méthode d'évaluation du risque Flashcards
Décrivez la première génération d’outil , ses principes de bases et ses éléments clé ?
Évaluation clinique non structuré
–> Méthode classique tirée de l’approche médicale
–> Pas toujours décrite ainsi (non-structurée)
–> Centrée sur la personne (différent individu à un autre mais aussi professionnel à l’autre)
Principe de base : idiosyncratique (ce qui caractéristique et unique à un individu)
–> chaque cas est UNIQUE et le professionnel doit être FLEXIBLE.
Éléments clés : varie d’un professionnel à l’autre
–> la formation clinique du professionnel
–> Le cadre théorique de référence du professionnel
–> l’expérience et le jugement du professionnel
1er gébérations : Décrivez la méthodologie pour prendre en compte les facteurs criminogènes.
Le professionnel :
–> N’a pas de grille préétablis pour identifier le risque.
–> cherche à comprendre le comportement unique à la personne et décide quelles sont les facteurs importants.
–> micro théorie faites pour chaque contrevenant
–> utilisation dettes psychométriques selon le jugement, discussion en équipe, centré sur la collecte d’info
–> obj : créer une matrice avec plusieurs facteur de risque
pas de protocole rigide qui guide l’évaluation
Qu’elles sont les 6 types de facteurs de risques pris en compte par les cliniciens à la première génération d’évaluation du risque?
Facteurs chronologique
Facteurs lointains/distaux : les facteurs qui font référence à la naissance (et avant si pertinent, par exemple: consommation abusive d’alcool de la mère durant la grossesse), la petite enfance, l’enfance et l’adolescence
Facteurs perpétuants: des aspects relativement stables de la personne et de son environnement à travers le temps qui sont encore présents à l’âge adulte
Facteurs précipitant/proximaux : font référence aux facteurs en lien avec le passage à l’acte criminel - des facteurs présents dans les jours et les heures précédents le passage à l’acte et au moment du passage à l’acte (est-ce qu’il y a eu des éléments déclencheurs? Quel était le contexte situationnel dans lequel le crime a eu lieu?)
Facteurs biologiques : les facteurs biologiques qui contribuent au passage à l’acte criminel de l’individu, qui prédisposent l’individu aux comportements criminels ou aux situations à risque
Facteurs psychologiques: facteurs psychologiques qui prédisposent, encouragent ou précipitent le passage à l’acte, notamment la personnalité, l’attitude, les schèmes de pensées, la gestion des émotions etc
facteurs sociaux : font référence aux facteurs sociaux qui prédisposent, encourageant ou précipitent le passage à l’acte, notamment dans l’environnement familial, conjugal, relationnel, social et interpersonnel
Qu’elles sont les forces et les limites de l’évaluation dunrisuqe de premières générations ?
Aussi, Comment les professionnels communiquaient t’il le risque?
forces
–> L’approche tend à vouloir comprendre le comportement du délinquants et son importance
limites
–> manque de standardisation (varie d’un prof. à l’autre
–> manque de transparence sur ce qui est pris en compte et pourquoi est ce plus important
–> très sensible aux biais
–> pas d’accord inter juge entre les prof. personne ne s’entend.
–> la valeur prédictive est faibles
Communication du risque
la méthode mène à une dichotomie du risque (dangereux ou non)
–> qualifie seulement le risque
–> Conscientisation/responsabilisation de la personne quant à son agir criminel
–> Le professionnel ne se prononce pas sur la probabilité de récidive
–> Décrire le contexte qui pourrait être favorable à une récidive
Qu’est ce qui caractérise l’évaluation du risque de deuxième génération, ainsi ue ses principes de bases et ses éléments clés?
c’est quoi : On utilise l’approche actuarielle pour évaluer le risque
principes de bases : on vise à limiter au maximum le jugement de l’humain qui est très limités et sensibles aux jugements
–> évaluation repose sur des modèles statistiques qui structure le jugement et c,est supérieur
Les professionnels qui n’aiment pas cette approche ne la comprennent souvent pas
(ce qui peut sembler menaçant = passer full de temps avec une personne genre une douzaine d’heures + travail de rapport/analyse = l’évaluation actuarielle avec certains éléments précis peut vous donner beaucoup plus rapidement des meilleurs résultats)
éléments clés par Burgees (1925)
L’approche actuarielle implique un outil standardisé caractérisé par :
–> L’imposition d’items (prédicteurs que nous devons évaluer) prédéterminés (choix de réponse du type oui ou non)
–> Une table de prédiction –» Standardisation des pratiques, car ça dit comment bien évaluer chacun des prédicteurs
Expliquer comment fonctionne un outils actuariels en passant par l’imposition d’items et leur analyse?
impositions d’items : rigide et standardiser
– Manuel d’utilisation et de codification de l’outil (formation)
– Le professionnel ne peut pas modifier cette liste (ajouter/retirer des items)
– Fixe, ne change pas d’un client à l’autre
– Règles de comptabilisation claires pour remplir chacun des items et en arriver à un score total interpréter à la lumière de l’outil
– Règles afin de combiner les scores à chacun des items en un score total
Les items font références au passé de l’individu–> EXEMPLE : Le nombre de condamnation antérieures, La présence d’antécédents criminels en lien avec un crime violent, Ne pas avoir respecté les conditions d’une libération antérieure, Avoir été incarcéré par le passé
Analyse
Chaque Items donnent un score qui détermine le poid de l’items
1- Chercheurs ont examiné lien statistiques entre items et le fait de récidiver dans le retour dans la collectivité (basically, on a démontré lien entre l’item et récidive et ils ne sont pas la pour rien)
2- score élevé= plus de risque de récidive. 0 c’est la moyenne.
–> le score additionné donne un pourcentage de récidive basé sur des profiles qui ont récidiver pour comparer.
Le score est interprété à L’aide d’une table de prédictions.
Qu’est ce qu’une tables de prédictions ?
Qu’elles sont les bonnes et les mauvaises prédictions
table de prédictions (Vraiment plus efficaces et précis que la 1er
La table de prédiction permet de convertir le score total en probabilité statistiques d’une récidive criminelle (interpréter résultats)
– Estimations en comparant à des cas similaires
– En fonction d’une période de suivi
– Permet de catégoriser et de qualifier les probabilités de récidive selon une échelle (faible, modéré, élevé)
bonne prédictions
–> Les vrais positifs (les vrais récidivistes)
–> Les vrais négatifs (les vrais non-récidivistes)
mauvaise prédictions
–> Les faux positifs (faussement identifié comme dangereux)
–> Les faux négatifs (faussement identifier quelqu’un comme non-dangereux)
Dans quelles mesures est ce que l’outils actuarielle de 2e génération n’est-il pas efficace?
L’outil actuariel ne prédit pas l’avenir, mais informe sur les probabilités d’occurrence d’un événement,
– Ces probabilités sont valides SEULEMENT si l’outil est utilisé avec la bonne clientèle, clientèle pour laquelle l’outil a été développé
– Que le professionnel respecte bien les règles et procédures de l’outil
– Que le professionnel n’apporte pas de changement
– Le criminologue doit bien comprendre et bien communiquer la nature et le sens de ces probabilités aux utilisateurs
Comment communiquez vous le risques d’un outil actuariel de 2e génération
l’outil de 2e génération permet de quantifier avec précision les probabilités de récidive et des les communiquer aux autres professionnels.
–> Taux (le taux de récidive est de .20)
–> Pourcentage (20% des individus avec un score similaire récidivent…)
–> Fréquence (1 individu sur 5 sera condamné à nouveau…)
Ces trois exemples expriment pourtant la même chose…
meilleur méthode : La méthode de la fréquence a démontré comme étant moins ambiguë afin de communiquer les probabilités de récidive criminelle aux autres professionnels
exemple
–> «4 individus sur 5 ayant obtenu ce score à cet outil ont commis une récidive sur une période de suivi de 5 ans»
–> «80% des individus ayant obtenus ce score à cet outil ont commis une récidive sur une période de suivi de 5 ans»
Qu’elles sont les forces et limites de L’évaluation du risque de 2e génération?
Forces
–> à l’abris des biais
–> Méthode qui repose sur un nombre plus limité d’information (évite de s’éparpiller dans la somme d’informations)
–> transparent sur ce qui est évalué
–> + rapide
–> + efficace
limites
–> Un certain jugement professionnel est requis (par ex: choix de l’outil, pertinence de l’outil)
–> Formation requise et un manuel d’utilisateur requis pour compléter adéquatement l’outil et bien interpréter les résultats
–> manque d’utilité pour l’intervention