Module 2 - Comportements alimentaires problématiques Flashcards

1
Q

De très nombreuses personnes entretiennent une relation compliquée avec l’alimentation, notamment en raison de quoi

A

de préoccupations omniprésentes par rapport au poids, à l’apparence et/ou à la santé

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2
Q

En quoi consisterait un comportement alimentaire naturel

A

il consisterait à manger lorsqu’on a faim et à cesser de manger lorsqu’on se sent rassasié (en respectant les signaux physiologiques du corps)

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3
Q

Quelles sont les 2 principales façons dont on s’éloigne de la forme intuitive d’alimentation

A

1- en mangeant moins ou en moins grande variété que ce dont on aurait besoin (il s’agit ici de la restriction), souvent pour des raisons liées au poids
2- en mangeant alors qu’on n’a pas réellement faim, soit pour des raisons sensorielles (c’est bon) ou pour des raisons émotionnelles (j’ai de la difficulté à arrêter de manger quand je suis anxieuse), des situations qui renvoient au concept de désinhibition

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4
Q

Ces deux formes de comportements alimentaires peuvent être de plus en plus intenses à mesure qu’on s’éloigne d’une alimentation normale pour aller vers quoi

A

vers un trouble du comportement alimentaire

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5
Q

La restriction et la désinhibition s’accompagnent de quoi

A

d’une préoccupation, voire même souvent d’une obsession envers le corps et le poids

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6
Q

La restriction alimentaire peut être conceptualisée en termes de quoi

A

de comportements (dieting behaviors) et de cognitions (attitudes et préoccupations à l’égard du poids corporel)

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7
Q

La dimension comportementale inclut quoi

A

les actes de restriction qui sont réellement posés par la personne

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8
Q

La restriction alimentaire a d’abord été décrite dans les années 70 comme le fait de quoi

A

de limiter volontairement et consciemment ses apports énergétiques (calories) et/ou la taille des portions consommées dans le but de maigrir ou de maintenir son poids corporel

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9
Q

Les fluctuations de poids étaient incluses dans la définition de la restriction alimentaire à titre de quoi

A

d’indicateurs des apports alimentaires restreints

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10
Q

Quelles stratégies pour contrôler son poids peut utiliser une personne en restriction

A

1- éliminer certains types d’aliments de son alimentation (ex. les aliments “engraissants”, les desserts, les aliments riches en gras, etc.)
2- manger uniquement des aliments perçus comme étant peu caloriques ou allégés
3- sauter des repas
4- pratiquer le jeûne par intermittence
5- consommer des diètes liquides ou des coupe-faim

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11
Q

La restriction comportementale est donc associée à quoi

A

à l’évitement réel de certains aliments, ce qui peut mener à une restriction calorique, c’est-à-dire un déficit entre le nombre de calories consommées et le nombre de calories nécessaires au corps pour maintenir son poids

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12
Q

Pourquoi la restriction comportementale est particulièrement difficile à évaluer?

A

les études montrent des différences individuelles en ce qui a trait au nombre de calories nécessaire afin de perdre du poids, par exemple suite à des épisodes de jeûne ou de suralimentation

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13
Q

Les apports alimentaires auto-rapportés varient selon quoi

A

selon la formulation de la question dans un questionnaire, et selon différents facteurs tels que le niveau d’éducation, le genre et le poids corporel du répondant

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14
Q

Pourquoi le fait de tenter de se restreindre sans y arriver vient brouiller le portrait?

A

on peut alors se demander si la personne est alors en restriction ou non

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15
Q

Les données scientifiques sont controversées en ce qui a trait à la concordance entre la restriction alimentaire auto-rapportée (mentionner restreindre ses apports alimentaires) et quoi

A

et les apports alimentaires réellement diminués

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16
Q

Le fait de se priver serait souvent associé à quoi

A

à un sentiment de frustration, plutôt qu’à une réduction réelle de la prise alimentaire

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17
Q

La dimension cognitive de la restriction alimentaire inclut quoi

A

les pensées, les attitudes et les préoccupations à l’égard du poids corporel et de l’apparence physique

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18
Q

La restriction cognitive est présente quand?

A

lorsque certains aliments sont jugés “mauvais” ou interdits et que le fait de les consommer s’accompagne de pensées culpabilisantes comme “je ne devrais pas manger ce genre de choses”

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19
Q

Les individus qui se restreignent dans leur alimentation sont souvent motivés par quoi

A

par le désir de contrôler leur poids corporel

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20
Q

Les individus qui se restreignent dans leur alimentation s’imposent une limite mentale par rapport à quoi

A

quant à la quantité de calories qu’ils peuvent consommer dans une journée ou lors d’un repas donné, ce qui les amène souvent à cesser de manger avant d’être complètement rassasiés

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21
Q

La personne en restriction cognitive a donc tendance à choisir ses aliments en fonction de quoi

A

de ce qu’elle sait (ou croit savoir) concernant les propriétés nutritionnelles des aliments (donc aux informations cognitives, externes) plutôt qu’en fonction du goût des aliments ou du plaisir de manger (sensations physiologiques, internes)

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22
Q

Les aliments sont souvent dichotomisés, c’est-à-dire

A

perçus et classifiés comme “bons” ou “mauvais”

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23
Q

D’un point de vue physiologique, privilégier les informations externes pour réguler sa prise alimentaire risque quoi

A

de brouiller les signaux physiologiques de faim et de satiété

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24
Q

D’un point de vue psychologique, éviter un certain aliment risque de générer quoi

A

générer de la frustration, ce qui peut entraîner de la désinhibition alimentaire

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25
Q

Les études démontrent que les mangeurs restreints sont généralement quoi

A

insatisfaits de leur apparence et valorisent davantage la minceur que les mangeurs non restreints

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26
Q

Pourquoi les mangeurs restreints semblent plus motivés à perdre du poids que les mangeurs non restreints

A

parce qu’ils se perçoivent plus gros qu’il ne le sont en réalité

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27
Q

Les différentes raisons pour être à la diète ou pour perdre du poids influenceraient quoi

A

le type de comportements adoptés par les mangeurs restreints

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28
Q

La motivation à se mettre à la diète pour améliorer son apparence physique a été associée à quoi

A

à des comportements plus drastiques que le fait de se restreindre pour des raisons de santé

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29
Q

Exemples de comportements drastiques

A

exclure des groupes alimentaires complets de l’alimentation, utiliser des laxatifs, se faire vomir

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30
Q

La restriction alimentaire inclut quoi

A

un spectre de comportements alimentaires, allant de l’alimentation normale jusqu’aux troubles du comportement alimentaire

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31
Q

La restriction peut se manifester sous la forme de quoi

A

de préoccupations ou d’obsessions alimentaires, et peut être présente jusqu’à constituer un trouble du comportement alimentaire

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32
Q

Quels sont les 4 critères qui qualifient la préoccupation comme une obsession (1 seul critère nécessaire)

A

1- les préoccupations quant à l’alimentation obsèdent la personne et celle-ci y accorde trop de temps ou d’énergie dans son quotidien
2- les p.a empêchent la personne de faire certaines sorties sociales ou certaines activités comme manger chez des amis ou au resto
3- les p.a nuisent au fonctionnement social ou à la santé physique
4- les p.a causent une détresse significative

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33
Q

Quelles sont les différentes formes de restriction

A

1- axée sur la quantité d’éléments consommés
2- la fréquence des repas
3- le choix des aliments
4- sur le respect de certaines règles ou diètes

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34
Q

À quoi réfère la désinhibition alimentaire

A

à la surconsommation d’aliments en réponse à des stimuli autres que la faim et s’accompagne d’un sentiment de perte de contrôle sur la prise alimentaire

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35
Q

Les stimuli externes de la désinhibition peuvent être quoi

A

habituels, situationnels, contextuels ou émotionnels

36
Q

Exemple de stimuli habituels

A

Je commence le matin, mais avec les éléments de la journée j’abandonne le soir et je recommence le lendemain

37
Q

Exemple de stimuli situationnels

A

Je mange trop lorsque je suis en groupe ou lors des fêtes

38
Q

Exemple de stimuli contextuels

A

Quand qqn ouvre un sac de chips je suis incapable de me retenir, même si je n’ai pas faim

39
Q

Exemple de stimuli émotionnels

A

Quand je me sens mal je mange trop

40
Q

Plusieurs études suggèrent que la désinhibition serait un comportement alimentaire quoi

A

héritable, nourrie par des influences environnementales et peut-être même transférée aux enfants par l’intermédiaire de leurs parents qui agissent comme modèles de ce comportement

41
Q

La désinhibition alimentaire se transmettrait d’une génération à l’autre via quoi

A

via les gènes et via le modeling, ou le fait que les enfants tendent à imiter les comportements qu’ils observent chez leurs parents

42
Q

La désinhibition peut être considérée comme quoi

A

comme un trait qui confère une susceptibilité au gain de poids, notamment lorsqu’un niveau élevé de désinhibition est présent conjointement à un faible niveau de restriction

43
Q

La désinhibition a été positivement associée à quoi

A

à l’indice de masse corporelle, au gain de poids, à la reprise du poids perdu après une diète amaigrissante et à des variations cycliques du poids corporel

44
Q

Des niveaux élevés de désinhibition auraient des effets négatifs sur quoi (autre le poids)

A

sur la santé globale, notamment par l’intermédiaire de choix alimentaires moins nutritifs

45
Q

Les individus présentant une forte désinhibition étaient plus susceptible de choisir quoi

A

des aliments riches en gras et en sel, des viandes transformées, des fruits et légumes au goût sucré, des sucreries et des boissons sucrées

46
Q

La désinhibition chez la mère influencerait quoi

A

la qualité nutritionnelle de l’alimentation de son enfant

47
Q

Le niveau de désinhibition de la mère est positivement associé à quoi

A

aux apports de son enfant en aliments riches en gras et en sodium

48
Q

Le niveau de désinhibition de la mère est négativement associé à quoi

A

aux apports en plusieurs légumes comme les carottes, les épinards et le chou chez leurs enfants

49
Q

La désinhibition (chez la femme surtout) a été identifiée comme un prédicteur important de quoi

A

de surconsommation d’aliments (notamment ceux riches en sucre) en réponse au stress

50
Q

D’un point de vue physique et psychologique, la désinhibition a été associée à quoi

A

une moins bonne santé physique (ex. hypertension et maladies cardiovasculaires) et à un moins grand bien-être psychologique

51
Q

Les personnes qui présentent des niveaux élevés de désinhibition sont également plus susceptibles de développer quoi

A

des symptômes psychologiques négatifs comme la dépression et une faible estime de soi

52
Q

Quels sont les 3 critères de suralimentation

A

1- manger une quantité excessive de nourriture dans un court laps de temps (plus que ce qui est physiquement nécessaire ou confortable)
2- manger plus que ce qu’on se permet de manger (sentiment de perte de contrôle)
3- manger plus que ce qui est socialement acceptable

53
Q

Le fait de transgresser une norme semble générer quoi

A

de la culpabilité, de la honte ou de la déception envers soi

54
Q

Qu’est-ce qui se passe une fois que la personne restreinte se sent coupable d’avoir transgressé ses règles alimentaires

A

il se peut qu’elle continue à manger, se disant qu’elle a déjà “triché”

55
Q

La désinhibition alimentaire peut donc prendre différentes formes:

A

allant de la suralimentation hédonique (manger beaucoup pour le plaisir) à la crise de boulimie objective

56
Q

Continuum de la suralimentation

A

1- suralimentation hédonique
2- suralimentation chronique
3- dépendance alimentaire
4- crise de boulimie subjective
5- crise de boulimie objective

57
Q

Suralimentation hédonique:

A

-quantité excessive
-contexte social approprié
-longue période
-pas de sentiment de perte de contrôle
-pas de détresse associée
-occasionnelle

58
Q

Suralimentation chronique:

A

-quantité excessive
-contexte social approprié ou non
-longue période
-pas de sentiment de perte de contrôle
-pas de détresse associée
-chronique

59
Q

Dépendance alimentaire:

A

-quantité excessive
-contexte social inapproprié
-longue période
-sentiment de perte de contrôle
-détresse associée
-chronique

60
Q

Crise de boulimie subjective

A

-quantité n’est pas excessive
-contexte social approprié ou non
-courte période
-sentiment de perte de contrôle
-détresse associée
-récurrente

61
Q

Crise de boulimie objective:

A

-quantité excessive
-contexte social inapproprié
-courte période
-sentiment de perte de contrôle
-détresse associée
-récurrente

62
Q

La suralimentation hédonique ne constitue pas un problème en soi si elle ne génère pas quoi

A

de détresse

63
Q

À quel moment on parle de dépendance alimentaire

A

lorsque la désinhibition est fréquente, voire chronique, sans atteindre les critères d’un trouble alimentaire comme tel

64
Q

La notion de dépendance alimentaire émerge des parallèles qui ont été faits entre quoi

A

entre certains comportements alimentaires compulsifs et la dépendance à d’autres substances comme l’alcool ou les drogues

65
Q

La consommation excessive de nourriture s’apparente à une dépendance lorsque quoi

A

quand elle devient répétée et continue malgré les conséquences négatives qui peuvent s’en suivre

66
Q

Qu’est-ce que le phénomène de craving

A

l’envie intense de consommer un ou plusieurs aliments en particulier

67
Q

Est-ce que le craving fait partie des symptômes de dépendance

68
Q

Quels sont les 3 critères d’une crise de boulimie

A

1- quantité excessive de nourriture
2- dans un court laps de temps (max 20 min)
3- avec un sentiment de détresse et de perte de contrôle (ne pas pouvoir s’empêcher ou s’arrêter de manger)

69
Q

Le fait de se restreindre (autant cognitif que comportemental) entraine quoi

A

une vulnérabilité à la désinhibition

70
Q

Le cycle de restriction et de désinhibition a d’abord été étudié par qui

A

Herman et Mack dans une étude expérimentale réalisée auprès d’étudiantes universitaires américaines restreintes et non restreintes

71
Q

Quelle était l’hypothèse d’Herman et Mack

A

en créant une transgression des règles et interdictions alimentaires, les personnes en restriction cognitive seraient celles qui mangeraient le plus en réponse à des stimuli alimentaires externes (hypo validée par résultats)

72
Q

Dans l’étude d’Herman et Mack, quelles étaient les 3 conditions

A
  1. un groupe témoin sans lait frappé
  2. un groupe qui devait boire un lait frappé au chocolat de 75 oz
  3. un groupe qui devait boire deux laits frappés de 75oz (un chocolat et un vanille)
73
Q

Qu’est-ce que suggèrent les résultats de l’étude d’Herman et Mack

A

une fois les règles et interdictions alimentaires transgressées, la restriction alimentaire prédit une réactivité accrue aux stimuli externes, ce qui peut mener à une surconsommation d’aliments et une perte de contrôle de la prise alimentaire

74
Q

Cercle vicieux de la restriction alimentaire et des diètes amaigrissantes:

A

a- désir de maigrir
b- restriction/privation
c- faim, frustration et obsession
d- perte du contrôle (surconsommation alimentaire)
e- culpabilité, sentiment d’échec (et gain de poids)

75
Q

Les personnes en restriction cognitives sont plus sujettes à quoi

A

à la surconsommation alimentaire

76
Q

Qu’est-ce qui semble influencer les personnes restreintes à manger davantage

A

le simple fait d’être exposé à répétition à des aliments appétissants

77
Q

Le Goal conflict model of eating a pour objectif d’expliquer quoi

A

la difficulté qu’éprouvent les mangeurs restreints à réguler leurs apports alimentaires

78
Q

La difficulté à réguler l’apport alimentaire est attribuée à quoi

A

à une dualité entre deux objectifs incompatibles: le plaisir de manger et le contrôle du poids corporel

79
Q

Bien que les mangeurs restreints (ou individus constamment à la diète) soient motivés à contrôler leur poids corporel, ils sont à risque d’échouer si quoi

A

s’ils se trouvent dans les environnements où les stimuli en lien avec des aliments appétissants encouragent fortement le plaisir viscéral de manger ou la faim hédonique

80
Q

Qu’est-ce qu’est la faim hédonique

A

le fait de manger en l’absence de signaux physiologiques de faim, un type de faim qui est souvent déclenché par des stimuli externes comme la disponibilité des aliments

81
Q

La désinhibition alimentaire peut donc être vue comme découlant de quoi

A

de la restriction alimentaire

82
Q

la rigidité de la restriction alimentaire entraîne quoi

A

un sentiment de privation, et souvent aussi une véritable privation calorique (qui fragilise le contrôle que la personne exerce sur ses comportements alimentaires)

83
Q

Les compulsions sont également déclenchées par quoi

A

par des émotions intenses (souvent liées à des événements interpersonnels)

84
Q

Les émotions intenses et la fatigue associées à la privation entraînent quoi

A

elles amoindrissent les ressources cognitives nécessaires pour maintenir le contrôle sur ses comportements alimentaires

85
Q

La compulsion joue quel rôle devant l’émotion ressentie

A

un rôle de calmant

86
Q

Pourquoi les deux types de déclencheurs de la désinhibition sont souvent en interaction

A

puisqu’avoir le sentiment de perdre le contrôle de son alimentation déclenche en soi des émotions négatives très intenses comme la honte et la panique