Module 2 - Les tissus partie 2 Flashcards
Caractéristiques du tissu musculaire
Cellules musculaires : les myocytes
Ces cellules sont capables de se coupler
Caractéristiques des cellules musculaires ?
= les myocytes
Dans le cytoplasme :
- filaments de protéines contractiles : actines et myosines
- reliés par des filaments de desmines
- myoglobines
Où se trouvent les myocytes ?
Soit isolées : unités contractiles unicellulaires (ex : autour des vaisseaux sanguins)
Soit regroupées : unités contractiles pluricellulaires = les muscles
Rôle de la myoglobine
Stocker le dioxygène en prévision des besoins énergétiques
Quantité de tissu strié dans l’organisme
40% du poids de l’organisme (muscle squelletiques)
Nom des cellules musculaires striées
Rhabdomyocytes
Caractéristiques des rhabdomyocytes
Cellules de grandes tailles
Plusieurs noyaux (périphérie cytoplasme)
Polarisée
En périphérie du cytoplasme :
- inclusion lipidique
- vacuoles contenant des myoglobines
- créatine - phosphate : réserve de radicaux phosphates lors de la contraction
Nom du cytoplasme des rhabdomyocytes
Sarcoplasme
Nom de l’ensemble “membrane entouré d’une lame basale” chez les rhabdomyocytes
Sarcolemme
Fonction des tubules T
Conduire la dépolarisation au sein du cytoplasme au plus près des fibres contractiles
“Chaque myocyte possède sa propre innervation par le biais
d’une jonction neuromusculaire”
Quels autres noms de la jonction neuromusculaire
Plaque motrice
Synapse (en quelque sorte)
Que trouve - t - on entre le membrane et la lame basale des cellules musculaires striées ?
Des cellules satellites : cellules jeunes avec un noyau capable de créer des myocytes en cas de lésion musculaire
Que trouve t on au centre des rhabdomyocytes ?
Des filaments épais de protéines contractiles (myosines) dont l’extrémité N-terminale constitue une tête globulaire
Que permet la tête globulaire de l’extrémité N-terminale des fibres de myosines ?
Ces têtes se couplent à l’actine et provoque la contraction de filaments fins constitués d’actine, de troponine et de tropomyosine
Activité enzymatique de type ATP-ase
Nom des filaments rassemblés en unité motrice
Les sarcomères
Constitution d’un sarcomère
Un sarcomère = région comprise entre deux stries Z, il est constitué d’une bande A et de deux demi-bandes I
Explication constitution des sarcomères :
- une bande claire d’actine (bande I) centrée par une strie de fixation : la strie Z
- d’une bande sombre de myosine (bande A), centrée par une zone plus claire, zone H, elle-même centrée par une strie M, plus foncée
Nom du tissu conjonctif qui entoure les myocytes
Le périmysium interne : riche en fibre collagènes et d’élastine , il sépare le muscle en faisceaux
Nom du tissus conjonctif qui entourent plusieurs faisceaux musculaires
Le périmysium externe
Souvent regroupement de 2 faisceaux
Quel est le rôle du périmysium ?
Il protège les myocytes
Créer un passage pour :
- les vaisseaux sanguins
- les fibres nerveuses
Evolution des quantité de tissu conjonctif et musculaire vers l’extrémité des muscles
Vers les extrémités du muscle :
- myocytes de plus en plus rares
- tissu conjonctif prédominant
C’est le début du tendon
3 différents types de fibres musculaires
Fibres de type I
Fibres de type IIa
Fibres de type IIb
Rôle des fibres de type I
De petit calibre,
Riches en mitochondries et en myoglobine,
Métabolisme essentiellement aérobie
Contraction lente:
- responsables du maintien de la posture et de la station debout
- dans l’effort d’endurance
Rôle des fibres de type IIa
Caractéristiques intermédiaires entre les fibres I et les IIb
Rôle des fibres de type IIb
Grand calibre,
Pauvres en mitochondries et myoglobine : Dépendante de la glycolyse anaérobie
Riches en granules de glycogène
Contraction rapide
Force développée importante mais résistance très limitée.
Responsables de la contraction rapide
lors des mouvements
La contraction musculaire se fait en 3 étapes, lesquelles ?
- Phase de latence : entre le moment où l’influx nerveux arrive au muscle et le début de la contraction (2 et 10 ms)
- Phase de contraction : entre le début de la contraction et le raccourcissement maximum (entre 10 secondes et plus d’une centaine de secondes)
- Phase de relâchement : entre la fin de la contraction et le moment où le muscle retrouve sa longueur initiale (4 à 5 fois supérieure à celle de la contraction)
Qu’est ce que l’électromyogramme
Enregistrement de l’activité électrique du muscle
ATP est indispensable à la contraction musculaire. Elle provient de 3 sources possibles ?
Phosphorylation directe
Voie anaérobie lactique
Voie aérobie
Phosphorylation directe : 1 ATP sera produit pour une molécule de créatine phosphate - épuisée en quelques secondes
Voie anaérobie lactique : le glucose est dégradé par la glycolyse pour donner du pyruvate → changé en acide lactique → produit 2 ATP par molécule de glucose
Utile aux contractions brèves mais intenses
Voie aérobie : le glucose subit la glycolyse qui produit deux molécules de pyruvates → transformés en acétylCoA qui entre dans le cycle de Krebs puis phosphorylation oxydative. Nécessite O2 et produit 38 ATP par molécule de glucose
Pour les exercices d’endurance
Caractéristiques et déroulement de la contraction musculaire
Elle résulte du raccourcissement de l’ensemble des sarcomères
Nécessite l’énergie fournie par hydrolyse de l’ATP après fixation sur la myosine
Est initié par l’augmentation de calcium intracellulaire → entraine fixation de la myosine sur les myofilaments d’actine grâce à l’ATP → entraine glissement de l’active vers le centre des sarcomères → raccourcissement des sarcomères (bandes I + bande H) → contraction du muscle
Caractéristiques du muscle cardiaque : le myocarde
Structure proche des muscles striés : présence des fibres contractiles disposées en bandes
Mais :
- cellules plus petites
- un seul noyau central
- entouré d’une région cytoplasmique libre de fibres contractiles
- extrémités des cellules présentent des prolongements latéraux : communication avec les cellules voisines pour former un vaste réseau unitaire (syncytium fonctionnel)
Organisation spatiale particulière : jonctions « scalariformes » permettent la diffusion rapide de la dépolarisation
Nom des cellules du myocarde
Les myocardiocytes
Qu’est ce que les jonctions « scalariformes » ?
Organisation spatiale particulière des jonction des cellules musculaires permettent la diffusion rapide de la dépolarisation
Qu’est ce que le syncytium fonctionnel ?
Vaste réseau unitaire permettant la communication entre cellules voisines du myocarde grâce aux prolongements latéraux des extrémités des moycardiocytes
Par quel système nerveux sont gérés les myocardiocytes ?
Par le système nerveux autonome
Citer les 3 populations de myocardiocytes
Myocardiocytes contractiles
Cellules cardionectrices
Cellules myoendocrines
Définir les caractéristiques et fonctions des cellules cardionectrices
Cellules cardionectrices :
- plus courtes
- pauvres en fibres contractiles
Regroupées en 2 endroits
précis du myocarde :
- à l’ouverture de la veine cave supérieure dans l’oreillette droite : nœud sinusal
- et au niveau du
septum interventriculaire : entre les oreillettes et les ventricules : nœud auriculo-ventriculaire
Regroupements appelés : tissu nodal
Particularité d’avoir un potentiel de repos plus faible → permet dépolarisation spontanée périodique
Définir les caractéristiques et fonctions des cellules myoendocrines
Caractéristiques :
- myocardiocytes modifiés
- pauvres en fibres contractiles
- contenant de nombreuses granules de sécrétion
Sécrétion constituée de molécules peptidiques : facteur natriurétique auriculaire A et B
Sécrétés en réponse à l’élongation excessive des fibres myocardiques ou à l’augmentation de la pression intracardiaque
Fonction :
- favoriser l’élimination du sodium par voie urinaire faisant diminuer le volume sanguin et la pression artérielle, ce qui facilite le travail du myocarde lors de l’éjection du sang vers les artères
Pourquoi les cardiomyocytes ont une période réfractaire
plus longue ?
Cette période réfractaire plus longue :
- ne permet pas la sommation des dépolarisations
- et interdit la tétanisation du muscle
Nom des cellules musculaires lisses
Les léiomyocytes
Où trouver les muscles lisses ?
Dans la constitution de la paroi des organes internes cavitaires:
- le tube digestif
- l’appareil respiratoire
- les voies urinaires
- et les voies excrétrices des glandes exocrines
Caractéristiques les muscles lisses
Elles contiennent un seul noyau central, entouré d’un espace cytoplasmique riche en organites mais dépourvu de myofibrilles.
Les myofibrilles sont regroupées en faisceaux Les filaments d’actine sont couplés à des filaments de tropomyosine
Les filaments d’actine et de myosine se trouvent ancrés à la membrane plasmique ou à des structures protéiques denses intracytoplasmiques
Les faisceaux sont entourés par du tissu conjonctif qui les sépare en couches
Nombreuses jonctions communicantes : réseau unitaire de type syncytium
Fonction des muscles lisses
Activité électrique spontanée
Activité de sécrétion
La contraction des léiomyocytes est permise par une protéine, laquelle ?
La calmoduline
De quoi est constitué le sang ?
2 composants :
- le plasma
- les cellules sanguines
De quoi est constitué le plasma ?
3 composants :
- le sérum = eau, électrolytes et molécules hydrosolubles
- les protéines plasmatiques
- les lipoprotéines
Quels sont les 3 grands types de cellules sanguines ?
Les érythrocytes = globules rouges
Les leucocytes = globules blancs
Les thrombocytes = plaquettes sanguines
Comment mesurer la proportion de cellules dans le sang ?
Quelle est la valeur moyenne ?
Par l’hématocrite
En moyenne les cellules représentent 40 à 50% du volume sanguin
Quel est le volume total de plasma contenu chez l’individu adulte bien portant?
3L environ
Quel pourcentage d’eau et contenu dans le plasma?
L’eau représente 90 % du plasma
Quels électrolytes (7) et oligo-éléments retrouve-t-on dans le plasma ?
Na+ (140 mmol/L) :
- principal cation extra-cellulaire
- équilibre hydro-électrolytique et osmotique
K+ (4,8 mmol/L) :
- équilibre osmotique
- maintien du potentiel de membrane
- principal cation intracellulaire
Ca2+ (2,5 mmol/L)
- principal cation dans la contraction musculaire
- coagulation sanguine
Mg2+ (0,8 mmol/L) :
- centre actif pour de nombreuses enzymes
Cl- (108 mmol/L) :
- principal anion extra-cellulaire
- équilibre osmotique
- potentiel de membrane
Ions phosphates (PO4 3- , HPO4 2-, H2PO4–) :
- équilibre phosphocalcique (minéralisation osseuse)
Ions bicarbonate (HCO3-) :
- réserve alcaline
- équilibre acido-basique
Oligoéléments : Fe, Cu, Zn, Al, I2, etc.
Dans le plasma quels solutés organiques en transit sanguin retrouve-t-on ?
Les substances nutritives : nutriments absorbés, glucides, lipides et acides aminés de provenance tissulaire
Les déchets métaboliques
Les vitamines et hormones
Quels gaz retrouve-t-on dans le plasma ?
O² (2 ml/L plasma)
et CO² (20 ml/L plasma)
Qu’est ce qu’une lipoprotéine ?
Particule plasmatique permettant le transport sanguin des lipides
Structure des lipoprotéines
2 couches :
- une couche superficielle : phospholipides + cholestérol non-estérifié + protéines (comme les autres membranes cellulaires)
- un centre lipidique : triglycérides, cholestérol estérifié et molécules liposolubles (ex : vitamines)
Selon leur origine et leur composition, les lipoprotéines se répartissent en plusieurs familles. Lesquelles ?
Chylomicrons
VLDL (very low density lipoproteins)
IDL (intermediate density lipoproteins)
Les apoprotéines
Origine des chylomicrons
D’origine entérocytaire : synthétisés dans les cellules intestinales (entérocytes) suite à
l’absorption des acides gras
Chemin des chylomicrons
Dans l’entérocyte ces acides gras sont :
- ré-estérifiés en triglycérides (TG),
- assemblés avec des molécules de cholestérol et des apoprotéines
- et puis exocytés vers la lymphe
La lymphe rejoint le sang au niveau de l’arrivée des veines caves dans le cœur et les chylomicrons se retrouvent ainsi dans la circulation générale
Que contiennent les chylomicrons ?
Des acides gras transformés en triglycérides
Du cholestérol
Des apoprotéines B et C
Qu’est ce que les VLDL ?
VLDL : very low density lipoproteins
De production hépatique
Leur centre contient des triglycérides, du cholestérol et des apoprotéines C et E
Ce sont les principales formes de transport des lipides vers les tissus
Qu’est ce que l’IDL ?
= Intermediate density lipoproteins
Elles résultent de l’action de l’enzyme LPL (Lipoprotéine-lipase) sur les VLDL : permet l’hydrolyse des triglycérides et la
libération des acides gras vers les tissus.
Les IDL sont re-captées par le foie, enrichies en cholestérol et libérées dans le sang sous forme de : LDL et HDL
Qu’est ce que les LDL ?
LDL = low density lipoproteins
Riches en cholestérol et : responsables de la distribution du choléstérol aux cellules
Contient aussi des apoprotéines B et E
Qu’est ce que les HDL ?
HDL = high density lipoproteins
Libérées dans le sang sous forme « vide », avec la couche de phospholipides et les apoprotéines A.
Permet la captation du cholestérol en excès dans les tissus et son retour au foie
Qu’est ce que les apoprotéines ?
= apolipoprotéines
Jouent un rôle majeur dans la physiologie et le métabolisme des lipoprotéines, notamment par leur fonction de reconnaissance cellulaire et leur capacité d’activation enzymatique
Qu’elles sont les différents types d’apoprotéine ?
4 types :
- apoprotéine A
- apoprotéine B
- apoprotéine C
- apoprotéine E
Rôle de l’apoprotéine A
Presque exclusivement en surface des HDL
Synthétisées par le
foie.
Principales molécules :
- l’apo A1: activation de la LCAT (lécithine-cholestérolacyl-transférase) et permet la reconnaissance des HLD par les cellules hépatiques
- l’apoA2 : activateur
de la lipase hépatique