Module 5 : motricité et langage Flashcards

1
Q

Quelles sont les voies de sorties du cerveau? (2)

A

Systèmes moteurs et langagiers

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2
Q

Quelles sont les composantes (5) de l’organisation fonctionnelle des systèmes moteurs et langagiers ?
Nommez les structures cérébrales associées à ces fonctions

IPEMT

A

Intention : déterminer le but de l’action / motivation (cortex frontal et préfrontal, système limbique / noyaux de la base)

Planification : déterminer les étapes de l’action (prémoteur et moteur)

Exécution : activer l’action (tronc cérébral, moelle épinière)

Modulation de coordination : (cervelet)

Tonus/activation : (noyaux de la base)

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3
Q

La majeure partie du cortex moteur est irriguée par l’artère cérébrale moyenne, sauf une petite région associée au contrôle moteur de la cheville et des orteilles. Quel vaisseau sanguin s’occupe de cette région?

A

Artère cérébrale antérieure

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4
Q

Expliquez le rôle du cervelet dans le système moteur (voie, fonctions, types de mouvements)

A

Voie cérébello-thalamo-corticale
Rôle modulateur et coordonateur des mouvements
Exécution coordonnée de mouvements planifiés, volontaires et complexes

PAS IMPLIQUÉ dans les mouvements balistiques (forts et rapides) : trop rapides pour recevoir du feedback de la voie.

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5
Q

Nommez 3 troubles de perturbation motrices associés à des lésions du cervelet

A

Ataxie (trouble coordination)
Dysarthrie (trouble de prononciation)
Dysmétrie (déficit de jugement des distances, dysfonction oculomotrice)

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6
Q

Nommes 3 troubles qui présentent des perturbations du développement du cervelet

A

TDAH
TSA
Schizophrénie

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7
Q

Qui suis-je?
Neurones qui s’activent lors de l’exécution et l’observation d’actions. Impliqués dans la compréhension de l’action/intention des autres/émotions, dans l’empathie, l’imitation, le traitement langagier.

Font partie d’un réseau empathique avec l’insula et le système limbique. Se localisent, entre autres, au gyrus frontal inférieur.

Leur rôle évolutif est assuré par une prédisposition génétique à leur développement.

A

Les neurones miroir

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8
Q

Expliquez comment les neurones miroir sont impliqués dans l’encodage des propriétés motrices. Mentionnez les aires d’intérêt dans vos explications.

A

En vivant des expériences sensori-motrices lors du développement, l’association entre la vision et le moteur permet le développement des neurones miroirs.

Il y a un développement associatif des neurone miroirs via le renforcement des connections entre le sulcus temporal supérieur (vision) et les aires prémotrices, frontales inférieures et pariétales inférieures.

Rôles importants de la stimulation et de l’apprentissage dans le développement du système miroir

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9
Q

Nommes les 6 propriétés des mouvements (binaires) et leurs définition

C’est une grosse criss de carte, je suis désolé. I just can’t.

A

Intransitif/transitif : utilisation d’un objet

Avec signification/sans signification : sens au mouvement

Appris/non-appris : apprentissages

Membre & bucco-faciaux/tronculaires : visage, tronc ou membres distincts

Simples/complexes : étapes dans le mouvement

Proximaux/distaux : près ou loin du corps

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10
Q

Donnez les propriétés des mouvements impliquées dans les actions suivantes

Utiliser un ouvre boite (4)
Boire d’une paille (5)
Écrire (4)
Dire au-revoir de la main (5)

A

Utiliser un ouvre-boîte: transitif, appris, membre, proximal.
Boire d’une paille: transitif, appris, bucco-facial, proximal, simple
Écrire: transitif, appris, membre, complexe
Dire au-revoir de la main: intransitif, appris, membre, simple, distal.

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11
Q

Expliquez les principales caractéristiques du système langagier (localisation, aires [6], volets [2], son étude)

A

Fortement latéralisé et localisé (majoritairement à gauche)

Aire de broca, M1, S1, A1, Aire de Wernicke, V1

Volets : expressif (production) et réceptif (compréhension)

Les études d’imagerie cérébrales (PET, fMRI) ont permis la création du modèle fonctionnel du système langagier (mieux que les études lésionnelles)

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12
Q

C’est quoi la « prosodie »

A

La prosodie réfère à la valence émotionnelle communiquée par l’intensité, le rythme et le timbre de la voix / du langage.

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13
Q

V ou F : la parole et le langage sont des synonymes

A

Faux. La parole est la capacité à produire des sons. Le langage représente les règles grammaticales, les mots, le code avec lequel on communique.

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14
Q

Expliquez comment le langage oral est produit (processus articulatoire) en mentionnant les structures impliquées.

A

Coordination de l’expiration de l’air inspirée, en passant par le larynx (cordes vocales) et puis la bouche.

Un contrôle moteur fin s’exerce sur la force de l’expiration (amplitude sonore + dB).
Contraction des cordes vocales (fréquence)
Contraction de l’appareil buccal (nez, langue, bouche) (module le son pour produire des formants)

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15
Q

Définition : dysarthrie (définition, intervention, causes, manifestation*)

A

Dysarthrie : trouble de la phonation, neurologique, où la capacité à former des phonèmes est perturbée.

Intervention : orthophonie &/ou traitement de la cause sous-jacente

Causes : ALS, TCC, tumeur, sclérose en plaques, dystrophie musculaire, AVC, Parkinsons, médication ou neurodéveloppemental

Manifestation : bégaiement (apparaît entre 2 et 4 ans, 5% des enfants, 60/80% de ceux ci récupèrent sans traitement. 1% des adultes).

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16
Q

Nommez les critères diagnostiques de la dysarthrie (4)

À comprendre, pas à savoir

A
  1. Difficulté persistante de production de phonèmes (nuisant à la communication orale)
  2. Compromets la participation sociale, réussite scolaire, performances professionnelles (un ou plusieurs de ces domaines)
  3. Symptx débutent en période précoce de développement
  4. Pas imputables à des pathologies congénitales ou acquises (ex. lésion cérébrale, etc)
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17
Q

Nommez les dimensions importantes du système langagier (8).
ALSPEMIF

Si vous pouvez, décrivez leurs caractéristiques fonctionnelles

A

Traitement auditif : différencier les stimuli auditifs langagier (gauche) et non langagier (droit), à partir du planum temporale (PT)

Traitement langagier / parole : analyse en temporal antérieur pour les stimuli complexes. Analyse en temporal postérieur pour les stimuli familiers. Spécialisation de l’hémisphère gauche pour le langage : analyse de sons variant rapidement en fréquence.

Compréhension du sens / sémantique : Association des éléments du langage connu avec leur sens en temporal antérieur (simple) ou en postérieur (complexe). pSTS = partie de l’aire de Wernicke = sulcus temporal supérieur postérieur.

Production : superposition avec les rsx sémantiques (temporal) et articulatoires (moteur/prémoteur) + planification verbale dans le pars opecularis (Aire de broca) et dans le cortex prémoteur.

Facteurs exécutifs (spécialement l’attention auditive) : direction des ressources cognitives

Mémoire de travail : décortiquer les stimuli complexes

Inhibition : inhiber les réponses verbales automatiques

Flexibilité : déterminer quoi faire dans des situations de bris de règles

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18
Q

Décrivez l’aspect « traitement visuel du langage (écrit) » du système langagier (définition, fonctions, voies et structures)

A

Association avec le système visuel permettant le langage écrit. Décortiquer les symboles, production de phonèmes et reconnaissance de mots.
Voies de lecture :
1. Sous-lexicale / dorsale / phonologique / assemblage : décode les phonème, permet la lecture de nouveaux mots ou pseudomots. [Temporal supérieur et pariétal inférieur]
2. Lexicale / ventrale / adressage : récupération de la phonologie du mot entier directement. Lecture de mots irréguliers et lecture rapide. [Occipitotemporal gauche ventral et rsx hippocampe]

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19
Q

Sur quelle voie du langage s’appuient la lecture des langues logographiques?

A

La voie lexicale (adressage)

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20
Q

Définition : apraxie (éléments de définition, dgx DSM-5)

A

Déficit dans la capacité de comprendre une action ou la réaliser en réponse à une commande verbale/imitation (en absence de déficit moteur ou sensoriel & de déficits en représentation mentale)

DSM-5 : trouble neurocognitif majeur ou léger. Dgx en prouvant le déclin congnitif p/r au niveau antérieur, sur un ou plusieurs domaines cognitifs interférant avec le fonctionnement

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21
Q

Nommez les types d’erreurs temporales observables chez quelqu’un avec l’apraxie (3)

(S/T/O)

A

Erreurs temporales (S/T/O)
- Sequencing (ordre des mouvements)
- Timing (anomalies dans le temps et la vitesse de l’action)
- Occurence (anomalies dans les mouvements cycliques simples et répétitifs, comme utiliser un tournevis)

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21
Q

Nommez les types d’erreurs spatiales observables chez quelqu’un avec l’apraxie (5)

(A/IC/BPO/ECO/M)

A

Erreurs Spatiales (A/IC/BPO/ECO/M)
- Amplitude
- Internal configuration (anomalie de la position des doigts et mains p/r à l’objet)
- Body-part-as-object (utilisation d’une partie du corps comme un objet, ex. cigarette et doigt)
- External configuration orientation (difficultés avec l’orientation et la position spatiale des objets manipulés, ex. brosse à dents à côté de la bouche)
- Movement (anomalie des mouvements du corps pour réaliser une action, ex. mauvaise articulation pour utiliser un tournevis)

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22
Q

Nommez 3 formes d’apraxies

A

Idéomotrice
Idéatoire
De construction

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23
Q

Décrivez les principales caractéristiques de ce type d’apraxie :

Idéomotrice (6)

A
  1. La plus commune
  2. Perturbation de gestes simples avec préservation de l’exécution automatique et du concept
  3. Atteinte fonctionnelle moins sévère
  4. Évaluation par commande verbale ou imitation : incapable de réaliser des gestes transitifs sans le support de l’objet mais capable dans un geste spontané + incapable d’imiter
  5. Erreurs : temporelles et spatiales
  6. Lésion pariétale gauche ou calleuse
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24
Q

Décrivez les principales caractéristiques de ce type d’apraxie :

Idéatoire (5)

A
  1. Plus rare
  2. Déficit dans la réalisation de la séquence des gestes d’une action complexe mais aucune difficulté à faire chaque geste individuellement. Perturbation de la programmation motrice.
  3. Évaluation : utilisation de l’objet réel n’aide pas. Capable de dénommer les objets, décrire leur usage correctement mais incapable de les utiliser correctement.
  4. Erreurs : mauvaise utilisation d’objet
  5. Lésions fronto-temporo-pariétal gauche
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25
Q

Décrivez les principales caractéristiques de ce type d’apraxie :

De construction (4)

A
  1. Incapacité à réaliser des copies, dessins. L’atteinte est spécifique à la localisation de la lésion.
  2. Atteinte pariétale droit : perte de la forme globale, parfois héminégligence gauche, orientation spatiale perturbée. Désordre de représentation de l’espace.
  3. Atteinte pariétale gauche : incapable de programmer la construction, simplification ou erreurs de détails. Forme générale préservée.
  4. Atteinte frontale : planification affectée, exécution impulsive, peut se corriger.
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26
Q

Dans l’apraxie, une association entre les lésions et le types d’erreurs commises a été démontrée. Quelles régions sont associées aux erreurs de…

… configuration / spatiale (2)
… partie du corps comme objet (3)

A

Configuration / spatiale
- gyrus frontal inférieur gauche
- Inférieur pariétal gauche

Partie du corps comme objet
- gyrus frontal inférieur gauche
- gyrus frontal supérieur à inférieur gauche
- Matière blanche sous cette région

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27
Q

V ouf F : une comorbidité importante entre l’apraxie et l’aphasie subvient si la lésion est à droite

A

Faux. Une comorbidité importante survient si la lésion est à gauche.

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28
Q

V ou F : les praxies sont plus affectées / il y a plus d’apraxies si la lésion est du côté dominant du patient

A

Vrai. L’hémisphère dominant sur le plan moteur détermine les erreurs apraxiques.

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29
Q

Définition : aphasie

A

Altération acquise du langage, conséquence d’une lésion organique (trouble neurocognitif)

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30
Q

Nommez des troubles qui s’apparente à l’aphasie mais qui ne sont pas des aphasies (7)
DASPSPD

A

Défauts d’acquisition du langage (dysphasie)
Autisme
Surdité
Maladie psychiatrique
Atteinte sensorielle
Paralysie des organes effecteurs
Dyspraxie bucco-faciale

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31
Q

Nommes des signes caractéristiques de l’aphasie (6)

A

Manque du mot (anomie)
Paraphrasie
Trouble de la fluence
Trouble de compréhension auditive
Troubles de traitement syntaxique
Trouble de la prosodie

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32
Q

Signes d’aphasie : expliquez l’anomie

A

Anomie : difficulté à produire le mot voulu (pauses anormales, hésitations ou circonlocutions)

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33
Q

Signes d’aphasie : expliquez les paraphrasies et les 5 types qui existent

A

Paraphrasie : erreur où un mot est dit plutôt qu’un autre

Verbale sémantique (même catégorie)
Verbale formelle (mot qui existe mais différent)
Non-verbale phonémique (prononciation)
Néologisme (non mot pas rapport)
Néologisme morphologique (non mot qui ressemble)

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34
Q

Signes d’aphasie : expliquez les troubles de la fluence (4)

A

Déficit en fluidité, en aisance, en capacité à produire des mots.
Sert à classer l’aphasie.
Élément quantitatif : débit faible de mots ou débit très élevé (débit anormal)
Élément qualitatif : élaboration thématique (de la conversation, aptitude à élaborer, vocabulaire)

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35
Q

Signes d’aphasie : expliquez le trouble de compréhension auditive

A

Difficulté à comprendre ce qui est dit.
Peut être pour des phrases complexes seulement (atteinte légère) ou des phrases simples (atteinte sévère)
Évaluation : donner des instructions simples / à étapes / à plus de deux étapes

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36
Q

Signes d’aphasie : expliquez le trouble de traitement syntaxique

A

Anomalies dans les phrases. Principalement dans l’aphasie de Broca.
La sévérité varie de simplifications syntaxiques à complètement agrammatical.

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37
Q

Signes d’aphasie : expliquez le trouble de la prosodie

A

Troubles d’éléments linguistiques ou émotionnels (difficulté à véhiculer l’intention/l’émotion derrière le langage oral)

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38
Q

Expliquez comment la fluence verbale est évaluée chez les patients avec aphasie.

A

Nommer le plus de mots en 60 secondes :
la fluence sémantique (mots / minutes reliés à un thème [élément qualitatif])
la fluence formelle (mots/minute reliées à des catégories formelles, ex. première lettre)

Flexibilité : nommer en échangeant entre les catégories

Permet de mesure l’initiation, la spontanéité, les persévérations, les erreurs

Variables confondantes : éléments sémantiques (gnosie). Mesurées via les tests de dénomination comme EOWPVT ou Boston Naming Test pour différentier.

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39
Q

Résumez les caractéristiques de l’aphasie non-fluente (de Broca) (7)

A
  1. Débit faible et phrases courtes, peu de production spontanée
  2. Anomie (vocabulaire faible), persévérations (répéter même mots).
  3. Compréhension pas atteinte
  4. Lésion frontal gauche étendue et substance blanche sous-jacente.
  5. Déficit moteur (hémiplégie) dans l’hémicorps droit, sévérité variable, invariablement associé à ce syndrome.
  6. Souvent accompagné d’apraxie des membres supérieurs, bucco-faciale, et plus rarement, déficit sensoriel.
  7. Pas d’anosognosie, dépression survient fréquemment.
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40
Q

Résumez les caractéristiques de l’aphasie fluente (de Wernicke) (6)

A
  1. Production abondante et spontanée (logorrhée), avec paraphasies nombreuses (anomie compensée).
  2. Ne peut pas répéter ni dénommer
  3. Compréhension atteinte
  4. Lésion gyrus temporal supérieur gauche étendue.
  5. Peut être associé à aucun signe neurologique ; parfois hémiparésie droite de la face et membres supérieurs, déficit champ visuel (quadranopsie supérieure ou hémianopsie droite), transitoire.
  6. Anosognosie fréquente, peuvent montrer paranoïa ou dépression, par l’incompréhension des autres de leur discours, ou lorsqu’ils commencent à prendre conscience du trouble
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41
Q

Dans le trouble du pseudo-accent étranger, nommez les causes suggérées de ce phénomène (4)

A

Déficits …
de prosodie
de segmentation
de contrôle automatique
de mouvements langue-cordes vocales

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42
Q

Dans une étude de cas chez une femme de 50 ans avec une tumeur au gyrus précentral gauche (moteur/prémoteur) où un pseudo accent étranger est apparu, nommez l’aire où une activation supplémentaire est détectée via IRMf

A

Activation supplémentaire de l’aire motrice du larynx (gyrus pré et post central).

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43
Q

Aphasie de conduction : donnez ses principales caractéristiques (6)

A
  1. Rare
  2. Expression fluente mais moindre, grammaire conservée.
  3. Anomalies dominantes : paraphasies phonémiques et manque du mot + déficit de répétition (compréhension des conversations conservée)
  4. Lésion principale : faisceau arqué gauche (reliant Broca à Wernicke)
  5. Association (parfois) à des déficits de droite : hémiparésie, perte de sensation, parésie faciale, hémianopsie
  6. Atteinte de l’humeur rare
44
Q

Quels symptômes/déficits peuvent être observés chez les personnes avec déficience auditives lorsqu’on a une lésion en région de langage / aphasie? (2 cas de patients)

A

Patient 1 : signes des mains correct, fluente mais le message est incohérent

Patient 2 : difficulté à produire des signes, difficulté à former/orienter ses mains, mais il ne s’agit pas d’un problème moteur (dessin OK) ni d’un problème de compréhension du langage des signes

45
Q

Donnez les 2 caractéristiques développementales de la dyspraxie

A
  1. Déficit dans les acquisitions spontanées dans le développment moteur (ex. la marche)
  2. Déficit dans les acquisitions avec enseignements explicites, pour lesquels la compétence ne se manifeste pas ou difficilement (ex. 250 cours pour apprendre à conduire)
46
Q

V ou F : il est possible de diagnostiquer une dyspraxie même s’il y a un handicap intellectuel

A

V. Les déficits doivent excéder ce qui est attendu avec un handicap intellectuel.

47
Q

Expliquez les critères diagnostiques de la dyspraxie

(DSM-5, trouble développemental de la coordination)

A
  1. Acquisition et exécution de bonnes compétences de coordination motrice sont nettement inférieures (maladresse, lenteur, imprécision)
  2. Interférence avec les AVQ (significativement, persistant)
  3. Survient au développement précoce
  4. Pas attribuable à un handicap intellectuel, une déficience visuelle ou à un déficit neuromoteur
48
Q

Décrivez les différences dans les caractéristiques diagnostiques de la dyspraxie entre l’enfant et l’adulte

A

Enfant
- Retard en acquisition d’étapes motrices clés (ex. marcher)
- Retard en acquisition de motricité fine ou générale (ex. marches d’escalier)
- Exécution reste maladroite, lente, saccadée, imprécise

Adulte
- Lenteur/inexactitude dans les aspects moteurs d’activités (puzzles, écriture, saise informatique, conduite automobile, soins personnels)
- Performance au travail peut être affectée si exigeante au niveau moteur

49
Q

Prévalence de la dyspraxie : donnez le premier signe développemental d’une dyspraxie (1) et les facteurs de risque de ce trouble (4)

A

Premier signe : retard dans les étapes motrices clés (ex. la marche > 15 mois)

Facteurs de risque
- Garçon > filles
- Exposition prénatale à l’alcool
- Prématurité (<32 semaines)
- Petit poids à la naissance (<1500g)

50
Q

Donnez un exemple de comorbidités qui empirent le pronostic fonctionnel de la dyspraxie (5 options)

A

Trouble du langage
Trouble de la phonation
Dyslexie/dysorthographie
TDAH (!!!)
TSA

51
Q

Expliquez ce qu’est une praxie (3)

A

Coordination volontaire de mouvements orientés vers un but
Résultat d’un apprentissage et non de réflexe
Résultat d’une intention consciente et dirigée

52
Q

Pour développer neurologiquement les praxies, l’apprentissage se fait de façon coordonnée avec des systèmes de rétroactions. Nommez les (3) et expliquez via quels sens ils sont intégrés avec l’environnement.

A
  1. Kinesthésique (afférences motrices, déplacement dans l’espace)
  2. Proprioceptives (afférences sensorielles, articulations dans l’espace)
  3. Vestibulaires (canaux semi-circulaires, informant sur l’équilibre postural)

Intégration avec le milieu extérieur via le visuel, le tactile et l’audition

53
Q

Expliquez la progression du développement cérébral en parallèle au développement des praxies et des capacités motrices (3)

A
  1. 4 ans, aire motrice primaire (mvmts volontaires) : capacité de mimer en utilisant des parties du corps pour substituer l’objet (ex. doigt/brosse à dents)
  2. 6-7 ans, aire prémotrice (gestes complexes) : capacité symbolique à utiliser un objet imaginaire
  3. culture et apprentissage : relation étroite entre développement du langage et motricité
54
Q

Quelles sont les 2 types d’erreurs en dyspraxie ?

A

Erreurs d’action (force, rythme, amplitude)
Erreur de mouvement (ex. rotation incorrecte)

55
Q

Nommez les dysfonctions neurologiques mineures (aspects moteurs corporels) liées au déficit moteur chez la dyspraxie (3)

A

Posture
Régulation du tonus musculaire
Coordination

56
Q

Nommez des régions cérébrales comportant des altérations chez un patient atteint de dyspraxie (5)

A

Frontal
Temporal
Pariétal
Cervelet
Capsule interne

57
Q

Définition : dysphasie

A

Trouble développemental du langage qui se manifeste sans autre pathologie ni lésion cérébrale

La sévérité est déterminée avec le jugement clinique, en prenant en considération l’atteinte fonctionnelle et le degré de déficit (léger, modéré, sévère)

58
Q

Comprenez les critères diagnostiques de la dysphasie (4)

(whatever that means câlice)

A
  1. Difficultés persistantes dans l’acquisition et l’utilisation du langage dû à un manque de compréhension/production : vocabulaire restreint + manque de structuration de phrases + déficience du discours
  2. Capacités inférieures au niveau attendu à l’âge du patient (impact AVQ)
  3. Survient en période précoce du développement
  4. Difficultés pas imputables à un déficit autre (ex. auditif ou affection neuro)
59
Q

Expliquez les principales caractéristiques d’un retard du langage (comparativement à un trouble du langage)

A

Retard
- Niveau de langage est équivalent à celui d’un enfant plus jeune
- Peut se résorber avec intervention (court-moyen terme)
- Au niveau de l’articulation, de l’expressif
- Âge adulte : difficultés persistantes

60
Q

V ou F : le meilleur âge pour diagnostiquer un trouble du langage est avant 4-6 ans

A

F : à moins d’observer des déformations linguistiques atypiques ou un déficit sévère, il est contre-indiqué de poser un diagnostic du trouble du langage avant 4-6 ans

(comme le handicap intellectuel)

61
Q

Dans le développement normal du langage, comment se spécialisent fonctionnellement l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche (3,3)

A

Droit :
- Plus volumineux
- Se développe plus rapidement au début de la vie
- Se spécialise dans la pragmatique du langage (habiletés communicatives. non-verbal)

Gauche :
- Aires de Broca et Wernicke reliées entre elles par le lobule pariétal inférieur
- traitement du langage expressif et receptif
- Traitement conceptuel et abstrait du langage

62
Q

Décrivez les étapes du développement normal du langage

A

1ère année de vie : étape préverbale
- son traité par cortex auditif primaire
- aire de Wernicke immature
- comportements immatures de verbalisation
- syntaxe débute par myélinisation de zones associatives

1 à 2 ans de vie :
- maturation limbique et corticale : début des interactions sociales
- attention partagée
- Rudiments du langage acquis, hémisphère droit arrête sa croissance structurelle (vers 2 ans)

2 à 6 ans de vie :
- Croissance exponentielle du lexique, syntaxe et langage écrit
- élaboration du langage dure toute la vie avec la prolifération des synapses
- croissance de la mémoire de travail permet de longues phrases

5 à 6 ans de vie :
- Maturité du lobule pariétal inférieur
- Avant le début des premières étapes d’apprentissage de la lecture

63
Q

Donnez les caractéristiques diagnostiques pour la dysphasie (5)

A
  1. Difficulté dans l’acquisition et l’utilisation du langage suite à un déficit de compréhension ou de production (vocabulaire, structure, discours)
  2. Toutes les formes du langage (oral/écrit/signes)
  3. Possible dissociation entre les volets expressifs et réceptifs (au niveau de la sévérité)
  4. Premiers mots en retard, langage moins complexe (moins de vocabulaire, phrases courtes et simples), erreurs grammaticales, circonlocutions, déviance syntaxique et lexicaless
  5. Communication non verbale intègre (difficile pour le diagnostique, confusion au niveau de ce que le patient comprend)
64
Q

Nommez 3 exemples de tests utilisés pour évaluer la dysphasie (sur 7)

A

Vocabulaire imagé réceptif (Peabody)
Vocabulaire imagé expressif (Beery)

Absurdités verbales (Detroit)
Conscience phonologique (Rosner)

EVAC (Épreuve Verbale d’Aptitudes Cognitives)
EOWPVT (vocabulaire expressif)
EVIP (vocabulaire réceptif)

65
Q

Lors de l’évaluation de la dysphasie, …

… quelles 3 démarches faut-il amorcer pour isoler un diagnostique?

— à quel professionnel est-il suggéré de référer?

A
  1. Le langage peut s’évaluer de façon informelle lors de toutes nos interactions avec le client
  2. Associer à l’évaluation du fonctionnement intellectuel (éliminer les hypothèses de retard développemental)
  3. Éliminer l’hypothèse de surdité/troubles auditifs

On peut référer en orthophonie (pour diagnostic et suivi)

66
Q

V ou F : les troubles de dysphasie sont surprenamment moins récurrents au Québec

A

F. Il y a une prévalence plus élevée au Québec (9%).

67
Q

Prévalence de la dysphasie : donnez les pourcentages associées aux différentes causes (3).

Nommez ensuite des facteurs environnementaux (5)

A

Cause génétique (6%) : hautement héréditaire
Cause environnementale (83%)
Mixte (6%)

Facteurs environnementaux : Adversité socio-économique, Épilepsie, TCC-L, Prématurité, Petit poids à la naissance

68
Q

V ou F : le pronostic est pire si l’atteinte est principalement réceptive

A

V. Le pronostic si l’atteinte est expressive est meilleur.

69
Q

Nommez les 4 comorbidités associées à la dysphasie.

A

Trouble spécifique d’apprentissages
TDAH
TSA
TDC

70
Q

Rapportez les principaux points découverts en imagerie cérébrale chez des patients avec dysphasie (4)

A
  • IRM/f : asymétries hémisphériques dans la région périsylvienne (aire, épaisseur, hypo et hyper activations)
  • Hétérogénéité des altérations = cohérence avec l’hétérogénéité des présentations dysphasiques
  • Asymétries se dessinent tôt dans le développement cérébral
  • Dysphasies réceptives : plus haut taux d’anomalies en EEG en sommeil (épilepsie infracliniques)
71
Q

Donnez les régions qui présentent des anomalies dans la dysphasie (4)

A

Gyrus frontal inférieur
Gyrus temporal supérieur
Planum temporale
Régions striatales (putamen, noyau caudé)

72
Q

Donnez la définition de la dyslexie et de la dysorthographie

A

Troubles spécifiques du développement du langage écrit : de la lecture (dyslexie) et de l’écriture (dysorthographie)

Intelligence normale mais présence de difficultés au niveau de la lecture et l’écriture.

73
Q

Expliquez les principaux éléments diagnostiques des troubles de dyslexie/dysorthographie (3)

A
  • Retard/difficulté persistante (au moins 2 ans de retard) dans la lecture et/ou l’écriture (vitesse, compréhension, orthographe, grammaire, clarté)
  • Malgré des interventions appropriées (orthopédagogie)
  • Non attribuable à un trouble autre (handicap intellectuel, trouble sensoriel, psychoaffectif ou mental, ou les exigences sociales)
74
Q

Quelle est la prévalence de la dyslexie/dysorthographie chez…
… l’enfant d’âge scolaire
… l’adulte

Quelles sont les proportions des types de dyslexie parmis ceux atteints?

A

Enfants : 10-15%
Adultes : 4%

80% dyslexie mixte
10% adressage
10% assemblage

75
Q

Comment peut différencier le trouble dyslexie/dysorthographie à travers les cultures/langues?

A

La reconnaissance du trouble va changer selon
- l’attribution sociale ou neurocognitive des difficultés
- la qualité logographique ou alphabétique de la langue

Ex. le mandarin est logographique, stimule seulement la voie d’adressage donc dyslexie moins applicable à cette langue

76
Q

V ou F : il est impossible de présenter une dysgraphie avec un trouble de dyslexie/dysorthographie

A

F. Une forte comorbidité est observée entre la dyslexie et la dysphasie.

77
Q

Donnez les facteurs de risques (5) et les pronostics (2) associés à la dyslexie/dysorthographie

A

Facteurs
- environnementaux : prématurité, petit poids à la naissance, exposition fétale à la nicotine, garçons > filles
- génétiques : familial (4-8x plus élevé)

Pronostics
- Enseignement individuel, systématique et intensif pour améliorer les difficultés (sans corriger entièrement) et favoriser un bon pronostic
- Comorbidités (TDAH, dysphasie) prédisent un risque accru d’interventions/mesures adaptées inefficaces

78
Q

Comment procède-t-on à l’évaluation de la lecture (5) et de l’écriture (5) pour les troubles de dyslexie/dysorthographie?

A

Lecture
- Évaluation du nombre d’erreurs + rythme + compréhension
- Lecture de mots réguliers et de non-mots (voie d’assemblage)
- Lecture de mots irréguliers (voie d’adressage)
- Lecture de phrases (fluence)
- Lecture de texte (compréhension)

Écriture
- Orthographe, grammaire et clarté
- Dictée de mots réguliers et de non mots (voie d’assemblage)
- Dictée de mots irréguliers (voie d’adressage)
- Dictée de phrases (orthographe et grammaire)
- Expression écrite (clarté/construction, orthographe, grammaire)

79
Q

Quel critère doit être respecté pour statuer / diagnostiquer un trouble de dyslexie/dysorthographie?

A

Le rendement évalué (lecture et écriture) doit être significativement en dessous de ce qui est attendu avec le potentiel intellectuel, la stimulation/éducation reçue, les facteurs sensorimoteurs et la disponibilité aux apprentissages (attention, psychoaffectifs)

80
Q

Donnez 2 exemples de tâches demandées pour l’évaluation de la dyslexie/dysorthographie

A

Inversion phonémique (inverser le mot et le son)
Création de rimes

81
Q

Le modèle neurocognitif derrière le trouble de dyslexie/dysorthographie se fonde sur 3 aspects. Que sont-ils?

A

Lecture et écriture
1. Voie d’assemblage (phonologique) : graphèmes/phonèmes. Auditivo-verbale. lecture de nouveaux mots et de non-mots.
2. Voie d’adressage (lexicale) : identification visuelle rapide. mémoire des mots. fluidité. mots irréguliers.
3. Traitement sémantique (prononciation appropriée)

82
Q

Selon le modèle cognitif du trouble de dyslexie/dysorthographie, quels caractéristiques sont associées au développement du trouble? (4)

A
  1. Réseaux sous activés (hypoactivation) : conversion grapho-phonémique (FIG, pMG, SMG), attention visuelle (FPG), reconnaissance des mots connus (TIG, OTG)
  2. traitement visuel des lettres altéré (phonologique)
  3. Anomalies EEG en frontal : fragilité exécutives (fluence, attention, MdT) et de flexibilité cognitive
  4. Faiblesses centrales en manipulation phonologique (dépistage prédictif)
83
Q

De quel déficit résulterait la dyslexie/dysorthographie?

A

dyslexie/dysorthographie : manifestation développementale d’un déficit en manipulation phonologique

84
Q

Donnez les caractéristiques principales du syndrome de Gilles de la Tourette (5)

A
  • Désordre moteur avec présence de tics se développant pendant l’enfance et durant toute la vie
  • Présence de tics moteurs et vocaux, simples et complexes, d’intensité variable à travers la vie. Peuvent être discrets ou masqués ou évidents.
  • Diagnostics de tics moteurs, de tics provisoires ou de tics spécifiques
  • Comorbidités et caractéristiques associées ont un plus grand impact fonctionnel sur la vie du patient que les tics
  • Important de reconnaitre les tics pour orienter les interventions, de traiter les comorbidités fréquentes et d’ouvrir la porte pour l’intervention
85
Q

Comprendre (lol) les critères diagnostics du syndrome de Gilles de la Tourette

A
  1. Présence de tics moteurs multiples et d’un ou de plusieurs tics vocaux (pas obligatoirement en simultané de la maladie)
  2. Fréquence variable, mais persistance de plus d’un an
  3. Débute avant 18 ans (développemental)
  4. Pas imputable à des substances (ex. coke) ou à une autre affection médicale
86
Q

Décrivez la différence entre un tic moteur simple et un tic moteur complexe

A

Simple : soudain, sans sens, mouvement de muscles individuels

Complexe : groupe de mouvements avec plus d’un muscle, peut avoir l’air volontaire

Voir diapo 81 pour exemples

87
Q

Décrivez la différence entre un tic vocal simple et un tic vocal complexe

A

Simple : sons involontaires, sans sens

Complexe : peuvent apparaître volontaires

Voir diapo 82 pour exemples

88
Q

Donnez les principaux éléments d’évolution et le tableau clinique du Syndrome de Gilles de la Tourette (8)

A
  1. Tics peuvent être discontinus, mais doivent être présents pour > 12 mois.
  2. Une sensation prémonitoire / inconfortable précède le tic (soulagement)
  3. Âge moyen d’apparition (moteurs) : 5-7 ans (possible dès 2-3 ans)
  4. Tics migrateurs : tics moteurs simples qui sont remplacés par complexes plus tard
  5. Âge d’apparition (vocaux) : période prépubère. Simples (11 ans) et complexes (12 ans)
  6. Possible d’avoir des tic mentaux (répétitions mentales, imagination de scènes précises, etc.)
  7. Une diminution survient à l’adolescence, avant une stabilisation à l’âge adulte.
  8. 25% de SGT adultes ont des tics modérés-sévères
89
Q

Donnez des facteurs qui peuvent augmenter et diminuer les tics dans le SGT.

A

Augmente les tics : stress, comportements automatiques et stimulants

Diminue les tics : état de flow, de concentration (lecture, musique, etc)

90
Q

Épidémiologie du syndrome de Gilles de la Tourette : Quel est le facteur principal de risque?

A

Facteur génétique : mode de transmission autosomal dominant. Héréditaire.

91
Q

Donnez les 4 comorbidités qui accompagnent souvent le syndrome de Gilles de la Tourette

A
  1. TDAH (précède les premiers tics)
  2. TOC (2 ans après les premiers tics, augmente avec l’âge)
  3. Troubles comportementaux et psychoaffectifs (ex. trouble d’opposition)
  4. Hypersensibilité sensorielles fréquentes
92
Q

Quelles régions sont impliquées dans l’hypothèse de dysfonctionnement sous cortical du syndrome de Gilles de la Tourette?

A

Noyaux gris centraux + système limbique + gyrus cingulaire + cortex frontal = projections au préfrontal

Implication frontal-préfrontal dans les manifestations comportementales du SGT

93
Q

V ou F : des activations dans le cortex moteur sont observables lors des sensations prémonitoires et des tics du syndrome de Gilles de la Tourette

A

F. Des activations distinctes sont observables pour les sensations prémonitoires (aire prémotrice) et les tics (aire motrice)

94
Q

Donnez 3 interventions possibles pour diminuer les symptômes (tics) du syndrome de Gilles de la Tourette

A
  1. Chirurgie : cas très sévères, réfractaires à la médication
  2. Deep brain stimulation : globus pallidus et thalamus (réduction de tics de 70% et de l’automutilation)
  3. Pharmacothérapie* : remédier au dysfonctionnement dopaminergique et/ou noradrénergique avec des antihypertenseurs (clonidine, guanafacine) [effets noradrénergiques]

*Attention, la médication est différente du TDAH et est axée sur les tics et les difficultés qui les accompagnent

95
Q

V ou F : la maladie de Parkinson est la 2e plus commune après la maladie d’Alzheimer’s & touche 1% de la population de plus de 60 ans

A

V

96
Q

Nommez des facteurs de risques pour la maladie de Parkinson (3)

A

Historique familial de trémeur et de MP (génétique)
Constipation
Être un non fumeur

97
Q

Comment évolue la MP ? (prodrome et stades)

A

Long prodrome (5 ans)
Évolution en stades de 5 ans chaque

98
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques de la maladie de Parkinson?

  1. Symptômes moteurs cardinaux (3)
  2. Type de développement des symptômes
  3. Autres affections motrices
  4. Symptômes non moteurs (4)
  5. Symptômes prémoteurs (5)
A

Maladie neurodégénérative qui affecte les fonctions motrices et cognitives.

  1. Symptômes moteurs cardinaux (2 min.)
    - Bradykinésie
    - Rigidité de mvmt
    - Trémeur au repos
  2. Développement de sx : asymmétrique
  3. Troubles moteurs affectent l’articulation verbale
  4. Symptômes non moteurs :
    - troubles psychiatriques (ex. hallucinations)
    - troubles du SN autonome
    - troubles cognitifs (ex. démence)
    - troubles du sommeil
  5. Symptômes prémoteurs
    - hyposmie (perte partielle d’odorat)
    - trouble sommeil REM
    - somnolence
    - constipation
    - humeur/anxiété
99
Q

Quelles sont les caractéristiques neuropathologiques connues sur la maladie de Parkinson (3)

A
  • Perte de neurones pigmentés dopaminergiques dans la substance noire (noyaux gris centraux) : moins de transmission dopa + diminution du mouvement avec dérégulation des NGC
  • Accumulation d’alpha-synucléine (corps de Lewy) et dégénérescence neuronale
  • Premiers symptômes apparaissent quand 70% de perte neuronale dans la SN
100
Q

Quels sont les stades de Braak de la dégénerscence en maladie de Parkinson (4)

À quel stade les symptômes moteurs cardinaux apparaissent-ils?

A

Stade 1 : bulbe olfactif (anosmie) et motoneurones dorsaux
Stade 2 : locus ceruleus (symptômes du SNA)
Stade 3 : substance noire (Symptômes Moteurs Cardinaux !)
Stade 4 : cortex (symptômes cognitifs et psychiatriques)

101
Q

Sur quelle type d’imagerie cérébrale peut être supporté le diagnostic clinique de la maladie Parkinson? Par quel principe?

A

Imagerie TEP

Diminution de l’activité métabolique (mesurée par 18F-FDG) dans le cortex, le putamen et le noyau caudé.

C’est progressif à travers les stades de la maladie

102
Q

Quelles structures nerveuses présentent des réductions de l’anisotropie fonctionnelle avec la progression de la MP? (2)

A

Réductions de
- Voie corticospinale
- Substance noire

103
Q

Neuropsychologie de la maladie de Parkinson : une dysfonction exécutive devient de la démence général avec la progression des stades.

Quelles voies sont impliquées (2)

A

Voie nigrostriatale : dysfx dopaminergiques et connections frontales

Voies striatocorticales : sensorimoteur, puis dorsolatéral préfrontal puis limbique

104
Q

Nommez les déficits cognitifs associés à la maladie de Parkinson (4)

A

Planification : plus long et imprecis au test de la Tour de Londres
Mémoire de travail : déficits de mémoire de travail et flexibilité
Faiblesses en inhibition verbale et motrice
Déficits mnésiques en récupération et encodage (différent de l’AD, qui a une atteinte en consolidation)

105
Q

Donnez les aires corticales qui présente des diminutions de matière blanche dans la maladie de Parkinson (6)

POHFLSCIFU

A

Cortex préfrontaux et occipitaux
Hippocampe
Faisceau longitudinal supérieur
Corps calleux
Capsule interne
Faisceau urciné

PO H FLS C I FU

106
Q

Donne les régions où des altérations de matière grise associées aux déficits cognitifs sont observées en maladie de Parkinson (5)

PTOPH

A

Préfrontal
Temporal
Occipital
Pariétal
Hippocampe

107
Q

Donnez les 3 volets de traitement clinique pour la maladie de Parkinson

A

Pharmacologie : L-DOPA & agonistes dopaminergiques
Chirurgie : deep brain stimulator dans les NGCs
Suivi en tutelle/curatelle à la maison, placement éventuel en CHSLD