Module 3 : modèle neurobiologique et psychodynamique Flashcards
Dans le texte “Qu’est-ce qui rend le cerveau humain vulnérable à l’addiction” de Bordeaux et Grenier, quel élément suivant ne représente pas un système directement impliqué dans la dépendance ?
Syst. défensif
Syst. de récompense
Syst. du stress
Syst. du contrôle exécutif
Système défensif
Selon le texte ce qui rend le cerveau humain vulnérable… que fait la personne dépendante quand le système exécutif a perdu le contrôle sur le syst. de récompense, quand ce dernier tombe en ruine et que le système de stress est suractivé ?
Elle tentera de combattre son malaise en consommant de nouveau, mais sans réelle satisfaction
Vrai ou Faux, selon le texte de Bordeaux et Grenier sur la vulnérabilité du cerveau, un individu dépendant physiquement à une substance, s’il fonctionne normalement dans la vie quotidienne, ne souffre pas d’addiction ?
Vrai
Vrai ou Faux, plus la substance pénètre lentement dans le cerveau, plus la libération de dopamine est importante ?
Faux, plus c’est rapide plus la libération de dopamine est importante
Vrai ou Faux, dans le cerveau d’une personne qui ne souffre pas d’addiction, le syst. de récompense est contrôlé par le cortex préfrontal ?
Vrai
Vrai ou Faux, l’interprétation traditionnelle de la neurobiologie de l’addiction consiste à représenter la dualité entre le système de la récompense et le cortex préfrontal ou syst. exécutif ?
Vrai
Qui sont les auteurs du modèle psychodynamique ?
S. Freud et Carl Jung
Que disait C. Jung ?
La possibilité de donner un sens à quelque chose permet de supporter presque tout et que l’absence de sens conduit à la maladie. (dans la consommation, on cherche à donner un sens qui permet de continuer sinon cela ne fait pas de sens)
*Très important
Quelle est la conception de Freud en lien avec la dépendance ?
Drogue = triomphe du principe de plaisir sur le principe de réalité (immédiateté avec le système de récompense)
On consomm pour tolérer la souffrance et atteindre illusoirement le bonheur que l’on espère.
On ne consomme pas par désespoir mais par incapacité à supporter le désespoir, incapacité à supporter ce que la vie a de désespérant
La drogue n’est pas le symptôme mais l’antidote du désespoir. Tolérer la détresse (la vie n’est pas toujours rose)
Drogue = le produit que je consomme ne me déçoit pas sur le coup. L’effet est prévisible, être dans son petit monde. Est une espérance
Renoncer : si il le pouvait, il ne serait pas toxicomane mais le toxicomane ne sait renoncer à rien
Qu’elle est la conception de la toximanie en lien avec le modèle psychodynamique ?
C’est l’expression d’une pathologie sous-jacente (moyen de diminuer la tension), peut se développer à partir de n’importe quelle structure mentale et n’importe quel moment de l’évolution de la structure.
Quels sont les facteurs communs (Bergeret) en lien avec la toxicomanie ?(13)
- Primauté du principe de plaisir sur le principe de réalité (agir au lieu de mentaliser, ce qui devient objet de plaisir devient objet de besoin)
- Prépondérance de l’agir sur l’idéation (moins capable de tenir compte de tous les éléments d’une situation)
- Pensée magique (ça m’arrivera pas à moi, je vais me reprendre, je suis capable de m’arrêter)
- Fragilité narcissique (peu de capital de confiance et de sécurité personnelle)
- Discontinuité et inadaptation des échanges affectifs primaires
- Enjeux de l’adolescence comme révélateurs de fragilités (place du groupe de pairs par exemple)
- Addiction peut servir de prothèse identitaire (identité est vraiment associée à la consommation)
- Fragilité à l’abandon (réconfort faible/inexistant)
- Difficulté à établir des relations de vie durable, présence d’un grand vide, difficulté à être seul et composer avec ruptures
- Difficulté identificatoire (se reconnaître personnalité réelle, sentiment de ne jamais être à la hauteur, négatif, anticonformisme, influençable)
- Intérioriser la loi du père défaillante (règles, coutumes, encadrement, habitudes de vie)
- Carence de la fonction imaginaire (peu de scénarios de vie heueux)
- Trouble du schéma corporel, corps anasthésié, “corps de bois”, besoin de se le réapproprier
Quel est le dénominateur commun à tous les troubles de personnalité ?
Impulsivité
Quelles sont les principales caractéristiques de la psychopathologie alcoolique ?
- Trouble du fonctionnement du moi : contrôle et gestion des affects
- Temporalité perturbée : instant présent seulement
- Rapport fragile à la loi : recherche inconsciente des limites extérieures
- Honte excessive (C’est moi qui suis mauvais), engendre impuissance, solitude, mise à l’écart, toxicomanie = producteur de honte, se soigne par la bienveillance, respect, compassion (très important)
- Consommation = mécanisme adaptatif, automédication
- La drogue est la seule expérience qui ne déçoit pas, “moins pire que..”
À quoi ressemble une demande initiale d’un usager dépendant ?
Généralement liée au besoin de ne plus éprouver le manque et l’envie de modifier les effets néfastes de son comportement (désir d’y trouver un sens). Demande de besoin immédiat pour arrêter de souffrir
Cela est davantage lié aux difficultés sociales et biologiques et aux enjeux subjectifs
Quel est le but de la thérapie en lien avec le modèle psychodynamique ?
Aller à la rencontre de l’expérience subjective de la personne (connaître son histoire personnelle, familiale) pour comprendre le fonctionnement psychique, sa personnalité.
Redonner de la temporalité, dissocier et redéfinir le passé et le présent.
Comprendre comment être en relation avec l’autre, revoir les enjeux de l’enfance
Comprendre ce que sous-tend la motivation à consommer
Être plus conscient de l’attachement au produit (très important)
S’outiller pour faire face aux obsessions de consommer
Reprendre le pouvoir sur sa vie
Reconstruire un équilibre, meilleur maîtrise de soi