l’arrêt total du cycle cellulaire ; reste à G0.

La mutation du gène RB fait en sorte que qu’il n’y a plus de contrôle G1-S. Cette perte de contrôle du cycle cellulaire est essentielle pour presque toutes les tumeurs malignes, amenant une réplication sans checkpoint.

Pas croissance :
-RB pas phosphorylé
-Se lie à l’ADN
-Empêche la lecture de l’ADN

Croissance :
-RB phosphorylé
-Ne se lie pas à l’ADN
-Donc l’ADN peut être lu

Il peut donc y avoir une mutation partout dans la chaine d’activation de RB ce qui peut empêcher RB de se lier et d’inhiber la croissance cellulaire.

47
Q

Action du p53 sur l’insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance

A

Lorsqu’il y a une mutation dans le gène TP53 (perte de fonction normale de la protéine) les dommages de l’ADN ne sont pas réparés et les mutations deviennent permanentes dans les cellules filles. Les cellules tombent dans une prolifération « anarchique » donc à une transformation maligne

Ce gène évite les néoplasies en intervenant sur 3 niveaux :

Arrêt temporaire du cycle cellulaire (quiescence)

Arrêt permanent du cycle cellulaire (sénescence)

Activation de la mort cellulaire (apoptose)

En cas de dommage à l’ADN, il y a une tentative de réparation. Si la réparation échoue, le gène P53 cause la sénescence ou encore l’apoptose du cycle cellulaire.

Le P53 est un gène qui est normalement homozygote. Lorsqu’il perd ce côté homozygote, il y a mutation du gène P53.

Lorsque le P53 est muté, il n’y a plus de réparation d’ADN et la mutation devient fixe, car il n’y a plus d’arrêt de cycle (sénescence). La cellule continue donc de se diviser avec des dommages à l’ADN.

70% des cas de cancer ont une mutation au niveau du gène suppresseur de tumeur P53.

Bref, p53 joue un rôle important dans le maintien de l’intégrité du génome (« gardien du génome ») puisqu’il stoppe la phase G1 afin de réparer les dommages à l’ADN. Si ces dommages ne peuvent être réparés, il induit l’arrêt du cycle (sénescence) ou l’apoptose. Ces étapes n’ont plus lieux en cas de mutation.

48
Q

Action des gènes supresseurs de tumeur sur l’insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance

A

Les molécules qui transmettent des signaux antiprolifération aux cellules sont moins bien caractérisées. La plus connu est TGF-beta (transforming growth factor-beta). Dans plusieurs cellules, c’est un inhibiteur de prolifération et régule processus cellulaire.

TGF-beta peut prévenir ou promouvoir la progression d’une tumeur, dépendamment de l’état d’autres gènes dans la cellule.

Mutations à certains gènes seront surexprimé ou sous exprimé, ce qui affecte des protéines utiliser dans la cascade de TGF-beta

49
Q

Contact inhibition et l’insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance

A

NF2 :

Suppresseur de tumeurs NF2 est un mécanisme qui explique comment E-cadhérine maintien l’inhibition de contact.

APC :

Gène suppresseur de tumeurs APC exerce effets d’antiprolifération en régulant la destruction de la protéine cytoplasmique : béta-caténine

Perte ou affection aux deux allèles du gène APC doit se produire pour que ce gène cesse de fonctionner normalement, ce qui mène à la translocation de la béta-caténine dans le noyau qui agit comme facteur de croissance.

50
Q

Expliquer l’altération du métabolisme cellulaire

A

Le métabolisme Warburg est une forme de métabolisme pro-croissance qui favorise la glycolyse. Il y a une diminution de la production d’énergie (2 ATP pour 1 glucose), mais rend disponible les intermédiaires nécessaires pour la croissance et duplication cellulaire (vs la phosphorylation oxydative de la mitochondrie (jusqu’à 36 ATP pour 1 glucose))

Il est induit dans une cellule normale par exposition à de facteurs de croissance mais devient fixe dans une cellule cancéreuse due à l’action de certaines ‘driver mutations’.

Métabolisme priorise la glycolyse anaérobique même avec la présence d’amplement d’O2, les cellules cancéreuses absorbe une qte énorme de glucose et augmente sa conversion en lactose.

Pourquoi ? Parce qu’elle fournit rapidement les nutriments aux cellules qui se divisent.

Trop de stress sur C normales implique qu’elles font de l’autophagie. Les C cancéreuses peuvent avoir des mutations qui empêche l’autophagie et qui leur permettent de continuer à croître malgré le manque de nutriment.

51
Q

Expliquer l’évasion de l’apoptose

A

S’il y a une diminution de l’apoptose, il y a - de mort cellulaire, donc du nombre de ₵ mutantes.

Les ₵ néoplasiques contiennent souvent des mutations dans les gènes qui régulent l’apoptose, ce qui les rend résistante à l’apoptose.

L’apoptose est initiée par 2 voies :

Extrinsèques : récepteurs de la mort

Intrinsèques (voie mitochondriale) : dommage de l’ADN.

Les cellules cancéreuses sont sujettes à de nombreux stress qui peuvent initiés l’apoptose :

Dommages de l’ADN

Déséquilibre métabolique (croissance irrégulière)

Hypoxie (apport sanguin pas assez important).

L’évasion de l’apoptose par les ₵ cancéreuses est causée par l’acquisition de changements et mutations dans l’expression des gènes qui régulent les composantes clés de la voie intrinsèque ou qui rééquilibre la balance des facteurs de régulation (ce qui favorise la survie de la cellule qui est confronté aux stress intrinsèques)

Les mécanismes majeurs qui causent l’évasion de l’apoptose dans les cellules néoplasiques :

Perte de la fonction de la protéine p53 (important dans les débuts de la voie intrinsèque) mène à la sous expression de gènes pro-apoptose. (Leucémie chronique)

Surexpression de gènes anti-apoptose

Une mutation dans ses deux mécanismes font en sorte que la cellule n’a plus de contrôle sur l’apoptose.

52
Q

Expliquer le potentiel de réplication infini

A

Contrairement aux ₵ normales, les ₵ néoplasiques sont capables de se répliquer infiniment.

Cellule normale : capacité de se dédoubler 60 à 70 fois pour ensuite perdre leurs capacités et entrer en sénescence (processus de ralentissement d’activité)

Raccourcissement des télomères (région à chaque extrémité d’un chromosome, elle assure la protection des terminaisons de chromosome en évitant que ceux-ci s’effiloches) – médiés par RB et TP53.

Vu par la cellule comme étant une corruption de l’ADN, ce qui provoque l’entrée de la cellule en sénescence

Si le raccourcissement des télomères est trop important, il y aura fusion des chromosomes. Dans un tel cas, c’est l’apoptose qui attend la cellule.

Activation de l’enzyme télomérase chez cellules cancéreuses : Lors d’un cancer, il y a réactivation de l’enzyme télomérase qui va construire la télomère, hormone d’ordinaire présente uniquement dans les cellules souches, ce qui évite la mort des cellules qui atteignent l’immortalité, pouvant se diviser indéfiniment.

(85 à 95 % des cancers, il y a suractivation de l’enzyme télomérase)

** Dans les cellules normales → manque d’expression de télomérase → télomères raccourcissent dû à la division cellulaire → activent points de contrôle du cycle → sénescence et nb limité de division.

53
Q

Expliquer le développement de l’angiogénèse soutenue

A

L’angiogenèse est le processus décrivant la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins à partir de vaisseaux déjà existants. Corrélation biologique avec les tumeurs malignes.

Besoins d’une tumeur : ne peut pas grossir de façon considérable si elle n’est pas vascularisée. Comme les tissus normaux, les tumeurs ont besoin d’oxygène, de nutriments et d’être en mesure d’éliminer leurs déchets.

Formation des vaisseaux sanguins : cellules cancéreuses reçoivent des facteurs de croissance ; les utilisent pour stimuler la naissance de nouveaux vaisseaux sanguins. Il y a formation de nouveaux capillaires à partir de ceux qui existaient déjà grâce aux cellules endothéliales de la moelle des os. Les nouveaux vaisseaux créés fuient, sont dilatés et forment des connexions hasardeuses.

=Stimulation de la formation de tumeurs adjacentes (métastases) par la sécrétion de facteurs de croissance.

L’angiogenèse : demande la production de facteurs angiogéniques ou la perte de facteurs qui inhibent l’angiogenèse

p53 : induit la synthèse d’un inhibiteur de l’angiogenèse. (Par conséquent, une mutation sur ce gène favorise aussi l’angiogenèse.)

54
Q

Qu’est-ce que l’habileté à envahir et former des métastases?

A

La propagation des tumeurs est un processus complexe incluant une série d’étapes séquentielles appelée cascade invasive des métastases. Ces étapes peuvent être interrompues à n’importe quel stade par des facteurs liés à l’hôte ou à la tumeur.

55
Q

Quelle est la première étape de la cascade invasive des métastases?

A

Invasion de l’ECM (matrice extracellulaire) :

Cause majeure de la morbidité et mortalité des cancers, résulte d’interactions complexes entre les cellules néoplasiques, stromales et la matrice extracellulaire (ECM).

Cette invasion comprend 4 étapes :

Perte de jonctions intercellulaires : détachement de cellules mutées de la tumeur (cellules malignes se séparent de la tumeur primaire)

Dégradation locale de la membrane basale et du tissu conjonctif interstitiel (ECM)

Attachement : changement dans l’attachement des cellules tumorales avec les protéines de la ECM. Perte de l’adhésion (chez cellules normales : apoptose, pas chez cellules cancéreuses)

Migration : locomotion (migration des cellules tumorales)

56
Q

Quelle est la deuxième étape de la cascade invasive des métastases?

A

Dissémination :
Les cellules néoplasiques se sauvent souvent de leur site d’origine et entrent dans la circulation sanguine à cause de leur propriété invasive.

Premier lit de capillaires rencontré (foie, poumons) : Les tumeurs métastasiques s’y développent généralement en premier

Site atteint par les métastases dépend de :

Location anatomique et écoulement sanguin de la tumeur primaire

Affinité entre tumeurs et tissus (tropisme)

Voyage par le sang : certaines forment un agrégat de plaquettes autour de leucocytes pour se protéger des cellules anti-tumeur pendant son voyage, d’autres voyagent seules.

= Elles adhèrent ensuite à l’endothélium vasculaire et envahissent le tissu.

57
Q

Expliquer l’évasion immunitaire des cellules cancéreuses

A

Tumeurs reconnues comme détruites : Tumeurs contiennent des cellules invisibles ou exprimant des facteurs qui active la suppression immunitaire= reconnues comme détruites par le système immunitaire

Immunomodification cancéreuse : « cancer immunoediting » décrit l’habileté du système immunitaire pour promouvoir la sélection naturelle de Darwin de la tumeur qui manipule le système immunitaire pour ses propres fins malignes.

Blocage des checkpoints : la découverte de points de contrôle qui bloquent l’immunité antitumorale a conduit au développement d’anticorps qui bloquent ces points de contrôle = développement de réflex auto-immune qui bloque le système immunitaire

Immunosuppresseur : ces personnes voient le risque de développer un cancer s’élever

Immunocompétent : les tumeurs tenteront d’éviter l’immunité par excroissance sélective des antigènes, création d’immunosuppresseur (pour inhiber le système immunitaire)

Les cellules cancéreuses peuvent déjouer le système immunitaire par la réduction de l’expression des histamines, des antigènes négatifs et la suppression immunitaire

58
Q

Quels sont les deux facteurs favorisant le cancer?

A
  1. Inflammation induite par les tumeurs
  2. Instabilité génomique
59
Q

Expliquer l’inflammation induite par les tumeurs

A

Cancer provoque une rxn inflammatoire chronique : peut causer anémie, fatigue, cachexie.

Elle modifie le microenvironnement de la tumeur et permet la formation des bases du cancer.

Les cellules sont constamment en réparation, ce qui augmente le risque de mutation.

Conséquence de l’inflammation :

Libération de facteurs de croissance.

Retire les suppresseurs de croissance.

Résistance accrue à la mort cellulaire.

Stimule angiogénèse

Invasion et métastases

60
Q

Expliquer l’instabilité génomique

A

Tendance à l’accroissement de mutations génétiques altérant le génome lors de divers processus

Gens nés avec des défauts de réparation d’ADN ont plus de chance de développer un cancer.

Types de systèmes de réparation ayant des défauts :

Réparation avec décalage - agit comme une vérification orthographique ; s’assure que A est avec T et C avec G

Réparation d’excision de nucléotide

Réparation de recombinaisons

Facilitateur de la malignité des tumeurs

Toutes les bases du cancer (8) définissent les caractéristiques de la malignité, et sont toutes produites par des altérations génétiques qui impliquent des gènes du cancer.

La réparation d’ADN : SUPER IMPORTANT pour maintenir l’intégrité du génome

Ici : génome devient instable car bcp de désordres dans des gènes qui encodent des protéines impliquées dans la réparation d’ADN (sont donc défectueuses → pas réparation → mutations restent dans génome → instabilité génomique)

61
Q

Quelles sont les classes d’agents carcinogènes?

A
  1. Chimiques
  2. Radiation
  3. Viral et microbien
62
Q

Expliquer le mécanisme d’action des agents carcinogènes chimiques

A

Ils contiennent des groupes électrophiles très réactifs qui causent des dommages directs à l’ADN causant mutation et donc, cancer.

Après qu’une cellule ait été exposée à un mutagène ou un initiateur, le développement de tumeurs peut être favorisé par l’exposition à des promoteurs (drogues, hormones, phénols) stimule la prolifération des cellules mutées

N’importe quel gène peut être ciblé par l’agents chimiques, mais ce sont les mutations dans les gènes du cancer (ex : TP53) qui causent la carcinogénèse.

Forcée à proliférer, le clone initial des cellules accumule des mutations ; mène à tumeur maligne.

Agents à action directe :

Pas de conversion métabolique requise pour devenir carcinogène.

Faible, utiliser parfois pour guérir de certain cancer (chimiothérapie)

Peu de risque, mais demande une utilisation judicieuse

Agents à action indirecte :

Besoin d’une conversion métabolique pour devenir actif

Ex. : hydrocarbures polycycliques, constituants de la cigarette

63
Q

Expliquer le mécanisme d’action des agents carcinogènes radiation

A

Peu importe sa source (rayons UV du soleil, radiographies, fission nucléaire), les radiations sont des carcinogènes bien établis.

Radiation ionique (rayon X) : Cause des ruptures des chromosomes, un réarrangement des chromosomes et, moins fréquent, des mutations ponctuelles ; mènent à des dommages génétiques et à la carcinogénèse.

Rayons UV (soleil) : Induit la formation de dimères de pyrimidines dans l’ADN, ce qui mène à des mutations qui peuvent menées à des carcinomes des cellules squameuses, et mélanomes de la peau.

64
Q

Expliquer le mécanisme d’action des virus oncogéniques de l’ARN

A

Ex. : la leucémie des cellules lymphocytes T → HTLV-1 encode la protéine viral (Tax) qui active les gènes pour les cytokines, interfère avec le cycle de contrôle, et active les récepteurs des cellules lymphocytes T infectées (stimulent leur prolifération). L’augmentation de cellules lymphocytes T élève le risque de développer une mutation secondaire qui peut engendrer une leucémie monoclonale.

65
Q

Expliquer le mécanisme d’action des virus oncogéniques de l’ADN

A

Virus du Papillon Humain (VPH)

Associé à des verrues bénignes et à des cancers cervicaux.

L’oncogénicité du VPH est relié à l’expression de 2 oncoprotéines virales (E6 et E7) qui inactive les complexes RB, p53 (suppresseurs de tumeurs) (en les reliant); qui active le complexe Cycline/Cdk et combat la sénescence cellulaire.

VPH : intègre proto-oncogène à oncogènes.

Infection à un VPH à hauts risques simule la perte de gènes suppresseurs de tumeurs, active les cyclines, inhibe l’apoptose et combat la sénescence cellulaire.

Virus Epstein-Barr (EBV)

Le virus Epstein-Barr est impliqué dans différentes pathologies : lymphome Burkitt, lymphome dans des patients immunodéprimés, quelques formes de lymphome Hodgkin, carcinome nasopharyngien, des sous-ensembles de carcinomes gastriques et rarement des sarcomes.

Hépatite B (HBV) /Hépatite C (HCV)

Cause 70 à 85% des carcinomes hépatocellulaires (foie).

Leurs effets oncogéniques sont multifactoriels et peuvent endommager l’ADN.

La protéine HBx (HBV) et la protéine centrale du HCV peuvent activer une variété de signal de transduction qui peuvent contribuer à la formation de cancer.

Helicobacter pylori (agent microbien)

Première bactérie considérée comme une substance cancérigène.

Cause des tumeurs au niveau gastrique (cancer de l’estomac)

66
Q

Quels sont les effets locaux des tumeurs?

A

La localisation est cruciale autant pour la tumeur bénigne que maligne

Sévérité/grosseur dépend de l’emplacement et de ce qu’il y a autour

Les compressions causées par les tumeurs peuvent être très dommageables

Peut parfois briser des tissus → ulcères/saignements/infections secondaires

Ex. une petite tumeur (adénome) sur la glande hypophyse peut comprimer et détruire les glandes voisines normales = hypo sécrétion des hormones contrôlés par ces glandes.

67
Q

Quels sont les effets des tumeurs sur la production hormonale?

A

Possible avec les tumeurs bénignes et malignes localisées dans les glandes endocrines

Activité hormonale anormale. Plus plausible d’arriver dans une tumeur bénigne très différenciée.

La tumeur peut former des ulcères à travers une surface avec des saignements associés et des infections secondaires.

Si une tumeur comprime une glande hormonale, changement dans la sécrétion d’hormone.

Surproduction hormonale peut causer la mort / entraîner des effets très néfastes pour l’organisme

Ex : Adénome et carcinome qui se développe dans les cellules bêta du pancréas peut causer de l’hyperinsulinisme qui peut être fatal.

68
Q

Expliquer la cachexie

A

Affaiblissement physiologique extrême de l’organisme atteint du cancer lié à une malnutrition importante : perte progressive des graisses et de la masse corporelle, accompagnée de faiblesse importante, d’anorexie et d’anémie.

Causée par la libération de cytokines par la tumeur ou l’hôte : suppression de l’appétit

La sévérité de la cachexie a une certaine corrélation avec la grosseur et l’étendu du cancer.

N’est pas causé par les besoins nutritionnels de la tumeur.

N’est pas directement causé par la diminution de nourriture consommé, mais plutôt de l’action de facteurs solubles (cytokines) qui sont produits par la tumeur et par l’hôte.

Malgré une diminution de l’apport nutritionnel, la dépense énergétique et le mécanisme de base augmentent (*contraire à la réaction métabolique à la suite de la faim intense)

Seule façon de se débarrasser de la cachexie est de se débarrasser de la tumeur.

69
Q

Qu’est-ce que le syndrome paranéoplasique?

A

Symptômes complexes chez un patient atteint de cancer qui ne sont pas expliqués par propagation de la tumeur (métastases) ou par l’élaboration d’hormones anormale au tissu d’origine de la tumeur, ni à l’accroissement local des tumeurs.

Causés par production ectopique (position anormale d’un organe, en dehors du lieu) et sécrétion de substances bioactives.

Présents chez 10 à 15% des patients atteint de cancer.

Les syndromes peuvent précéder ou apparaître simultanément à la découverte d’une tumeur, ou même persister après la guérison réussie de la tumeur primaire.

Leur reconnaissance clinique est importante pour différentes raisons (traitements précoces):

Peuvent représenter la première manifestation d’un néoplasme.

Peuvent être associés à une maladie significative et peut même être mortel.

Peuvent imiter l’atteinte métastatique, et donc confondre le traitement.

70
Q

Exemples de syndrome paranéoplasiques

A

La varia : fièvre (syndrome paranéoplasique le +souvent rencontré en pratique)

Syndromes paranéoplasiques neurologiques :

Présent chez 4 à 5% des patients oncologiques.

Atteint le cerveau, le cervelet, la moelle, le SNP et les muscles (et jonction neuromusculaire)

Distinction à faire avec les symptômes neurologiques dus aux métastases et au traitement.

Mécanismes auto-immuns jouent un rôle pathophysiologique important

Exemples de SPN neurologiques : myasthénie grave

Influence la transmission neuromusculaire et apparait lors de stimulations répétés – anticorps bloquent les récepteurs d’acétylcholine postsynaptiques

Signes : Diplopie, troubles de déglutition.

Traitement : s’améliorent avec des traitements d’épreuve d’inhibiteurs

Syndromes paranéoplasiques endocrinologiques :

Le plus fréquent observé en pratique (ex. hypercalcémie…)

3 groupes d’hormones sécrétées (stéroïdiennes, monoamines et peptidiques/ protéiniques).

Les SP sont principalement constitués par des hormones peptidiques et protéiniques.

Exemples de SP endocrinologiques :

Cause l’hypercalcémie paranéoplasique

Forme environ 40% des hypercalcémies

Peut être due à la destruction osseuse directe par des métastases ou d’autres mécanismes comme la formation ectopique d’un peptide

Symptômes : nausée, vomissement, faiblesse musculaire, fatigue, constipation, polyurie, coma.

Chez environ 10% des cancers bronchiques, sinon, surtout dans les cas de cancers bronchique, épithélial, mammaire, pancréatique ou lors d’hypernéphrome.

Cause le syndrome de Cushing

Dû à la production ectopique d’ACTH (quantité donc plus élevée que la moyenne)

Surtout lors de cancer bronchique, mais aussi du pancréas, thyroïdien médullaire et du thymus.

¼ est d’origine paranéoplasique

Autres : Acromégalie, gynécomastie, hypoglycémies indépendantes des cellules d’îlot.

71
Q

Qu’est ce que le grade d’une tumeur?

A

étendu de la propagation du cancer dans le patient. Basé sur le degré de différenciation des cellules tumorales et, dans certains cancers, le nombre de mitoses, étendue de la nécrose de la tumeur et la présence de certaines caractéristiques architecturales. Augmentation de la mitose et l’étendue de la nécrose corresponde avec la vitesse de croissance de la tumeur tandis que la perte de l’architecture normale reflète l’expression du gène dérègler qui augmente. Entre deux et cinq catégories, varie selon le type de tumeur.

72
Q

Qu’est ce que le stade d’une tumeur?

A

mesure de la gravité clinique de la maladie. Basé sur la grosseur de la lésion primaire et l’étendue de sa propagation dans les ganglions lymphatiques régionaux ainsi que sur la présence ou l’absence de métastases.

73
Q

Qu’est-ce que le TNM

A

TNM system (t=primary tumor, n=lymph node involvement, m=métastases)
Mesure le stade des tumeurs

T0, T1, T2, T3, T4 : T0 = selon sa croissance, T0=tumeur sur place

N0, N1, N2, N3 : selon envahissement progressif vers le ganglion, N0=aucun nœud d’impliqué

M0, M1, M2 : Présence ou absence de métastases, M0=aucunes métastases

74
Q

Définir les méthodes diagnostiques

A

Raisonnement menant à l’identification de la cause d’une maladie, à partir des caractères ou des symptômes relevés par des observations, des tests ou des contrôles. (Biopsie)

75
Q

Définir les méthodes de dépistage

A

Recherche d’une ou plusieurs maladies ou d’anomalies dites « à risques » chez les individus d’une population donnée. Par les essais biochimiques

76
Q

Définir les méthodes morphologiques

A

Fait en labo. Le spécimen doit être adéquat, représentatif et proprement préservé.

Permet de diagnostiquer la maladie

Raisonnement menant à l’identification de la cause (origine) d’une défaillance, d’un problème ou d’une maladie

Dans les cas des cancers, l’étude histologique subséquente au prélèvement permet de voir les cellules cancéreuses, donc de commencer un traitement que l’on sait justifier.

Différentes méthodes d’échantillonnages existent :

Excision : retrait complet de la tumeur

Lorsque ce n’est pas possible, il faut trouver le bon site pour faire une biopsie.

Biopsie

Prélèvement d’une petite portion de tissu de la masse qui sera analysée au microscope pour déterminer la nature des cellules (conscience que les marges peuvent ne pas être représentative et le centre peut être largement nécrosé). Requiert parfois des coupes congelées (frozen section) pour permettre le diagnostic (meilleure conservation).

Aspiration avec aiguille fine

Aspiration des cellules d’une masse, suivi d’une analyse cytologique des cellules.

Peut être fait sur des lésions palpables (sein, glande thyroïde, nœuds lymphatiques…) ET avec les techniques d’imageries modernes, fait sur des structures plus profondes.

Frottis cytologiques

Analyse d’un échantillon micro qui est étendu en un mince film sur une lame de verre.

Les cellules néoplasiques sont moins cohésives que les autres et sont donc perdues dans les fluides et sécrétions.

Les cellules perdues sont évaluées pour les caractéristiques d’anaplasie qui permet d’indiquer l’origine de la tumeur.

Pour les lésions suspectées malignes (ex. : carcinome de l’endomètre)

Immunocytochimie :

Un complément puissant aux techniques histologiques. Permet de mettre en évidence des éléments (telles les protéines) dont la concentration est + élevée lors de cancer.

Cytométrie en flux

Analyse de cellule à partir d’antigènes pour obtenir le phénotype de cellules malignes.

77
Q

Qu’est que la méthode des marqueurs tumoraux?

A

Bien que les tests biochimiques pour les enzymes associés aux tumeurs, les hormones, ou autres marqueurs de tumeurs dans le sang ne sont pas suffisant à l’établissement d’un diagnostic, ils peuvent constitués des méthodes de dépistages, et sont utiles pour surveiller la réponse à une thérapie ou détecter la récurrence d’une maladie. SIGNES PRÉCURSEURS !

Marqueurs tumoraux :

Ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas là, qu’il n’y a pas de cancer.

Faible sensitivité et spécificité, mais sont de bons outils pour faire le suivi après que le patient a été diagnostiqué.

S’il y a eu une résection réussie de la tumeur, ses marqueurs devrait disparaître du sang ; s’ils reviennent, c’est pratiquement toujours à cause d’une récurrence.

Ne servent PAS de diagnostic définitif du cancer puisque ces marqueurs peuvent être produits par une variété de conditions non néoplasiques.

Contribue à trouver un cas et déterminer l’efficacité d’un traitement, peuvent servir à déterminer la réponse à certains traitements, détecter les récidives et donner des indices pour le dépistage.

78
Q

Qu’est-ce que le diagnostique moléculaire?

A

Sert à diagnostiquer les tumeurs et prédire les comportements (au niveau moléculaire) de celles-ci :

Diagnostic de malignité : détection d’une translocation

Pronostic et comportement : Certaine altérations génétiques sont associées à un mauvais pronostic → détermine les thérapies subséquentes.

Détection d’un résidu minimal de la maladie après le traitement

Diagnostic de prédispositions héréditaires au cancer : Détection d’allèles mutées afin de prévoir les traitements, peut aider à prévenir

Prise de décision thérapeutique : Développer des thérapies précises pour chaque diagnostic/ tumeurs, les détections de mutations spécifiques peuvent aider à cibler le traitement

79
Q

Qu’est-ce que la radiothérapie?

A

La radiothérapie c’est l’utilisation d’un certain type d’énergie provenant de rayons X, de rayons gamma, d’électrons et d’autres sources pour détruire les cellules cancéreuses. Les rayonnements à forte dose détruisent les cellules de la zone traitée en endommageant l’ADN de leurs gènes, ce qui les rend incapable de se développer et de se diviser. Le tx a des effets sur les cellules cancéreuses et les cellules saines, mais la plupart des cellules saines peuvent se réparer par la suite.

80
Q

Quels sont les effets secondaires de la radiothérapie?

A

Généraux : fatigue, changement cutané, modification de l’appétit, perte de cheveux/poils, anxiété/dépression, etc.

Spécifiques : cerveau=maux oreilles, audition

                  Tête/cou = ulcération buccale, modification dents/gencives, difficulté à      avaler 

                  Poitrine = difficulté à avaler, toux 

                  Sein = modification de la peau 

                  Estomac/abdomen = nausée, vomissement, diarrhée 

                  Bassin : infertilité, ménopause, diarrhée
81
Q

Quels sont les types de radiation?

A

Radiothérapie externe (transcutanée) : dirigé vers la tumeur par un appareil qui se trouve à l’extérieur du corps, la plus utilisé

Radiothérapie curiethérapie (interne ou par implant) : Administration d’une forte dose totale de rayonnements dans une zone ciblée pendant un court laps de temps. Sources radioactives scellées sont introduites dans le corps (implant) de 4 façons :

Interstitielle (directement dans la tumeur, ex. : prostate)

Intracavitaire (applicateur spécial introduit dans une cavité, ex. : col de l’utérus)

Intraluminale (applicateur spécial installé dans un conduit, ex. : œsophage)

En surface ou par un moule (placé à la surface de la tumeur, ex. : œil)

Radiothérapie systémique (interne avec source non scellée) : source de rayonnement administrée sous forme liquide (boissons ou capsules à avaler) ou intraveineuse (la source de rayonnement circule dans tout l’organisme).

82
Q

Qu’est-ce que la chimiothérapie?

A

La chimiothérapie est un type de traitement au moyen de médicaments. Les médicaments ralentissent ou bloquent le développement des cellules cancéreuses. A un effet sur tout le corps, donc +++ effets secondaires car effet sur cellules saines.

83
Q

Quels sont les effets secondaires de la chimiothérapie?

A

Réaction allergique : démangeaisons soudaines ou graves, éruptions cutanés ou urticaires, respiration sifflante ou difficile

Autres : symptômes ressemblant à la grippe, perte de cheveux, changements a/n de la peau (rougeur, desquamation, acné, sécheresse, etc.), sécheresse bouche/gorge/narine/yeux, ulcère de la bouche, changement appétit, nausée et vomissement, diarrhée, constipation, etc.

84
Q

Quels sont les types de chimiothérapie?

A

Destruction du cancer (Chimio d’association) : détruire les cellules cancéreuses dans le corps grâce à l’association de médicaments chimio thérapeutiques

Réduction de la taille d’une tumeur avant d’autres traitements (Chimio néoadjuvante) : avant une chirurgie ou une radiothérapie.

Destruction des cellules cancéreuses après d’autres traitements (Chimio adjuvante) : détruire les cellules cancéreuses qui auraient échappées au bistouri ou aux rayons X.

Préparation pour une greffe de moelle osseuse ou de cellules souches (Chimio ablative) : détruire la moelle osseuse existante avant que celle-ci soit remplacée par les cellules souches ou moelle osseuse d’un donneur. Parfois, certains types de cancer peuvent être traités par de telles greffes.

Soulagement des symptômes causés par le cancer (Chimio palliative) : atténuer la douleur et d’autres symptômes causés par le cancer.

85
Q

Expliquer la chirurgie dans le traitement du cancer

A

Ablation d’une tumeur cancéreuse dans une partie de l’organisme. (Il faut enlever au moins 90% de la tumeur)

Les effets secondaires et les risques dépendent de la localisation (structures adjacentes, capacité de réséquer) et de la personne (haute pression, âge, …)

La chirurgie à des limites si l’envahissement est trop important :

Invasion des compartiments adjacents

Invasion de structures éloquentes

Processus métastasique

86
Q

Quels sont les effets émotionnels du cancer?

A

Première réaction : état de choc et détresse, sentiment d’être seul, peur du tx/dlr/mort, réactions troubles/intenses/contradictoires, etc.

Pourquoi est-ce arrivé ? : cherche à trouver une cause, énergivore (diminue l’énergie nécessaire au traitement), sentiment de culpabilité/se blâmer,

Le cancer entrainera-t-il des douleurs ? : via cancer ou traitement

Pensées au sujet de la mort : pensées envahissantes, obsédé par mourir par le cancer (vs vivre avec le cancer)

Espoir : après le choc initial

Peur et incertitude : mort/perte être cher, être malade/douleur, peur de ne pas comprendre le langage médical, sentiment d’impuissance

Quoi faire : se renseigner sur le cancer/traitement, poser des questions, se tenir occupé, se concentrer sur ce que l’on peut faire