Génétique Flashcards

1
Q

Définir allèles

A

gènes codant pour le même trait et occupant le même locus de chromosomes homologues. Par exemple, A et a sont deux allèles du même gène

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Q

Définir autosome

A

Nom donné aux chromosomes formant les 22 premières paires, à l’exclusion des chromosomes sexuels

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Q

Définir chromatine

A

Brins d’ADN (gènes) et protéines associées ; forme les chromosomes lorsqu’ils sont condensés (étroitement enroulés).

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3
Q

Définir caryotype

A

Représentation des chromosomes appariés (nbr diploïde) montrant la constitution chromosomique d’un individu (44 autosomes et 2 chromosomes sexuels chez l’humain). Les autosomes sont disposés par paires des plus longues aux plus courtes, tandis que les chromosomes X et Y le sont selon leur taille individuelle.

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3
Q

Définir chromosome

A

Court bâtonnet composé de chromatine enroulée ; visible au cours de la division cellulaire

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4
Q

Définir code génétique

A

Règles de traduction des séquences de bases azotées du gène d’ADN en chaine polypeptidique (séquence d’acides aminés).

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5
Q

Définir dominant

A

Se dit d’un allèle qui masque ou supprime l’expression de l’autre allèle ; par exemple, l’allèle de l’implantation des cheveux en pointe sur le front par rapport à l’Allèle de l’implantation en ligne droite.

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6
Q

Définir gène

A

Une des unités biologiques de l’hérédité contenues dans l’ADN ; transmet l’information héréditaire.

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7
Q

Définir génome

A

Ensemble de chromosomes provenant d’un parent (génome haploïde) ; ou les deux ensembles de chromosomes, c’est-à-dire un qui provient de l’ovule et un qui provient du spermatozoïde (génome diploïde).

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8
Q

Définir génotype

A

Patrimoine génétique d’une personne.

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9
Q

Définir hérédité liée au sexe

A

Transmission de traits héréditaires particuliers (comme le daltonisme ou l’hémophilie) déterminés par des gènes localisés sur les chromosomes sexuels ; les traits récessifs liés au chromosome X sont transmis de la mère (hétérozygote) au fils et les traits produits par des gènes liés au chromosome Y sont transmis du père au fils.

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10
Q

Définir hétérozygote

A

Qui possède des allèles dissemblables sur un ou (par extension) plusieurs locus, par exemple Aa, Bb, AaBb

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11
Q

Définir homozygote

A

Qui possède des allèles identiques sur un ou plusieurs locus, par exemple, AA, bb, aabb

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12
Q

Définir phénotype

A

Expression observable du génotype ; par exemple, le phénotype AB (du génotype AaBb)

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13
Q

définir récessif

A

Se dit d’un allèle dont l’expression est masquée par l’autre allèle ; par exemple, l’allèle des pieds plats et de plusieurs maladies héréditaires, comme l’albinisme et la fibrose kystique.

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14
Q

Définir acides nucléiques

A

composés de carbone, d’oxygène, d’hydrogène, d’azote et de phosphore, sont les molécules les plus volumineuses de l’organisme. Sont situés ou synthétisés dans le noyau des cellules. Comprennent deux catégories de molécules : acide désoxyribonucléique (ADN) et acide ribonucléique (ARN).

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15
Q

Définir ADN

A

se trouve dans le noyau, constitue le matériel génétique (gènes/génomes). ADN détermine qui on est (humain/grenouille), dirige notre croissance et notre développement. Long polymère bicaténaire (formé d’une double chaine de nucléotide). Ses bases azotées sont A, G, C et T, et son pentose est le désoxyribose.

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16
Q

Rôles ADN

A

La division cellulaire pour que l’information génétique contenue dans les cellules filles soit identique, et il fournit les instructions de base pour construire chaque protéine du corps.

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17
Q

Définir ARN

A

Se trouve principalement à l’extérieur du noyau cellulaire. Exécute les ordres de synthèse protéique émis par l’ADN.

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18
Q

Types d’ARN

A

3 types : ARN messager, ARN ribosomique et ARN de transfert. Ils existent aussi des microARN.

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19
Q

Structure ADN

A

Double chaine de nucléotide (unités structurales). Les chaines de nucléotides sont retenues par des liaisons hydrogène reliant les bases. Alternance des unités de sucre et des unités de phosphate de chacune des chaines (montants de l’échelle), forme le squelette de la molécule d’ADN. Les bases azotées reliées entre elles (A, G, T et C) forment les barreaux de l’échelle. L’ensemble de la structure s’enroule sur elle-même en formant une spirale, c’est une double hélice.

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20
Q

Structure ARN

A

brin simple de nucléotides. Bases azotées sont A, G, C et U et son sucre est le ribose.

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21
Q

Définir bases complémentaires

A

bases azotées se forment de façon très spécifique : A est associée à T, et G est associé à C. De cette façon, ATGA sera liée à TACT sur l’autre brin.

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22
Q

Définir interphase

A

représente tout le laps de temps allant de la formation de la cellule à sa division. Se divise en 3 sous phases : G1, S et G2.
avant la mitose. Matériel génétique contenant l’ADN se présente sous forme de chromatine et l’enveloppe nucléaire et un nucléole ou plus sont intacts et parfaitement visibles.

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23
Q

Définir G0

A

cellules qui ont définitivement et pour un certain temps cessé de se diviser.

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24
Q

Définir G1

A

Les cellules ont une activité métabolique, elles synthétisent les protéines propres aux tissus dont elles font partie et croissent rapidement. Durée variable : dure de quelques minutes à quelques heures, mais peut durer des jours, voire des années. Pour la plus grande partie de cette phase, il ne se passe pratiquement aucune activité liée à la division cellulaire. Cependant, à la fin, les centrioles commencent à se répliquer en vue de la division cellulaire.

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25
Q

Définir phase S

A

L’ADN se réplique, de sorte que les deux cellules qui seront produites reçoivent des copies identiques du matériel génétique. Il y a formation de nouvelles histones qui sont assemblées en chromatine. La mitose ne peut pas se dérouler correctement si la phase S n’est pas réussie.

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26
Q

Définir phase G2

A

Dernière phase très courte, les enzymes et les autres protéines nécessaires à la division sont synthétisées et amenées aux sites appropriés. À la fin de la phase G2, la réplication des centrioles, amorcé en G1, est terminée et on arrive au point de contrôle G2/M, moment où la cellule s’assure que tout l’ADN est répliqué et que l’ADN endommagé a été réparé. Le cas échéant, la cellule est maintenant prête à se diviser.

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27
Q

3 facteurs de régulation de la division cellulaire

A

Rapport de la surface de la cellule à son volume : lorsqu’une cellule croît, son volume augmente plus rapidement que sa surface. Les cellules plus volumineuses nécessitent plus de nutriments et, proportionnellement, ces nutriments doivent traverser de moins en moins de surface à mesure que les dimensions de la cellule augmentent. Ce phénomène limite la taille d’une cellule et explique pourquoi la plupart des cellules sont microscopique.

Les signaux chimiques : comme les facteurs de croissance et les hormones libérées par d’autres cellules.

La disponibilité de l’espace : les cellules normales cessent de proliférer lorsqu’elles commencent à se toucher, un phénomène connu sous le nom d’inhibition de contact.

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28
Q

Quels sont les points de contrôle de la division cellulaire?

A

G2/M : fin de la phase G2, si l’ADN est endommagé, processus s’arrête jusqu’à temps qu’elle soit réparée via le mécanisme de réparation.

G1 : point de restriction

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29
Q

Rôle CDK et cyclines dans la division cellulaire

A

Cdk sont activées ou désactivées par des cyclines qui ont un rôle régulateur, Un nouveau lot de cycline s’accumule durant chaque interphase. L’association des protéines spécifiques Cdk et cyclines déclenchent les cascades enzymatiques nécessaires à la division cellulaire. À la fin de la mitose, les enzymes détruisent les cyclines et le processus recommence.

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30
Q

Rôles p53 dans la division cellulaire

A

gène répresseur qui inhibe la division cellulaire. Déclenche une série d’événements enzymatiques produisant des facteurs inhibiteurs de croissance. La moitié des cancers sont caractérisés par la présence de gènes p53 anormaux : elles ne sont pas inhibées au contact d’autres cellules et se divisent de manière erratique.

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31
Q

Quels sont les 4 étapes de réplication de l’ADN

A
  1. Déspiralisation
  2. Séparation
  3. Assemblage
  4. Restauration
32
Q

Définir déspiralisation (étape 1 réplication)

A

des enzymes déroulent la molécule d’ADN et forment ainsi un œil de réplication.

33
Q

Définir séparation (étape 2 réplication)

A

Les 2 brins d’ADN se séparent lorsque les liaisons hydrogène entre les paires de bases sont rompues. On appelle fourche de réplication le point ou les brins commencent à se dérouler.

34
Q

Définir assemblage (étape 3 réplication)

A

Cette étape fait intervenir les vieux brins qui servent de matrice. L’enzyme ADN polymérase place les nucléotides libres complémentaires le long des brins matrices, formant ainsi deux nouveaux brins. Comme les polymérases ne travaillent que dans un sens, les deux nouveaux brins, appelés brin avancé et brin retardé, sont synthétisés dans le sens opposé. Une molécule d’ADN parental produit deux nouvelles molécules filles. Puisque les nouvelles molécules sont formées d’une vieille chaine nucléotidique et d’une nouvelle, ce mécanisme s’appelle réplication semi-conservative.

35
Q

Définir restauration (étape 4 réplication)

A

enzymes ligases réunissent les courts segments d’ADN, restaurant ainsi la structure en double hélice.

36
Q

Quelles sont les phases de la mitose

A
  1. Interphase
  2. Prophase
  3. Métaphase
  4. Anaphase
  5. Télophase
  6. Cytocinèse
37
Q

Définir la prophase

A

Début : chromatine se condense pour former des chromosomes, ceux-ci prennent la forme de deux filaments identiques qui portent le nom de chromatides sœurs. Les chromatides sont tenus ensemble par le centromère. Lorsque les chromosomes deviennent visibles, les nucléoles disparaissent et les deux centrosomes se séparent l’un de l’autre. Les centrosomes deviennent le départ de la croissance d’un nouveau réseau de microtubules appelé fuseau mitotique. À mesure qu’ils continuent de croître par assemblage de nouvelles sous-unités de tubuline, ces microtubules écartent les centrosomes l’un de l’autre en les repoussant vers les extrémités opposées de la cellule. Des microtubules qui prennent naissance dans la matrice entourant les centrosomes, se déploient dans le cytoplasme pour former les asters (étoiles)

Fin : L’enveloppe nucléaire se fragmente en petites vésicules, permettant ainsi au fuseau d’interagir avec les chromosomes. Certains microtubules du fuseau en formation s’attachent à des complexes spéciaux d’ADN et de protéines appelés kinétochores qui sont situés dans la région du centromère de chaque chromosome. Ces microtubules sont appelés microtubules du kinétochore. Les tubules du fuseau qui ne se fixent pas à des chromosomes sont des microtubules polaires. Les microtubules glissent les uns contre les autres, forçant les pôles à se séparer. De leur côté, les microtubules du kinétochore se tirent sur chaque chromosome à partir de chaque pôle cellulaire, de sorte que les chromosomes finissent par se placer au centre de la cellule.

38
Q

Définir métaphase

A

Les deux centrosomes se trouvent aux pôles opposés de la cellule. Les chromosomes se regroupent au centre de la cellule, en alignant leurs centromères exactement au centre du fuseau, ou équateur. L’alignement de chromosomes sur le plan médian de la cellule forme la plaque équatoriale. Des enzymes séparent les chromatides Plaque équatoriale

39
Q

Définir anaphase

A

La phase la plus courte, commence brusquement au moment où les centromères des chromosomes se séparent simultanément. Chaque chromatide devient alors un chromosome indépendant.

Sous l’action de protéines motrices situées dans le kinétochore et agissant à ce niveau, les microtubules du kinétochore tirent graduellement chaque chromosome vers le pôle le plus près. Simultanément, les microtubules polaires glissent les uns sur les autres et s’allongent ; ils repoussent ainsi les deux pôles. Les chromosomes prennent la forme d’un V. Les centromères ouvrent le chemin ; ils précèdent les bras des chromosomes qui trainent derrière eux. Les chromosomes sont courts et compacts, ce qui facilite leur déplacement et leur séparation. En effet, s’ils demeuraient sous forme de chromatine durant la mitose, les longs filaments s’emmêleraient et se briseraient, ce qui endommagerait le matériel génétique et entraverait la distribution d’information identique aux cellules filles.

40
Q

Définir télophase

A

Commence aussitôt que le déplacement des chromosomes est terminé. Ressemble à la prophase à l’envers. Les chromosomes, qui sont répartis en deux jeux identiques, situés à chaque extrémité de la cellule, se déroulent et redeviennent des filaments de chromatine. Une nouvelle enveloppe nucléaire se constitue à partir des vésicules formées en prophase, autour de chaque masse de chromatine, des nucléoles réapparaissent dans les noyaux et le fuseau mitotique se désintègre et disparait. C’est alors la fin de la mitose, pendant un bref instant, la cellule contient deux noyaux (binucléée), identiques à celui de la cellule mère.

41
Q

Définir cytocinèse

A

commence à la fin de l’anaphase et se termine après la télophase. Un anneau contractile de microfilaments périphériques d’actine se contracte au niveau du sillon annulaire et sépare la cellule en deux.

42
Q

Expliquer la maturation de l’ARNm

A

Pour que la traduction commence, l’ARNm transcrit brut doit être vérifié et modifié. Puisque la traduction des gènes suit la séquence des nucléotides de l’ADN, la première version d’ARNm qui est produite, l’ARN prémessager, est entrecoupée d’introns. Pour qu’il puisse servir de messager, le nouvel ARN doit être débarrassé des introns. Ce sont les complexes d’épissage (splicéosomes), de gros complexes formés d’ARN et de protéines, qui enlèvent les introns et relient les parties codantes (exons) entre elles pour produire l’ARNm fonctionnel. Ce messager est maintenant prêt à sortir du noyau, à entrer dans le cytosol et à participer à la prochaine étape de la synthèse protéique, la traduction.

43
Q

Quelles sont les étapes de la transcription?

A
  1. Initiation
  2. Élongation
  3. Terminaison
44
Q

Expliquer l’initiation (étape 1 transcription)

A

ARN polymérase se lie au promoteur, détache les deux brins d’ADN et commence la synthèse de l’ARNm au point de départ du brin matrice dans la région du promoteur.

45
Q

Expliquer l’élongation (étape 2 transcription)

A

ARN polymérase avance le long du brin matrice en joignant les nucléotides d’ARN complémentaires à l’ADN. Elle allonge l’ARNm transcrit d’un nucléotide à la fois, ouvrant la double hélice d’ADN devant et la restaurant derrière elle.

46
Q

Expliquer la terminaison (étape 3 transcription)

A

La synthèse de l’ARNm se termine lorsque la polymérase atteint une séquence nucléotidique appelée signal de terminaison. L’ARN polymérase et l’ARNm transcrit au complet sont libérés.

47
Q

Quels sont les 3 types d’ARN

A

ARNm (messager)
ARNt (de transfert)
ARNr (ribosomique)

48
Q

Définir les types d’ARN

A

ARN messager (ARNm) : achemine l’information codée au cytoplasme (lieu de la synthèse de protéine)

ARN ribosomique (ARNr) : entre dans la composition de ribosomes avec des protéines, ribosomes se composent de 2 sous-unités (1 grande et 1 petite), qui s’assemblent pour former des ribosomes fonctionnels, qui sont le site de synthèse des protéines

ARN de transfert (ARNt) : achemine acides aminés aux ribosomes, décodent le message de l’ARNm, c’est-à-dire la séquence d’acides aminés du polypeptide à assembler.

49
Q

Rôle de l’ARN dans la traduction

A

s’attache au codon de l’ARNm et à un acide aminé spécifique. L’acide aminé est lié à l’extrémité de l’ARNt. À l’autre extrémité, on trouve une séquence de 3 bases, l’anticodon, qui se lie au codon d’ARNm qui code pour l’acide aminé porté par cet ARNt. Comme leurs anticodons forment des liaisons hydrogène avec les codons qui leur sont complémentaires, les minuscules molécules d’ARNt servent de lien entre le langage des acides nucléiques et celui des protéines. Par exemple, si le codon de l’ARNm est AUA, l’ARNt qui transporte l’isoleucine contiendra l’anticodon UAU, qui lui permet de se lier au codon AUA. Il existe une soixantaine de codons, mais pas plus de 45 anticodons, car ils peuvent reconnaitre 2 ou 3 types de codons. Cependant, un ARNt ne peut se lier qu’à un acide aminé particulier.

50
Q

Rôle des ribosomes dans la traduction

A

Le mécanisme de liaison est régi par une enzyme et activé par ATP. Lorsque la molécule d’ARNt est accrochée à son acide aminé, elle diffuse en direction du ribosome, et elle place l’acide aminé dans la position appropriée en fonction des codons de l’ARNm. Le ribosome n’est pas seulement un site de liaison passif pour l’ARNt et l’ARNm, il rapproche les deux afin de coordonner l’appariement des codons et des anticodons, puis il met en place l’acide aminé suivant pour qu’il s’ajoute à la chaine polypeptidique en formation. Pour ce faire, le ribosome présente un site de liaison de l’ARNm et trois sites de liaison pour l’ARNt (A (pour arrivant), P (pour ARNt qui retient la chaine) et E (exit)).

51
Q

Quelles sont les étapes de la traduction?

A
  1. Initiation
  2. Élongation
  3. Terminaison
52
Q

Expliquer l’initiation (étape 1 traduction)

A

Une petite sous-unité du ribosome se lie à un ARNt spécial, l’ARNt d’initiation, puis au nouvel ARNm à décoder. Quand l’ARNt est encore amarré, la petite sous-unité du ribosome enjambe l’ARNm jusqu’à ce qu’elle rencontre le codon initiateur (premier triplet AUG). Quand l’anticodon UAC de l’ARNt d’initiation reconnait ce codon initiateur et s’y lie, une grande sous-unité du ribosome s’attache à la petite, créant un ribosome fonctionnel.

Lorsque cette étape prend fin, l’ARNm est fermement inséré dans le sillon formé entre les deux sous-unités du ribosome, l’ARNt d’initiation se trouve dans le site P, tandis que le site A est vacant, prêt pour la livraison qu’acheminera l’aminoacyl-ARNt

53
Q

Expliquer l’élongation (étape 2 traduction)

A

Durant le cycle d’élongation, qui se déroule en 3 phases, le ribosome avance dans une seule direction le long de l’ARNm, les acides aminés s’ajoutent un à un au polypeptide à assembler.

  1. Reconnaissance du codon : L’aminoacyl-ARNt qui arrive au site A d’un ribosome se lie à un codon complémentaire s’y trouvant

2.Formation de la liaison peptide : un composant enzymatique de la grande sous-unité du ribosome catalyse la formation d’une liaison peptidique entre l’acide aminé de l’ARNt du site P et celui de l’ARNt du site A.

3.Translocation : Le ribosome se déplace, changeant sa position d’un codon sur l’ARNm, ce qui fait glisser vers le site P l’ARNt présent dans le site A. L’ARNt non porteur est transféré dans le site E, d’où il est largué dans le cytosol, prêt à recevoir un autre acide aminé s’y trouvant.

Une quinzaine d’acides aminés sont mis en place chaque seconde. Au fur et à mesure que le ribosome avance le long de la voie formée par l’ARNm se libère et que ce dernier es lu, la portion initiale de l’ARNm se libère du ribosome et peut s’attacher à un autre ribosome, puis à un autre, donc l’ARNm peut être fixé à plusieurs ribosomes qui lisent tous le même message l’un à la suite de l’autre. Le complexe de ribosomes et d’ARNm est appelé polyribosome, est un système efficace de production d’un grand nombre de copies de la même protéine.

54
Q

Expliquer la terminaison (étape 3 traduction)

A

Le brin d’ARNm poursuit sa lecture dans le même ordre jusqu’à ce que le dernier codon, ou codon d’arrêt s’avance sur dans le site A. Ce codon est le point qui marque la fin de la phrase de l’ARNm, il indique au ribosome que la traduction de cet ARNm est terminée. Il se produit alors un ajout d’eau à la chaine polypeptidique. Cette eau hydrolyse (rompt) la liaison entre le polypeptide et l’ARNt du site P. La chaine complète se détache ensuite du ribosome et les sous-unités de ce dernier se séparent. La protéine libérée se replie en une structure tridimensionnelle complexe et s’éloigne en flottant, prête à agir. Quand le message de l’ARNm qui a dirigé la formation de la protéine devient inutile, il est dégradé.

55
Q

Expliquer le traitement dans le RE rugueux (traduction)

A

les ribosomes se lient au RE rugueux puis s’en détachent. Quand un court peptide de tête appelé peptide signal est présent dans une protéine qui est synthétisée, le ribosome correspondant se fixe à la membrane du RE rugueux. Ce peptide signal, chargé d’un ribosome et d’un ARNm, est guidé vers les sites de réception appropriés sur la membrane du RE au moyen d’une particule de reconnaissance du signal, une protéine qui circule entre le RE et le cytosol.

56
Q

Définir les acides aminés

A

unité de base des protéines, 20 types communs. Doté d’un groupement basique appelé groupement amine et un groupement acide organique. Peut agir comme une base (accepteur de proton), soit comme un acide (donneur de proton). Tous les acides aminés sont identiques à l’exception d’un groupement d’atomes appelé groupement R ou radical R, dont les caractéristiques rendent chacun des acides aminés unique sur le plan chimique. Toutes les protéines contiennent du carbone, de l’oxygène, de l’hydrogène et de l’azote. Les protéines sont de longues chaines d’acides aminés, dont les liaisons sont formées par une réaction de synthèse, l’extrémité amine de l’acide aminé étant rattachée à l’extrémité amine de l’acide suivant. La liaison qui en résulte est constituée par un arrangement caractéristique d’atomes appelé liaison peptidique : dipeptide=2, tripeptide=3, oligopeptide=4-9, polypeptide=10-+. Plus de 50=protéines.

20 acides aminés servent à faire des protéines.

57
Q

Définir le niveau d’organisation primaire des protéines

A

chaine polypeptidique, formée d’une séquence linéaire d’acides aminés. Ressemble à un chapelet de perles d’acides aminés, c’est le squelette de la molécule de protéine.

58
Q

Définir le niveau d’organisation secondaire des protéines

A

Chaines tordues et repliées sur elles-mêmes. Ex : hélice alpha (la plus courante, ressemble à un tire-bouchon). Enroulement maintenu par des liaisons hydrogène.

59
Q

Définir le niveau d’organisation tertiaire des protéines

A

niveau de complexité supplémentaire qui se superpose à la structure secondaire et qui fait intervenir le groupement R des acides aminés.

60
Q

Définir le niveau d’organisation quaternaire des protéines

A

quand deux chaines polypeptidiques ou plus se regroupent de façon régulière pour former une protéine complexe.

61
Q

Qu’est-ce qui détermine le caractère hydrophile ou hydrophobe des protéines?

A

Le caractère hydrophile ou hydrophobe des acides aminés et leur position relative dans le squelette de la protéine déterminent la structure tridimensionnelle complexe de la molécule repliée. Les protéines se replient de manière que les acides aminés hydrophiles soient proches de la surface, et les acides aminés hydrophobes soient au cœur de la protéine.

62
Q

Définir les protéines globulaires

A

Fonctionnelle, compacts et sphériques. Elles ont au moins une structure tertiaire et certaines ont une structure quaternaire. Solubles dans l’eau, mobiles et chimiquement actives qui jouent un rôle essentiel dans la quasi-totalité des processus biologiques. Certaines d’entre elles (les anticorps) contribuent à l’immunité, les hormones peptidiques régulent la croissance et le développement et les enzymes sont des catalyseurs essentiels à presque toutes les réactions chimiques de l’organisme.

63
Q

Définir les protéines fibreuses

A

Structurale, forment de long brin. Certaines n’ont qu’une structure secondaire, mais la plupart ont également une structure tertiaire, voire quaternaire. Insoluble dans l’eau et très stables, deux propriétés qui en font un matériau idéal pour assurer aux tissus un support mécanique et une résistance à l’étirement. Comprennent certaines protéines contractiles. Collagène.

64
Q

Définir la matrice extracellulaire

A

Matériau extracellulaire le plus abondant. La plupart des cellules du corps sécrètent une substance semblable à un gel composé de protéines et de polysaccharides dans lequel elles baignent. Ces molécules s’assemblent pour former un réseau organisé dans l’espace extracellulaire, ou elles servent de colle cellulaire universelle qui contribue à maintenir ensemble les cellules du corps. Elle est particulièrement abondante dans les tissus conjonctifs. Dans certains cas, elle est si abondante que c’est elle, et non les cellules vivantes, qui constitue la plus grande partie du tissu. De plus, la texture de la matrice extracellulaire du tissu conjonctif varie considérablement d’un tissu à l’autre : elle peut être molle dans certains d’entre eux, mais dure dans d’autres.

65
Q

Définir l’hérédité dominant-récessif

A

Reflète l’interaction des allèles dominants et récessifs. La grille de Punnett permet de représenter les combinaisons de gènes possibles pour un trait si les gamètes de deux parents dont on connait le génotype s’unissent. Ex : deux parents ont une pigmentation de peau normale mais sont porteur de l’allèle récessif pour l’albinisme, ils sont tous deux hétérozygotes pour ce trait, ils ont donc 1 chance d’avoir un enfant homozygote dominant, 2 chances d’avoir un enfant hétérozygote et 1 chance d’avoir un enfant homozygote récessif (albinos).

66
Q

Donner des exemples de maladies dues à des traits dominants

A

nanisme, syndactylie

67
Q

Donner des exemples de maladies dues à des traits récessifs

A

parfois désirables (ex : ossification endochondrale normale), ou indésirables (ex : albinisme, fibrose kystique).

68
Q

Que sont la codominance et la dominance incomplète ?

A

Dominance incomplète et codominance : individu hétérozygote montre un phénotype intermédiaire par rapport à celui que déterminent les deux gènes dominants. Lorsque l’individu exprime toutes les caractéristiques déterminées par les deux allèles, c’est de la codominance.

69
Q

Qu’est ce que la transmission par allèles multiples?

A

certains gènes existent sous plus de deux formes alléliques à l’intérieur d’une population, ce qui mène à ce phénomène. Ex : groupe sanguin, allèle Ia et Ib sont dominants, donc s’exprime tous les deux : AB. Allèle i est récessif. On reçoit deux de ces 3 allèles.

70
Q

Expliquer l’hérédité liée au sexe

A

Les traits héréditaires déterminés par les gènes localisés sur les chromosomes sexuels sont dits liés au sexe. Le chromosome Y porte le gène qui détermine le sexe masculin, plus petit que le chromosome X (200 gènes vs 1400 gènes). Un gène qu’on trouve juste sur X est dit lié au chromosome X (ex : hémophilie et daltonisme). Lorsqu’un homme reçoit un allèle récessif lié au chromosome X, l’expression de ce gène n’est jamais masquée ou atténuée par un autre gène, car il ne possède pas d’allèle correspondant sur le chromosome Y. Cependant, les femmes doivent recevoir deux allèles récessifs liés au chromosome X pour que la maladie s’exprime

71
Q

Définir la mutation génétique

A

changement permanent dans l’ADN. Celles dans les cellules somatiques ne se transmettent pas héréditairement. Celle dans les cellules germinales sons transmises peuvent entrainer des maladies génétiques.

72
Q

Définir la mutation ponctuelle

A

résultat de la substitution d’un nucléotide par un autre, ce qui résulte en le remplacement d’un acide aminé par un autre dans une protéine. Sont parfois appelées “missense” (faux-sens). Au contraire, certaine de ces mutations crée un codon d’arrêt, ce qui crée une protéine partielle ou un échec complet de la traduction de l’ARNm et de la synthèse protéique, dans ce cas, elle sera appelée “nonsense”.

73
Q

Définir la mutation affectant le cadre de lecture

A

arrive quand l’insertion ou l’effacement d’une ou deux bases change le cadre de lecture de l’ADN.

74
Q

Qu’est-ce que l’abberation chromosomique numérale?

A

Normalement, 46 chromosomes (22 paires et 2 sexuels). Exact multiple du nombre haploïde (n) s’appelle euploïde. Chromosomes tels que 3n et 4n sont appelés polyploïde (avortement spontané chez le fœtus). Tout numéro qui n’est pas un multiple exact de n est appelé aneuploïde : la cause principale est la non-disjonction d’une paire homologue de chromosomes dans le zygote dans la première division méiotique ou un échec de la séparation des cellules sœurs dans la deuxième division. Peut également arriver dans la mitose pour les cellules somatique, ce qui résulte en 2 cellules aneuploïde (qui peut aussi arriver si échec de pairer deux chromosomes homologues).

Si arrive pendant la méiose (nondisjunction), les gamètes forment un chromosome supplémentaire (n+1) ou un chromosome de moins (n-1). La fertilisation de ces gamètes avec des gamètes normales résultent en 2 types de zygotes : trisomique (2n+1) ou monosomique (2n-1). Monosomy impliquant un autosome n’est pas vivable, contrairement à certaines trisomies.

75
Q

Qu’est-ce que l’abberation chromosomique structurale?

A

Résulte normalement en rupture chromosomique accompagné de la perte ou réarrangement du matériel. Ces changements sont normalement désignés en utilisant le petit bras du chromosome (p) et la longue partie (q). Les bras sont ensuite divisés en régions numériques à partir du centromère. (Ex : 2q34, chromosome 2, bras long, région 3 et bande 4).

76
Q

Quelles sont les types d’abberation chromosomique structurale?

A

Translocation : transfère d’une partie d’un chromosome à un autre chromosome. Indiqué par t suivi des chromosomes impliqués en ordre numérique (ex : t(2;5)(q31;p14), changement du chromosome 2 à 5). Pas dangereux, car même nombre de chromosomes et tout le matériel génétique à moins que ça implique un gène critique.

Centric fusion type : cassure arrive près du centromère affectant les deux petits bras des chromosomes. Le transfère amène un très grand chromosome et un très petit. Cela amène 45 chromosomes.

Isochromosome : quand il y a un échange homologue entre des chromatides sœurs, produisant 2 p arms ou 2 q arms, un qui a deux centromères et un qui n’en a pas.

Deletion : perte d’une portion d’un chromosome.

Inversion : 2 cassures interstitielles dans un chromosome qui se rejoint dans une orientation à l’inverse de la normale.

Ring chromosome : variante de la deletion. Après la perte de la fin de chaque chromosome, les bras se réunissent pour former une ring.

77
Q

Définir la dystrophie musculaire

A

désigne un ensemble de maladie héréditaire qui attaquent les muscles et qui surviennent généralement dans l’enfance. Les muscles atteints commencent par s’hypertrophier parce qu’il s’y dépose des graisses et du tissu conjonctif en même temps que les myocytes eux-mêmes dégénèrent et s’atrophient.

78
Q

Qu’est-ce que la DMD

A

forme la plus répandue et la plus grave, maladie héréditaire récessive et lié au chromosome X. Porté et transmis par les femmes, s’exprime presque uniquement chez les hommes. Diagnostiquer entre 2 et 7 ans. Touche l’ensemble des cellules musculaires : squelettiques, cardiaques et certains muscles lisses. Enfants actifs et apparemment normaux deviennent maladroits et tombent souvent parce que leurs muscles s’affaiblissent et se détruisent graduellement. La faiblesse musculaire continue d’évoluer, mais les soins de soutien peuvent aider les victimes à vivre dans la trentaine, voire plus.
Causée par une défectuosité du gène qui affecte la dystrophine (protéine cytoplasmique qui aide à stabiliser le sarcolemme). Dystrophine joue le rôle de poutrelle qui relient les filaments d’actine du cytosquelette à la matrice extracellulaire par l’intermédiaire d’un complexe de protéines traversant le sarcolemme. Le sarcolemme fragilisé se déchire pendant la contraction, ce qui laisse entrer un excès de calcium et endommage les fibres contractiles qui se rompent alors. Les cellules inflammatoires (macrophages et lymphocytes) s’accumulent dans le tissu conjonctif avoisinant. La masse musculaire diminue à mesure que les muscles perdent leur capacité de régénération et que les cellules endommagées sont détruites par apoptose et remplacées par du tissu conjonctif et adipeux.

Rien ne peut guérir la DMD, traitements visent à prévenir ou à atténuer les déformations vertébrales et articulaires et à aider les victimes de la maladie à demeurer mobiles aussi longtemps que possible.

79
Q

Qu’est-ce que le syndrome de Marfan

A

maladie génétique due à une altération d’une des composantes du tissu conjonctif. Ce tissu assure la cohésion et le soutien des éléments d’un organe ou des organes entre eux. On le trouve partout dans le corps, ce syndrome peut atteindre plusieurs organes différents et être à l’origine d’une grande taille, d’une scoliose, d’une myopie et d’anomalies cardiaques par exemple. Environ 1/5000 atteintes. Elle atteint les deux sexes, sans distinction pour l’origine géographique ou ethnique.

Causes : production défectueuse d’une protéine, la fibrilline 1, protéine essentielle du tissu conjonctif. Cela conduit à un tissu de mauvaise qualité, moins dense que la normale. C’est à cause du gène FBN1, situé sur le chromosome 15. C’est un gène de grande taille, il peut donc avoir plusieurs mutations. Dans 15% des cas, le gène TGFBR2 sur le chromosome 3 peut être impliqué. D’autres gènes inconnus peuvent aussi être impliqué. C’est une maladie héréditaire, à transmission autosomique dominante, donc elle se transmet de génération en génération sans prédominance de sexe. Il y a des cas sporadiques (aucun des parents atteints), 1/3 des cas : c’est une néomutation.

80
Q

Manifestations cliniques du syndrome de Marfan

A

Atteinte cardiovasculaire :

Fragilité de la paroi de l’aorte, tendance à se dilater avec le temps. Dilatation plus rapide avec le syndrome de Marfan, ce qui amène :

Insuffisance valvulaire aortique : du sang retourne depuis l’aorte au cœur entre les éjections cardiaques, ce qui augmente le travail cardiaque et le risque d’infection du cœur (endocardite).

La partie initiale de l’aorte se dilate avec le temps, c’est l’anévrysme. Le risque est la dissection ou la rupture de l’aorte qui peut entrainer la mort s’il n’y a pas d’interventions chirurgicale rapide.

Dissection aortique : déchirure dans son épaisseur, car dilatation + haute pression artérielle. La paroi de l’aorte est alors plus mince dans cette zone. Elle se manifeste avec des douleurs ou une brûlure a/n du cou/dos/poitrine ou plusieurs de ces endroits.

Prolapsus mitral : la valve mitrale est retenue par du “cordage”, qui peut se laisse distendre par la fragilité du tissu, ce qui cré des fuites de la valve (insuffisance mitrale), ce qui augmente les risques d’infection.

Arythmie : altération du rythme cardiaque.

Atteinte ophtalmologique :

Myopie : allongement du globe oculaire ou déplacement du cristallin.

La rétine peut se déchirer à certains endroits ce qui crée la vision de “mouche volante” (myodésopsie) ou par des éclairs lumineux (phosphènes). Cela peut précéder un décollement de la rétine qui nécessite une chirurgie urgente.

Présente plus et plus rapidement une cataracte (opacification du cristallin) ou un glaucome (augmentation de pression de l’oeil qui devient dlreux avec le temps).

Atteinte squelettique :

Excès de croissance des membres (grande taille, doigts longs et fins, maigreur, déformations du tronc).

Déformation de la colonne vertébrale : scoliose (torsion) ou cyphose. Commence dès l’enfance et s’accentuent à la puberté.

Déformation du sternum : s’enfonce ou est saillant. Plus esthétique, trop enfoncé peut causer une gêne respiratoire.

Hyperlaxité ligamentaire : peut conduire à des entorses à répétition et des douleurs.

Forme du visage : menton peu prononcé, palais étroit, dents se chevauchent, etc.

Ectasie durale :

La dure-mère est moins résistante et peut se déformer sous le poids du liquide céphalo rachidien (LCR). Plus au niveau lx et sacré, car pression plus forte. Peu de symptômes, visible à l’IRM ou scanner.

Atteinte dermatologique :

La peau est plus fine, peut avoir des vergetures dès l’enfance.

Atteinte pulmonaire :

Plus de risque de développer de l’emphysème.

Risque de pneumothorax : spontané ou traumatique, dlr soudaine dans la poitrine et sentiment de ne pas pouvoir respirer. Malfan = 50x plus de risque de développer un pneumothorax.

La grossesse :

Période à risque pour la dilatation de l’aorte. Diamètre aortique doit être mesuré (plus de 4cm = danger). Prise de bêta-bloquant.