Module 8 : Les Bonnes Pratiques de Laboratoire Flashcards

1
Q

Vrai ou faux ?

L’adhésion aux principes BPL est obligatoire.

A

Faux.

Dans le milieu académique et les laboratoires de recherches fondamentales, les principes BPL ne sont pas requis. La « démarche BPL » dans ces milieux de travail vise plus à enseigner les règles de base de laboratoire et à créer un « esprit BPL » qu’à assimiler et à mettre en pratique les directives officielles émises par les organismes réglementaires.

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2
Q

Par quelle organisation et en quelle année les BPL ont-ils été créés ?

A

Les Principes BPL de l’OCDE ont d’abord été élaborés en 1978 par souci de protection de l’environnement. À ce moment, Les BPL visaient principalement le contrôle des produits chimiques et étaient fondées sur l’essai et l’évaluation des produits chimiques afin de déterminer leurs dangers potentiels.

Toutefois, l’application de ces principes a été officiellement recommandée aux pays membres de l’OCDE en 1981.

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3
Q

Sur quoi était basée la première version des BPL de l’OCDE ?

A

Elle était basée en grande partie sur la réglementation des BPL pour les études de laboratoire non cliniques publiée par la FDA.

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4
Q

Que permettent les principes BPL à l’international ?

A

Le base de l’acceptation mutuelle par les pays membres reposait sur la volonté d’une qualité comparable des données d’études. Si chaque pays pouvait se fier aux données obtenues dans d’autres pays, il était possible d’éviter une répétition des études et donc d’économiser du temps et des ressources. Aussi, la reconnaissance mutuelle de ces principes par tous les pays membres permettait d’harmoniser les façons de faire et de reconnaître internationalement les données d’études réalisées par tout laboratoire suivant les principes BPL.

Ces principes ont aussi contribué à utiliser de façon plus efficace le nombre limité de laboratoires et de spécialistes, et à diminuer le nombre d’animaux utilisés dans les études.

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5
Q

En quelle année la deuxième version des BPL a-t-elle été publiée ?

A

En 1998.

Après une quinzaine d’années d’utilisation, les pays membres ont estimé qu’il fallait revoir et actualiser les principes de BPL pour tenir compte des progrès scientifiques et des techniques réalisés en matière d’études de sécurité, mais aussi pour adapter celles-ci à tous les domaines d’application et les différents champs d’études.

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6
Q

Vrai ou faux ?

Les termes « études non cliniques » et « étude préclinique » sont des synonymes.

A

Vrai.

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7
Q

Dans les BPL de l’OCDE, qu’est-ce qui est définit dans la section « Organisation et personnel de l’installation d’essai » ?

A
  • Les responsabilités de la direction de l’installation d’essai
  • Les responsabilités du directeur d’étude
  • Les responsabilités du responsable principal des essais
  • Les responsabilités de tout le personnel participant
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8
Q

Quel est le terme employé pour désigner l’ensemble de l’environnement où se déroule l’étude ? Il comprend les personnes, les locaux et les équipements qui sont nécessaires à la réalisation de l’étude.

A

L’installation d’essai.

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9
Q

Vrai ou faux ?

Lorsque l’on parle des appareils utilisés dans une étude pré clinique, cela inclue les systèmes informatiques.

A

Vrai.

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10
Q

Qu’est-ce qu’un système d’essai ?

A

Un système d’essai désigne tout système biologique, chimique ou physique, ou toute combinaison de ceux-ci, qui est utilisé dans une étude. C’est ce qui reçoit l’élément d’essai.

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11
Q

Qu’est-ce qu’un élément d’essai ?

A

Un élément d’essai est un article qui fait l’objet d’une étude et qui correspond donc au produit ou la substance devant être analysée.

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12
Q

Comment appelle-t-on l’article utilisé en vue de fournir une base de comparaison avec l’élément d’essai ?

A

Élément de référence ou élément de contrôle.

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13
Q

Vrai ou faux ?

Un échantillon de chaque lot de l’élément d’essai sera conservé à des fins d’analyse pour toutes les études, même pour les études à court terme.

A

Faux.

Un échantillon de chaque lot de l’élément d’essai sera conservé à des fins d’analyse pour toutes les études, à
l’exception des études à court terme.

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14
Q

Pour quels éléments d’une étude pré clinique des modes opératoires normalisés doivent-ils exister ?

A

TOUT

a. Éléments d’essai et de référence
b. Appareils, matériaux et réactifs
c. Enregistrement des données, établissement des rapports, stockage et consultation des données
d. Système d’essai
e. Mécanismes d’assurance qualité

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15
Q

Vrai ou faux ?

Un plan d’étude doit être rédigé, vérifié par le personnel d’assurance qualité et approuvé par le directeur d’étude et la direction. Les amendements et les déviations apportés au plan d’étude doivent être justifiés et approuvés

A

Vrai.

Lire informations contenus dans un plan d’étude module 8 p.10-11

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16
Q

Qui doit signer le rapport sur les résultats de l’étude ?

A

Les responsables principaux des essais ou les scientifiques participant à l’étude et le directeur de l’étude.

Lire informations contenues dans rapport final module 8 p.11-12

17
Q

Combien de temps les documents relatifs à l’étude ainsi que les éléments d’essais, les éléments de référence et les spécimens doivent-ils être conservés ?

A

Pendant une période spécifiée par les autorités (variable entre les études).

18
Q

Au Canada, quelle est la société d’État qui est responsable de la certification des laboratoires voulant se conformer aux principes de BPL de l’OCDE ?

A

Le Conseil canadien des normes (CCN).

19
Q

Quel est est le programme d’accréditation des laboratoires reconnu internationalement par le CCN ?

A

Le Programme d’accréditation des laboratoires / Canada (PALCAN).

20
Q

Au Québec, qui s’occupe des laboratoires qui désirent obtenir une certification selon le guide PALCAN ?

A

Le Bureau de normalisation du Québec (BNQ).

21
Q

Vrai ou faux ?

Le CCN est le seul organisme à pouvoir accorder la certification selon le guide PALCAN.

A

Vrai.

22
Q

Vrai ou faux ?

Les essais précliniques sont effectués sur des humains.

A

Faux.

Le but ultime des essais précliniques est d’évaluer l’efficacité et la toxicité des molécules d’intérêt sur l’animal avant son éventuelle administration à l’humain.

23
Q

Distinguer expériences in vivo et in vitro.

A

Les expériences in vivo (en latin : au sein du vivant) sont des examens pratiqués sur des organismes vivants. Le terme in vivo permet de distinguer ces expériences à celles dites in vitro qui sont effectuées sur des organes, des tissus, des cellules, des composants de la cellule, des protéines ou biomolécules, etc

24
Q

Qu’est-ce qu’une expérience in sillico ?

A

Le terme in sillico réfère aux expériences menées au moyen de calculs complexes ou de modèles informatiques.

25
Q

Quel organisme dicte les règles des expériences non cliniques ?

A

Les lignes directrices pour ces essais sont dictées par la Conférence internationale sur l’harmonisation (CIH).

Au Canada, les lignes directrices de la CIH sur les essais non cliniques ont été adoptées sans modifications, ce qui signifie que le Canada appuie les principes et les pratiques qui y sont énoncés.

26
Q

Quels facteurs déterminent la durée d’une étude préclinique ?

A
  • La durée et le temps d’exposition
  • Les caractéristiques du médicament
  • La maladie ou la condition ciblée par le médicament
  • Une catégorie « spéciale » de la population visée (ex. : femmes enceintes/enfants)
  • La voie d’administration du médicament
27
Q

À quoi servent les études toxicologiques ?

A

Elles visent à démontrer l’absence d’effets toxiques en considérant les organes cibles, les doses maximales uniques et répétées et le temps d’exposition.

28
Q

Quels types d’essai sont compris dans les essais toxicologiques ?

A
  • Les études de génotoxicité
  • Les études de carcinogénicité
  • Les études permettant d’évaluer les conséquences sur la reproduction et le développement.
29
Q

À quoi servent les essais pharmacologiques ?

A

Ils visent à évaluer les effets de la substance médicamenteuse sur les fonctions vitales.

30
Q

Comment distingue-t-on les essais pharmacodynamiques vs pharmacocinétiques ?

A

On peut dire que les essais pharmacodynamiques mesurent l’effet du médicament « in vivo », alors que les essais pharmacocinétiques mesurent les effets du « in vivo » sur le médicament.

31
Q

Qu’est-ce que des produits biopharmaceutiques ?

A

Contrairement aux molécules de synthèse chimique, ils sont dérivés de cellules. Ces substances incluent des protéines ou des peptides naturels ou recombinants dérivés de cellules bactériennes, de levures, animales ou végétales. On peut citer par exemple l’insuline, les hormones de croissance, les anticorps monoclonaux, l’érythropoïétine, les cytokines et les enzymes.

32
Q

Quel type d’essais s’applique plus spécifiquement aux produits biopharmaceutiques ?

A

Des essais d’immunogénicité.

33
Q

Vrai ou faux ?

En général, puisqu’il est peu probable que les produits biopharmaceutiques interagissent directement avec l’ADN ou le matériel chromosomique, les essais de génotoxicité classiques ne sont pas appropriés. De même, les essais conventionnels de carcinotoxicité ne sont pas requis pour les produits biopharmaceutiques. Toutefois, si des effets carcinogènes sont soupçonnés, une évaluation de carcinogénicité peut s’avérer nécessaire.

A

Vrai.

34
Q

Qu’est-il important de vérifier lors du choix de l’espèce animale pour les études in vivo d’un produit biopharmaceutique ?

A

On doit donc choisir une espèce pertinente, c’est-à-dire une espèce qui possède les récepteurs ciblés par le produit.

35
Q

En 1957, Russel et Burtch ont établi la règle des

3 R concernant l’expérimentation animale. Quels sont ces 3 R ?

A
  • Remplacer
  • Réduire
  • Raffiner

Plus récemment, les scientifiques ont ajouté un quatrième « R » à cet énoncé : Le RESPECT de l’animal.

36
Q

Au Canada, quel est l’organisme national ayant la responsabilité de la mise en place et du maintien des normes relatives au soin et à l’utilisation des animaux utilisés en recherche, en enseignement et pour les essais non cliniques ?

A

Le Conseil canadien de protection des animaux (CCPA).

37
Q

Quels sont les rôles du Conseil canadien de protection des animaux (CCPA) ?

A

1 Émettre des lignes directrices qui encadrent l’expérimentation animale au Canada

  1. Inspecter les établissements afin de s’assurer de leur conformité au programme du CCPA
  2. Délivrer un certificat aux établissements conformes
38
Q

Quelle institution approuve les protocoles expérimentaux des études sur des animaux ?

A

Les comités d’éthique institutionnels.

À l’Université Laval, il s’agit des comités de protection des animaux (CPA), en collaboration avec les vétérinaires et le personnel de soins.

39
Q

Quels outils informatiques permettent de réduire le nombre d’animaux utilisés pour les études précliniques ?

A
  • L’analyse statistique par plans factoriels
  • La cristallographie
  • La modélisation in sillico