Mobilité et évaluation + positions de départ - Cours 4 Flashcards
Quelles sont les 5 positions fondamentales?
1- Décubitus;
2- A genoux;
3- Assis;
4- Debout ;
5- Suspendu.
Qu’est-ce qu’une position dérivée?
Des variantes de la position fondamentale dans lesquelles l’appui a été modifié afin d’obtenir un meilleur rendement en limitant les compensations.
Quels sont les buts (7) visés par les modifications via les positions dérivées?
- D’augmenter ou diminuer la grandeur et la stabilité de la base de sustentation;
- D’élever ou abaisser le centre de gravité;
- De changer la position du corps en relation avec la gravité;
- D’obtenir le contrôle ou la fixation de certains segments;
- D’augmenter ou diminuer le travail musculaire;
- D’augmenter ou diminuer le bras de levier;
- D’assurer la relaxation générale ou locale.
Qu’est-ce qu’une position annexe?
- Des modifications de la position des segments par rapport aux positions
fondamentales ou dérivées dont le but est de simplifier, localiser ou de rendre plus difficile un exercice. - Elles permettent de modifier l’effort musculaire en augmentant ou en diminuant le bras de levier et par conséquent le moment externe de force.
- Elles peuvent également être utilisées pour localiser un effet correcteur et assouplir certaines structures.
Nomme l’effet (1), les usages (3) et les contre-indications (2) du décubitus dorsal
1- Effet
Le corps est supporté par la plus grande base et où le centre de gravité est le plus bas.
2- Usages
- Tronc est fixé par la gravité = position appropriée pour divers exercices des membres inférieurs et
supérieurs
- Exercices statiques pour la posture (alignement = pareil que debout)
- Colonne vertébrale s’allonge et ne transmet plus le poids de la tête et des épaules = traitement des difformités vertébrales
3- Contre-indications
- Cardiaques et insuffisants pulmonaires : respiration est entravée par la pression exercée sur la partie postérieure du thorax et sur la partie inférieure du diaphragme via les viscères abdominales.
- Vieillards, hypertendus et femmes enceintes au troisième trimestre : entrave la circulation dans la région céphalique
Nomme les positions dérivées du décubitus dorsal (8) ainsi que leurs effets/usages
1- DD, jambes demie-fléchies
- Diminution de la lordose lombaire.
2- DD, jambes demi-fléchies, bassin soulevé
- diminution de la pression sur le plancher pelvien (accouchement)
3- Demi-couché
- personnes âgées, insuffisants respiratoires et cardiaques
4- DV
- active : favoriser le renforcement des muscles extenseurs
- passive : relaxation.
5- DV avancé - appui sur cuisses et bassin
- position corrective, travail intense muscles du dos.
6- DV, jambes en bout de table
- stabiliser la région lombaire - libérer les membres
inférieurs.
7- DL
- La base de support est très réduite et arrondie.
- Position des Ms et MI souvent modifiée pour augmenter la base de support.
- Périodes de relaxation.
8- DL, tronc soulevé
- physio respiratoire
Nomme les effets (2) et les usages (3) de la position assise (sur une chaise)
1- Effets
- le centre de gravité est bas et situé près de la base. (stable et reposante)
- courbure lombaire redressée (bassin bascule vers arrière)
2- Usages
- exercices du genou et du pied sans mise en charge (MEC MIs = 0%)
- meilleure localisation des mouv. du rachis (bassin stable)
- Ms et cage thoracique = dégagés
Nomme les positions dérivées de la position assise (7) ainsi que leurs effets/usages
1- Assis (sur une chaise), jambes écartées (jambes sur le sol)
- augmente stabilité plan sagittal
2- Assis à califourchon (cowboy)
- stable pour exercices de tronc, bras, et tête
- stabilise bassin en antéversion
3- Assis, genoux fléchis (sur le plancher)
- bassin = fixé
- lombaire = fléchie
- donc permet mouv. local thoracique et cranial
4- assis, jambes allongées
- tension sur les muscles de la chaîne post.
5- Assis en tailleur
- diminue tension muscles chaîne postérieure
- tension adducteurs de hanches
- exercices tête, bras et tronc
(bassin est fixé).
6- Assis de côté (45-45)
- étirement important muscles latérale du tronc du côté de MEC
- raccourcissement du côté opposé.
- augmente mobilité du rachis (scolioses.)
7- Assis (sur chaise), tronc penché en avant
- exercices doigts et bras
- alternatif DV pour donner massage rachis
Nomme les effets (3) et les variantes (4) de la position à genou
1- Effets
- points d’appui au sol sont constitués seulement de la surface antérieure
des deux jambes.
- Centre de gravité plus élevé et ligne de gravité près des limites de la base = position instable et plus difficile à maintenir
- région lombaire en lordose (tension du rectus femoris sur son insertion prox)
2- variantes
* genoux serrés, jambes parallèles
* genoux écartés, jambes parallèles
* genoux écartés, pieds joints
* quatre pattes (traitement colonne vertébrale.)
Nomme les positions dérivées de la position à genou (4) ainsi que leurs effets/usages
1- dressée une jambe ou chevalier
- passage de assis à
debout et transfert au sol
- exercices d’équilibre à genoux (base de sustentation = très réduite dans plan frontal.)
2- À genoux dressée, une jambe tendue latéralement
- augmente la base de sustentation (équilibre plus facile)
3- à genoux, assis sur les talons
- Tension intense sur les
structures antérieures du genou et du pied
- pédiatrie
4- à genoux dressée, mains au sol ou quadrupédie (à 4 pattes)
- stable et confortable
- colonne allongée et redressée : supporte pas poids de tête et ms
Comment peut-on modifier la position dérivée « à quatre pattes » pour localiser l’effet de l’exercice à différents niveaux de la colonne?
- en créant des position annexes :
1- changement de la position des membres supérieurs - pliés, dépliés, appui plus loin/proche, aucun appui
2- changement de la position des membres inférieurs
- pliés, dépliés
Nomme les effets (2) et l’usage (1) de la position debout
1- Effets
- Base très étroite et centre de gravité très élevé : difficile à maintenir (la plus)
- Travail de la chaîne postérieure
2- Usage
- station debout correcte constitue en elle-même un exercice.
Nomme les positions dérivées de la position debout selon l’appui des pieds (6) ainsi que leurs effets/usages
1- Debout, pieds joints
- base réduite, équilibre plus tough
2- Debout, pointe des pieds
- base très réduite
- corps s’allonge (favorise maintien)
- sollicite muscles du pied
3- Debout, station écartée
- base est élargie (plan frontal) donc plus stable
4- Debout, station avant (fente)
- Base agrandie (plan sagittal)
- tension jambe ant. = stabilisation avant du bassin
5- Debout, sur une jambe
- base très réduite
- corps s’allonge (favorise maintien)
- sollicite muscles du pied
6- Debout, flexion légère des genoux
- diminue hauteur du centre de gravité
- diminue lordose lombaire
Nomme les positions dérivées de la position debout selon la position du tronc (2) ainsi que leurs effets/usages
1- Debout, grande flexion du tronc (replié)
- Étirement muscles chaîne postérieure des MI
- augmente bcp pression discale lombaire.
- relaxation et exercices respiratoires. (position de départ déroulement colonne)
2- Debout, flexion avant du tronc (90)
- étirement muscles post. jambe
- allongement de la colonne
- sollicite extenseurs dos et cou
Nomme la position dérivée de la position debout selon la position du tronc et des jambes (1) ainsi que ses effets/usages
1- Fente avant debout
- traitement courbures colonne vertébrale
- exercices étirement du mollet
Nomme les effets (3) et les précautions/c-is (3) de la position suspendue
1- Effets
- centre de gravité se situe sous l’axe de suspension. Équilibre = stable
- base = appui des mains à la barre
- Plupart des articulations du corps sont distendues sous l’effet du poids qui est suspendu; articulations intervertébrales
dorsales et lombaires.
- favorise correction des déviations et l’élongation de la colonne.
2- Précautions/contre-indications
- utilisée seulement pour pt avec bonne force physique au niveau des MS
- art. gléno-humérale tend à se disloquer : maintenue en place par tension de capsule, ligaments, grand pectoral et
grand dorsal.
- pas appropriée pour faibles ou insuffisants cardiaques/pulmonaires (thorax fixé en inspiration)
Nomme la position dérivée de la position suspendue (1) ainsi que ses effets/usages
1- Suspendu dans une position oblique avec pieds au sol
- travail intense des muscles du dos (stab. de ceinture scap.)
Nomme les positions dérivées de la position suspendue où le poids du corps est supporté par les bras (3) ainsi que leurs effets/usages
1- Accroupi - mains au sol
- Position de départ pour des exercices violents des jambes.
2- Appui facial incliné 45 (avant push-up)
- travail ext. du coude, muscles épaule, ext cou et abdo pour maintenir rectitude du rachis
3- Appui latéral (elevated side plank)
- équilibre tough, muscles solicités d’un côté
Nomme les positions annexes que peuvent prendre les membres supérieurs (12) ainsi que leurs effets/usages
1- Mains aux hanches
- pht peut apporter de la résistance au tronc
2- Mains aux épaules
- diminue le bras de levier pour muscles épaule
3- Mains au thorax
- localiser le mouvement en faisant la flexion latérale à la région thoracique
4-Bras tendus à l’avant
- centre de gravité vers l’avant (compensation = exagération lordose lombaire)
- si appuis aux mains = travail diminué
5- Bras en croix (jesus)
- corrective pour posture
- facilite équilibre : augmente bras de levier des MS
6- Un bras tendu de côté
- corps stable pour exercices MI
7- mains aux clavicules
- rétraction des omoplates
8- mains à la tête
- centre de gravité plus élevé (thorax en expansion)
- bras de levier des exercices du tronc = augmenté
9- bras tendus au-dessus de la tête
- élongation colonne et correction posture
- centre de gravité déplacé vers la tête (bras de levier des exercices du tronc = augmenté)
10- bras en oblique (au dessus de la tête en V)
- élongation colonne et correction posture partie haute du dos
- centre de gravité déplacé vers la tête (bras de levier des exercices du tronc = augmenté mais moins que juste tendus)
11- mains à la nuque
-étirement des pectoraux
centre de gravité déplacé vers la tête (bras de levier des exercices du tronc = augmenté)
12- bras en chandelier
- peut agripper une barre pour stabiliser la portion supérieure du tronc lors d’exercices du tronc et des MI en DD
Def mobilité
possibilités de mouvement dans un ou plusieurs des degrés de liberté. La mobilité
articulaire concerne surtout les mouvements de rotation autour d’un ou de plusieurs axes.
Def ostéocinématique
La mobilité entre les os ou les segments
Def stabilité
absence plus ou moins complète de mouvements dans un ou plusieurs des degrés de liberté de l’articulation
La mobilité et la stabilité sont elles antagonistes?
Non, la stabilité et la mobilité sont complémentaires. En effet, la stabilité dans une direction est souvent essentielle à la mobilité dans l’autre.
Comment sont structurées les ligaments par rapport à la mobilité?
- Les structures ligamentaires sont souvent disposées pour assurer une stabilité dans certains plans de mouvements tout en permettant une mobilité dans les autres plans.
- Il y a une stabilité très grande, mais pas
nécessairement complète, des mouvements de translation.
Qu’est-ce que l’axe instantané de rotation?
position de l’axe de mouvement après déplacement de l’axe de rotation au cours du mouvement dans le couplage d’une translation avec une rotation
Nomme et définis les 4 facteurs assurant la stabilité articulaire
- Intégrité des structures périarticulaires (capsule, ligaments, fascias)
- capsule et ligaments = stabilisateurs passifs de l’articulation, aident à la coaptation articulaire.
- 2 types : primaires et secondaires, stabilisateurs primaires = limitent principalement le mouvement. - Configuration des surfaces articulaires
- La forme des surfaces articulaires assure une plus ou moins grande stabilité intrinsèque de l’articulation.
- concordance- discordance et congruence articulaire. - Pression intra-articulaire
- pression négative à l’intérieur de l’articulation crée par volume de liquide et élasticité des parois de la capsule
- peut aider à maintenir le contact entre les surfaces articulaires - Force de compression
- rapprochement des surfaces articulaires augmente stabilité, elle est permise par
a- tension passive des muscles et mec
b- contraction des muscles : stabilité dynamique
Def concordance/discordance
- concernent la forme
- concordance : la forme des surfaces articulaires en présence est de conformation réciproque. favorise la stabilité
- discordance : surfaces articulaires qui ne s’emboîtent que très peu (ex épaule, genou).contact articulaire est réduit et elles sont plus instables. nécessite stabilisateurs statiques (lig et autres périarticulaires) et dynamiques (muscles)
Def congruence
- degré de contact maintenu/recouvrement entre les différentes surfaces articulaires qui varie de minimale à maximale selon les positions
Qu’est-ce que le loose-pack ou position de repos?
- congruence minimale
- position dans laquelle les forces de contact sont minimales dans l’articulation, très confortable (légère flexion)
- capsule relâchée au max, min de tension
Quelle position sera naturellement adoptée par une personne présentant une pathologie articulaire avec gonflement? Pourquoi et est-ce bon?
- loose-pack position
- la pression intra-articulaire est souvent réduite et il s’ensuit une diminution de la douleur.
- le maintien prolongé de cette position pourra favoriser le développement d’une raideur
en extension (ex flexum)
Qu’est-ce que le closed-pack?
- congruence maximale
- surfaces articulaires sont en contact maximum, extension
- capsule tendue au max, traction = difficile
À quel moment le closed-pack survient-il le plus souvent?
dans les extrêmes de
mouvement (ex. : poignet = extension et déviation radiale).
Déf de la mobilité vs stabilité de : épaule, coude, hanche, genou
- épaule : très mobile, peu stable
- coude : peu mobile, très stable
- Hanche : très mobile, très stable
- genou : très mobile, peu stable (selon la configuration osseuse)
Def rotation
implique glissement au niveau des surfaces de
contact entre les deux segments
Def glissement
implique qu’un point sur la surface du segment fixe entre en contact avec différents points de la surface mobile.
Def roulement pur
les points de contact entre les deux surfaces articulaires changent continuellement de manière à ce que les points successifs sur la surface du segment mobile entrent en contact avec les points successifs sur la surface du segment fixe
Qu’est-ce qu’on considère comme la mobilité physiologique?
- quantité de mouvement de rotation permise par une articulation autour d’un axe (degrés de liberté)
- mouvements volontaires
Qu’est-ce qu’on considère comme la mobilité accessoire?
- mouvements qui ne peuvent être réalisés isolément de façon volontaire, de translation
- mouvement = combinaison de roulement et de glissement
- nécessaire pour la mobilité physiologique (conserve l’articulation en place)
Def hypermobilité
augmentation de la mobilité physiologique (en rotation) par rapport à la normale
Def instabilité
augmentation de la mobilité accessoire, de translation
Def hypomobilité
une diminution du mouvement
physiologique ou du mouvement accessoire.
La mobilité dépend elle de l’intensité des contraintes? De quoi?
- ne tient pas compte de l’intensité des forces qui causent cette quantité de mouvement.
- dépend de la rigidité et de la souplesse (inverse)
Comment peut-on définir la souplesse articulaire?
plus souple qu’un autre :
- la force ou le moment
requis pour atteindre un déplacement donné est plus faible
- le déplacement est plus grand pour une force ou un moment donné
- la rigidité est plus petite pour un déplacement donné.
Def amplitude de mov.
quantité du mouvement de rotation possible à une articulation sous l’influence d’une force non excessive
Def amplitude interne
amplitude quand le muscle se contracte en position raccourcie
Def amplitude moyenne
amplitude quand le muscle se contracte à une longueur intermédiaire
Def amplitude externe
amplitude quand le muscle se contracte à sa longueur maximale
Def amplitude complète
contraction réalisée sur toute l’amplitude possible à l’articulation ou sur la longueur complète du muscle.
Def amplitude active. de quoi elle dépend?
- amplitude sur laquelle un
muscle peut mobiliser une articulation, par un effort volontaire. - Elle dépend de : la force du sujet, la tension dans les autres muscles la volonté du sujet et de la douleur
Def amplitude passive
- l’amplitude possible lorsque l’articulation est mobilisée par une force externe, un thérapeute ou un système mécanique par exemple.
- L’amplitude passive
est dans la majorité des cas plus grande que l’amplitude active.
Quels facteurs anatomiques limitent l’amplitude normale? (e.g. avant qu’on parle de diminution de la mobilité)
- contacts osseux
- tension des structures capsulo-ligamentaires (ex. extension hanche)
- résistance passive des muscles, souvent les multi-articulaires (ex. abd)
- apposition des masses musculaires (approx tissus mous)
- étirement de la peau
Quels facteurs non-anatomiques limitent l’amplitude normale? (e.g. avant qu’on parle de diminution de la mobilité)
- l’age
- le type d’activité
- le sexe
Utilise-on tout le temps les tableaux de normes d’amplitude en clinique? Pourquoi?
- Non., on utilise souvent la comparaison au M sain
- pcq il y a une certaine variabilité d’un individu à l’autre
Causes non-anatomiques de la diminution de mobilité : nomme et exp (4)
- Douleur
- adoption position dite antalgique, souvent en flexion, ce qui amène les structures en position raccourcie - Inflammation et oedème
- diminution de mobilisation
du segment dans les fins d’amplitude due à inflammation post-trauma - Peur ou volonté
- Age
- pas très clair si cette diminution est le résultat direct de l’âge ou secondaire aux pathologies/atteintes qui affectent personnes âgées ou à diminution du niveau d’activités (diminution de mobilisation)
Qu’est-ce qu’on veut dire par « diminution de mobilité de raison anatomique »
- un changement dans les structures anatomiques intra ou extra articulaire qui peut subvenir comme un résultat d’un processus d’adaptation
Causes anatomiques intra-articulaires de la diminution de mobilité : nomme et exp (6)
- ossification hétérotopique
- formation d’os dans les
structures périarticulaires (ou musculaires) - ostéophyte
- formation de becs osseux à la surface articulaire ex. arthrose - désinsertion ménisque
- détachement du ménisque de ses attaches articulaires ex. torn flap - mauvaise position de l’os
- subluxation (perte de contact partiel entre les surfaces articulaires) ou luxation (perte de contact total)
- mauvais alignement des surfaces articulaires suite à une fracture
- excès de cal osseux suite à
une fracture. - souris articulaire
- déchirement d’un bout de tissu conjonctif qui se promène dans la capsule et la bloque - tumeur
Causes anatomiques extra-articulaires de la diminution de mobilité : nomme et exp (5)
- Spasme musculaire
- Cause une limitation directe.
- douleur = contraction musculaire afin d’éviter que l’articulation ne bouge : spasme de protection - Maladie neuro-musculaire
- ex. dystrophie musculaire/de Duchenne
- provoquent des changements dans le muscle : tissu musculaire dégénère et est remplacé par du fibreux
- diminution de la mobilité= diminution de longueur du muscle - Ossification hétérotopique
- myosite ossifiante - affectation de la peau
- brûlure, cicatrice, ulcère - maladie du collagène
- ex. maladie de dupuytren
Pourquoi peut-il y avoir un changement au niveau des structures anatomiques qui causera la diminution de la mobilité?
- peut être le résultat d’un processus d’adaptation des structures périarticulaires (capsule, ligament) et extra-articulaires (muscles, peau).
- si on immobilise un
segment, les tissus vont se modifier et s’adapter. Les changements vont s’installer
progressivement dans le temps et mener à des contractures.
Déf contracture
- pas de définition consensuelle
- inhabilité à bouger passivement un membre dans l’amplitude normale, accompagnée d’une augmentation de la résistance au mouvement lors de la mobilisation passive.
- nommée selon la position ou on trouve le membre (ex. contracture en rotation externe = diminution de la rotation interne)
Causes anatomiques de la diminution de mobilité suite à une immobilisation prolongée causée par : nomme et exp (5)
- mauvaise posture
- attitudes compensatrices permanentes - plâtre
- nécessaire pour permettre la guérison des tissus - alitement prolongé
- spasticité
- condition neurologique menant à une certaine forme
d’immobilisation et à des adaptations.
- contraction involontaire d’un muscle ou
d’un groupe lors d’un stimulus quelconque.
- contraction dominante d’un
des groupes musculaires de l’articulation l’entraîne dans une position extrême et
donc l’immobilise
- contraction involontaire du groupe musculaire raccourci
favorise le raccourcissement de ce groupe menant en une diminution de mobilité - paralysie
- empêche la mobilité active des articulations
- atteinte de nerf périphérique ou snc
- articulation peu mobilisée et déséquilibre agoniste-antagoniste
Causes anatomiques de la diminution de mobilité suite à une immobilisation prolongée qui affecte différentes structures : nomme et exp (6)
- Ligaments
- normalement s’étire, mais qui ne pourra plus aller aussi loin (diminution des mov dans l’ext. du ligament) - Capsule
- développement d’adhérences, surtout pour articulations avec replis capsulaire.
- mène souvent à une limitation de mov dans un patron capsulaire - Gaines synoviales
- si adhérence, permettent moins de glissement du tendon et donc limitation amplitude - Tissus conjonctifs du muscle
- diminution de souplesse du muscles qui affecte des articulations qu’il traverse
- augmentation tonus
- diminution longueur musculaire
- changement influx nerveux - Neural
- diminution de mobilité des nerfs, qui normalement doivent s’étirer lors de certains mouvements, conduira à une diminution de mobilité - Peau
- adhérence à cause de brulure ou cicatrice
Qu’est-ce qu’un patron capsulaire? Quel est celui de l’épaule et du coude?
- Le patron capsulaire consiste en une limitation des mouvements selon une proportion prévisible à cause de la perte d’un replis capsulaire qui permet de générer le mov qui se perd avec l’immobilisation
- dépend de la position du replis : plus grande perte = mov qui étire la portion ou se trouve le replis
- On décrit un patron capsulaire caractéristique pour chaque articulation
contrôlée par des muscles - coude : limitation plus grande en flexion qu’en extension.
- épaule : diminution rotation externe ) abd ) rotation interne
De quelles facultés la mobilité dépend elle?
- amplitude dispo dans l’articulation
- souplesse musculaire
En quoi consiste un bilan articulaire? Que permet-il?
- bilan : évaluation de la mobilité disponible dans une articulation avec une mesure objective (en degrés)
il permet :
- d’identifier la présence de déficiences et en déterminer l’étendue;
- d’analyser la situation et les
problèmes du pt;
- d’établir des objectifs de traitement réalistes incluant une estimation du degré
d’amplitude pouvant être raisonnablement atteint avec les traitements;
- de planifier la stratégie d’intervention et de choisir les modalités pouvant être utilisées;
- d’évaluer les progrès;
- d’évaluer et documenter les effets des traitements;
- de façon secondaire, de motiver le client.
Quelle est la contre-indication au bilan articulaire?
- contre-indication à bouger
ex. - fracture ou luxation récente;
- suite à certaines chirurgies, (selon le protocole de prise en charge particulier);
- en présence ou lorsqu’il y a risque de myosite ossifiante, les mouvements passifs sont
contre-indiqués.
Dans quelles situations faut-il prendre des précautions pour le bilan articulaire (6) (surtout passif)
- douleur aigue
- infection et inflammation dans le stade aigu
- prise de médication notamment d’analgésiques et de relaxants musculaires (perte de conscience de la limite)
- immédiatement suite à l’immobilisation prolongée
- en présence de fragilisation des structures osseuses (fracture en voie de consolidation ou d’ostéoporose
- hypermobilité, de subluxation et d’antécédents de luxation.
Nomme et explique le fonctionnement des instruments de mesure du bilan articulaire
- goniomètre universel
- déplacement angulaire
- deux branches alignées avec les os proximal et distal d’une articulation
2- inclinomètre
- mesure de mouvements lorsqu’un segment est déplacé dans le plan
où la gravité a un effet.
- version spécialisée : CROM ou BROM
3- goniomètre spécifiques
- articulation spécifique ex. doigts
4- règles et rubans à mesurer
- mouvements plus globaux
5- électrogoniomètre
- avec potentiomètre, plus en recherche
6- photo/téléphone
Décris la méthode 0-180
- la position de départ (0) est la position anatomique (pieds collés et supination) sauf pour les mouvements dans le plan transverse (mouvements de rotation).
- rotation : la convention mentionne que le 0 est la position intermédiaire entre les deux rotations.
Comment peut-on vérifier la normalité des amplitudes d’un personne?
- en comparent ses valeurs à une table de normes venant de sujets du même âge, du même sexe et et utilisant la même méthode de mesure
Qu’est-ce qu’une sensation de fin de mouvement?
- sensation perçue par l’évaluateur à la fin d’un mouvement passif qu’il effectue sur une autre
personne. - Habituellement, le début du
mouvement offre peu de résistance puis une résistance (premier arrêt) est perçue qui permet tout de même d’aller plus loin dans l’amplitude jusqu’à l’arrêt final. - La sensation de fin de course « normale » varie d’une articulation à l’autre.
SFM normales selon cyriax
- os à os
ex. extension coude
2.approximation des tissus mous
ex. flexion du genou
- capsulaire
ex. re épaule - musculaire
ex. ext genou avec flexion hanche
SFM anormales cyriax
- spasme musculaire : sensation dure souvent accompagnée d’une vibration
et d’une contraction musculaire visible. - capsulaire combinée à une amplitude réduite:
ou lors d’un mouvement dont la sensation de fin de
mouvement normale n’est pas capsulaire. - sensation de vide : mouvement douloureux et peur, aucune résistance n’est
ressentie, c’est le patient qui nous dit d’arrêter. - os à os à une
articulation où ce n’est pas la sfm normale ou encore qui survient précocement. - à ressort : rebond ressenti à la fin de l’amplitude possible (peut aussi être
visible, ex. : déchirure méniscale).
SFM normales kaltenborn
- molle
- augmentation progressive de la résistance à la fin de l’amplitude.
- approx tissus mous - ferme
- augmentation abrupte de résistance
- capsulaire ou musculaire - dur
- arrêt immédiat et définitif du mouvement
- os à os
SFM anormales kaltenborn
n’importe quelle SFM si :
1. trop tôt dans l’amplitude
2. dans une articulation ou ce n’est pas normal
et
3. sensation de vide
Vrai ou faux : si la mobilité active est réduite, la mobilité passive aussi
faux :
- diminution de la mobilité active peut être pcq faiblesse musculaire mais passive peut rester normale
- mobilité active plus grande = instabilité qui est désamorcée par la contraction musculaire
Décris le goniomètre universel
- centre
- rapporteur d’angles, demi-cercle ou cercle
- centre = pivot= aligné avec l’axe de rotation - branches
- une est mobile et l’autre stationnaire
- alignées avec des pts de repère pré-établis et parallèles aux segments
- tenu fermement, appliqué sur la face latérale
Quel est le facteur le plus important à tenir compte pour l’utilisation du gonio?
le parallélisme
s’il n’est pas possible d’aligner le goniomètre avec les points de repères et d’assurer en même temps le parallélisme, ce dernier
doit primer.
Nomme/décris les 12 étapes du bilan articulaire
- Choix du type de mouvement
- selon info recherchée (ext flexion)
- actif ou passif - Choix du goniomètre
- forme, taille, universel vs spécialisé - Explication de l’évaluation
- au pt : procédure, mouvement, consigne-douleur
- montrer l’instrument - Installer le patient dans une position de départ
- permettant le 0 de l’articulation à mesurer;
- bon alignement des segments, palpation des
points de repère;
- stabilité (éviter les compensations)
- permet amplitude max
- confort - Estimation visuelle (+ sfm)
- éviter les erreurs grossières de mesure
- pt mov actif (si possible) une
fois
- Si le mouvement passif est choisi, l’évaluation de la sensation de fin de course
peut-être réalisée lors de cette étape. - Identification et palpation des points de repères
- palpation et 3 pts. - Alignement du goniomètre avec les points de repère
- Alignement des branches proximales et distales.
- Alignement du pivot avec l’axe articulaire.
- parallélisme. - Prise de la mesure initiale (position de départ)
- Cette position est le zéro (0) - Faire le mouvement passif ou actif tout en
- assurant la stabilité et évitant les compensations - Vérification de l’alignement du goniomètre
- Il faut s’assurer que le goniomètre est toujours bien aligné avec les points de
repère tout en priorisant le parallélisme. - Prise de la mesure finale avec l’oeil dominant
- S’assurer de lire la bonne échelle. - Inscription du résultat
- selon conventions!
Notation 0-180 et a/p: comment l’interpréter?
- 0-180
- position de départ et la position finale doivent être notées.
- Chaque mouvement doit être noté séparément.
- Le signe négatif ne doit être utilisé que dans le cas où le 0 n’est pas atteint.
- hyperextension = signe positif - a/p
- notation de la dernière mesure du mouvement de forme actif/passif
Quelles informations doivent obligatoirement se retrouver dans l’inscription au dossier des résultats du bilan articulaire?
- Inscription des résultats: grille ou feuille vierges
- Informations générales:
– Nom du sujet
– Âge du sujet
– sexe du sujet
– Nom de l’évaluateur
– Date et heure - Informations sur la mesure:
– Articulation et côté
– Mouvement évalué et type (actif/passif)
– Amplitude (idéalement 0-180)
– Information subjective venant du patient (douleur/crainte)
– SFM pour passif
– Instrument et déviation standardisation
Est-ce qu’une diminution de la mobilité indique nécessairement une limitation de la fonction d’une personne?
Non, car, même si ça dépend de l’étendue de la perte d’amplitude, plusieurs avq ne nécessitent pas une amplitude complète pour être accomplies
Par quoi peuvent être influencées des différences entre plusieurs mesures d’une même articulation?
- variations entre les individus
- changements réels
- erreur de mesure
Quelle est l’erreur de mesure moyenne d’un gonio? Comment peut-on en réduire l’effet?
- 3 à 7 degrés
- en appliquant une bonne méthode de manière rigoureuse
Qu’est-ce que le changement minimal détectable? Que permet-il au clinicien?
- le plus petit changement mesurable pouvant être attribué à un changement réel (amélioration ou détérioration) de la condition du patient, attribué selon l’articulation mesurée
- Les valeurs données dans le livre de référence donne à l’évaluateur une idée de la :
a. grandeur des changements à atteindre pour dépasser l’erreur de mesure
b. confiance qu’il peut avoir en cette mesure en particulier.
c. permet de juger si l’évolution dans le temps d’une mesure peut être attribuée à un réel changement
Qu’est-ce que la fidélité? Quand est-elle la meilleure?
- fidélité = la consistance entre les mesures successives de la même variable, sur le même sujet, sous les mêmes conditions.
- est la meilleure quand on a :
1. éval des ms
2. même évaluateur (intra-juge meilleur que inter-juge)
3. éval de mov actifs
4. même position
5. même procédure
6. même instrument
7. même heure du jour
8. mesure active et non passive
Quelles peuvent être les causes principales (avec exemples) des erreurs de mesure avec le gonio?
- Erreur de procédure
- non-respect du parallélisme
- évaluateur nuisant au mouvement complet
- élément extérieur limitant le mouvement (par ex : vêtement, oreiller)
- mauvaise lecture du goniomètre
- choix non optimal du goniomètre
- mauvais éclairage - Erreur provenant du sujet
- douleur, fatigue ou tension;
- points de repères difficiles à identifier (surabondance de tissu adipeux)
- motivation (trop ou pas assez)
- moment de la journée - Instrument
- graduation pas précise
- mauvais état - Attentes de l’évaluateur
- biais/trop encouragement pour voir une amélioration
Comment peut-on réduire toutes les erreurs de mesure et obtenir une meilleure fidélité?
Standardiser!
- connaître les points de repère osseux;
- connaître les positions de départ recommandées;
- tenter d’appliquer la même force lors de l’évaluation en passif
- utiliser le même instrument;
- donner le même type d’encouragement pour obtenir le même effort du pt
- même évaluateur, même procédure, même heure
et toujours répéter ces mêmes principes, pour chaque évaluation!
Qu’est-ce que la validité? est-ce que la goniométrie est valide?
- le degré auquel l’instrument mesure vraiment ce que l’on veut mesurer
- la gonio est valide en autant que la procédure utilisée est bonne
Comment un pht peut interpréter/utiliser une mesure dont il a confiance en la fidélité et la validité?
- déterminer l’absence ou la présence de limitations
- évaluer les progrès (+/-) en fonction des buts fixés
- évaluer l’efficacité de son traitement
Quelle est la fidélité générale de la gonio?
Bonne à excellente
Quelles sont les erreurs de mesure moyennes :
1. intra juge
2. inter juge
- jusqu’à 5 degrés
- jusqu’à 10 degrés