Module 7 : Molécules antimicrobiennes : les antibiotiques Flashcards
Qu’exhibent les molécules antimicrobiennes qui sont actives?
Une toxicité contre le microorganisme visé plutôt que contre l’hôte (caractéristique qui les distingue des désinfectants)
Sur quoi est basée la toxicité sélective?
Sur les différences dans la structure (construction des cellules) et le métabolisme entre les microorganismes et les cellules hôtes (cellules mammifères ou humaines)
Sur quoi agirait l’agent microbien de façon idéale?
Sur une cible présente seulement chez le microbe infectieux.
Pourquoi est-il plus facile pour les molécules antibactériennes d’agir sur une cible présente seulement chez le microbe infectieux?
Les microorganismes procaryotes (molécule antibactérienne) ont des différences significatives avec les eucaryote (mammifères-hôtes)
Pourquoi est-il plus difficile de contrer un virus?
En raison de leur aspect intracellulaire obligatoire et du petit nombre de cibles qu’ils offrent.
Quelles sont les propriétés antimicrobiennes?
- Sélective pour le microbe par rapport à la cellule-hôte
- Activité biocide (qui tue, dans le cas des antibactériens et antifongiques)
- Peu sensible à la résistance
- Spectre d’activité étroit (ne ciblant qu’une espèce de microbe, dans un monde idéal)
Quelles sont les activités pharmacologiques?
- Absence de toxicité pour l’hôte
- Longue demi-vie dans le sérum
- Bonne distribution dans les tissus
- Absence d’interférence avec d’autres médicaments
Que veulent dire les termes : antibiotique, antiviral, antifongique et antiparasitaire dans la réalité clinique?
- Antibiotique : molécule antimicrobienne
- Antiviral : molécule anti-virus
- Antifongique : molécule anti-mycète
- Antiparasitaire : molécule anti-parasite (protozoaire ou helminthe)
Quels sont les 3 groupes d’antibiotiques?
Naturels, synthétiques et semi-synthétiques
Qu’est-ce que la toxicité sélective?
Habileté d’une substance chimique à inhiber ou à causer la mort d’une bactérie sans nuire à l’organisme hôte.
Quel est le principe de base de l’anitibiothérapie?
La toxicité sélective des antibiotiques
Qu’est-ce que le spectre d’activité d’un antibiotique?
Il s’agit de l’éventail de bactéries contre lesquelles l’antibiotique en question peut agir.
Peut également décrire les genres/espèces bactériennes contre lesquelles l’antibactérien est actif.
Contre quoi est efficace le spectre large?
Contre un grand nombre de bactéries provenant d’une éventail d’espèces bactérienne incluant des bactéries Gram-positives et Gram-négatives.
Contre quoi est efficace le spectre étroit?
Contre un nombre restreint d’espèces bactérienne.
Pour quelles raisons les antibiotiques à spectre étroit sont privilégiés?
- Minimisent la mise en mal de la microflore normale de l’hôte
- Minimisent la sélection de la résistance
Nomme deux types d’activité et que fait l’antibiotique dans ceux-ci?
- Bactéricide : l’antibiotique inhibe la croissance, mais est aussi létal pour la bactérie.
- Bactériostatique : l’antibiotique inhibe la croissance des bactéries-cibles (lorsqu’il n’y a plus d’antibiotique, les bactéries peuvent reprendre leur cycle de division cellulaire.
Pourquoi est-il impossible de connaître à priori les antibiotiques auxquels une espèce ou une souche bactérienne particulière responsable d’une infection sera systématiquement sensible?
À cause du phénomène croissant de la résistance des bactéries aux antibiotiques.
Que faut-il connaître pour choisir le bon antibiotique?
L’agent bactérien responsable de l’infection et la sensibilité de celui-ci aux antibiotiques recommandés pour traiter ce type d’infection.
Sur quoi est basée la détermination de la sensibilité des bactéries aux antibiotiques?
Sur l’étude de la multiplication bactérienne face à un gradient de concentrations de l’antibiotique effectué soit en bouillon, soit sur gélose.
Que vont permettre de déterminer les manipulations de détermination de la sensibilité des bactéries aux antibiotiques?
- La concentration minimale inhibitrice (CMI)
- La plus faible concentration d’antibiotique capable d’inhiber la croissance d’une souche bactérienne donnée : la concentration minimale bactéricide (CMB)
À quoi correspond la concentration minimal bactéricide (CMB)?
À la plus faible concentration d’antibiotique qui, après 24h d’incubation, détruit 99,9% de la population bactérienne.
Pourquoi est-il primordial d’utiliser un traitement antibiotique exerçant un effet bactéricide puissant pour les infections particulièrement sévères?
Pour les septicémies et les endocardites bactérienne, l’utilisation d’un antibiotique ayant un effet bactériostatique n’est pas suffisant. La croissance des bactéries est inhibée, sans les tuer.
Explique la méthode de dilution en bouillon.
On prépare une série de tubes dans lesquels on répartit une même quantité de bouillon de culture, on distribue ensuite dans chaque tube, à l’exception du premier qui servira de témoin, des quantités croissantes de l’antibiotique étudié, réalisant une gamme de concentration (dilution facteur de 2).
Tous les tubes reçoivent ensuite un même inoculum et sont incubés à 37° C pendant 18 heures.
Visuellement, il est possible d’observer un certain nombre de tubes d’apparence trouble, qui montrent une croissance bactérienne. Le premier tube dans lequel il n’y a plus de croissance visible indique la concentration minimale inhibitrice.
Explique la méthode de diffusion en gélose.
Cette méthode consiste à déposer à la surface d’une gélose (boîte de Pétri) préalablement ensemencée avec la souche à étudier, des disques de papier pré-imprégnés de concentrations connues d’antibiotiques.
Chaque antibiotique diffuse dans la gélose à partir du disque et y détermine des concentrations inversement proportionnelles à la distance du disque.
Après 24 heures d’incubation à 37° C, les disques sont entourés d’une zone d’inhibition dont le diamètre permet de mesurer le C.M.I. La croissance s’arrête à l’endroit où la concentration d’antibiotique est égale à la C.M.I.
Pour obtenir la C.M.I. à partir du diamètre de la zone d’inhibition, il suffit d’avoir au préalable étalonné le système disque - milieu de culture avec un grand nombre de souches de C.M.I. connues. On mesure le diamètre de la zone d’inhibition obtenue pour chacune de ces souches; les chiffres obtenus permettent de tracer la droite de régression ou courbe de concordance, donnant la correspondance entre les C.M.I. et les diamètres des zones d’inhibition pour les disques et le milieu de culture utilisé.
Pour déterminer la C.M.I. d’une souche, il suffit de mesurer le diamètre de sa zone d’inhibition, puis de reporter ce chiffre sur le graphique; on obtient la C.M.I.
De quoi sont accompagnés les résultats de la C.M.I. et de l’antibiogramme?
Chiffre brut de concentration et interprétation en termes de probabilité d’activité.
Quels sont les 3 catégories de souches?
Résistante, intermédiaire, sensible
Quand rencontre-t-on souche résistante?
Lorsque la concentration d’antibiotique qu’elle peut supporter est plus élevée que la concentration qu’il est possible d’obtenir in vivo (sérum du patient)