Néoclassiques et marginalistes Flashcards
Divergence avec les classiques
3 auteurs fondateurs du courant :
Stanley JEVONS (1835-1882) Léon WALRAS (1834-1910) Karl MENGER (1840-1921)
Fondateurs de l’analyse marginaliste et du courant neo-classique.
Ils écrivent en réaction aux œuvres de MARX et défendent la notion de propriété privé, de l’ordre établit. La justice sociale doit se mériter par le travail.
Ils considèrent que l’ensemble des marchés est autorégulateur et permet d’obtenir un équilibre durable. Mais ils divergent des classiques sur plusieurs points :
Objet de l’économie politique (évolution de la répartition des revenus et accumulation du capital dans un système économique défini par classe)
L’offre des facteurs de production est une donnée stable, problème central est alors que les besoins sont illimités et les ressources limitées. Il va s’agir d’allouer optimale ment une ressource déterminée alors que plusieurs usages dont possibles.
Un consommateur dispose d’un budget limité, comment maximiser son utilité ?
Le producteur dispose d’un budget limite, comment peut il maximiser son profit ?
Il est price taker c’est à dire qu’il ne maîtrise pas les prix qui influent sur le coût de production.
La théorie de la croissance économique est remplacée par une optique statique.
Il s’agit de trouver très vite les modalités les plus efficaces de l’allocation des ressources rares.
Un système s’opère à propos de la fondation de la valeur des marchandises. Ils s’opposent à la valeur travail des classiques (sauf celle de SAY).
À propos des revenus globaux, la plupart des classiques sauf SAY (travail capital et terre) se referaient à l’existence de 3 classes. Chez les NC le raisonnement en terme de classe disparaît mais le raisonnement en terme de facteur de production reste.
Approche du capital diverge, pour les C, le capital est une avance d’argent dans le but d’être rentabilisé. Ils veulent donc récupérer cette avance et obtenir un profit.
Chez les NC, le capital est un facteur de production définit de manière physique.
La valeur des pris et répartition des revenus.
Les NC vont avancer la théorie de la valeur utilité, rareté. La valeur d’un bien ne repose pas que sur le temps de travail mais sur le jugement subjectif de chaque individu quant à l’utilité de détenir ce bien et rareté de celui ci. La valeur utilité est présente chez les 3 auteurs.
Répartition du revenu global, les NC proposent une analyse en matière de facteurs de productions qui sont rémunérés selon leur contribution aux activités économiques.
Le salaire est : le prix du travail. L’intérêt est : la rémunération du capital prête.
Marché du travail :
Au prix w1/p1 les salariés ne trouvent pas d’opportunité pour être embauché car les entreprises n’embauchent pas. O > D
Le chômage est involontaire en orange.
Au point d’équilibre le salaire est égal à la productivité marginale du travail (qui est décroissante). Si l’équilibre n’est pas réalisé c’est parce qu’il y a des facteurs qui l’empêche.
Le taux d’intérêt augmenter si la demande en capitaux est forte et l’offre moins importantes si le revenu d’une catégorie est élevée c’est qu’ils sont rares, plus qualifiés et plus demandés.
En situation de concurrence, un facteur de production est demandé tant que sont prix est égal au travail c’est à dire à sa productivité marginale. Comme chaque emploi entraîne une valeur ajoutée plus faible que le précédent alors sa productivité marginale décroît.
Les inégalités de salaire s’expliquent par des écarts de produite marginale et non par l’exploitation supérieur des ouvrier.
Il existe complémentarité entre les facteurs de parution qui conduit à une vision non conflictuelle des rapports sociaux.
Pour les néoclassiques, le travail est une marchandise comme les autres, c’est une ressource rare qui du fait de cette rareté trouvera toujours a être utilisée à condition d’accepter une rémunération adaptée. Le point E représente l’équilibre, il détermine le taux de salaire d’équilibre et le niveau d’emploi d’équilibre. Il égalise les quantités offertes et demandées. Ne sont exclus que les offreurs qui se seraient manifestés pour un niveau de salaire trop fort. C’est un calcul de désutilité du travail. Ne sont exclus que les demandeurs qui espéraient une rémunération des salariés à un prix inférieur. Les agents sont rationnels et parfaitement informés. Si le prix du travail est parfaitement flexible, le chômage involontaire est impossible. Ne reste que du chômage volontaire.
W1/p est un salaire réel pour la quantité demandée ND1 et pour une quantité offerte qui est de NO1. Il y a un déséquilibre. Cette situation de déséquilibre tend à faire baisser le prix du travail (O>D). Progressivement on va de B vers E.
Le prix du travail commençant à baisser, les entreprises vont demander une quantité plus forte en A’. Il y a donc un effet prix sur la demande de travail. La courbe de la demande va progressivement passer de A’ à E. On passe de A à E et de B à E. La flexibilité du prix à la baisse et la rémunération du travail à sa productivité marginale ont pour conséquence que tout individu désirant occuper un emploi peut en trouver un au prix du marché.
Pour les néoclassiques, chaque individu qui offre son travail opère un arbitrage entre travail loisir en fonction du taux de salaire du marché, il va renoncer à une unité de loisir si le taux de salaire proposé compense la désutilité du travail (coût d’opportunité). Pourrait être au chômage les individus qui exigent un taux de salaire supérieur au taux d’équilibre.
Il s’agit de chômeurs volontaires qui refusent de se plier à la loi du marché. Le chômage involontaire est impossible.
Ecole de Vienne
Karl MENGER (1840 – 1921), Eugène Von BOHM-BAWERK (1851 -1914), Friedrich Von WIESER (1851 – 1926)
Karl MENGER: approche psychologique des comportements individuels affirmant que l’économie politique doit renoncer à toute méthode abstraite et à toute approche basée sur un mobile collectif.
Eugène Von BOHL-BAWERK: détour de production et investissement.
Notion d’intérêt définissant comme le prix du temps et que le versement du taux d’intérêt repose sur une dépréciation dans le futur.
Friedrich Von WIESER: influence de la répartition des revenus sur la valeur attribuée à différents biens et notamment l’hypothèse: s’il n’existait pas une inégalité des répartitions, les biens de première nécessité augmenteraient et ceux du luxe baisseraient.
A partir des années 1920, se développe le néo-marginalisme qui approfondit la thèse du calcul économique et fait l’apologie du système libéral. Mais pas de mathématiques.
F. Von HAYEK (1899-1992): le plus connu, avec une tentative de démonstration que le marché est la réponse la plus efficace au problème de régulation des sociétés modernes car il permet une bonne circulation de l’information et favorise la découverte de solutions rationnelles. Il a écrit notamment: «Prix et production» (1931) et «La route de la servitude» (1945).
«Prix et production»: tenté d’expliquer les crises économiques non pas par une consommation insuffisante mais par une épargne insuffisante (opposition à Keynes). Ces travaux ont influencé les économistes de la NEC et l’analyse en termes d’anticipation rationnelle.
Ecole de Lausanne
Léon WALRAS (1834-1910) et PARETO (1848-1923)
WALRAS: l’équilibre général (équilibre sur marché du travail, capital et monnaie). En concurrence pure et parfaite, pour tous les facteurs de production et sur l’ensemble des marchés, se réalise un équilibre à prix qui égalise Offre et Demande.
PARETO: «maximum d’ophtémilité» (optimum de Pareto).
Dans le cadre de la concurrence pure et parfaite et du libéralisme, il est impossible d’accroitre par une modification de l’allocation des ressources, la situation d’un agent sans détériorer celle d’au moins un autre agent.
Les analyses des ces auteurs, ont influencé notamment les travaux de John Robert HICKS (1904-1989) qui a tenté de reformuler l’équilibre WALRASIEN et d’approfondir l’analyse de la répartition du revenu et du capital. C’est un keynésien de la synthèse. Il a tenté de réaliser une synthèse entre les néoclassiques et les keynésiens qui a donné le schéma IS-LM réalisé avec A. HANSEN (1887-1975).
Ecole de Cambridge
S. JEVONS et A. MARSHALL (qui a influencé A.C. PIGOU et J.M. KEYNES)
A. MARSHALL ne récuse pas la mathématisation de l’économie et oppose à l’équilibre général de WALRAS, l’équilibre partiel réalisé par des entreprises moyennes qu’il appelle «firmes représentatives». Il perçoit comme WALRAS, un système d’interdépendance. Il analyse les changements et perturbations produises dans l’économie à parti des effets d’impacts et de rétroactions.
Wicksell
K. WICKSELL influencé par les 3 écoles:
Effet de levier
Effet boomerang
En confrontant le taux d’intérêt des banques et le taux d’intérêt réel ou naturel (qui permet d’égaler l’épargne et l’investissement), il montre que si le taux d’intérêt des banques est inférieur au taux d’intérêt réel on aboutit à un prêt peut onéreux. Les entreprises ont intérêt à emprunter, elles investissent ce qui aboutit à un surinvestissement ou inflation, il faut que l’état intervienne sur le plan monétaire pour augmenter les taux d’intérêt.
Divergence entres les écoles
Dès le départ et tout au long de l’histoire de ces écoles, il existe des divergences fondamentales entre les 3 écoles:
Ecole de Lausanne (WALRAS et PARETO) considère que son objet est l’économie pure et que pour l’approcher, il faut se fonder sur une méthode hypothético-déductive reposant sur des postulats dont on pense qu’ils se prêtent à une transformation mathématique.
WALRAS s’est prononcé pour le développement de coopératives et la nationalisation de terres.
PARETO a plutôt affirmé des convictions d’extrême-droite.
Les deux ont élaboré une théorie de l’économie pure.
Les autrichiens ne reprennent pas l’idée d’une méthode hypothético-déductive, ils considèrent que chaque individu est gouverné par ses passions. Ils rejettent l’hypothèse de l’homo oeconomicus. Ils rejettent l’utilisation des mathématiques et toute idée d’optimum et enfin, se sont les plus libéraux de tous.
Ecole de Cambridge est entre les deux, elle ne rejette pas l’idée de tout équilibre mais avec MARSHALL elle oppose des équilibres partiels. Au commissaire priseur, elle substitue un ajustement progressif par contrat successif (transactions peuvent ainsi avoir lieur hors équilibre).
MARSHALL et PIGOU insiste sur les défaillances du marché et justifient certaines interventions de l’état. C’est l’économie du bien être.
Le modèle de l’Homo oeconomicus est au cœur des problématiques de l’école de Lausanne et Cambridge, repose sur le principe rationalitéet maximisation : il a des préférences, ses choix sont cohérents et il est optimisateur, il recherche le maximum de satisfaction (ou de gains) pour le minimum de peine, dépense et sacrifice.