Module 6 : fonctionnel attentionnel et exécutif Flashcards

1
Q

Quelles sont les fonctions générales du lobe frontal? (2)

A

Intégrer les informations limbiques (ce qu’on veut) et sensorielles (ce qu’on voit) pour moduler les comportements

Associé au contrôle et à la gestion du comportement, des émotions, de la motivation, de la personnalité

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2
Q

Quel cortex a la plus grand variabilité morphologique inter individuel?

A

Le cortex préfrontal (spécialement orbitofrontal)

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3
Q

Dites ce qui a été observé via les études de lésions anatomiques du lobe frontal pour des lésions …

… dorsolatérales
… orbitofrontales
… frontales gauche
… frontales droites

A

… dorsolatérales : état aboulique (sans volonté) chez le patient
… orbitofrontales : comportements impulsifs & pauvre jugement
… frontales gauche : associé à des symptômes dépressifs
… frontales droites : associé à des symptômes de manie

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4
Q

Pourquoi y a t’il une grande hétérogénéité dans les impacts fonctionnels de lésions au lobe frontal? (3)

A

À cause de
1. sa taille et sa complexité développementale
2. les déficits frontaux peuvent être subtils et ressortir selon les exigences de situations précises
3. fonctions frontales complexes et difficiles à étudier formellement

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5
Q

Nommez et expliquez les 3 divisions principales du cortex préfrontal

A
  1. Latéral : contrôle cognitif (une lésion cause un état aboulique)
  2. Médial : contrôle émotionnel (une lésion cause des symptômes dépressif [gauche] ou maniaques [droit])
  3. Orbitofrontal : contrôle comportemental (une lésion cause l’impulsivité our un mauvais jugement)
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6
Q

Cortex préfrontal latéral (IPFC) : à quelles autre régions ce cortex est-il richement connecté?

A

Aux régions associatives temporopariétales

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7
Q

Cortex préfrontal latéral (IPFC) : à quelles fonctions est-il associé/recruté? (4)

A

Mémoire de travail : effet démontré de la motivation dans la mobilisation de la fonction (important à considérer dans les tâches neuropsy)

Attention sélective : inhibition de potentiels évoquées par des stimuli non pertinents

Prise de décision morale : activation dans des tâches de prise de décision morales (de type intérêt vs punition). TMS vient perturber la morale. Compréhension de décision non affectée, seulement la prise de décision

Planification

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8
Q

Cortex préfrontal latéral (IPFC) : dans quels cas neuropsychiatriques peut-on observer l’implication de ce cortex?

A

Suractivation en TOC : circuit cognitif suractivé empêchant l’allocation efficace de ressources cognitives

Dépendances : afférences au striatum dorsal et au DLPFC amincies chez les individus dépendants à la coke

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9
Q

V ou F : il est dangereux d’appliquer de la stimulation non invasive à la surface du cortex préfrontal latéral (lPFC)

A

F. La surface de l’IPFC est une excellente cible pour de la neurostimulation non invasive

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10
Q

Cortex préfrontal médian (mPFC) : ce cortex comprends quelles 2 structures?

A

Gyrus frontal médian & cortex cingulaire antérieur

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11
Q

Cortex préfrontal médian (mPFC) : dans quelle fonction est impliqué ce cortex, via ses connexions? (4)
Précisez les différents rôles de la partie dorsale et la partie ventrale.

A

Contrôle émotionnel : traitement de l’affect, analyse des valeurs et formation de schémas via ses connections avec l’hippocampe et l’axe HPA
- Sélection des souvenirs pertinents à la décision / analyse émotionnelle morale
- Partie dorsale : inhibe les réponses HPA anticipables mais pas réflexives (feedback négatif permettant la gestion de l’anxiété)
- Partie ventrale : innerve les régions activant le SNA (fight or flight response)

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12
Q

Cortex préfrontal médian (mPFC) : expliquez le rôle et les modifications observées de ce cortex dans le stress (3) et dans la dépendance (2).

A

Stress :
Connexion inhibitrice entre cortex et amygdale perturbée pour enfants maltraités et ESPT (état de stress post traumatique).
Hypoactivité pour ESPT.
Volume moindre pour enfants maltraités

Dépendances :
Diminution linéaire et réversible de l’épaisseur corticale avec la consommation de coke (abstinence de 6 mois rétablit l’épaisseur)
Hypoactivation dans les tâches d’inhibition (STROOP) : prédit le risque de récidive

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13
Q

Cortex préfrontal médian (mPFC) : décrivez les impacts d’une lésion en vmPFC et de lésions développementales

A

vmPFC : déficit en émotions sociales et déficit de réponse électrodermales face à des stimulis dérangeants émotionnellement (pas d’affect)

Lésions développementales (enfance) : plus de décisions égoïstes que pour une lésion à l’âge adulte. Sous-tend au développement moral.

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14
Q

Cortex orbitofrontal : donnez les caractéristiques (2) et les connexions principales (8) de ce cortex

A

Région la plus disproportionnée (vs animaux)
Région ayant le plus de variabilité inter-individuelle
Connexions :
- Cortex olfactif
- Cortex gustatif
- Aire visuelle
- Aire somatosensorielle
- Aire auditive
- Sous cortical
- Limbique
- Aire tegmental ventrale (dopamine)

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15
Q

Cortex orbitofrontal : quelles sont ses fonctions générales (2) et les rôles spécifiques du médial latéral et du antéro postérieur

A

Encode valeurs des renforcateurs
Activation diminue avec la satisfaction

Médial latéral : récompense (plaisait) vs punition (déplaisait)
Antéro-postérieur : abstrait (argent) vs primaire (nourriture)

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16
Q

Cortex orbitofrontal : une lésion de ce cortex cause quoi (singe et humain)

A

Singe : abolit la satisfaction et dévalue les renforçateurs. Continue la recherche de récompense même quand ne fonctionne plus.

Humain (P. Gage) : difficulté de prise de décisions, absence d’affect, irresponsabilité, comportement social innaproprié

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17
Q

Cortex orbitofrontal : le cortex est impliqué dans 3 comportements / états. Nommez les et expliquez son rôle pour chaque.

A
  1. Dépendances : actif lors des cravings et lors de la consommation. Volume réduit en corrélation avec la durée de l’usage. Moins d’activation en sevrage = + de décisions à risque.
  2. Décisions risquées : résultat de perturbation de OFC
  3. Obésité : volume réduit, activations OFC-striatum augmentées, activations OFC-amygdales + faibles = stimulus de nourriture plus renforçant mais moins d’associations émotionnelles.
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18
Q

Cortex orbitofrontal : qu’est-ce que la zone poutine du cortex, jouant un rôle dans l’obésité?

A

Neurones de récompense somatosensorielle : zone poutine (excitables par texture, température, capsaïcine).

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19
Q

Voici une étude de cas : à quel cortex du lobe frontal se trouve probablement la lésion?

« Accident d’auto à 15 mois, testée à 20 ans.
À 3 ans: pas de réponse aux punitions verbales et physiques
À 14 ans: trouble des conduites (vols fréquents, arrestations, abus physique et verbal), absence d’amis, comportement sexuel risqué, impossibilité de conserver un emploi, absence de remords ou culpabilité, absence d’empathie/comportements maternels. »

A

Cortex orbitofrontal

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20
Q

Voici une étude de cas : à quel cortex du lobe frontal se trouve probablement la lésion?

« À 3 mois, résection d’une tumeur. Testé à 23 ans.
9 ans: absence de motivation/contacts sociaux, crises de colère violentes
16 ans: activités restreintes (télévision/musique) (motivation), hygiène personnelle négligée, obésité morbide, choix alimentaires anormaux: aliments surgelées, comportement financier dangereux (dettes), menaces verbales/physiques, comportement sexuel irresponsable, absence de culpabilité/remords/empathie »

A

Cortex orbitofrontal

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21
Q

Cortex orbitofrontal : avec quel test sont étudiés les patients présentant des lésions de l’OFC? Expliquez le test et les résultats observés chez les patients.

A

Iowa Gambling test : prise de décision avec des cartes (perte et gains d’argents, cartes haut risques et bas risques, avantages court vs long terme)

Résultats :
- Pas de choix orientés vers des faibles récompenses immédiates et des gains à long terme
- Moins d’activité électrodermale lors des décisions à haut risque (touche le lien OFC-SNA pour l’anticipation de conséquences)

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22
Q

Définition : fonctions exécutives (3 éléments)

A

Ensemble hétérogène de fx cognitives qui servent à adapter le comportement pour atteindre un but.

Nécessaires dans la régulation de comportements en situations cognitives, sociales et émotionnelles.

Fonctions haut niveau, assurées par le cortex préfrontal

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23
Q

Quels troubles sont associés à des faiblesses dans les fonctions exécutives?

A

TSA : flexibilité et planification affaiblie, mais contrôle inhibition normal (altération du réseau fronto-pariétal et insula)
TOC
TDAH

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24
Q

Donnez des tests utiles pour l’évaluation des fonctions exécutives (5). Expliquez quelles fonctions chacun évalue.

A

Wisconsin Card Sorting Test (WCST) : flexibilité, planification, abstraction
Arithmétique : mémoire de travail
Séquence de chiffre : mémoire de travail auditivo-verbale
Tour de Londres : planification (sans lecture et écriture)
Stroop : inhibition, flexibilité (moindre)

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25
Q

Fonctions exécutives : modèle de Diamond
Décrivez le contrôle de l’inhibition (définition, types, régions)

A

Définition : capacité de contrôler l’attention, ses comportements, ses pensées et ses émotions pour résister à une prédisposition interne ou une attirance externe

  • Attentionnelle (sélective) : résister à l’attrait d’un stimulus [pariétal-préfrontal]
  • Cognitive : résister aux pensées non désirées (suppression) [dorsal antérieur cingulaire + DLPFC + pariétal]
  • Émotionnelle : résister aux émotions/motivations (délai de gratification) [système ventral + vlPFC + amygdale]
  • Comportementale : résister à donner des réponses verbales/motrices [sys. frontostriatal : dorsal antérieur cingulaire + SMA + dl&vlPFC]
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26
Q

Fonctions exécutives : modèle de Diamond
Donnez des tests qui viennent évaluer le contrôle de l’inhibition. Qu’est-ce qu’une mesure précoce prédit?

A

Stroop. Go-No-Go. Stop signal. (controversés)

Prédictif du succès : moins de décrochage, moins de décisions à risques, consommation, santé (obésité -), salaire, dossiers criminels, bonheur.

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27
Q

V ou F : un déclin dans le contrôle de l’inhibition est observé lors du vieillissement

A

V

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28
Q

Fonctions exécutives : modèle de Diamond
Expliquez la mémoire de travail et ses différences avec la mémoire à court terme.

A

Définition : capacité à retenir et manipuler les infos mentalement
- Dissociation verbale et spatiale : boucle phonologique vs calepin visuospatial
- MCT : simple maintien d’information
- Capacité essentielle d’apprentissage et de résolution de problème
- MDT : dorsolatéral préfrontal ( * )
- MCT : ventrolatéral préfrontal ( * )

*Examen

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29
Q

Fonctions exécutives : modèle de Diamond
Quel est le lien entre la mémoire de travail et l’inhibition

A

Inhiber les distractions permet de ne pas interférer avec la MdT (en fonction de l’objectif)

30
Q

Fonctions exécutives : modèle de Diamond
Comment se développe la MdT au courant de la vie? (3)

A

Développement très tôt (empans de 1-2 en petite enfance)
MCT développe avant et plus rapidement que MdT
Déclin lors du vieillissement dû au déclin d’inhibition

31
Q

Fonctions exécutives : modèle de Diamond
Donnez la définition de la flexibilité cognitive, son développement et son association à d’autres capacités courantes (4)

A

Flexibilité cognitive : capacité de changer de schéma attentionnel ou conceptuel (set shifting) et ajuster son exécution de tâche (task switching)

Développement tardif (7-9 ans) et se termine entre 21-30 ans

Associé à de meilleures habiletés de lecture, une plus grande résilience, une plus grande créativité et une meilleure qualité de vie

32
Q

Fonctions exécutives : modèle de Diamond
Comment est évalué la flexibilité cognitive?

A

Tâches de « set-shifting » et de « task switching » : une pauvre flexibilité donne plus d’erreurs et un ralentissement de performance

Wisconsin Card Sorting Test (WCST)

33
Q

Fonctions exécutives : modèle de Diamond
Quels troubles sont souvent associé à des faiblesses en flexibilité?

A

TSA
TOC

34
Q

Fonctions exécutives : modèle de Diamond
Donnez la définition de l’intelligence fluide et un test pour l’évaluer

A

Capacité de raisonnement, de résolution de problème et de perception des relations unissant des items. Raisonnement logique déductif et inductif.

Considérée comme fonction exécutive supérieure selon le modèle Diamond

Matrices de Raven sont un test très fiable et valide d’intelligence fluide (corrélation élevée entre les matrices de Raven et les FE)

35
Q

Fonctions exécutives : modèle de Diamond
Quelles fonctions font partie de ce modèle? (4)

A

Contrôle de l’inhibition
Mémoire de travail
Flexibilité cognitive
Intelligence fluide

36
Q

Quel est le rôle des fonctions exécutives dans l’apprentissage?
Dans quels troubles ce rôle est-il perturbé (2)

A

Rôle :
lPFC recruté lors de la phase initale d’apprentissage (FE recrutées).
En phase de maîtrise, une meilleure performance est accompagnée d’une moins grande activation du PFC (automatisation)

Troubles spécifiques des apprentissages + Trouble d’acquisition de la coordination (processus d’automatisation perturbé)

37
Q

Quel est le défi du neuropsychologue dans l’étude des difficultés de concentration, donc l’étude des fonctions cognitives d’un patient?

Comment peut-iel y arriver?

A

Les FE sont affectées de façon disproportionnées en cas de détresse psychoaffective (dépression, anxiété).

Défi : différencier des difficultés de concentration dûs à un facteur neurocognitif ou affectif. Certaines lésions peuvent aussi cause des symptômes dépressifs/anxieux.

Pour y arriver : historique + cohérence du profil + aspects qualitatifs

38
Q

Nommez des exemples de symptômes exécutifs/anxiodépressifs (5)

A

Symptomatologie exécutive/anxiodépressive
- Sentiments d’énervement/tension
- Agitation
- Difficultés de concentration
- Difficulté à prendre des décisions
- Distractibilité

39
Q

Décrivez les symptômes/comportements qui caractérise la dépression (9)

A

Présence d’affect négatif sountenu et/ou perte d’intérêt qui dépasse la réponse normale à l’adversité

Agitation ou de ralentissement psychomoteur
Perte de poids/diminution de l’appétit
Insomnie ou hypersomnie
Fatigue
Sentiments de culpabilité
Faible estime de soi
Difficultés de concentration
Idéation suicidaire.

40
Q

La dépression est accompagnée de déficits cognitifs. Lesquels (2)

Décrivez comment ils changent avec la dépression et quelles tâche les font ressortir

A

Déficits en concentration et en mémoire (fonctions exécutives)

  • Rumination d’événements négatifs et les souvenirs négatifs: difficulté à inhiber les éléments négatifs de la MdT.
  • Biais attentionnel vers éléments négatifs.

Déficits ressortent lorsque les tâches
- ne contraignent pas l’attention dans la tâche / peu d’encadrement
- qui nécessitent un grand effort cognitif / mobilisation de la vitesse de traitement de l’information et de la vigilance.

Mémoire: rappel libre davantage touché (fait appel à + d’éléments exécutifs) + meilleur rappel d’éléments négatifs

Déficits hétérogènes et variables

41
Q

Décrivez l’anxiété (définition, symptômes et types) et son impact sur les fonctions exécutives. Précisez quelles fonctions sont touchées et dans quelles type de tâche ces déficits ressortent.

A

Anxiété :
Présence d’inquiétudes, en lien événements/activités
Associés à des crises de panique ou à des sx somatiques: agitation / sentiment de tension, fatigabilité, difficultés de concentration / trous de mémoire, tension musculaire, perturbation du sommeil.

Selon la durée et l’étendue des sx : TAG, anxiété sociale, trouble panique, phobie spécifique, trouble sans diagnostic (anxiété normale)

Fonctions exécutives :
Limite la MdT menant à des émotions négatives et des déficits exécutifs généraux et troubles de mémoire épisodique
Attention : la vitesse et la fluence sont conservées

Tâches :
Anxiété de performance. Compétition des ressources préfrontales entre gestion d’anxiété et exécution de tâche.

42
Q

Donnez les principes généraux d’exercices de stimulation des FE (5)

A
  1. Les sujets avec le plus grand potentiel d’amélioration : jeunes et désavantagés.
  2. Transfert limité
  3. Augmentation par incréments de la demande des tâches
  4. Pratique répétée (quotidien)
  5. Tâches de pratique les plus demandantes sont mieux.
43
Q

Expliquez comment fonctionne la stimulation des FE via la pharmacologie (neurotransmetteurs et fonctions exécutives associées, 3)

A

Fonctionnement de neurotransmetteurs en U inversé
- Dopamine (methylphenidate) : MdT et Inhibition
- Noradrénaline (atomoxetine) : MdT, Inhibition, Planification
- Sérotonine (escitalopram) : flexibilité, décisions

44
Q

Définition. : TDAH (définissez le trouble et spécifiez les 3 modes)

A

Trouble neurodeveloppemental caractérisé par un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité/impulsivité perturbant le fonctionnement, dans plusieurs sphères (famille, social, scolaire, travail en évaluation)

Inattention : distractabilité, manque de persévérance, défaut d’attention soutenue, désorganisation pas dû à une attitude d’opposition ni à un manque de compréhension

Hyperactivité : activité verbo-motrice excessive, différence enfant/adulte (motrice devient verbale)

Impulsivité : actions précipitées, dans l’instant présent (ex. couper les autres)

45
Q

Quelles sont les caractéristiques diagnostiques du TDAH

A
  1. Symptômes débutent avant 12 ans (car fonctions exécutives se développent tardivement dans l’enfance)
  2. Compensation possible peut masque le trouble (ex. QI élevé)
  3. Attentes du milieu font ressortir les difficultés (ex. école)
  4. S’améliore en vieillissant (5 sx requis à 17 ans plutôt que 6 à 12 ans)
  5. Peut comporter de l’inattention ET / OU de l’hyperactivité/impulsivité
46
Q

Donnez la prévalence et les comorbidités fréquentes pour le TDAH

A

Prévalence : enfant 5% et adulte 2.5%, 1.6 garçons pour 1 fille

Comorbidités :
- Trouble oppositionnel avec provocation (TOP)
- Trouble de conduite
- Troubles spécifique des apprentissages
- Risques augmentés pour TOC, TICs, TSA
- Adultes : trouble de personnalité de l’axe B, usage substances, difficultés en emploi, infraction du code routier

47
Q

Quel sont les facteurs de risques associés au TDAH? (8)

A

Trouble polygénique et multifactoriel (facteur génétique assez important)

  1. Tempérament : émotivité négative, recherche de nouveauté
  2. Environnemental : faible poids à la naissance, antécédents de carences de soins en enfance ou maltraitance, exposition à agents tératogènes, alcool in utero, infections
  3. Génétique : héritabilité significative

Mode d’interaction familiale : pas un facteur de risque, mais influence l’évolution

48
Q

Quelles différences notables est-il possible de voir dans le modèle neurologique d’une personne atteinte du TDAH?

A
  1. Délais de maturation dans les circuits impliquant le lobe frontal
  2. Altérations fonctionnelles et morphologiques dans plusieurs réseaux impliqués dans le contrôle moteur et attentionnel (profils hétérogènes)
  3. Circuit cortico-striato-thalamo-cortical (CSTC)
49
Q

Expliquez pourquoi l’activité physique contribue à la gestion du TDAH (recommandation officielle)

A

Une diminution du circuit moteur CSTC provoque plus d’hyperactivité
L’exercice physique augmente l’activité du circuit moteur CSTC, donc diminue l’hyperactivité

50
Q

Expliquez les différences notables dans les systèmes de neurotransmetteurs d’une personne atteinte du TDAH (3)

A

Systèmes cathécolaminergiques (dopa, nora)
1. tx pharmacologique pour augmenter les réseaux dopa sous activés
2. Retard de maturation des sys. dopa (enfants et ados)
3. Niveaux de dopa et de molécules transporteuses plus basses chez les adultes

51
Q

TDAH
Expliquez les caractéristiques principales des traitements pharmacologiques (4)

A
  1. Tx principal : psychostimulants
  2. Utilisation long terme : pas un pire pronostic que du TDAH non traité + permet aux enfants de réaliser leurs apprentissages + demande un bon dosage (attention aux effets secondaires)
  3. Médications : régulation de la composition moléculaire des rsx + augmentation de l’activation + normalise le fonctionnement
  4. Susceptibilité d’abus moindre avec la médication (inhibation de NA dans le circuit)
52
Q

Donnez la définition des troubles disruptifs et les troubles compris dans cette catégorie (4)

A

Définition : contrôle des impulsions, difficultés dans l’autocontrôle des émotions, comportement qui nuisent aux droits d’autrui, cause de conflits, déviation des normes sociétales

Trouble oppositionnel avec provocation (TOP)
Trouble explosif intermittent (TEI)
Trouble des conduites (TDC)
Trouble de la personnalité antisociale (TPA)

53
Q

V ou F : les troubles disruptifs émergent principalement à l’âge adulte

A

F. Tendance à émerger dès l’enfance ou l’adolescence. Forte composante neurologique/développementale.

54
Q

Définition, critères dx, évaluation : Trouble oppositionnel avec Provocation (TOP)

A

Humeur colérique/irritable persistance, comportement provocateur et esprit vindicatif (vengeur)

Critères :
- Dernier 6 mois : persistant et présence suffisante
- Excède la norme pour l’âge, le genre, la culture, le contexte

Évaluation neuropsy : considérer les frustrations qui surviennent avec d’autres troubles neurodev.

55
Q

TOP : Expliquez l’évolution (3), les facteurs de risque (3) et les comorbidités (1)

A

Évolution :
- Sx d’âge préscolaire (rarement après le début de l’adolescence)
- Précède des troubles de conduites, dépressifs ou anxieux (vindicatif = TDC, colérique/irritable = dépressif/anxieux)
- Âge adulte : risque élevé de problèmes d’adaptation, contrôle d’impulsions, substances, antisocial

Facteurs de risque :
- Tempérament : réactivité émotionnelle, peu de tolérance à la frustration
- Environnemental : pratiques éducatives dures, contradictoires et négligentes
- Génétiques : pas de marqueurs clairs, mais faible rx cardiaques, cutanées, basales et cortisol

Comorbidité : TDAH

56
Q

Définition et prévalence : trouble de conduites

A

Définition : conduites répétitives et persistantes où les droits d’autrui et/ou les normes sociales sont bafoués (violences physiques, sexuelles, vols, fraude, etc.)

Prévalence : 2-10% , garçons > filles

57
Q

Comment évolue le trouble des conduites (TDC) ? (6)

A
  1. Dès la maternelle
  2. Précédé par TOP souvent
  3. Peut disparaître à l’âge adulte (majorité)
  4. Début précoce = pronostic défavorable
  5. Évolution habituelle d’actes moins graves à plus graves, actes graves tôt = pire pronostic; pas d’actes graves = meilleur pronostic.
  6. Évolution vers personnalité antisociale possible
58
Q

Quels sont les facteurs de risques du TDC ? (4)

A
  1. Tempérament difficile et faible QI verbal
  2. Environnemental: rejet parental, carence de soins, discipline très dure, sévices physiques ou sexuels, autres facteurs d’expériences adverses en enfance, fréquentation de délinquants ou voisinage/famille criminelle/violente
  3. Génétique: Antécédents familiaux de trouble des conduites, de dépendance à l’alcool, troubles dépressifs ou bipolaires, schizophrénie, TDAH.
  4. Rythme cardiaque plus lent au repos ou faible conductance cutanée à la peur (pas un critère diagnostique!)
59
Q

Neurobiologie de TOP et TDC : quels domaines cognitifs du comportement sont affectés par des altérations de réseaux associés? (3)

A

Traitement des punitions : pas d’apprentissages
Traitement des récompenses
Contrôle cognitif

60
Q

Neurobiologie des TOP et TDC :
Expliquez les mécanismes et caractéristiques du traitement des punitions et leurs différences chez les personnes démontrant ces troubles (5)

A
  1. Explique les problèmes de socialisation
  2. SNA (régulée par PFC) : skin conductance response & rythme cardiaque, réduction de l’activité dans ces troubles (pas de peur des punitions)
  3. Axe HPA (stress) : moins réactifs
  4. : Amygdale et PFC : volume MG réduit
  5. 5HT : relation inverse entre le 5HT dans le CSF et le comportement antisocial/aggressif
61
Q

Neurobiologie des TOP et TDC :
Expliquez les mécanismes et caractéristiques du traitement des récompenses/stimulations et leurs différences chez les personnes démontrant ces troubles (5)

A
  1. Affaibli, provoque une recherche de sensations
  2. Inertie cardiaque à l’anticipation de récompenses
  3. Sous activation orbitofrontal droit : hyposensibilité aux récompenses
  4. Apprentissages stimulus-renforcements affaiblis
  5. Dopamine : activité des circuits diminuée (gènes COMT et MAOA), qte de catécholamines disponibles diminuée
62
Q

Neurobiologie des TOP et TDC :
Expliquez les mécanismes et caractéristiques du contrôle cognitif / fonctions exécutives et leurs différences chez les personnes démontrant ces troubles (3)

A
  • Enfants avec conduites perturbatrices ont fonctions exécutives plus basses.
  • Impact dépasse le TDAH (souvent comorbide)
  • Réductions de volume OFC gauche, temporal bilatéral, amygdale et hippocampe gauche
63
Q

Expliquez la diaschisis et le lesion network mapping

A

Diaschisis : anomalie dans une région cérébrale éloignée mais connectée à région qui est atteinte de lésion, plutôt que de la lésion elle-même.

Lesion network mapping: base de données de connectivité fonctionnelle au repos chez le sujet sain pour identifier les régions fonctionnellement connectées à la lésion.

64
Q

Quelles régions ont été identifiées comme significatives dans l’étude des lésions préfrontales et comportement criminel? Quelles conclusions en sont tirées? (4)

A

vmPFC, OFC et lobe temporal antérieur

Régions fonctionnellement connectées aux régions de la prise de décision morale

Lésions provoquant un comportement criminel sont dans plusieurs régions, mais 1 seul réseau

Lésions provoquant un comportement criminel connectées fonctionnellement aux régions de prises de décisions morales

65
Q

Donnez les caractéristiques principales de la psychopathie

A

Anomalies interpersonnelles et émotionnelles : charme superficiel, absence de remords et culpabilité + insensibilité

1% de la population, 20% des prisonniers

2-3x plus de crimes que la norme

66
Q

Psychopathie : quel test Hare Psychopathy checklist (PCL-R) (3)

A
  1. Entrevue semi structurée
  2. 20 items (cote 0,1,2)
  3. 2 scores factoriels : facteur 1 (traits impersonnels et affectifs) & facteur 2 (traits antisociaux et comportementaux)
67
Q

Dans une étude sur la psychopathie avec des prisonniers, quelle différence de scores PCL-R était observée entre les psychopathes et les non psychopathes

A

Psychopathes : > 30
Non psychopathes : < 20

68
Q

Quelle structure avait une réduction significative de son intégrité chez les psychopathes?

A

MB du faisceau urciné droit (relie vmPFC et lobe temporal antérieur)

69
Q

Psychopathie
Quel est le principe d’activation de l’ACC médian et ses fonctions

A

Réseau activé lorsque la douleur est infligée à soi vs autrui

ACC médian : inhibition, traitement des images négatives, traitement de douleur

Corrélation dans l’activation de l’ACC + l’insula et l’empathie

70
Q

V ou F : les différences dans les réponses du vmPFC et OFC des psychopathes n’est pas prédictif des scores obtenus au PCL-R

A

F. Une corrélation entre les réponses cérébrales et les scores est obtenue (moins activés, plus haut score)

71
Q

Décrivez les facteurs importants dans la prédiction de récidive criminelle (4).

Donnez un test permettant de l’évaluer et ce qui est attendu comme résultat

A
  1. Risque le plus important : impulsivité
  2. Impulsivité est prédicteur de comportement antisocial
  3. ACC : région associée au contrôle des impulsions
  4. Lésion ACC : désinhibition, aggressivité, personnalité psychopathique acquise

Tâche : Go/No-Go. Mesure l’impulsivité