Module 4 Flashcards

1
Q

En quoi se distingue la théorie critique de l’école de Francfort de la théorie traditionnelle (3)?

A

1) Exigence de réflexivité : Réfléchir sur elle-même en mettant en lumière les intérêts sociaux qui la commandent. Incite par conséquent les chercheurs à rompre avec l’illusion de la « tour d’ivoire », selon laquelle la production scientifique serait isolée et indépendante du reste de la société.
2) Point de vue de la « totalité » : Saisir les interrelations entre des phénomènes sociaux, psychologiques, économiques, politiques ou culturels apparemment isolés
3) Volonté de diagnostiquer le présent : Se pose la question « dans quel monde vit-on? » pour restituer les tendances fortes de notre présent (la signature de notre époque), mais aussi émettre des jugements sur toutes les évolutions jugées problématiques de notre présent.

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2
Q

Qu’est-ce que la rationalité instrumentale?

A

Recherche de l’efficacité optimale dans la poursuite d’un but (ex : maximisation d’un profit, prendre l’itinéraire le plus court, etc.). Pour la première génération de l’École de Francfort, cette raison instrumentale aurait éclipsé toutes les autres formes de rationalité dans les sociétés modernes.

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3
Q

Qu’est-ce que l’industrie culturelle?

A

Participe au fonctionnement des sociétés administrées. Rend possible le consentement des masses à l’ordre social, sans avoir besoin de recourir à la coercition ou à la violence.

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4
Q

Quelles sont les 3 dimensions de l’industrie culturelle?

A

1) Négation de la souffrance humaine : Ne représenteraient que rarement les expériences négatives des êtres humains. N’offre ainsi aucun aperçu de ce que pourrait être un ordre social débarrassé des souffrances humaines.
2) Subordination économique : L’industrie culturelle aurait été le moteur de la transformation des œuvres d’art en marchandises, rapprochant par là même deux domaines apparemment opposés, à savoir la sphère de la culture et la sphère économique.
3) Standardisation des marchandises culturelles : Pour maximiser ses profits, l’industrie culturelle rationaliserait ses procédés de production et de circulation des marchandises culturelles.

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5
Q

Quelles sont les 2 dimensions de l’espace public?

A

1) Dimension descriptive (il réfère à des réalités concrètes ayant évolué historiquement)
2) Concept normatif (permet l’évaluation critique du fonctionnement de nos démocraties occidentales)

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6
Q

Qu’est-ce que la sphère publique politique?

A

La bourgeoisie exploite la presse écrite pour développer collectivement un rapport critique au gouvernement. Incite les individus à confronter publiquement leurs opinions privées pour développer un point de vue critique sur la politique.

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7
Q

Qu’est-ce que la sphère publique littéraire?

A

Les individus utilisent la presse d’opinion et les salons littéraires pour publiciser et discuter de leurs opinions privées sur des questions artistiques, culturelles ou scientifiques.

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8
Q

Qu’est ce que l’espace publique bourgeois?

A

Le pouvoir public ne doit plus s’exercer en secret, mais doit être discuté et critiqué publiquement. Il encourage une forme de démocratie délibérative en incitant les citoyens à participer directement aux processus de délibération collective (et par le fait même s’approprier des droits politiques).

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9
Q

Quelle est la fonction initiale de la presse?

A

Alimenter les débats publics

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10
Q

Qu’est-ce que la marchandisation de la presse?

A

Le presse écrite se détourne de sa fonction initiale pour se préoccuper de finalités mercantiles ; elle devient une activité commerciale. On veut séduire le lectorat pour vendre.

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11
Q

Quelles sont 4 éléments qui caractérisent la marchandisation de la presse?

A

1) Propriétaire de la presse recrute des rédacteurs en fonction de ses objectifs de profit.
2) L’accessibilité psychologique prend une place plus importante (informations apportant de la satisfaction immédiate (BD, sports, faits divers, catastrophes, histoires vécues).
3) Naissance des agences de presse pour standardiser les contenus médiatiques.
4) Annonces publicitaires ont une place déterminante.

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12
Q

Pourquoi les médias audiovisuels de masse contribuent-ils à accentuer le déclin de l’espace public?

A

Ils privent les auditeurs de la distance nécessaire à l’exercice de leur sens critique = création de conditions défavorables à la réflexion.

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13
Q

Qu’est ce que le concept de raison discursive?

A

Auparavant conçu comme une activité solitaire, le raisonnement est pour la première fois associé à une activité collective, à savoir des discussions publiques où les participants échangent des arguments pour arriver à une position équilibrée jugée rationnelle.

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14
Q

Quelles sont les 3 conditions nécessaires à la raison discursive?

A

1) Faire abstraction des inégalités sociales (le seul critère pour évaluer un participant devient sa capacité à argumenter) = Égalité.
2) Favoriser l’accessibilité des délibérations (augmenter leur inclusivité) = Accessibilité.
3) Garantir la discutabilité de n’importe quelle question = Discutabilité.

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15
Q

Le consommateur est-il le sujet ou l’objet de l’industrie culturelle?

A

L’objet.

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16
Q

Est-ce que l’industrie culturelle tient compte de l’état de conscience et d’inconscience des personnes auxquelles elle s’adresse?

A

Oui

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17
Q

Vrai ou faux? Les masses sont l’idéologie de l’industrie culturelle?

A

Vrai

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18
Q

Qu’est-ce qui est nouveau dans l’industrie culturelle?

A

Le primat immédiat et avoué de l’effet.

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19
Q

Que signifie le terme industrie?

A

Il se rapporte à la standardisation de la chose même et à la rationalisation des techniques de distribution, mais il ne se réfère pas strictement au processus de production.

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20
Q

Qu’est-ce que le concept de technique pour l’industrie culturelle?

A

L’industrie culturelle a son support idéologique en ce qu’elle se garde minutieusement de tirer toutes les conséquences de ses techniques dans ses produits. Elle vit en quelque sorte en parasite sur la technique extra- artistique de la production des biens matériels, sans se préoccuper de l’obligation que crée le caractère positif de ces biens pour la construction intra-artistique, mais aussi sans égard à la loi formelle de la technique artistique.

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21
Q

Quels sont les 3 points de discussion que soulève l’industrie culturelle?

A

1) Les politiciens de la culture et aussi chez les sociologues de mettre en garde contre sa sous-estimation
2) L’industrie culturelle est importante en tant que facteur de l’esprit aujourd’hui dominant
3) Questions embarrassantes sur sa qualité, sur sa vérité ou non vérité, des questions sur le rang esthétique de son message

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22
Q

En quoi Morin critique t’il le concept d’industrie culturelle selon les Francforistes?

A

Morin voyait dans l’approche francfortoise une perspective trop homogène excluant toute part de créativité au sein des industries culturelles.

23
Q

Quelles sont les 3 objections adressées à la critique francfortoise des médias?

A

1) La théorie francfortoise aurait exagéré le pouvoir des « industries culturelles » en concevant leurs destinataires comme dépourvus de capacité d’interprétation, de réappropriation, voire de résistance.
De plus, cette théorie aurait eu la naïveté de croire que les messages médiatiques se répercutent tels quels dans les expériences des individus, réduits à des sujets passifs et manipulés, sinon mystifiés, par les « industries culturelles ».
2) La Théorie critique serait condamnée à adopter une position « de surplomb » par rapport à l’univers des pratiques sociales.
3) Son caractère « spéculatif », éloigné de la recherche empirique et de la concrétude de l’enquête sur les pratiques culturelles et médiatiques.

24
Q

Quelle est la conséquence des médias sur le contenu des biens culturels?

A

Leurs qualités internes se dégradent lorsqu’ils s’homogénéisent et se standardisent pour devenir des produits.

25
Q

Qu’est-ce que la rapport marchand?

A

Principe d’oppression qui masque la profondeur des rapports sociaux et réinstalle les individus dans des relations obscures.

26
Q

Quelles sont les 3 réponse aux objections contre la critique francfortoise?

A

1) Absence d’activités interprétatives des sujets sociaux du côté de la « réception (Modèle complexe qui inscrit la critique des médias non seulement dans un examen général de la société - en particulier des processus de socialisation et de la formation des sujets sociaux -, mais qui appréhende également les « médiations » entre contenus culturels, expériences des sujets sociaux et processus socio-économiques.)
2) Critique francfortoise des médias est une critique « de surplomb », extérieure à l’univers des pratiques sociales, au profit d’une posture d’extériorité, et d’une critique se défilant devant la clarification de son point de vue (Elle défend au contraire une conception selon laquelle il n’est possible de poser un constat critique sur une réalité sociale donnée que si l’on dispose d’un point de référence pré-théorique dans les pratiques sociales elles-mêmes.)
3) Caractère spéculatif de la critique francfortoise des médias (Une des subtilités supplémentaires de la critique francfortoise des médias est précisément de se distinguer de ce modèle mécaniste postulant une relation immédiate entre contenus culturels et processus socio-économiques, modèle qu’elle considère comme simpliste.)

27
Q

Quels sont les 3 enjeux de la révolution numérique (réactualisation) de la critique des médias?

A

1) Implique une approche qui décloisonne l’étude des processus de communication en réinscrivant ces derniers dans l’ensemble des processus sociaux.
2) Disposer d’un référent pratique offrant un point de repère normatif et préthéorique permettant de concevoir des formes émancipatrices de créations culturelles et de mener une critique systématique.
3) Disposer d’une méthodologie permettant une « analyse interne » des produits médiatiques et des biens culturels, capable en même temps de relier cette analyse à des processus « externes ».

28
Q

Dans quels buts la sphère publique offre une visibilité et une notoriété entraînant une confusion entre le vie privée et la vie publique (2)?

A

1) Dans le but d’attirer les regards
2) Dans le but d’échanger des raisons, participer à une discussion, se concerter sur un objet commun

**La sphère privée et publique NE SE CONFOND PAS dans ce type d’échanges. Les deux concepts entrent en relation de complémentarité.

29
Q

Qu’est l’homme selon Habermas?

A

C’est un animal qui existe dans un espace public. Animal qui ne développe les compétences lui permettant de devenir une personne que grâce à son insertion originelle dans un réseau public de relations sociales. Les humains apprennent les uns des autres, et cela n’est possible qu’a sein de l’espace public qui produit un milieu culturellement stimulant. Nous avons une dépendance profonde des uns des autres.

30
Q

Vrai ou faux? La dimension publique que revêt l’intérieur de notre monde vécu est à la fois interne et externe…

A

Vrai

31
Q

Vrai ou faux? Un enfant ne peut développer son intérieur en s’extériorisant dans ses relations interpersonnelles…

A

Faux

**Sa conscience (privée) se nourrit des impulsions qu’elle reçoit du réseau culturel des idées publiques.

32
Q

Quel est le meilleur moyen de prendre conscience de nous-même?

A

Sous le regard d’autrui… Le regard subjectivant d’autrui possède une force individuante (je prends conscience d’un moi individuel).

33
Q

Vrai ou faux? Le langage nous permet d’accéder au monde…

A

Vrai
** Le langage existe pour communiquer et pour que chacun puisse prendre position aux prétentions à la validité émise par autrui. Il oriente notre regard sur le monde d’une certaine manière.

34
Q

Dans l’activité communicationnelle, quelle est la nature de notre comportement?

A

Un comportement naïf.

35
Q

Qu’est-ce que la morale?

A

Dispositif se tissant avec les moyens de la communication afin de protéger les individus de la vulnérabilité à laquelle les expose leur socialisation communicationnelle.

36
Q

Quel est le but de la morale?

A

Elle a pour but d’en finir avec la discrimination et d’inclure dans le réseau du respect mutuel ceux qui se trouvent marginalisés.

37
Q

Vrai ou faux? C’est en analysant la sphère publique politique que l’on peut juger de l’état de la démocratie.

A

Vrai

38
Q

Vrai ou faux? Dès qu’ils assument des fonctions publiques, les intellectuels renoncent à être intellectuels.

A

Vrai

39
Q

Quand les citoyens se comportent-ils comme un organisme publique?

A

Lorsqu’ils se concertent sans restriction (avec la liberté d’exprimer leurs opinions) sur des questions d’intérêt général.

40
Q

Quelle est la tâche de l’autorité d’état?

A

Elle a comme tâche de prendre soin du bien-être de tous les citoyens, principalement de cet aspect de la sphère publique.

41
Q

Qu’est-ce que la sphère publique bourgeoise?

A

C’est la sphère des particuliers réunis dans un organisme public, qui revendiquait presque immédiatement les «journaux intellectuels» officiellement réglementés à utiliser contre l’autorité publique elle-même.

42
Q

Qu’est-ce que le principe de surveillance?

A

C’est le principe même qui exige que les procédures soient rendues publiques.

43
Q

Quel est l’avantage du principe de surveillance?

A

C’est un moyen de transformer la nature du pouvoir pour les gens de la sphère publique bourgeoise.

44
Q

Complétez la phrase suivante. Les trois caractéristiques spécifiques à la Théorie critique de l’École de Francfort sont : l’exigence de réflexivité, un point de vue de la « totalité » et …

A

La volonté de diagnostiquer le présent.

45
Q

Quel est l’effet des industries culturelles sur les sociétés selon les premiers chercheurs de l’École de Francfort ?

A

Le consentement des masses à l’ordre social.

46
Q

Complétez la phrase suivante. Pour Habermas, ______________ de la presse est à la source du déclin de l’espace public bourgeois à partir du 19e siècle.

A

La marchandisation.

47
Q

Vrai ou faux ? Selon Theodor Adorno, dans « L’industrie culturelle » (module 4), la variété des produits proposés par les industries culturelles est illusoire.

A

Vrai

48
Q

Comment Theodor Adorno, dans « L’industrie culturelle » (module 4), caractérise-t-il les contenus proposés par les industries culturelles ?

A

De pauvres et insignifiants.

49
Q

Lequel des énoncés suivants ne constitue pas une des objections habituellement adressées à la Théorie critique, selon Olivier Voirol dans « La Théorie critique des médias de l’École de Francfort : une relecture » (module 4) ?

A) Les théoriciens critiques exagèrent le pouvoir des industries culturelles.
B) Les théoriciens critiques dressent un portrait superficiel de l’industrie culturelle.
C) Les théoriciens critiques se considèrent comme mieux placés que les individus pour comprendre les conditions d’oppression affectant ces derniers.
D) La Théorie critique est spéculative.

A

B)

50
Q

Vrai ou faux ? Comme présenté par Olivier Voirol dans « La Théorie critique des médias de l’École de Francfort : une relecture » (module 4), les Francfortois considèrent que les conditions de vie des sujets modernes les rendent de plus en plus susceptibles de développer un soi « fort » et une autonomie personnelle. 


A

Faux

51
Q

Quel est le point de référence à partir duquel s’érige la critique de l’industrie culturelle de l’École de Francfort, selon Olivier Voirol dans « La Théorie critique des médias de l’École de Francfort : une relecture » (module 4) ?

A

Le principe de la raison et de la culture émancipatrices.

52
Q

Qui suis-je ? Selon Habermas, dans « Espace public et sphère publique politique. Les racines biographiques de deux thèmes de pensée » (module 4), je suis un espace d’échanges et de communication fondés sur la raison.

A

La sphère publique.

53
Q

Qu’est-ce que le principe de supervision de la sphère publique bourgeoise selon Habermas dans « The public sphere: An encyclopedia article » (module 4) ?

A

Le public bourgeois peut superviser les décisions, rendues publiques, de l’État.

54
Q

Vrai ou faux ? L’inclusion d’intérêts privés dans la sphère publique a contribué au développement de l’espace public bourgeois, selon Habermas dans « The public sphere : An encyclopedia article » (module 4) ?

A

Faux