Module 1 Éléments Clés dépendance Flashcards

1
Q

Résumez la légende des aveugles ?

A

(Éléphant) Tous ont raison et tous ont tord, c’est une question de perception

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2
Q

Quels sont les 4 Savoirs pour intervenir en dépendances ?

A

Savoir (connaissances, théoriques, modèles)
Savoir-faire (application interventions)
Savoir-être (attitudes, éthique)
Savoir vivre ensemble (respect, ouverture)

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3
Q

Donnez des exemples de pratiques en dépendances?

A

Approches cliniques : biopsycho, systémique, du rétablissement, axée sur les forces, réduction méfaits, par étape, 12 étapes
Thérapies et traitement : TCC, renforcement, prévention rechute, entretien motivationnel
Thérapies incluant les membres de l’entourage : conjugale comportementale, amener un membre à changer
Stratégies organisationnelles : travail de rue, tribunaux de traitement de la toxico, mécanismes d’accès jeunesse en toxico
Modalités d’intervention: soins primaires, orientation vers services spécialisés, suivi intensif dans communauté ou milieu, gestion de cas, soutien à l’emploi, pairs aidants

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4
Q

Quel est le modèle du quadrant ?

A

Un modèle de 4 catégories de niveaux légers à grave en fonction de l’abus d’alcool et autres SPA (léger : 1-2, grave : 3-4) et la maladie mentale (léger : 1-3, grave : 2-4)

Lieux de soins : 
1 : Établissement de soins santé primaire 
2 : Système de SM
3 : Système de Tx en toxico
4 : Hôpitaux, prisons, salles d'urgence
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5
Q

Quelle est la définition d’une SPA ?

A

Substance qui par son action sur le SNC modifient les sensations, perceptions et conscience, entraînant altération du fonctionnement intellectuel (pensée abstraite) et comportement du consommateur (humeur, jugement, contrôle social). Fonctions physiologiques.

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6
Q

Quels sont les effets des psychotropes sur le SNC et dans quels endroits sont-ils stimulés dans le cerveau?

A
  1. Fonctions exécutives (cortex)
  2. Attitudes (hypothalamus)
  3. Comportements (hypophyse)
  4. Mémoire (bulbe rachidien)
  5. Humeurs, émotions (Système Iimbique)
  6. Perceptions (Epiphyse)
  7. Sensations (Moelle épinière)
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7
Q

Sur quoi les SPA vont-ils avoir impact autre que sur le SNC?

A

Sur le Dx, le pronostic, le plan de traitement de la santé physique et psychologique (influence les objectifs de travail, beaucoup d’effets psychologiques et physiques)

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8
Q

Comment procède-t-on à la classification des SPA ?

A

À partir de leur action sur le SNC

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9
Q

Quelles sont les 5 grandes catégories de SPA ?

A
  1. Dépresseurs du SNC
  2. Stimulants du SNC
  3. Perturbateurs du SNC
  4. Médicaments psychoactifs
  5. Androgènes et stéroïdes anabolisants
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10
Q

Quels sont les principaux effets des dépresseurs et donnez des exemples de SPA?

A

Ralentissement fonctions psychiques et diminution niveau d’éveil et d’activité générale du cerveau. Relaxant, détente, bien-être, somnolence, perte d’inhibitions, atténuation des sensations de douleurs et perceptions de difficultés de la vie

Ex. Alcool, GBH, anesthésiques, anxiolytiques (benzo, xanax), opiacés (heroine,opium,methadone, fentanyl), substances volatiles (colle, essence)

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11
Q

Quels sont les principaux effets des stimulants et donnez des exemples de SPA ?

A

Stimulent fonctions psychiques, euphorie, augmentent état d’éveil, vigilance, vivacité d’esprit, activité générale du cortex cérébral, accélèrent processus mentaux, stimulent l’humeur et motricité, diminution appétit.

*Drogues de performance
Ex.
Mineurs : caféine, nicotine, boissons énergisantes
Majeurs : amphétamine, méthamphétamine, coicaine

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12
Q

Quels sont les principaux effets des perturbateurs et donnez des exemples de SPA ?

A

Perturbent fonction psychiques, altèrent le fonctionnement cérébral : perception, humeur, jugement, processus cognitifs, peuvent causer des hallucinations et leurs effets varient d’une personne à l’autre, moment à un autre.

Ex. Cannabis, PCP, Mescaline, Kétamine, LSD, MDMA ou ectasy

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13
Q

Quels sont les principaux effets des médicaments psychoactifs et donnez des exemples de SPA ?

A

SPA prescrites pour la thérapie des troubles mentaux : anxiété, état d’excitation, insomnie, dépression, psychose, maladie affective bipolaire

Plusieurs sont parmi les dépresseurs du SN.
Ex. Anxiolytiques ou sédatifs, somnifères ou hypnotiques, antidépresseurs, antipsychotiques, stabilisateurs de l’humeur

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14
Q

Quels sont les principaux effets des androgènes et stéroïdes anabolisants donnez des exemples de SPA ?

A

Structure chimique commune de base = noyea stérol

Androgènes : hormones mâles, testostérone et dérivés
Stéroïdes : anabolisant sont des analogues de synthèse de testostérone (marché noir)

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15
Q

Vrai ou Faux ? Les SPA peuvent avoir des actions sur plusieurs neurotransmetteurs ?

A

Vrai, le cannabis est autant un dépresseur qu’un perturbateur et l’ectasy est un perturbateur mais aussi un stimulant

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16
Q

Selon quelles variations les addictions sont-ils déterminés ?

A

Le temps
La culture (relativisme culturel, culture domine la pharmaco)
Le contexte (prédominance dans la définition des produits)
Les attentes

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17
Q

Qu’est-ce qui détermine un bon produit d’un mauvais ?

A

Bon : Fascination, effets apprivoisés, associés aux rituels de la vie quotidienne, liés à la vie économique

Ligne entre les deux : Licites ou non

Mauvais : peur, proviennent d’autres cultures, pas intégrés à la vie quotidienne et économique

18
Q

Vrai ou Faux, le degré de dangerosité pharmacologique entre dans la définition d’un bon ou mauvais produit ?

A

Faux, n’entre pas ou peu dans la définition

19
Q

Quelle est la consommation standard au Canada (alcool) Important ?

A

17 ml d’alcool pur (13,45g)

tenir en compte le % d’alcool ex. fort 40%, vin 12%, bière 5%

20
Q

Qu’est-ce qu’une intoxication et que peut être produire chez la personne?

A

Consommation de grande quantités par occasion à la suite de conso d’une SPA. Lorsque l’élimination est inférieur à l’absorption)

Peut provoquer une altération de l’état de conscience des capacités, modifications psychologique ou comportementales : agressifs ou sexuels, émoussement affectif, euphorie, hypervigilance, modification de la sociabilité, sensibilité interpersonnelle, perturbation du jugement

Aucune conséquence négative importante

21
Q

Vrai ou Faux, pour l’alcool, il n’existe pas de gradation ?

Connaître qu’il y a une gradation mais ne pas connaître par coeur

A

Faux, gradation de 0 à 0.08 (vert) = diminution progressive de l’attention/jugement, 0.10 (jaune) = réflexes plus lents, incoordination motrice, atteinte progressive vision, 0.15 à 0.30 (rouge) = élocution difficile, confusion, sommeil profond et stupeur, 0.40 (noir) = coma

22
Q

Qu’est-ce que la tolérance ? et quelles sont les 4 types ?

A

Réactivité de l’organisme à une substance donnée, étape dans le développement de la dépendance physiologique et psychologique

  1. Naturelle : liée facteurs génétiques
  2. Métabolique : accoutumance/habitude de l’organisme à absorber et métaboliser les quantités toujours plus grandes de SPA (répétition)
  3. Inversée : Conso de longue durée, difficulté à métaboliser la SPA (sensibilisation) ex. un seul verre = saoul
  4. Croisée : Substances apparentées ex. alcool beaucoup plus sensible aux somnifère (même catégorie), on s’habitue à l’autre
23
Q

Qu’est-ce que le concept de neuroadaptation ?

A

Par la présence continue d’alcool dans l’organisme, le SNC est en déséquilibre et apprend doucement à contrecarrer cet effet dépresseur dans l’organisme. Toujours augmenter la dose/quantité pour retrouver les mêmes effets et lorsque l’on cesse = symptômes de sevrage

(Le SNC s’adapte, stimule l’organisme pour que le dépresseur ait moins d’effets déstabilisateurs. Au fur et à mesure = moins d’effet)

Lorsqu’il y a arrêt subit de conso, le SNC continue de stimuler l’organisme = déséquilibre, réactions de sevrage

24
Q

Qu’est-ce que la dépendance physique ? Et quelle est sa durée

A

Adaptation de l’organisme à la SPA liée à la tolérance métabolique, usage répétée et excessif d’une SPA (dysfonctionnement du SNC). À ce stage = consommer pour éviter un malaise relié au manque plus qu’au plaisir. Peut durer 7 à 10 jours

25
Q

Donnez quelques exemples de symptômes de sevrage.

A

Sommeil perturbé, changement d’appétit, anxiété/agitation, craving (désir de consommer), démotivation, hallucinations, confusions dans le temps et l’espace, nausées, sueurs, tremblements

Phase de sevrage : aiguë : alcool/cocaine vs cannabis/benzo et subaiguë (retour au fonctionnement naturel)

26
Q

Qu’est-ce que la dépendance psychologique ?

A

Besoin impérieux de consommer la substance pour en ressentir les effets (différentes raisons : détente, stimulation, évasion, plaisir). L’absence du produit ou crainte d’en manquer engendre état désagréable et souvent obsessionnel (craving), compulsivité de consommation malgré conséquences négatives

27
Q

Vrai ou Faux, toute les substances peuvent amener à la dépendance psychologique ?

A

Vrai

28
Q

Quel est le nombre de consommation (alcool) par semaine en fonction du niveau de risque de dépendance chez la femme et chez l’homme ?

A

Faible : homme : 1 à 15 conso, femme : 1 à 10 conso

Moyen : homme : 16 à 33 conso, femme : 11 à 23 conso

Élevé : homme : 34 conso et +, femme : 24 conso et +

29
Q

Quel est le niveau de risque pour la consommation de drogue ?

A

Occasionnelle : 3fois/mois, moins d’une fois/mois

À risque : 1 fois/sem ou +, 1 fois/mois ou +, Posologie de médicament non suivi

30
Q

Quels sont les indices de sévérité d’une consommation problématique ?

A
Quantité consommée
Fréquence de consommation
Durée de consommation
Produit consommé (puissance) 
Mode d'administration du produit
Présence de sevrage
Histoires d'arrêts antérieurs 

Questions à poser à l’usager pour évaluer sa consommation**

31
Q

Quels sont les types de consommateurs ? (6)

A

Abstinents
Explorateur (vivre expérience)
Occasionnel (occasions spéciales)
Régulier (commencer à planifier ses sorties, son horaire en fonction, conso au premier plan)
Abusif (consomme en grande quantité mais pas nécessairement en fréquence)
Surconsommateur (quantité et fréquences présentes)

32
Q

Vrai ou Faux, 12% des buveurs ont une problématique d’abus ou de dépendance lié à l’alcool ?

A

Faux, 7% buveurs problématique, 12% buveurs à risque, 63% de buveurs à faible risque

33
Q

Vrai ou Faux, L’abus ou usage nocif entraîne une impossibilité de s’abstenir de consommer ?

A

Faux, état réversible selon la volonté de l’usager, conséquences valident la notion de troubles liés à la consommation. Réadaptation et non-prévention.
C’est la dépendance qui rend la consommation impossible et la dépendance physique et psychologique

34
Q

Quels sont en bref les 11 critères diagnostic du DSM 5 en lien avec le TUS ?

(Autrefois critères de Dx d’abus ou de dépendance regroupé pour formé le TUS)

A
  1. Utilisation répétée conduisant à l’incapacité de remplir ses obligations
  2. Utilisation répétée peut être physiquement dangereux dans certaines situations
  3. Utilisation d’une SPA malgré problèmes interpersonnels ou sociaux
  4. Tolérance, besoin de quantité plus fortes, effet diminué
  5. Sevrage (syndrome, même SPA prise pour soulager ou éviter les symptômes)
  6. SPA en quantité plus importante, période plus prolongée que prévue
  7. Désir persistant ou efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation de la SPA
  8. Beaucoup de temps passé aux activités pour obtenir SPA, utiliser ou avoir les effets
  9. Activités abandonnées
  10. Fortes envies de consommer, sentiment d’urgence
  11. Utilisation SPA poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique et physique persistant

**Faible : 2 à 3 critères
Modéré : 4 à 5 critères
Sévère : 6 critères et +

35
Q

Quel sont les éléments à prendre en compte pour l’évaluation de la dépendance ?

A
SPA
Âge du début de la conso + de la conso régulière
Fréquence
Quantité
Contexte (seul ou pas, périodes)
Motifs de conso (raisons)
36
Q

Combien de temps prennent une rémission récente et prolongée ?

A

Récente : 3 mois minimum, - que 12 sans que les critères du TUS soient applicables sauf envie de conso)

Prolongée : 12 mois minimum, sans critères applicables sauf l’envie, environnement contrôlé, thérapie de maintenance

37
Q

Qu’est-ce que le renforcement positif et le négatif lié à la dépendance ?

A

Positif : SPA consommées par plaisir dans l’immédiat
Problème de gratification immédiate

Négatif : SPA apportent amélioration d’un état ou affect négatif, automédication, enlever quelque chose de désagréable

38
Q

Vrai ou Faux, la tolérance active le système de récompense et donc un renforcement positif ?

A

Vrai, procure sensations et émotions agréables

39
Q

Quelle est la différence entre la désintoxication et la réadaptation ?

A

Désintoxication : processus métabolique par lequel les substances toxiques sont éliminées de l’organisme (purement physique)

Réadaptation : processus d’évolution personnelle qui permet au toxicomane de reprendre progressivement du pouvoir sur sa vie, reconstruire un équilibre sur les sphères de vie, pouvoir de décider et d’agir sur elle-même sans SPA. On travaille sur les trucs sousdjacents, les raisons, les risques etc.

40
Q

Faites un bref résumé de l’utilisation des services en CRDQ

A
10% des usagers ayant un TUS
Majoritairement masculin
30% de 24 ans et moins
90% reçoivent des services ambulatoires (clinique externe)
5 à 10% de la population des urgences
Abandon élevé dans les 90 premiers jours
41
Q

Quelle est la définition de l’addiction/dépendance proposée par L’ASAM (American Society of Addiction Medecine) ?

A

L’addiction serait une maladie primaire et chronique, résultant entre autre d’une dysfonction dans les circuits de la récompense, de la motivation et de la mémoire