Module #2 Qu'est-ce qu'un trouble mental? Flashcards

1
Q

Selon la CIM-10, est-ce que la ‘‘déviance sociale’’ est un trouble mental?

A

Non

On spécifie clairement, dans la CIM-10, que la déviance sociale n’est pas un trouble mental.

En effet, dans la CIM-10, on retrouve ce passage: Le terme «trouble» est utilisé dans toute la classification, afin d’éviter des problèmes encore plus importants inhérents à l’utilisation de termes tels que «maladie». «Trouble» n’est pas un terme exact, mais il est utilisé ici pour impliquer l’existence d’un ensemble cliniquement reconnaissable de symptômes ou de comportements associés dans la plupart des cas à la détresse et à l’interférence avec les fonctions personnelles. La déviance sociale ou le conflit seul, sans dysfonctionnement personnel, ne doit pas être inclus dans le trouble mental tel que défini ici.

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2
Q

Comment le DSM-IV conçoit-il le trouble mental?

A

Dans le DSM-IV, chaque trouble mental est conçu comme un modèle ou un syndrome comportemental ou psychologique cliniquement significatif, survenant chez un individu et associé à une détresse concomitante (p. ex., symptôme de souffrance) ou à un handicap (p. ex., altération d’un ou plusieurs domaines du fonctionnement) ou à un risque significativement élevé de décès, de souffrance, de handicap ou de perte importante de liberté. De plus, ce modèle ou syndrome ne doit pas être simplement la réponse attendue et culturellement admise à un événement particulier, par exemple le décès d’un être cher. Quelle qu’en soit la cause originelle, il doit être considéré comme la manifestation d’un dysfonctionnement comportemental, psychologique ou biologique de l’individu. Ni un comportement déviant (p. ex., politique, religieux ou sexuel) ni des conflits existant essentiellement entre l’individu et la société ne sont des troubles mentaux, sauf si la déviance ou le conflit est le symptôme d’un dysfonctionnement chez l’individu considéré.

Ainsi, le DSM-5 stipule qu’un trouble mental est nécessairement un syndrome, c’est-à-dire une « association de plusieurs symptômes, signes ou anomalies constituant une entité clinique reconnaissable, soit par l’uniformité de l’association des manifestations morbides, soit par le fait qu’elle traduit l’atteinte d’un organe ou d’un système bien défini »

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3
Q

Selon le DSM-IV, est-ce que la ‘‘déviance sociale’’ est un trouble mental?

A

Non

On spécifie encore plus clairement dans le DSM-IV (en comparaison avec la CIM-10) que la déviance sociale, incluant sexuelle, n’est pas un trouble mental. Par contre, la définition de trouble mental est beaucoup plus large que celle de la CIM-10. Par exemple, une « altération » d’un domaine de fonctionnement n’occasionnant pas de détresse psychologique peut indiquer la présence d’un trouble mental.

Dans le DSM-IV, chaque trouble mental est conçu comme un modèle ou un syndrome comportemental ou psychologique cliniquement significatif, survenant chez un individu et associé à une détresse concomitante (p. ex., symptôme de souffrance) ou à un handicap (p. ex., altération d’un ou plusieurs domaines du fonctionnement) ou à un risque significativement élevé de décès, de souffrance, de handicap ou de perte importante de liberté. De plus, ce modèle ou syndrome ne doit pas être simplement la réponse attendue et culturellement admise à un événement particulier, par exemple le décès d’un être cher. Quelle qu’en soit la cause originelle, il doit être considéré comme la manifestation d’un dysfonctionnement comportemental, psychologique ou biologique de l’individu. Ni un comportement déviant (p. ex., politique, religieux ou sexuel) ni des conflits existant essentiellement entre l’individu et la société ne sont des troubles mentaux, sauf si la déviance ou le conflit est le symptôme d’un dysfonctionnement chez l’individu considéré.

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4
Q

Vrai ou Faux : La définition de trouble mental du DSM-IV est beaucoup plus large que celle de la CIM-10. Par exemple, une « altération » d’un domaine de fonctionnement n’occasionnant pas de détresse psychologique peut indiquer la présence d’un trouble mental.

A

Vrai

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5
Q

Vrai ou Faux : La définition de trouble mental de la CIM-10 est beaucoup plus large que celle du DSM-IV. Par exemple, une « altération » d’un domaine de fonctionnement n’occasionnant pas de détresse psychologique peut indiquer la présence d’un trouble mental.

A

Faux, c’est l’inverse en fait : la définition de ‘‘trouble mental’’ du DSM-IV est plus large que celle de la CIM-10. Les deux manuel s’entendent toutefois pour dire que la déviance sociale (incluant la déviance sexuelle) n’est pas un trouble mental.

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6
Q

Quels sont les éléments nécessaires pour qu’un syndrome soit considéré comme un trouble mental selon le DSM-V?

A

Chaque trouble identifié dans le manuel […] doit répondre à la définition d’un trouble mental. Bien qu’aucune définition ne puisse saisir tous les aspects de tous les troubles de la gamme contenue dans le DSM-5, les éléments suivants sont nécessaires:

«Un trouble mental est un syndrome caractérisé par (1) une perturbation cliniquement significative de la cognition, de la régulation des émotions ou du comportement d’un individu qui reflète un dysfonctionnement des processus psychologiques, biologiques ou développementaux sous-jacents au fonctionnement mental. (2) Les troubles mentaux sont généralement associés à une détresse ou à une incapacité importante dans les activités sociales, professionnelles ou autres. (3) Une réponse prévisible ou culturellement approuvée à un facteur de stress ou à une perte courante, comme le décès d’un être cher, n’est pas un trouble mental. (4) Les comportements socialement déviants (par exemple, politiques, religieux ou sexuels) et les conflits qui se situent principalement entre l’individu et la société ne sont pas des troubles mentaux à moins que la déviance ou le conflit ne résulte d’un dysfonctionnement de l’individu, comme décrit ci-dessus.

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7
Q

Est-ce qu’une personne dont les habitudes de vie, l’humeur et la capacité à fonctionner changent drastiquement suite à un facteur de stress important ou à une perte courante (comme, par exemple, le décès d’un être cher) pourrait être considérée comme une personne souffrant d’un trouble mental (selon la définition du trouble mental qu’en fait le DSM-V)?

A

Non, puisque le DSM-V spécifie dans sa définition du ‘‘troube mental’’ qu’une réponse prévisible ou culturellement approuvée à un facteur de stress ou à une perte courante, comme le décès d’un être cher, n’est pas un trouble mental.

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8
Q

Le DSM-5 stipule qu’un trouble mental est nécessairement un syndrome, c’est-à-dire une « association de plusieurs symptômes, signes ou anomalies constituant une entité clinique reconnaissable, soit par l’uniformité de l’association des manifestations morbides, soit par le fait qu’elle traduit l’atteinte d’un organe ou d’un système bien défini ». Quelle difficulté cela peut-il causer dans les diagnostics dans le domaine des intérêts sexuels?

A

Il peut s’avérer complexe d’émettre une diagnostique dans le domaine des intérêts sexuels puisque qu’un comportement (ou une pensée), pour être considéré dans un diagnostic de trouble mental doit être un symptôme, c’est-à-dire la manifestation d’un dysfonctionnement de l’individu. Ceci implique, dans le cas qui nous intéresse (les troubles mentaux de nature sexuelle), qu’on doive considérer l’acte ou la pensée sexuel comme la manifestation d’un trouble plus fondamental, et non simplement la présence de l’acte en tant que tel, ce que plusieurs intervenants semblent oublier.

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9
Q

Vrai ou Faux : Le DSM-IV TR et le DSM-5 soulignent clairement dans leur introduction qu’un comportement sexuel socialement déviant ne doit pas être considéré comme un trouble mental. Il s’agit là d’un point crucial puisque la section des paraphilies du DSM-5 peut entrer en contradiction avec l’essence même du manuel.

A

Vrai

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10
Q

Vrai ou Faux : Le DSM-IV TR et le DSM-5 soulignent clairement dans leur introduction qu’un comportement sexuel socialement déviant doit être considéré comme un trouble mental. Il s’agit là d’un point crucial puisque la section des paraphilies du DSM-5 est ainsi en cohésion avec l’essence même du manuel.

A

Faux

Dans les faits, l’introduction du manuel et le chapitre sur les déviances sexuelles peuvent entrer en contradiction et c’est pour cette raison, entre autres, que le chapitre sur les paraphilies est désormais remis en question et fortement critiqué par la communauté scientifique.

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11
Q

Vrai ou Faux : Il est préférable de considérer la santé mentale comme un continuum et non comme des catégories.

On sait par exemple que toute personne a des traits de personnalité plus ou moins présents et intenses. Ces traits, sur un continuum, peuvent être plus intenses, interférer avec le fonctionnement de la personne et donc générer des troubles de personnalité. Les pratiques sexuelles devraient être envisagées de la même façon, sur un continuum.

A

Vrai

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12
Q

Vrai ou Faux : Il est préférable de considérer la santé mentale comme des catégories et non comme un continuum.

A

Faux

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13
Q

Illustrez, à l’aide d’un exemple, pourquoi il est préférable de considérer la santé mentale et la déviance sexuelle selon un continuum plutôt que selon une vision catégorielles?

A

On sait par exemple que toute personne a des traits de personnalité plus ou moins présents et intenses.

Ces traits, sur un continuum, peuvent être plus intenses, interférer avec le fonctionnement de la personne et donc générer des troubles de personnalité.

Les pratiques sexuelles devraient être envisagées de la même façon, sur un continuum.

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14
Q

Sur quelle approche sont basées les manuels diagnostiques en psychiatrie?

A) une approche catégorielle
B) une approche dimensionnelle

A

A) une approche catégorielle, c’est-à-dire qu’ils considèrent les syndromes et maladies en catégories distinctes (p.ex. troubles anxieux et troubles de l’humeur séparément).

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15
Q

La version 5 du DSM a tardé à être publié. Pourquoi?

A

La majorité des psychiatres, psychologues et chercheurs a longtemps proposé de transformer le système du DSM pour le rendre dimensionnel, ce qui, finalement et après maintes discussions et tergiversations, ne fut pas fait ( il s’agit là de l’une des raisons pour lesquelles on a mis tant de temps à publier la version 5)

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16
Q

Quelle critique peut-on faire par rapport à une approche catégorielle appliquée aux comportements sexuels?

A

Une approche catégorielle de la classification fonctionne au mieux lorsque (1) tous les membres d’une classe diagnostique sont homogènes, lorsque (2) les limites entre classes sont claires et lorsque (3) les différentes classes sont mutuellement exclusives. Ce n’est absolument pas le cas lorsqu’il est question de comportements sexuels (entre autres!).

On le voit immédiatement, le système catégoriel est particulièrement mal indiqué pour les comportements sexuels…Non seulement les gens qui pratiquent une pratique sexuelle X ne représentent pas du tout un groupe homogène (p.ex. membre dominateur d’un club BDSM vs. sadique meurtrier en série), mais les limites entre le « normal » et le pathologique sont extrêmement floues, surtout en sexualité (p.ex. le DSM 5 donne les exemples d’attacher son partenaire au lit ou encore de lui claquer les fesses comme étant paraphilique alors que ces pratiquent sont relativement communes dans la population générale) et les classes ne sont pas du tout mutuellement exclusive, au contraire (p.ex. fétichisme et sadomasochisme).

17
Q

Les manuels diagnostiques en psychiatrie sont, depuis toujours (pour ce qui est du DSM néanmoins) basés sur une approche catégorielle, c’est-à-dire qu’ils considèrent les syndromes et maladies en catégories distinctes (p.ex. troubles anxieux et troubles de l’humeur séparément). Quelle approche pourrait être proposée comme alternative à l’approche catégorielle tout en étant potentiellement bien adaptée aux troubles de santé mentale?

A

Une approche dimensionnelle pourrait être plus indiquée.

Un système dimensionnel classifie les présentations cliniques sur la base de la quantification de leurs attributs plutôt que sur leur assignation en catégories, et fonctionne au mieux lorsqu’il décrit des phénomènes qui sont distribués sur un continuum et n’ayant pas de limites claires (ce qui est le cas lorsqu’il est question de troubles de santé mentale). Bien que les systèmes dimensionnels soient plus fidèles et communiquent plus d’informations cliniques (parce qu’ils tiennent compte d’attributs cliniques qui seraient négligés dans un système catégoriel), ils ont aussi de sérieuses limitations, et jusqu’ici, ils ont été moins utiles que les systèmes catégoriels pour la pratique clinique et pour la recherche.

18
Q

Quel serait l’intérêt d’utiliser un système de classification dimensionnel plutôt que catégoriel?

A

En fait, tout comportement humain peut être situé sur un continuum de santé ou normalité (l’approche dimensionnelle permettrait ainsi que quantifier les comportements, ce que ne permet pas un système catégoriel). Alors que les manuels de psychiatrie et plusieurs instruments de mesure en psychopathologie (p.ex. l’échelle de psychopathie) se basent sur des limites et catégories établies artificiellement (afin d’obtenir des critères diagnostiques clairs et une meilleure fidélité de la mesure), la réalité est mieux représentée par des continuums. De fait, on peut voir les troubles mentaux (non seulement les troubles de la personnalité) comme des traits de personnalité exagérés, plus ou moins présents chez chacun de nous. Si l’on évaluait une population complète (p.ex. tous les Québécois) pour n’importe lequel des troubles mentaux, on obtiendrait des spectres complets de traits ou caractéristiques personnelles plus ou moins présents chez chacun (obsessif, anxieux, dépressif, dépendant, agressif, empathique, phobique, etc.) avec deux extrêmes d’intensité.

Où situer la déviance dans ce cas ? On peut premièrement faire comme les manuels et définir des points de coupure pour établir des catégories (p.ex. un score de 30 ou plus sur 40 pour la psychopathie), mais les catégories sont artificielles et elles fournissent beaucoup moins d’information que les continuums (variables continues). Deuxièmement, les extrêmes sont généralement à éviter. Il n’est pas plus bénéfique pour une personne de ne jamais craindre quoi que ce soit que d’avoir une peur intense de sortir de chez soi. La règle de base est donc de tendre vers le point central (l’équilibre). Mais l’équilibre n’est pas atteint de la même façon d’une personne à l’autre. Nous considérerons donc déviant tout comportement ou trait qui induit une souffrance ou un désarroi à la personne. Et comme la majorité des comportements de nature sexuelle se font entre deux personnes ou plus, nous ajouterons les actes criminels, c’est-à-dire ceux qui impliquent un partenaire non consentant (ex. viol, incluant le viol conjugal) ou qui ne peux consentir (ex. mineurs, animaux, cadavres).

19
Q

Comment peut-on appliquer la notion de continuum aux intérêts sexuels?

A

On réalise aujourd’hui qu’il existe aussi un continuum entre les différents niveaux d’intérêts sexuels : simple pensée, fantasme, fantasme masturbatoire récurrent, pratique sexuelle occasionnelle, pratique sexuelle récurrente, pratique sexuelle récurrente et nécessaire (obligatoire). Mais le lien entre fantasme et intérêt sexuel n’est pas aussi direct qu’on pourrait le croire. En d’autres mots, le rôle du fantasme comme manifestation d’un intérêt sexuel déviant est loin d’être établi.

20
Q

Si l’on considère le continuum de l’humeur, quels seraient les différentes parties de celui-ci?

A

1) Dépression majeure

Humeur dépressive, état de tristesse ou absence de plaisir qui persiste dans le temps et qui peut avoir des conséquences graves pour la personne à plusieurs égards.

2) Épisode dépressif

Plus limité dans le temps et non dû à un événement impliquant une perte significative tel un emploi ou une séparation; ralentissement moteur.

3) Humeur triste suite à une perte significative

Ex. : deuil, ruine financière, désastre naturel.

4) Humeur triste, moins sévèrement

Vague à l’âme, en lien ou non avec un événement particulier.

5) Humeur neutre

Neutre

6) Bonne humeur

Légèreté de l’être, gaieté, en lien ou non avec un évènement particulier.

7) Très bonne humeur

La révolution sexuelle est marquée par l’égalité des sexes, la découverte de la contraception, le traitement des ITS. D’ailleurs en 1941, un traitement pour la syphilis fait son apparition. Au début années 50, la pilule contraceptive contrôle les naissances et le sexe n’est plus uniquement dans un but de procréation, mais aussi de plaisir.

8) Euphorie

Grande excitation, vocalisations, cris, activité motrice, en lien ou non avec un événement particulier.

9) Hypomanie

Augmentation de l’énergie, meilleure concentration, estime de soi augmentée, plus grande sociabilité, élévation de l’activation psychomotrice, persiste quelques jours.

10) Manie

Activation psychomotrice, idées de grandeur, énergie débordante et bonheur intense ou irritabilité excessive, réduction du besoin de sommeil, débit de la parole accéléré ou besoin de parler sans arrêt, pensées rapides ou sensation d’un trop plein d’idées, distractivité, incapacité à fixer son attention, plaisirs immédiats augmentés de façon excessive et à haut risque de conséquences négatives : achats, sexualité, investissements financiers.

21
Q

Si l’on considère le continuum Masochiste-sadique, quels seraient les différentes parties de celui-ci?

A

1) Masochisme extrême

Souvent pathologique, risque de mortalité, conduites quasi-suicidaires, asphyxie, dommages permanents.

2) Masochisme total

La personne vit avec le dominant et la soumission est réelle et continue, 24 h /24, 7 jours/semaine, douleur physique et psychologique mais contrat à respecter.

3) Masochisme extrême

Souvent pathologique, risque de mortalité, conduites quasi-suicidaires, asphyxie, dommages permanents.
Masochisme total

La personne vit avec le dominant et la soumission est réelle et continue, 24 h /24, 7 jours/semaine, douleur physique et psychologique mais contrat à respecter.
Masochisme intermittent récurrent

Ex. : appartenance à un club, les fins de semaine, douleur physique et psychologique.

4) Soumission intermittente récurrente

Donner le pouvoir à une autre personne, qui décide de tout, sans nécessairement impliquer de douleur physique, l’échange de pouvoir est central.

5) Soumission partielle occasionnelle

Laisser le pouvoir à une autre personne sous forme jeu, jeux de rôle sans douleur intense, p.ex. yeux bandés, mains attachées, spanking.

6) Égalité entre les partenaires

Aucun jeu de pouvoir.

7) Domination partielle occasionnelle

Prendre le pouvoir sous forme de jeu, jeux de rôle sans douleur intense.

8) Domination intermittente récurrente

Entre la domination partielle occasionnelle et le sadisme sexuel intermittent récurrent.

9) Sadisme sexuel intermittent récurrent

Plus sérieux, implique l’infliction de douleur, appartenance à un club ou Dungeon, équipement spécialisé, les fins de semaine.

10) Sadisme sexuel total

Domination complète et permanente d’une autre personne, 7 jours/7, infliction de douleur physique et psychologique, respect d’un contrat mutuel.

11) Sadisme sexuel extrême

Souvent pathologique, quasi-criminel, peut avoir besoin de non-consentement, coups et blessures.

12) Sadisme sexuel criminel

Domaine médico-légal, troubles de personnalité, meurtres sexuels.