Module #10 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’instrumentation en réadaptation et en quoi ça consiste?

A
  • Le coeur de l’intervention en réadaptation,
  • L’individu y apprend les habiletés nécessaires pour modifier ses comportements de consommation.
  • C’est lors de l’instrumentation qu’un travail important sera fait autour de la motivation au changement.
  • Lorsque l’individu est engagé dans une phase de changement, de nombreuses interventions viennent l’appuyer.
  • Le travail visant à modifier les habitudes de consommation ne peut se faire sans tenir compte des différentes sphères de vie.
  • Chaque sphère n’a pas le même rôle ou le même poids pour chaque personne; le plan d’intervention sera donc adapté à la réalité individuelle.
  • Des interventions structurées visant à prévenir les rechutes sont amorcées.
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2
Q

Y-a-t’il un Tx est plus efficace qu’un autre?

A

Non. Au cours des quarante dernières années, on n’a pas pu démontrer la supériorité d’une forme de traitement sur une autre.

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3
Q

Qu’est-ce qu’un Tx évalué comme efficace?

A

On parle de traitements évalués comme efficaces lorsque comparés à un traitement minimal ou à une absence de traitement.

On a aussi recours à l’expression bona fide ou à l’adjectif «spécifiques» pour qualifier les traitements dont le but explicite est d’avoir un effet thérapeutique.

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4
Q

Quels sont les critères en lien avec la notion de traitement bona fide ou «spécifique» ?

A
  1. il a une base théorique sur le plan psychologique;
  2. il est guidé par un manuel comportant des composantes spécifiques;
  3. il est dispensé par des thérapeutes qui ont une formation adéquate pour prodiguer ce traitement.
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5
Q

Quel est le facteur de prédiction le plus puissant du succès thérapeutique?

A

Le thérapeute serait le facteur de prédiction le plus puissant du succès thérapeutique, de cinq à dix fois plus puissant que les techniques spécifiques.

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6
Q

Quels sont les facteurs de succès reliés au thérapeute ?

A
  • La compétence et la formation de l’intervenant. Ainsi, des spécialistes en toxicomanie et des cliniciens en santé mentale seraient plus en mesure de faire face à des problématiques complexes.
  • Plus le cas est complexe, plus la formation et l’expérience du thérapeute peuvent augmenter le résultat du Tx.
  • Les facteurs de succès les mieux démontrés se rattachent à l’alliance thérapeutique et à la capacité du thérapeute à créer une telle alliance.
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7
Q

POurquoi l’alliance est importante?

A
  • L’alliance est importante pour ENGAGER le client en Tx dès l’entrevue initiale et l’évaluation et, par la suite, pour le GARDER EN Tx.
  • Elle favorise l’exploration des problèmes (contrairement à une attitude de confrontation) ainsi que la diminution de la détresse éprouvée par le client et le fait qu’il expérimente la thérapie comme plus agréable.
  •  Elle favorise un meilleur succès de l’intervention (tant en ce qui concerne la consommation que les autres domaines de sa vie).
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8
Q

Nommez des éléments contribuant à une bonne alliance? (6)

A
  1. l’empathie, le respect de l’expérience du client en thérapie et l’évitement de la confrontation agressive ;
  2. la chaleur, l’acceptation et la prise en charge globale (caring) ;
  3. la congruence et l’authenticité ;
  4. la capacité de proposer une direction à travers des objectifs avec un niveau modéré de structure ;
  5. l’aide apportée au client pour se donner des buts personnels, des moyens pour y parvenir et la capacité de lui communiquer l’espoir qu’il peut y arriver ;
  6. l’aide apportée pour maintenir cette structure dans le temps, devant le chaos qu’il éprouve souvent dans sa vie courante.
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9
Q

Des études ont cherché à départager le rôle du client, celui du thérapeute, celui de l’interaction entre ces derniers et des résultats positifs perçus en cours de traitement sur la variabilité de cette alliance. Qu’est-ce que ces études ont observée?

A

Ils observent que ce sont d’abord et avant tout les thérapeutes qui contribuent à la formation d’une bonne alliance thérapeutique.

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10
Q

La capacité de former une meilleure alliance de la part du thérapeute pourrait être attribuable à 2 facteurs, lesquels?

Qu’est-ce que plusieurs auteurs recommandent à ce sujet?

A

1) la capacité de gérer et de réparer les ruptures dans l’alliance ;
2) celle de développer chez leur client l’espoir que le
traitement peut les aider en leur donnant des explications
pertinentes concernant leurs problèmes et en leur offrant un Tx congruent avec ces explications.

 Ils recommandent donc d’évaluer régulièrement la capacité des intervenants de développer une alliance thérapeutique et de leur donner une supervision pour les aider à développer cette capacité.
(enjeu majeur pour augmenter l’efficacité des traitements en toxicomanie)

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11
Q

Quelles sont les approches reconnues les plus efficaces?

A
  • Approche cognitive-comportementale
  • Community Reinforcement Approach (CRA)
  • Approches motivationnelle
  • Supportive-Expressive Psychotherapy (SE)
  • La prévention de la rechute (PR)
  • Les approches basées sur les 12 étapes
  • Communautés thérapeutiques
  • Modèles pharmacologiques ou mixtes (psychosociaux /pharmacologiques)

Il y a aussi des modèles incluant les membres de l’entourage:

  • Thérapie conjugale comportementale
  • Community Reinforcement Approach and Family Training (CRAFT)
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12
Q

Un ensemble de techniques caractérisent les TCC, nommez en quelques une (5).

A

1) l’identification des déclencheurs de la rechute ;
2) l’entraînement aux habiletés d’ajustement (coping) ;
3) l’entraînement aux habiletés de refus de la consommation;
4) l’analyse fonctionnelle de la consommation de substances, c’est-à-dire de ses déclencheurs et de ses conséquences positives et négatives ;
5) l’augmentation d’activités alternatives à la consommation

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13
Q

Qu’est-ce que l’approche Community Reinforcement Approach (CRA) ?

A
  • Approche comportementale cognitive s’appuyant sur la prémisse que les renforcements environnementaux jouent un rôle crucial dans le développement/maintien ou la réduction des habitudes de consommation de SPA.
    1. Analyse fonctionnelle des comportements de consommation mettant en évidence les facteurs responsables du renforcement et du maintien de la consommation de SPA;
    2. «échantillon» de sobriété;
    3. plan de Tx est mis sur pied en s’appuyant sur une analyse de la satisfaction de vie de la personne dans dix sphères de vie (p. ex. : emploi, habitudes de vie, relations interpersonnelles) et en sélectionnant celles pour lesquelles des améliorations sont souhaitées
  • La CRA fait également la promotion de l’inclusion d’une intervention conjugale.

- Il semble que dans l’ensemble, l’ajout d’incitatifs monétaires associés à l’abstinence, soit plus efficace que la CRA seule

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14
Q

Quel est le but du Tx dans l’approche Community Reinforcement Approach (CRA) ?

A
  • Le but du Tx est de réarranger les contingences environnementales de manière à ce que les comportements de sobriété soient plus récompensés que les comportements de consommation de SPA;
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15
Q

Qu’est-ce que l’approches motivationnelle?

A
L’entretien motivationnel (EM)
•exprimer de l’empathie
• développer la divergence
• «rouler» avec la résistance
• renforcer le sentiment d’efficacité personnelle
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16
Q

Qu’est-ce qui distingue la Motivational Enhancement Therapy (MET) et l’entretien motivationnel (EM)?

A

Ce qui distingue la MET de l’EM, c’est que la MET, tout en intégrant les principes de l’EM, constitue un protocole d’intervention manualisé qui intègre en outre la notion de rétroaction personnalisée.

17
Q

Qu’est-ce que l’approche Supportive-Expressive Psychotherapy (SE)?

A
  • Cette approche, comme l’ensemble des thérapies d’orientation psychodynamique, se démarque des autres modèles par une accentuation plus grande de l’expression de soi comme voie de rémission;
  • Au sein de ce modèle, les difficultés de consommation de SPA sont comprises comme étant associées aux difficultés interpersonnelles et intrapsychiques de la personne.

Cette approche est moins accessible, car elle demande une bonne base en psychologie.

18
Q

Qu’est-ce que l’approche de prévention de la rechute?

A

La prévention de la rechute (PR) est un modèle de Tx traditionnellement associé à l’approche cognitive-comportementale et dont le but est de préciser et de prévenir des situations à risque élevé de rechute.

  • Absence du sentiment d’efficacité personnelle
  • Absence de stratégie adaptée
  • Attente positives de l’individu quant aux effets des SPA
  • Attribution interne stable (incontrôlable)
19
Q

Quelles sont les caractéristiques de la thérapie conjugale comportementale?

A
  • S’appuie sur le constat que les personnes alcooliques et toxicomanes sont moins à risque de rechute si leur relation amoureuse est satisfaisante, les modélisateurs des Tx conjugaux comportementaux insistent sur la nécessité de développer diverses habiletés relationnelles qui augmenteront le bienêtre conjugal;
  • 2 effets principaux interreliés, soit la diminution de la consommation de SPA et l’amélioration de la relation conjugale.
20
Q

Qu’est-ce que la Community Reinforcement Approach and Family Training (CRAFT) et pourquoi dit-on que c’est un modèle à double objectif?

A

«L’Intervention» repose principalement sur l’implication des membres de l’entourage d’une personne alcoolique ou toxicomane.

Les objectifs d’un tel programme sont doubles

  1. augmenter la probabilité que la personne alcoolique ou toxicomane amorce un changement;
  2. favoriser le rétablissement de la famille

Le levier principal d’intervention est constitué des membres de la famille et de personnes proches

21
Q

Qu’est-ce qui caractérise les approches basées sur les 12 étapes?

A

Le modèle de traitement Minnesota, ou «traitement basé sur les 12 étapes», se rapporte typiquement à des programmes de Tx en contexte résidentiel (on reçoit une variété d’interventions dont la philosophie AA et les 12 étapes).

Des modèles basés sur les 12 étapes se retrouvent aussi dans le cadre de programmes d’intervention externe offerts aussi par des professionnels.

En outre, il existe la Twelve-Step Facilitation therapy (TSF), qui est un protocole d’intervention manualisé offert par un professionnel, conçu pour faciliter l’engagement dans les groupes AA.

22
Q

Selon des résultats prometteurs, la participation aux groupe d’entraide fondés sur les 12 étapes est associée à quoi?

A

La participation aux groupes d’entraide fondés sur les 12 étapes a constamment été associée à un meilleur rétablissement que l’absence de participation, tout particulièrement lorsque l’usager accepte volontairement de participer à ce mouvement (résultats prometteurs).

Inciter sans contraindre semble tout à fait adéquat.

23
Q

Il existe des groupes d’entraides pour les proches basé sur les 12 étapes. Comment s’appelle ce type de groupe d’entraide?

Est-ce plus performant que le CRAFT?

A
  • Al-Anon.
  • C’est une excellente intervention pour améliorer le bien-être général des membres de l’entourage mais est moins performante que le CRAFT pour favoriser l’entrée en traitement du proche alcoolique ou toxicomane (résultats prometteurs).
24
Q

Qu’est-ce qu’un communauté thérapeutique?

A

C’est un service RÉSIDENTIEL, s’appuyant sur l’abstinence et organisé en fonction d’un modèle de soins à niveaux gradués. Les STADES DE TX permettent une IMPLICATION CROISSANTE de l’usager, tant sur le plan personnel qu’au sujet de ses responsabilités dans la communauté.

L’influence des pairs est cruciale pour aider les individus à ASSIMILER LES NORMES SOCIALES et à développer de meilleures habiletés interpersonnelles.

25
Q

Quel est le prince valorisé par les communautés thérapeutiques ?

A

Le changement doit venir de la personne elle-même et qu’elle est la principale contributrice à toute transformation dans sa vie.

26
Q

On peut catégoriser les médicaments utilisés dans les traitements pharmacologiques de la toxicomanie en quatre grandes catégories. Nommez les 4 catégories et expliquez les brièvement.

A

1- Les médicaments antidipsotropes (ou aversifs)
Ils entraînent une réaction déplaisante lorsqu’ils sont utilisés avec la SPA (ex. : alcool) ; (ex.: Antabuse vs alcool)

2- Les médicaments anti-accoutumance
Ils réduisent le besoin de la SPA (alcool) ; (ex.: Campral, Revia vs alcool)

3- Les médicaments psychotropes
Ils améliorent l’état psychologique en supposant que cette amélioration aidera la personne à réduire sa consommation de SPA ; (ex.: anxiolytique, antidépresseur)

4- Les médicaments de substitution/de maintien
Ils sont les substances de remplacement qui préviennent les symptômes de sevrage, mais sans procurer les effets euphoriques désirés. (ex.: Méthadone, Suboxone)