Module 7 Flashcards
Quels sont les facteurs liés au message? (8)
- Intelligibilité
- Nombre d’arguments
- Utilisation de la peur
- 1-2 côtés de la médailles
- Théorie de l’inoculation
- Conclusion au message
- Identification de la source
- Répétition du message
Qu’est-ce que l’intelligibilité ?
Aussi, synonyme de compréhension. C’est la manière dont un message est construit de façon qu’on puisse le comprendre.
Quelle étude s’est intéressée à l’intelligibilité?
L’étude de Egly (1974). Dans l’étude on affirmait qu’il était préférable de dormir moins que 8 heures. Ils ont divisé le groupe en 3 groupes. Le premier était soumis à un message accompagné d’argument clairs et structurés. Le deuxième d’arguments boiteux, insignifiants. Et le troisième groupe était soumis à des arguments décousu, coupés.
Constat : La compréhension améliore la persuasion et la rétention des arguments.
Limite : Ne prend pas en compte la qualité des arguments
Quelle étude s’est intéressée aux nombres d’arguments?
Étude de Insko & Yandell (1974).
Dans l’étude, les participants devaient être membre d’un jury pour une cause simulé. Dans un cas on présentait 1 seul argument en faveur de la défense. Dans la deuxième situation, on présentait 7 arguments en faveur du plaignant.
Constat : Plus il y a d’argument et plus la persuasion est favorable
Limite : Même si on nomme pleins d’arguments, le cerveau a une capacité limitée de traitement.
Qu’est-ce que l’étude de Norman (1976)?
Il s’intéresse au nombre d’arguments et au type de source. On présente un message persuasif qu’il est préférable de dormir moins de 8 heures par une source attractive et un expert.
Constat : le nombre d’arguments n’a pas d’effet avec un source attractive. VS Le nombre d’arguments est plus efficace avec un expert.
Il ne faut pas non plus augmenter le nombre d’arguments, pour ne pas créer d’ennui, de fatigue, d’irritation.
Qu’est-ce que l’étude de Janis et Feshback (1953) (Drive-reduction theory) ?
Ils s’intéressent à l’utilisation de la peur dans un contexte de l’hygiène dentaire selon 3 niveaux de peur. Relation curvilinéaire entre la peur et la persuasion.
-1e la peur faible : c’est seulement un contenu informationnel.
-2e peur modérée : on présente aux gens qu’ils pourraient avoir de la douleur, une mauvaise haleine, de la gingivite.
-3e peur élevée : contenu repoussant, images d’infections, infections.
Constat : C’est le niveau de peur faible qui est plus efficace. Le niveau élevé créer une résistance.
Qu’est-ce que les travaux de Leventhal (1970) ?
Modèle des réponses parallèles. Il a démontré que dans certains cas, l’utilisation de la peur élevée était plus efficace comparativement à la peur faible. Deux voix, contrôle émotif de la peur et contrôle cognitif du danger.
Critique du modèle de Janis et Feshback : On présente un documentaire où la peur est élevée, mais on ne présente pas de solutions.
Selon Leventhal, quelles sont les 3 conditions qui doivent être respecté pour utiliser la peur élevée et assurer la persuasion ?
1 : présenter les conséquences qui surviendront si on ne change pas le comportement.
2 : présenter la probabilité et statistique de leur action.
3 : présenter une solution claire pour éviter les conséquences négatives.
Qu’est-ce que le modèle de protection-motivante de la peur de Rogers (1975)?
-Modèle entièrement cognitif
-Plusieurs processus cognitif :
1 : Évaluation de la gravité de la menace perçue
2 : Évaluation de notre vulnérabilité -> si oui, motivation à la protection -> adopter cpt
3 : Évaluation de l’efficacité perçue de la solution proposée
Qu’est-ce que l’étude de Witte (1992)?
- Explique le lien entre la peur et la persuasion.
- Plusieurs types de menace : menace sociale, menace psychologique, menace économique, menace physique.
- L’exposition au message créer un inconfort psychologique, un malaise émotionnel.
- Intensité de deux éléments : la sévérité perçue de la menace et la perception de sa propre vulnérabilité à la menace
- L’individu cherchera à se débarrasser de l’inconfort psychologique
- Selon deux voies de traitement de l’information : contrôle du danger, contrôle de la peur.
- Le choix de la voie empruntée dépend de l’efficacité de la recommandation présentée que de l’auto-efficacité ou perception du contrôle, c’est-à-dire la perception de sa propre capacité à faire le comportement recommandé.
Qu’est-ce que l’étude de Hovland et al (1949) sur les 2 côtés de la médaille?
Dans le contexte de de la guerre, on veut préparer les soldats américains à la possibilité d’une autre guerre dans la Pacifique contre le Japon. Dans une version on présentait un seul côté de la médaille. Dans le 2e on présentait les deux côtés de la médaille.
Résultat : Présenter les deux côtés de la médaille était plus efficace pour les soldats qui étaient informé alors que présenter 1 seul côté de la médaille était plus efficace auprès des soldats qui n’avait aucune idée des ressources de Japonais.
Limite : Le problème avec un seul côté de la médaille c’est que à long terme ça rend les gens plus vulnérables à d’éventuelles tentatives de contre persuasion
Qu’est-ce que l’inoculation?
C’est le mécanisme par lequel on va immuniser des individus contre des tentatives de persuasion ou changement d’attitude en les exposant dès le départ à des petites doses d’arguments contraires.
Analogie physiologique?
Vaccin préventif
Qu’est-ce que la théorie de l’inoculation ?
Étude de McGuire & Papageorgis.
Cette théorie de l’inoculation là il ne s’agit pas seulement pour le parent d’exposer l’enfant dès son jeune âge à des arguments antitabac un seul côté de la médaille mais aussi lui présenter des arguments pros tabac qui vont ensuite défaire démonter par exemple si on dit c’est la cigarette ça cause le cancer du poumon puis la mauvaise haleine et on lui dit que quand tu vas être ados des gens vont te dire que sa te rend populaire et cool.
Faut-il toujours donner une conclusion explicite ou le laisser tirer ses propres conclusions?
Non, si l’auditoire est impliqué et que les arguments sont faciles à comprendre.
Oui, si l’auditoire n’est pas très motivé ou qu’il n’est pas suffisamment intelligent pour comprendre les arguments.