module 5 Flashcards

1
Q

Rappel d’éléments généraux

A

!Déviance renvoie à des comportements très hétérogènes, ex.: fraude, infidélité, malhonnêteté, crime
!Se trouve dans toutes les sociétés > chaque regroupement humain a des normes dont la violation suscite des sanctions négatives
!Diffère des notions de criminalité et de délinquance
!N’est pas synonyme de rare > contravention ou transgression de ce qui est considéré « normal »

  • les déviances est universelle car toutes les société ont des normes
  • mot déviant varie dans le temps
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2
Q

Perspectives médicale et psychologique

A

• Essentialisme biologique = causes biologiques + marqueurs physiques de la déviance,
ex.: théorie de la criminalité de Lombroso (trait morphologique)
• Théorie de l’endiguement = socialisation façonne image de soi et capacité d’auto-gestion, lesquelles déterminent risques d’adopter comportements délinquants (déficit de la socialisation des individus)
• Points communs = accent sur facteurs individuels; déviance = anomalie, irrégularité ou « pathologie »

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3
Q

Facteurs physiologique qui prédispose à la déviance

A

1e facteurs : l’image de soi :la manière dont les jeunes se perçoivent (ex: bonne personne ou délinquant)

2e facteurs : capacité d’autogestion (incapacité de réguler leur pulsion ex: frustration)

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4
Q

Perspective de la philosophie sociale

A
  • Thomas Hobbes, philosophe anglais (1588-1679) : la déviance est naturelle et inné chez l’homme
  • Il est « normal » ou « naturel » de déroger aux normes
  • À l’état de nature, les comportements individuels sont régis par les pulsions > tous les moyens sont bons pour les assouvir
  • À l’état de société, les hommes conviennent d’un consensus sur les normes à respecter
  • Contrat social = peuple confie au souverain pouvoir de légiférer pour maintenir les individus dans le droit chemin
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5
Q

Perspective psychanalytique

A

Personnalité formée de trois instances psychiques
• Ça (inconscient) = impulsif, immature, irrationnel et agressif + cherche plaisir et gratification immédiate
• Moi = soi, vision consciente et subjective de l’individu + prise en compte de la réalité extérieure, résolution de problèmes et régulation du ça
• Surmoi = conscience morale + intégration des valeurs et normes sociales + code d’éthique des comportements

  • Source des comportements déviants = le ça
  • Différence individus déviants VS non déviants = canalisation des pulsions dans des activités socialement acceptées

*moi : capable de prendre en compte les donné extérieur, directement impliquer
dans les résolution de problème, refrain certaines pulsions du ça. Traverse
tout les niveau de la conscience. concilier les pulsions du ça et les attentes
du surmoi.
* surmoi: la conscience moral ou le code d’éthique de la société
traverse les niveaux de conscience mais moins dans la conscience que le moi
* l’individu peut avoir accès au surmoi avec un peu d’efforts.

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6
Q

Perspective sociologique – théories fonctionnalistes

A
  • Déviance = non-conformité à une norme sociale. Cette norme n’est pas questionnée : on la considère comme « immanente » à la réalité sociale.
  • Ontologie objectiviste = la déviance existe de manière objective (idem pour les normes).
  • S’intéresse aux causes intrinsèques ou extrinsèques de la déviance
  • S’intéresse aux dysfonctions et fonctions de la déviance
  • « Toute théorie des comportements déviants est aussi une théorie de la conformité » > là où il y a des normes, il y a nécessairement déviance (ainsi que conformité).
  • Question centrale = comment l’ordre social se maintient-il malgré la déviance, qui est inévitable?
  • La vie sociale est nécessaire à la réponse aux besoins des individus (ex.: alimentation, sexualité, logement)
  • L’ordre social > est nécessaire à la vie en société = consensus sur les buts à atteindre ET les normes à respecter

*on s’intéresse aux cause sociales des comportement sociale et le rôle que la déviance joue dans la société et ont s’intéresse des
conséquences de la déviance pour la société et non sur les individus.
* la société répond aux besoins de la société (besoin de reproduction,
besoin alimentaire)

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7
Q

Cause de la conformité

A

• Pourquoi on se conforment aux normes sociales ?
• Deux catégories de facteurs :
A) Sentiment de devoir et de responsabilité + crainte
des sanctions négatives ou des conséquences
B) Caractère attrayant de la conformité = sanctions positives et bénéfices associés à la conformité

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8
Q

Causes de la déviance - premiers travaux fonctionnalistes

A
  • Dans les premiers travaux fonctionnalistes sur la déviance, celle-ci est vue comme étant quelque chose qui se trouve à l’intérieur de l’individu. Individu possède une caractéristique ou a un comportement qui est en soi disqualifiant.
  • Ces travaux se distinguent peu des perspectives médicale et psychologique sur la déviance

*au début très collé sur les causes individuelles

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9
Q

Causes de la déviance - théorie de Robert Merton

A
  • Théorie de la déviance très novatrice
  • Déviance = conséquence de la rupture entre buts et aspirations proposées par la culture ET les moyens accessibles ou légitimes dans la société. (les moyens dont les individus ont accès et qui est considérer comme légitime)
  • Anomie + déviance surviennent lorsque : Écart ou disproportion entre buts + aspirations considérés comme légitimes et les moyens légitimes disponibles pour les individus.

*ne peut pas être expliquer par des facteurs biologique ou psycho car le taux de criminalité extrêmement variable dans l’histoire
et entre les sociétés. facteurs qui relève des structures sociales (moyens réfère beaucoup aux normes sociales)

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10
Q

Comportements déviants surviennent quand ..

A

→ absence, insuffisance ou inadéquation des moyens permettant d’atteindre les buts considérés comme légitimes dans une soc. donnée.
→ absence ou insuffisance de ressources et d’occasions permettant l’apprentissage des comportements conformes aux normes sociales (influencer ou accentuer par les paires (si on vient d’une famille
de délinquants, gang de rue, etc))
→ et ils sont renforcés quand il y a des conditions qui favorisent l’apprentissage de comportements déviants (ex : gangs de rue).

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11
Q

Typologie de rapport à la déviance/conformité (Merton)

A

1) Conformisme = forte adhésion aux buts et moyens socialement prescrits (0 déviance)
2) Innovation = adhésion aux buts socialement valorisés, mais usage de moyens illégitimes (degré 1 de déviance ! ex: le plagiat)
3) Ritualisme = détachement aux buts ou idéaux dominants, mais adhésion strictes aux normes
4) Évasion = rupture à l’endroit des buts ET des moyens prescrits par la société (la plus réprimandé ! ex: itinérants)
5) Rébellion = rupture radicale avec buts et moyens, mais proposition de projet social alternatif (ex: révolution cubaine, artiste)

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12
Q

Dysfonctions de la déviance

A

3 situaiton ou la déviance peut entrainer une désorganisation sociale et destructrice de l’ordre social :

1) Contravention à un élément crucial du fonctionnement collectif ou d’une activité
2) Détérioration de la volonté des individus de jouer leur rôle ou de participer à une activité
3) Détérioration de la confiance dans les normes ou les règles ET dans les autres participations

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13
Q

Fonctions de la déviance

A

1) Solution à des règles contre-productives ou dysfonctionnelles. (changer le protocole pour répondre au besoins des usagers)
2) «Soupape de sécurité» –> évacuer certaines pulsions (ex: travail du sexe, on le tolérait
mais on trouvait que sa calmait les pulsions de certains individus)
3) «Éclaircissement des règles»
4) Facteur d’unification (1) contre le déviant (intégration du groupe) ou encore (2) en faveur du déviant (normalisation ou protection du déviant, lequel remplit quand même des fonctions utiles pour le groupe). –>peut causé la solidarité (une fille qui a tenter de se suicider, sa famille se mobilise pour l’adier)
5) Déviance qui accentue la conformité («effet de contraste», gratification et sentiment de supériorité)
6) «Signald’alarme» –> quelque chose dans l’organisation sociale qui ne fonctionne pas

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14
Q

Perspectives sociologiques – théorie interactionniste

A
  • Interactionnisme = forme de constructivisme
  • Racines = école de Chicago et ethnométhodologie
  • Déviance ≠caractéristique inhérente aux individus ou à leur comportement
  • S’intéresse aux processus ou aux mécanismes via lesquels la déviance est construite
  • S’intéresse aux réactions sociales à la déviance
  • S’intéresse également aux conséquences de la déviance dupoint de vue de l’individu « déviant »
  • Importance du contexte social
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15
Q

Processus de construction de la déviance

A

• Normes définies par les acteurs sociaux.
• La déviance ne dépend pas en soi de la caractéristique ou du comportement lui-même, mais plutôt du jugement que les autres portent → théorie de l’étiquetage.
• Société interprète certains comportements comme transgression > le statut de déviant est accolé à l’individu par la société → notion de
« déviance attribuée »
• Derrière la déviance, il y a toujours un jugement subjectif + contrôle social
• La construction sociale de la déviance nécessite le recours à des stratégies politiques pour imposer certaines catégories sociales ou interprétations de la réalité

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16
Q

Réactions sociales à la déviance

A
  • Deux grandes types de réactions sociales = normalisation (ramener la personne a un état de conformité) et stigmatisation (attribution d’une étiquette négative)
  • Réaction sociale peut aussi être virtuelle > auto- stigmatisation
  • Réactions informelles (groupes primaires) VS réactions formelles (agences de contrôle social)
17
Q

Selon E. Goffman, 3 types de stigmate:

A

• Stigmate = « signe » ou distinction qui génère des jugements négatifs. « forme d’attribut qui est donné à une personne et qui jette un discrédit profond sur elle »

Selon E. Goffman, 3 types de stigmate:
• Proviennent de malformation physique (déficience ou incapacité chez les individus)
• Proviennent de traits sociaux ou culturels (caractéristique qui marque l’appartenance à des groupe minoritaire (langue, religion))
• Proviennent de ce qui est considéré comme
tares morales –> considéré comme un défaut (homosexualité perçu comme un acte volontaire)

18
Q

Conséquences de la déviance

A

1) Exclusion sociale ou marginalisation
2) Sentiment de victimisation ou d’injustice
3) Dégradation de l’estime de soi
4) Désir de transformation personnelle
5) Déresponsabilisation
6) Valorisation + incitatif au dépassement
7) Insécurité dans les relations interpersonnelles
8) Dissimulation
9) Déviation secondaire

19
Q

Corollaires aux conséquences de la déviance :

A

Déviance réprimée, cachée ou non-repérée

  • Rappel notion de Mead: « autre généralisé »
  • Auto-contrôle; modifications des comportements
20
Q

Déviance primaire et déviance secondaire, trajectoires de déviance

A

● Déviation primaire: Reconnaissance initiale de l’état ou comportement jugé déviant. Peut être temporaire + ne pas changer l’identité sociale et la trajectoire de la personne.
● Déviation secondaire: Réaction de la personne suite à la stigmatisation + des autres impacts de l’étiquetage. La personne :
(a) Accepte l’identité sociale de déviant.
(b) Oriente ses comportements et organise sa vie en fonction de cette identité sociale.

21
Q

Systèmes d’amplification de la déviance

A

cercle vicieux entre

  • la déviance,
  • la réaction sociale
  • la stigmatisation

la stigmatisation aurait tendance à amplifier la déviance

22
Q

Études des trajectoires ou « carrières » de déviance

A

Analyse de l’évolution des personnes et des processus d’implication dans les activités jugées déviantes :

• À partir du point de vue des personnes déviantes
→ leur perspectives,
→ leurs interprétations des situations,
→ leur « reconstruction » des étapes de leur
cheminement : comment ils reconstituent leur évolution.
• S’éloigne du strict point de vue des institutions de contrôle social de la déviance.

23
Q

Importance du contexte social

A

Plusieurs aspects contextuels interviennent dans le processus d’attribution de la déviance ou d’étiquetage :

1) La nature ou le type de comportement adopté
2) Les caractéristiques de l’individu qui adopte le
comportement (ethnicité, genre, religion, âge, classe sociale)
3) Cadre physique où survient le comportement (visibilité plus ou moins grande)
4) Niveau de surveillance dans la communauté
5) L’expérience personnelle et les schèmes cognitifs ou
perceptions des agents de contrôle social
6) Les contingences sociales (considérations politiques,
financières et idéologiques)

24
Q

Critiques des théories fonctionnalistes

A
  • Peinent à expliquer la grande diversité et variabilité des manifestations de la déviance
  • Sont peu critiques ou politiques = prennent peu en compte les rapports de pouvoir, justifient le statu quo
25
Q

Apports des théories fonctionnalistes

A

Les théories fonctionnalistes nous apprennent que :
• quand il y a norme, il y a nécessairement déviance; la déviance est le pendant inévitable de la conformité;
• la déviance peut remplir certaines fonctions dans le système social;
• importance du rapport entre les buts et aspirations valorisés et les moyens légitimes disponibles pour les individus.

26
Q

Critiques de la théorie interactionniste

A
  • Serait trop relativiste = ouvrirait la voie à rejeter toute norme sociale, placerait tous les systèmes normatifs sur un pied d’égalité
  • Nierait l’existence de comportements et de conditions observables
27
Q

Apports de la théorie

interactionniste

A

La théorie interactionniste nous apprend que :
• notions comme déviance, problèmes sociaux ne correspondent pas nécessairement à des faits objectifs;
• processus informels et formels de reconnaissance + réaction à la déviance
• notions d’amplification de la déviance + d’adoption d’identité déviante
• notion de « trajectoire de déviance » + prise en compte du point de vue des personnes elles-mêmes.
• importance de la consciences critique vis-à-vis des catégories utilisées pour désigner la clientèle