Module #6 Flashcards

1
Q

Les centres doivent accorder une grande importance à la qualité du 1er contact auprès de l’usager. Ainsi, un processus d’accueil et d’évaluation devrait être:

A
  • Centré sur le développement d’un lien de confiance
  • Orienté vers l’ENGAGEMENT de la personne en Tx
  • Favoriser les opportunités de DÉVELOPPER DE BONNES RELATIONS avec l’ensemble du personnel.
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2
Q

Au moment de l’accueil, les listes d’attentes peuvent entraîner des effets négatifs, dont 2 particuliers. nommez ces effets et expliquez les brièvement

A

Liste d’attente et ATTRITION prétraitement:
- Les personnes dépendantes sont caractérisées par une ambivalence devant les changements et une faible tolérance aux listes d’attente, donc + il y a d’attente, + de chance d’abandon (résultats prometteurs).

Liste d’attente et AGGRAVATION des problèmes:
L’état des personnes sur une liste d’attente trop longue tend à s’aggraver (résultats novateurs).

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3
Q

Les experts constatent que la lourdeur du processus d’accueil et d’évaluation nuit à l’accessibilité au Tx et recommandent diverses pistes de solutions. Nommez en quelques unes (6).

A
  1. S’assurer qu’il y a toujours une personne pour répondre au téléphone (éviter l’utilisation de boîte vocale) ;
  2. Mener des évaluations brèves et ciblées sur les préoccupations propres à chacun des clients rencontrés ;
  3. Éviter les répétitions inutiles au cours du processus d’évaluation ;
  4. Préciser les besoins courants des clients et favoriser une réponse rapide et efficace à ces besoins ;
  5. Éliminer les délais ;
  6. S’assurer de communiquer clairement au client la nature des services offerts.
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4
Q

Nommez des éléments en lien avec la gestion de cas qui font partie des services offerts par le gestionnaire de cas en toxicomanie ?

A

1) Accueil, évaluation, orientation ;
2) Soutien au cours de la période intérimaire d’attente de début de traitement ;
3) d’aide circonstancielle à la résolution de problème et de gestion des situations de crise ;
4) Aide à l’orientation au moment du changement d’établissement
5) Prise de contact avec le client en cas d’arrêt inopportun du traitement (p. ex. : rechute, expulsion d’un programme, etc.) ;
6) de monitorage pour guider le parcours dans les services.

À cela s’ajoute: encourager la famille à participer au processus de rétablissement et faciliter les liens entre l’usager et le milieu de travail et la communauté tout en l’aidant à répondre à ses obligations légales.

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5
Q

Nommez les principales variables prédictives (2) du succès thérapeutique qui devrait représenter une cible prioritaire en intervention auprès des personnes toxicomanes et nommer les attitudes (4) que le thérapeute doit refléter pour faciliter l’installation d’un climat de sécurité.

A

Variable :

  • L’engagement
  • La persistance au traitement.

Attitudes :

  • Non-jugement
  • Empathie
  • Authenticité du thérapeute (être vrai)
  • Acceptation inconditionnelle de la personne
    (attitude inconditionnellement positive à l’égard de la personne).
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6
Q

Nommez en ordre d’importance (%) différents facteurs qui, dès l’accueil, contribuent au succès d’une démarche d’intervention.

A

A. Les ressources extra-thérapeutiques (40%)
B. La qualité de l’alliance thérapeutique (30%)
C. La confiance en l’efficacité de l’intervention ou la confiance à l’égard de l’aide reçue (effet placebo) (15%)
D. La spécificité de l’approche clinique (15%)

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7
Q

Que sont les ressources extra-thérapeutiques? (3)

A
  • Les variables de la personne
    (gravité de la problématique, histoire personnelle, capacité d’introspection, motivation)
  • Soutien social
    (parents, amis, communauté, groupes d’entraide)
  • Hasard
    (nouvel emploi, nouvelle relation amoureuse, grossesse, etc.)
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8
Q

Qu’est-ce qui favorise la qualité de l’alliance thérapeutique? (4)

A
  • Esprit de collaboration
    (la personne et l’intervenant s’entendent sur leurs tâches respectives)
  • Les objectifs de la démarche sont clairs, bien compris et endossés par les deux parties;
  • La personne doit sentir qu’elle est COMPRISE et que l’intervenant est digne de CONFIANCE;
  • Pour susciter une solide alliance, l’intervenant doit être souple, honnête, respectueux, digne de confiance, chaleureux, intéressé et ouvert.
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9
Q

Comment choisir une approche spécifique pour favoriser le succès de la démarche d’intervention?

A
  • Difficile d’établir clairement si certaines approches d’intervention sont plus efficaces que d’autres face à des troubles particuliers;
  • Au lieu de choisir une approche en fonction d’un problème spécifique, il est préférable pour une personne de rechercher une approche qui CORRESPOND À SES ATTENTES, SES CONVICTIONS ET SES VALEURS
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10
Q

Quels sont les ingrédients essentiels dès le début du traitement? (4)

A

1) Favoriser l’alliance thérapeutique
2) Favoriser la motivation
3) Encourager des succès en début de démarche
4) Tenter d’améliorer le sentiment d’efficacité personnelle du client (Faire vivre des succès au client en début de démarche)

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11
Q

Comment peut-on évaluer la gravité de la situation clinique d’une personne consultant pour des problèmes liés à sa consommation d’alcool ou de drogues?

A

ÉVALUATION MULTIDIMENSIONNELLE

  • Le type de substances, la Qt, la Fq, les conséquences et la sévérité de la dépendance, MAIS PAS SUFFISANT…
  • La qualité du fonctionnement de l’individu dans toutes les sphères de vie influence le profil général de sévérité.
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12
Q

Dans l’évaluation, qu’est-ce que l’analyse?

A

Opération intellectuelle consistant à décomposer un tout en ses éléments constituants et d’en établir les relations.

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13
Q

Comment se déroule le processus d’évaluation?

A

À l’aide d’instruments de mesure structurés, validés et fidèles.

Ces outils tiennent compte des différentes sphères de vie de la personne

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14
Q

Que doit faire l’intervenant lors de l’évaluation des différentes sphères?

A
  • Cerner « Les ressources extra-thérapeutiques »
  • Explorer « l’évènement précipitant » la demande d’aide
  • Connaître la perception de l’usager en regard de la situation-problème.
  • Préciser la demande formulée par l’usager.
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15
Q

Quelle est la définition du plan?

A

Plan (définition): projet élaboré , comportant une suite ordonnée d’opérations destinées à atteindre un but, une direction déterminée (la réadaptation).

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16
Q

Dans la planification, quels sont les 2 aspects à considérer?

A

L’enjeux de stabilisation

L’enjeux de sécurité

17
Q

Que sont les critères de l’ASAM?

A

Des repères pour faire un bon plan de traitement.

18
Q

Qu’est-ce que le plan de Tx?

A
  • Le plan de traitement décrit le Tx détaillé proposé à l’usager en fonction du Dx et de l’évaluation.
  • Il est fondé sur des recommandations de bonnes pratiques établies selon l’état actuel des connaissances scientifiques;
  • Les critères de l’ASAM servent de repères.
  • Il s’agit de cibler les problématiques sur lesquelles intervenir, puisqu’aucune personne ne peut régler tous ses problèmes à la fois.
19
Q

Comment porrait-on définir l’ORIENTATION dans un processus de réadaptation?

A

Diriger l’usager vers le service , le programme (dans le centre)ou la ressource appropriée selon ses besoins, ses attentes et sa motivation.

20
Q

Dans l’orientation, l’intervenant a le défi de concilier des éléments. Quels sont-ils?

A
  • Les avis professionnel (selon l’évaluation)
  • Les attentes, croyances, perceptions et demandes de l’usager
  • Les obligations légales (LSSS, codes, etc.)
  • Les demandes + pression diverses (entourage, systèmes judiciaire, social )
21
Q

Selon vous, par quoi doit-on débuter lorsqu’on planifie un plan de traitement ?

A

Les experts s’entendent pour privilégier le principe de sécurité pour guider l’exercice de priorisation des cibles d’intervention.

22
Q

Nommez en ordre d’importance les éléments compris dans la hiérarchisation des cibles dans le Tx de Linehan (sécurité de l’usager) ? (4)

A
  • La diminution des comportements qui mettent la vie en danger de façon imminente (ex. : suicide ou homicide) ;
  • La diminution des comportements qui interfèrent avec la thérapie (ex. : se présenter intoxiqué aux rencontres)
  • La réduction des comportements dont les conséquences dégradent la qualité de vie, l’abus de substances lorsque présent, en priorité (ex. : sans-abrisme)
  • Le développement des habiletés (résultats notateurs).
23
Q

Nommez des éléments importants en lien avec les cibles de changement.

A
  • Comprendre que la hiérarchisation des cibles d’intervention tout au long du processus thérapeutique.
  • Le respect des croyances du client
  • Les objectifs de la démarche d’intervention devraient initialement cibler la toxicomanie et ses conséquences
  • S’adapter à l’opinion du client sur ce qui est prioritaire pour lui, le client étant le premier expert à consulter.
  • Il est suggéré d’offrir des services intégrés, ciblant à la fois la toxicomanie et le trouble mental, lors de présence de troubles concomitants.
  • Il est suggéré de cibler la substance primaire, qui est la plus problématique et au besoin, les substances qui amènent la personne à consommer sa substance primaire.
24
Q

Pourquoi la hiérarchisation des cibles est un processus dynamique?

A

Parce que la planification de l’intervention nécessite une hiérarchisation des cibles d’intervention non seulement en début de démarche, mais tout au long du processus thérapeutique.

25
Q

Quelles est la meilleure modalité de Tx entre individuel et groupe?

A

Il ne semble pas y avoir de différence d’efficacité entre une modalité de groupe ou individuelle du même Tx auprès des personnes ayant différents niveaux de sévérité de difficulté avec les SPA.

26
Q

Quels sont les critères pouvant appuyer une décision d’orienter un usager en groupe / individuel?

A
  • Avantage de la « modalité de groupe »
    (ex. :briser isolement)
  • Type de groupe (ex.:psycho-éducatif )
  • Composition du groupe (hétérogénéité /homogénéité)
  • Variable personnelle (ex.: phobie sociale)
  • Expérience antérieure de la modalité (aisance ou non)
  • Problématique nécessitant intervention (ex:abus sexuels)
  • Capacité à transiger / fonctionner en groupe
  • Notion d’efficience
27
Q

La forme d’appariement qui apparaît la plus prometteuse actuellement est celle qui consiste à adapter l’intervention…

En tenant compte des ___ ___ et ___ du client, en favorisant __ __ __ __, la __ __ __ __ __ __ __ et en offrant __ __ __ __ __ de __ __ __ __ __.

A

En tenant compte des besoins spécifiques et concrets du client, en favorisant l’expression de ses besoins,
la participation active au choix des objectifs de Tx et en offrant une gamme de services susceptibles de répondre à des besoins variés

28
Q

Quels sont les durées ou intensités de Tx selon la catégorisation de l’ASAM?

A
  1. réadaptation externe
  2. réadaptation externe intensive
  3. réadaptation interne court terme
  4. réadaptation interne long terme
29
Q

Sur quelles dimensions reposent les critères de l’ASAM?

A

Critère A
•Diagnostic DSM-IV (abus-dépendance)

Critère B
•Risques reliés à l’intoxication / sevrage
•Risques reliés à la condition médicale
•Risques reliés à la condition cognitive, affective, comportementale (psychologique / psychiatrique)
•Risques reliés à la motivation au changement
•Risques reliés aux rechutes
•Risques reliés à l’environnement de vie

30
Q

Qu’est-ce qui caractérise la réadaptation externe au niveau de la durée?

A

Les thérapie en externes plus longues sont plus efficaces

31
Q

Qu’est-ce qui caractérise la réadaptation externe au niveau de l’intensité?

A

Relation inconstante entre l’intensité et l’efficacité

32
Q

Qu’est-ce qui caractérise la réadaptation interne au niveau de la durée?

A
  • Plus d’études concluent que 15+ jours est plus efficace que plus court
  • 28 jours semble encore plus performant (que 10 jours ou 60 jours)
  • Le suivi externe suite au traitement interne est tout aussi important que la durée du séjour interne
  • Aucune données sur une durée maximale au-delà de laquelle il n’y a pas d’amélioration
33
Q

Qu’est-ce qui caractérise la réadaptation interne au niveau de l’intensité?

A

Pas de résultats concluants

34
Q

Comparer interne court terme et externe intensif.

A

Aussi efficace l’un que l’autre

Peut-être que l’interne favorise une meilleure rétention ; conclusion nécessitant plus de vérifications

35
Q

Quelles sont les conditions ne permettant pas d’orienter vers l’externe intensif?

A
  • Accessibilité (éloignement vs transport)
  • Conditions médicales / psychiatriques
  • Milieu de vie propice à la rechute
  • Forte impulsivité
36
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’interne long terme au niveau de la durée?

A
  • Minimale 80-90+ jours: plus performant que moins de 90 jours
  • Possible « plafonnement » du Tx après 6 mois
  • Conclusions difficiles au sujet des durées maximales: certains clients s’améliorent jusqu’à 18 mois en interne
  • Au-delà de 6 mois interne, volet externe aussi efficace que la poursuite en interne
  • 30 ans et moins profitent davantage d’une plus longue présence (90+ jours)
  • Possible supériorité des communautés thérapeutique
  • Suivi externe post-interne très important