Module 8.1 : La sexualité des jeunes à l'ère d'Internet Flashcards

1
Q

Deux principales formes d’exposition intentionnelle à du contenu sexuel. Nommez les.

A
  1. La recherche d’informations sur la sexualité
  2. La consommation de pornographie
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Q

Nommez: Risques d’une fréquentation naïve d’Internet. (3)

A
  • Présentation de pratiques non sécuritaires,
  • Transmission de mythes sur le rôle des hommes et des femmes,
  • Développement de croyances à l’effet que certaines pratiques inhabituelles font partie de la norme, etc.
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3
Q

Nommez: Site éducatifs intéressants à référer à nos ados (3)

A
  • Masexualité.ca
    • site d’informations sur la sexualité par la société des obstétriciens et gynécologues du Canada.
  • Sexplique
  • Tél-Jeunes
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4
Q
A
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5
Q

Nommez: Modèle de catégorisation du matériel sexuellement explicite (5)

A
  • Le matériel éducationnel (educationnal)
  • Le matériel softcore
    • nudité sans détailler explicitement les activités sexuelles (par exemple, Playboy ) ;
  • Le matériel hardcore
    • très explicitement des activités sexuelles non déviantes (par exemple, films XXX représentant des pénétrations anales ou vaginales, des fellations etc.)
  • Le matériel violent
    • qui combine de la nudité, de la violence et de la sexualité non consentante (par exemple, viol, torture) ;
  • Le matériel bizarre/paraphilique (bizarre/paraphiliac)
    • activités sexuelles consentantes hors normes ou déviantes où la violence lorsque présente, est clairement consentante (par exemple, coprophilie, urophilie, sadomasochisme etc.).
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6
Q

Vrai ou Faux

Une étude allemande soutient que même les enfants de 8 ans sont exposés à de la pornographie en ligne (Valkenburg et Soeters, 2001).

A

Vrai

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7
Q

Nommez: Les risques associés à la consommation de pornographie pour les jeunes (10)

A
  • Influence habitudes (perceptions, attitudes, croyances, jugement moral).
  • Affecte leurs attitudes concernant la sexualité et le sentiment d’être en sécurité dans la communauté.
  • Renforce leurs idées voulant que la femme soit un objet sexuel. Cette perception augmente avec l’exposition à des contenus de + en + explicites.
  • Grande permissivité sexuelle et des risques + élevés de s’engager dans des comportements sexuels permissifs
  • Développe des comportements sexuels compulsifs, « précurseur » de la dépendance.
  • Déforme la perception de la sexualité « normale » chez les jeunes
    • Confiance diminuée envers le partenaire intime
    • Espoir de vivre une relation exclusive (fidélité) diminué
    • Normalise la promiscuité
  • fixation -> addiction
    • Isolement social (désinvestissement du quotidien)
    • Érotisations atypiques
  • Tolère + facilement les relations sexuelles non désirées. Accepte attitude sexuelles abusives chez les jeunes.
  • Risque ITSS
  • Favorise la précocité de la 1ère relation sexuelle
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8
Q

Relations virtuelles VS relations en personne (Tardif et Spearson Goulet, 2009)

A
  • Relations virtuelles
    • Contacts
      • simple de simuler
    • Disparition des normes et contraintes sociales
    • Langage plus limité
    • Reduction du registre émotionnel (émoticônes)
  • Relations en personne
    • Véritables relations
      • difficile de simuler
    • Respect des normes et contraintes sociales
    • Langage parlé plus élaboré
    • Perception des émotions de l’autre
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9
Q

Internet facilite les interactions sociales par l’élargissement du réseau. Comment? (3)

A
  • Abaisse la protection naturelle
  • Accessibilité à des personnes inconnues de l’entourage
  • Accessibilité à des jeunes plus vulnérables
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10
Q

La prévalence de jeunes de moins de 18 ans impliqués dans des délits sexuels sur internet est comment?

A
  • est difficile à préciser :
  • Différentes méthodes de classifications utilisées par les policiers (particulièrement lorsque des mineurs sont impliqués)
  • Les AAAS ne sont pas comptabilisés dans les registres des agresseurs sexuels
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11
Q

Vrai ou Faux

Les délits de nature sexuelle sur Internet commis par les adolescents ont été peu explorés et étudiés par les chercheurs.

A

Vrai

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12
Q

Certains auteurs soulignent que les adolescents peuvent être des consommateurs de pornographie juvénile.

Nommez les résultats de Carr (2004) (4)

A
  • Les adolescents étaient plus susceptibles de collectionner un grand nombre d’images et de les classer minutieusement.
  • Les adolescents étaient plus enclins à collectionner des images d’enfants plus âgés et d’ados (dans des mises en scènes avec des jeunes du même âge).
  • L’intérêt des adolescents pour ce type de matériel est perçu comme approprié (considérant l’âge).
  • Toutefois, la moitié de ces adolescents possédaient du matériel mettant en scène des enfants de 2 à 7 ans. Ces derniers étaient + enclins à échanger ou posséder du matériel présentant des situations d’inceste.
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13
Q

Vrai ou Faux

La production, la distribution et la possession de pornographie juvénile sont interdites au Canada (Code criminel)

A

Vrai

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14
Q

Décrire: Le « sextage » (1)

A

« La production, l’envoi et la redistribution par les adolescents de contenu à caractère sexuel via les TIC » (OQLF, 2011)

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15
Q

Décrire: Les « sextos » (1)

A

Les messages électroniques échangés via les TIC soit sous forme de textes, de photos ou de films et dont la connotation est sexuellement explicite.

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16
Q

Décrire: Les «TIC»

A
  • (les technologies de l’information et des communications)
  • « L’ensemble des technologies issues de la convergence de l’informatique et des techniques évoluées de multimédia et des télécommunications, qui ont permis l’émergence de moyens de communication plus efficaces, […] » (OQLF, 2008)
17
Q

Qu’en dit la loi sur le sextage chez les mineurs et la loi?

A
  • Selon le Code criminel canadien: toute production ou distribution de matériel pornographique juvénile (image, texte ou représentation) constitue à priori une offense criminelle, et ce, sans égard à l’âge des personnes qui produisent ou distribuent de telles images (Bailey & Hanna, 2010)
  • Échanger des images intimes d’un jeune de moins de 18 ans, même si tous les jeunes impliqués sont mineurs, est considéré comme de la pornographie juvénile.
18
Q

Nommez: Les différentes formes de pornographie juvénile (Éducaloi) (3)

A
  • la représentation d’un enfant mineur se livrant à une activité sexuelle explicite;
  • la représentation de certaines parties du corps d’un enfant mineur dans un but sexuel;
  • la valorisation, l’encouragement, la simulation ou la description d’une activité sexuelle interdite avec un enfant mineur.
19
Q

Nommez les différentes infractions criminelles par rapport à la pornographie juvénile (Éducaloi) (3)

A
  • Le Code criminel interdit plusieurs comportements en lien avec la PJ.
  • Il est interdit de produire, imprimer, publier, distribuer, transmettre, rendre accessible, vendre, importer, exporter, posséder ou accéder à de la pornographie juvénile. Il est aussi interdit d’en faire la publicité.
  • Les accusations possibles sont : accès, possession, distribution et production de pornographie juvénile.