MANUTENTION ET STOCKAGE (II) 8h Flashcards

1
Q

A QUOI FAUT-IL SE REPORTER POUR LA CONSERVATION DES AERONEFS ?

A
  • au manuel propre à chaque type d’aéronef,
  • aux opérations techniques liées au changement de situation de l’appareil,
  • à la documentation de maintenance de l’aéronef, qui précise la nature des opérations d’entretien
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2
Q

QU’ARRIVE-T-IL AUX APPAREIL NON UTILISE AU DELA D’UN DELAI PREVU PAR LE CONSTRUCTEUR ?

A

Il sera entreposé (AE) ou placé en position de stockage de courte (SCD) ou de longue durée (SLD).

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3
Q

QUAND UN AERONEF EST-IL ENTREPOSE ?

(+ voir tableau pour les chiffres)

A
  • dès que l’on a la certitude qu’il restera inactif pendant une période supérieure à quinze jours.
  • Il sera considéré comme disponible, mais en position d’inactivité, pendant une durée maximale de deux mois.
  • reste soumis aux prescriptions relatives aux visites d’entretien (hebdomadaire, graissage) et au remplacement des éléments soumis à limite de fonctionnement.
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4
Q

CITER LES 2 “SOUS TYPES” DE STOCKAGE EN STOCKAGE LONG ET COURT ?

A
  • EHC : Enceinte à Hygrométrie Contrôlée.
  • HHC : Housse à Hygrométrie Contrôlée.
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5
Q

QU’EST CE QU’UN APPAREIL CONSERVE COURTE DUREE HORS EHC/HHC ?

(+ voir tableau pour les chiffres)

A

Un aéronef est ‘‘conservé courte durée hors EHC ou hors HHC’’ dès que l’on a la certitude qu’il restera inactif pendant une période supérieure à quinze jours et inférieure à trois mois.

L’appareil ‘‘conservé courte durée hors EHC ou hors HHC ‘’ fait l’objet d’opérations de protection contre la corrosion.

Il n’est pas susceptible d’être utilisé immédiatement.

Durant cette période d’inactivité, les opérations d’entretien programmées doivent être poursuivies.

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6
Q

QU’EST CE QU’UN APPAREIL CONSERVE LONGUE DUREE HORS EHC/HHC ?

(+ voir tableau pour les chiffres)

A

Un aéronef est ‘‘conservé longue durée hors EHC ou hors HHC ‘’ lorsque l’on a la certitude qu’il restera inactif pendant une période supérieure à trois mois.

Ce mode n’est à envisagé que pour les aéronefs de grand gabarit. Les autres types d’aéronefs doivent être systématiquement conservés sous EHC ou sous HHC.

L’aéronef n’est pas susceptible d’être utilisé immédiatement

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7
Q

QU’EST CE QU’UN APPAREIL CONSERVE SOUS EHC ?

(+ voir tableau pour les chiffres)

A

La conservation sous EHC consiste à placer un aéronef dans une enceinte où le taux
d’hygrométrie est maintenu en permanence à une valeur inférieure à 45%.

Elle est préconisée pour des aéronefs dont la période d’inactivité est supérieure à un an.

La conservation sous EHC est interruptive de vieillissement pour la cellule de l’aéronef et certains de ses éléments soumis à limite de fonctionnement, ce qui permet aux utilisateurs de gérer de manière rationnelle le potentiel des aéronefs

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8
Q

QU’EST CE QU’UN APPAREIL CONSERVE SOUS HHC ?

(+ voir tableau pour les chiffres)

A

La conservation sous HHC consiste à conditionner un aéronef et à le placer dans une housse à hygrométrie contrôlée.

Ce mode de conservation peut être appliqué à la plupart des aéronefs en service ou en attente de chantier dont la durée prévisionnelle d’inactivité est supérieur à un mois

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9
Q

QUELS EFFETS ONT LA GLACE ET LA NEIGE SUR UN AERONEF ?

A

Tout dépôt de glace, de neige ou de givre sur les surfaces externes de l’aéronef peut affecter gravement ses qualités de vol, en raison de la réduction de portance, de l’augmentation de traînée et de la modification des caractéristiques de la stabilité.

Ce dépôt peut provoquer un blocage des parties mobiles telles que les gouvernes de
profondeur, ailerons, etc. créant ainsi des conditions potentiellement dangereuses.

De même, le fonctionnement des moteurs peut être gravement affecté par l’ingestion de neige ou de glace pouvant entraîner un pompage du moteur ou des dommages au compresseur.

La température ambiante la plus critique se situe dans une plage allant de + 3 °C à –10°C

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10
Q

QUELS EFFETS ONT LES VENTS VIOLENTS ET TEMPETES SUR LES AERONEFS ?

A

Les vents violents peuvent provoquer un basculement des aéronefs ou une projections des moyens environnant pouvant provoquer un endommagement de la stucture.

Dans les cas de tempêtes de sable viennent s’ajouter des risques d’abrasion des parties
transparentes et d’infiltrations dans les sondes ou parties amovibles.

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11
Q

QUELS EFFETS ONT LES FORTES TEMPERATURES SUR LES AERONEFS ?

A

Si les fortes températures ont un impact direct sur les performances du moteur, elles influeront également sur la température de démarrage et le refroidissement des blocs de freins à l’atterrissage.

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12
Q

COMMENT SE FAIT LA PROTECTION AERONEF DE MANIERE GENERALE ?

A
  • mise en place d’un lot de campement constitué de housses et caches de protection principalement destinées
    aux :

° entrées d’air moteurs et du circuit de conditionnement d’air ;
° sondes Pitot, statique et incidences ;
différentes antennes ;
° hélices (protection et éclisse pour immobilisation) ;
° verrières.

Ces housses et protecteurs doivent être équipés d’une flamme rouge apparente de manière à ne pas les oublier avant le vol

En cas d’alerte météo les aéronefs seront si possible mis à l’abri dans les hangars, si cela s’avère impossible ils seront arrimer au sol pour les tempêtes.

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13
Q

QU’EST CE QUE LE GIVRE ET QUELLES SONT SES CONSEQUENCES ?

A

= vapeur d’eau congelée sur un solide

  • un alourdissement considérable de l’appareil,
  • une modification du profil d’aile (décrochement des filets d’air, phénomènes
    aérodynamiques),
  • une obstruction des entrées d’air (risque d’extinction moteur),
  • une gène de transmission de données des antennes et des sondes,
  • une gène de visibilité sur les pare-brise.
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14
Q

EXPLIQUER L’ANTIGIVRAGE ?

A

Procédure préventive fournissant une protection contre la formation de givre, de
glace et l’accumulation de neige sur les surfaces de l’aéronef traité pour une période limitée (temps de protection)

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15
Q

EXPLIQUER LE DEGIVRAGE ?

A

Procédure curative par laquelle le givre, la glace, la neige ou la neige fondante est
enlevée de l’aéronef afin de présenter des surfaces non contaminées.

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16
Q

EXPLIQUER LA COMBINAISON ANTIGIVRAGE/DEGIVRAGE ?

A

Combinaison dans laquelle la procédure d’antigivrage et la procédure de
dégivrage peuvent être appliquées en une ou deux étapes.

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17
Q

COMMENT SE FAIT LE CONTROLE DU GIVRAGE AU SOL ?

A

Lors de la visite aéronef en conditions hivernales, le mécanicien doit apporter une attention particulière au risque de givrage de l’appareil.

Pour ce faire, il est recommandé :

  • de varier les angles de vue et d’éclairage lors de la visite,
  • de toucher les surfaces de l’aéronef,
  • d’utiliser les moyens appropriés pour accéder à l’intrados et l’extrados des voilures et des empennages
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18
Q

COMMENT SE FAIT LE DEGIVRAGE PAR FLUIDE ?

A

En fonction des conditions météorologiques, différents types de fluide peuvent être employés (pourcentage différent de fluide et d’eau) formant un film mouillant plus ou moins fin sur les
surfaces à protéger.

L’épaisseur de ce film détermine le temps de protection de celles-ci.

On utilisera principalement de l’alcool isopropylique pour le dégivrage du pare-brise et des pales d’hélice.

Le reste de l’aéronef sera dégivrée par projection de glycol sur l’ensemble de la cellule à l’aide de matériel de vaporisation.

Sauf verrière et moteurs.

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19
Q

COMMENT SE FAIT LE DEGIVRAGE PAR AIR CHAUD ?

A

Ce type de dégivrage est employé plus spécifiquement pour le dégivrage des moteurs

L’air chaud provenant d’un réchauffeur thermique est acheminé directement vers les entrées d’air par l’intermédiaire de gaines

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20
Q

QU’EST CE QUE LE GIVRAGE EN VOL ?

A

Le phénomène de givrage peut apparaître au cours du vol en fonction de l’altitude et de la température.

Ceci concerne en particulier les bords d’attaque de voilure et d’empennage, les sondes, les pales d’hélice et les entrées d’air.

Certains appareils sont équipés de dispositifs particuliers pour remédier à ce problème

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21
Q

QUELS SONT LES MOYENS DE LUTTE CONTRE LE GIVRAGE EN VOL ?

A
  • La génération pneumatique thermique :
    l’air chaud est prélevé sur le compresseur et est acheminé vers les bords d’attaque
    de la voilure, les entrées d’air moteur et le réchauffeur carburant (si il est installé).
  • La génération pneumatique mécanique :
    l’air est prélevé sur le compresseur et est utilisé séquentiellement en pression et en
    dépression sur les bords d’attaque de la voilure et empennage, les entrées d’air.
  • La génération électrique :
    elle permet d’alimenter des résistances chauffantes qui protègent le pare-brise, les
    prises statiques, le tube pitot, les hélices, les entrées d’air, etc
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22
Q

QUELS SONT LES AVERTISSEURS DE GIVRAGE ?

A

Le meilleur détecteur est encore la surveillance visuelle assurée par les pilotes et liée aux conditions météorologiques rencontrées durant le vol (précipitation, altitude température …).

Néanmoins, il existe des systèmes de détection visuelle ou manométrique.

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23
Q

EN VOL LE SYSTEMENT DE DEGIVRAGE ET UTILISER POUR ?

A
  • le désembuage du pare-brise,
  • le désembuage des hublots
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24
Q

POINTS FIXES EN CONDITIONS GIVRANTES ?

A

Il y a risque de givrage par basse température et humidité élevée provoqué par le brouillard, la brume, la pluie ou la neige fondue.

Les conditions givrantes jugées les plus dangereuses se situent par une température comprise entre + 3°C et – 2 °C avec une hygrométrie avoisinant les 90 %.

Avant tout point fixe en conditions givrantes, il est nécessaire :

  • de s’informer auprès du service météorologique local sur les conditions de givrage au moment du point fixe,
  • de s’abstenir de faire fonctionner le réacteur par temps de brouillard lorsque les
    températures sont comprises entre + 3°C et – 2 °C ou lorsque les conditions météorologiques sont douteuses

Si il est nécessaire d’effectuer le point fixe, il faut monter en régime lentement en s’assurant en permanence qu’il n’y a pas formation de givre dans les entrées d’air. Dans ce cas, l’arrêt du réacteur est impératif.

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25
Q

EXPLIQUER LA MANUTENTION (TRACTAGE ET ROULAGE) ?

A

La manutention consiste à déplacer un aéronef au sol dans les meilleurs conditions possibles.

Elle se fait généralement à l’aide d’un tracteur de piste.

Sur de courtes distances ou dans un hangar, elle peut être effectuée avec une simple barre à main

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26
Q

EXPLIQUER LA MANUTENTION REMORQUEE (TRACTAGE) ?

A

La conduite d’un véhicule de tractage d’aéronef, dont la vitesse est limitée par construction à 25 km/h, ne nécessite qu’une autorisation de conduite délivrée par l’autorité compétente.

Si la vitesse du véhicule tracteur est supérieure à 25 km/h, la délivrance de l’autorisation de conduite est liée à la détention du brevet de conduite de la catégorie correspondant au poids
total autorisé en charge.

L’autorisation de circulation sur la plate-forme propre à chaque établissement est un préalable à la délivrance de l’autorisation de tractage.

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27
Q

METHODOLOGIE DU TRACTAGE ?

A

Cette opération s’effectue en groupe sous l’autorité d’un chef de manœuvre.
L’équipe se compose :

  • d’un chef de manœuvre, chargé de coordonner l’opération,
  • d’un chauffeur en liaison radio avec la tour de contrôle,
  • d’un équipier en cabine chargé d’arrêter l’avion en cas de rupture du limiteur
    d’effort,
  • de plusieurs équipiers postés aux extrémités.

Seules les personnes compétentes et dûment accréditées peuvent diriger l’équipe de remorquage des avions.

Le déplacement d’un aéronef moteur tournant ne peut être effectué que par un pilote.

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28
Q

LIAISON AVEC LA TOUR DE CONTROLE POUR LE TRACTAGE ?

A

Lors d’un tractage aéronef, le chauffeur du tracteur doit être en liaison permanente avec la tour de contrôle.

Le trafic entre la tour et les aéronefs ou les véhicules de servitude est prioritaire. Avant
d’intervenir, il est nécessaire d’écouter le trafic pour s’assurer de ne pas perturber un
échange important pour la sécurité aérienne.

Il est impératif de suivre les ordres donnés par le contrôleur aérien.

Procédure à suivre pour le tractage :

  • demander l’autorisation à la tour de contrôle avant le début du tractage en
    indiquant le lieu de départ et le lieu d’arrivée,
  • demander l’autorisation avant de traverser la piste (ou Taxiway) si l’on doit
    l’emprunter,
  • signaler à la tour lorsque la piste(ou Taxiway) est dégagée,
  • signaler à la tour la fin du tractage.

Pour un échange radio correct, trois informations sont nécessaires :
° identification,
° localisation,
° intention.

Lexique aéronautique :
- maintenir position: ordre de la tour de rester à l’endroit où l’on se trouve ( à
respecter impérativement ),

  • piste claire : expression employée pour signaler que la piste est libre
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29
Q

FIXATION DE LA BARRE DE TRACTAGE ?

A

La barre de tractage est fixée sur la jambe du train avant par l’intermédiaire d’une ferrure de tractage équipée de limiteurs d’efforts (éprouvette).

Ces limiteurs d’efforts, dont la résistance est calculée par le constructeur, ont pour fonction de se rompre lorsqu’ils sont soumis à une force trop importante, ceci afin de protéger la jambe de train ainsi que la barre de tractage.

Ils peuvent servir en traction ou en rotation. De ce fait le rayon de braquage sera limité lors du tractage.

Des limiteurs supplémentaires sont positionnés sur le train d’atterrissage afin de permettre un échange rapide de ces derniers en cas de rupture sur la piste ou le taxiway.

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30
Q

MANUTENTION A BRAS ?

A

Dans le cas de petits avions ou pour un déplacement de courte distance, les déplacements peuvent s’effectuer à la main, en poussant à certains emplacements de la surface de l’avion.

L’ exécution de l’opération nécessite :

  • la présence obligatoire d’un chef de manœuvre ;
  • une barre de direction fixée à la roulette de nez ou de queue, permettant ainsi de diriger l’aéronef ;
  • un mécanicien confirmé aux freins ;
  • un mécanicien à la barre de direction ;
  • un mécanicien à chaque extrémité d’aile ;
  • un mécanicien à l’empennage arrière ;
  • un groupe d’aide mécanicien poussant l’aéronef.

ATTENTION : Il est impératif de ne pas prendre appui sur les surfaces mobiles.

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31
Q

QUI EST AUTORISE A FAIRE UN ROULAGE AVION ?

A

Seuls les pilotes sont autorisés à effectuer un roulage avion.

32
Q

EXPLIQUER LE GUIDAGE AERONEF ?

A

Bien que le pilote soit entièrement responsable de son appareil, il peut recevoir l’assistance d’un mécanicien chargé des signaux de roulage sur le parking.

Il doit le faire de manière précise afin que le pilote ne puisse avoir aucun doute sur leurs sens.

Ainsi, les mains de celui qui exécute les signaux doivent demeurer nettement séparées l’une de l’autre. Les signaux doivent être accentués plutôt que de risquer de les rendre indistincts

Le personnel chargé des signaux de circulation au sol doit porter une tenue distinctive (gilet de signalisation d’une couleur fluorescente internationale orange ou jaune) sauf quand les conditions opérationnelles l’empêchent.

Les signaux adressés à un aéronef sur l’aire de manœuvre sont conçus pour être employés par un signaleur placé face à l’aéronef.

De jour, il se place en avant de l’extrémité de l’aile, à la vue du pilote, pour les aéronefs à voilure fixe. Pour les hélicoptères, il se positionne à l’endroit donnant la meilleure vue au pilote.

Pour les opérations de nuit, une paire de bâtons lumineux non éblouissants sera utilisée. En cas de panne d’une ou des deux barres lumineuses, le pilote marquera immédiatement l’arrêt .

33
Q

GESTES CONVENTIONNELS LES PLUS COURANT ?

(+ voir dessin sur UDL)

A

La communication entre pilote et mécanicien peut être effectuée par gestes, bien souvent en raison de l’ambiance sonore élevée lors d’un point fixe, d’un départ ou d’une arrivée d’aéronef.

Ces gestes conventionnels doivent être exécutés avec rigueur pour éviter tout risque de confusion qui pourrait entraîner un accident

34
Q

SYMBOLE ET COULEUR DES POINTS DE SERVITUDE / DANGER SUR AERONEF ?

(+ voir symbole sur UDL)

A
  • danger-sécurité : rouge
  • alimentation et avitaillement : noir ou blanche suivant la couleur de fond
  • entretient, maintenance et service au sol : couleur jaune ou orange
  • armement et munitions : couleur verte
35
Q

EXPLIQUER LE PERIMETRE DE SECURITE AVITAILLEMENT ?

A

Pour éviter tout risque d’accident, il est impératif de respecter un périmètre de sécurité durant l’opération d’avitaillement.

Ce périmètre est déterminé par une distance de 3 mètres à partir :
- de l’aéronef,
- de la conduite d’avitaillement,
- de la citerne.

Le périmètre de sécurité doit être propre et dégagé. A l’intérieur de celui-ci, il est strictement interdit de :
- pénétrer dans la zone pour les personnels ne participant pas au plein,
- de fumer et d’utiliser un téléphone portable.

36
Q

COMBIEN D’EXTINCTEURS SONT NECESSAIRES POUR AVITAILLEMENT ?

A

Deux

37
Q

QUELS SONT LES EMPLACEMENTS RECOMMANDES POUR LE VEHICULE AVITAILLEUR ?

A

Le véhicule avitailleur doit être placé le plus loin possible de l’aéronef.

Il doit être positionné de manière à pouvoir dégager la zone rapidement, sans être bloqué par l’aéronef

Les matériels de servitude doivent également être positionnés le plus loin possible de l’aéronef.

38
Q

EXPLIQUER LES VERIFICATIONS DIVERSES LORS D’UN AVITAILLEMENT ?

A
  • que le véhicule avitailleur contient bien le produit utilisé par l’aéronef (essence pour
    les moteurs à pistons, kérosène pour les turbomachines),
  • que les divers équipements électriques de l’aéronef ne sont pas sous tension, afin
    d’éviter tout risque d’étincelle,
  • qu’aucune opération de maintenance n’est engagée sur l’aéronef,
  • que les interrupteurs de l’aéronef ne sont pas manœuvrés, sauf ceux prévus dans
    l’opération d’avitaillement en carburant,
  • qu’aucun chargement en munition n’est effectué.
39
Q

QU’EST CE QU’UN AVITAILLEMENT DIFFERE ?

A

Sauf pour des impératifs opérationnels, il est strictement interdit d’effectuer un plein ou une reprise en carburant pendant un orage.

De même, il est interdit d’effectuer le plein si la température des blocs de frein est
anormalement élevée.

Il conviendra d’attendre un retour à une température normale de ces derniers

40
Q

MISE A LA TERRE AVANT AVITAILLEMENT ?

A

La mise à la terre est nécessaire pour permettre l’écoulement des charges d’électricité statique engendrée sur les masses métalliques par les phénomènes atmosphériques.

Elle permet également de protéger le personnel utilisant du matériel électrique sous tension contre les défauts d’isolement.

Le câble de liaison ‘’ terre – aéronef ‘’ sera d’abord fixé au point de mise à la terre avant d’être relié à l’aéronef.

Avant l’avitaillement, les opérations suivantes doivent être effectuées :
- relier l’aéronef à la terre,
- relier l’aéronef à la citerne pour une mise au même potentiel électrique,
- relier le pistolet et l’aéronef dans le cas d’un plein par gravité.

Les précautions énoncées ci-dessus, utilisées pour un plein de carburant, s’appliquent également pour les opérations de reprise de carburant.

Le plein ou la reprise en carburant ne pourront s’effectuer qu’après avoir effectué ces consignes de mise à la terre.

41
Q

PREVENTION INCENDIE LORS D’UN AVITAILLEMENT ?

A

Durant les opérations d’avitaillement, les risques d’incendie ou d’explosion sont importants.

Il est impératif pour le mécanicien effectuant cette opération de disposer de moyens de lutte contre le feu.

Pour ce faire, il doit disposer de deux extincteurs généralement placés :
- entre la citerne et l’aéronef,
- à proximité du mécanicien.

Les écoulements accidentels doivent impérativement être éliminés et des bacs de récupération mise en place

42
Q

AVITAILLEMENT DANS LES HANGARETTES ?

A

En temps de paix, l’avitaillement d’un aéronef dans une hangarette s’effectue toujours portes entièrement ouvertes.

Il est interdit de fumer durant toute l’opération.

Le véhicule avitailleur stationne à l’extérieur de la hangarette, sur le côté de l’entrée, de façon à la dégager au maximum.

Le fonctionnement des moteurs thermiques des matériels de servitude doit être stoppé ( sauf impératif opérationnel ). Ils ne seront remis en fonctionnement que 15 minutes après la fin du plein carburant.

Il faut utiliser uniquement un l’éclairage anti-déflagrant.

Un extincteur sera placé à l’extérieur prés du véhicule avitailleur, l’autre à l’intérieur prés du mécanicien qui effectue le plein.

43
Q

AVITAILLEMENT DANS LES HANGARS ?

A

Le commandant de formation peut sur ordre : autoriser un plein ou une reprise carburant dans un hangar.

Des précautions supplémentaires mentionnés dans le RRC AN01, devront être
appliquées.

44
Q

CONTROLE DU PRODUIT LORS D’UN AVITAILLEMENT ?

A

L’inscription sur la citerne doit correspondre à celle du produit désiré.

Afin de vérifier la nature et la qualité du produit, demander au soutier le résultat de l’analyse journalière

45
Q

PRINCIPE DU PLEIN EN CARBURANT PAR POINT UNIQUE (PLEIN SOUS PRESSION) ?

A

C’est le plus répandu sur aéronef moderne. L’aéronef dispose d’un point unique
permettant le remplissage de tous les réservoirs en même temps.

C’est sur ce point unique que viendra se brancher l’accrocheur de la citerne. Si celui-ci est équipé d’un fil de masse, il faut le raccorder à l’aéronef.

Un tableau de remplissage permet au mécanicien de sélectionner l’ordre de remplissage des réservoirs afin de conserver la stabilité de l’aéronef durant le plein.

Le remplissage des réservoirs s’effectue par l’intermédiaire d’électrovannes commandées à partir du tableau de remplissage.

La pression maximale de délivrance est comprise entre 1.5 et 3.5 bars ; le débit max entre 250 et 1000 l/min

46
Q

PROCEDURE DU PLEIN EN CARBURANT PAR POINT UNIQUE (PLEIN SOUS PRESSION) ?

A
  • les liaisons à la terre sont branchées,
  • l’aéronef est raccordé à la manche carburant, après l’ouverture du panneau de
    remplissage et configuration des électrovannes en fonction du plein. L’opérateur s’assure de l’ouverture des clapets de mise à l’air libre,
  • ouverture du robinet de manche : distribution,
  • une fois le niveau de remplissage atteint le dispositif d’arrêt automatique ferme
    l’électrovanne,
  • coupure de l’alimentation dans la manche, pour la débrancher
  • l’opérateur confirme ensuite au poste pilote la quantité de carburant délivrée,
    affiche le plein au débitmètre totalisateur dans la cabine de pilotage,
  • fermeture du panneau de remplissage, fermeture automatique des mises à l’air
    libre
47
Q

EXPLIQUER LE PLEIN CARBURANT AU PISTOLET (PLEIN PAR GRAVITÉ) ?

A

Le remplissage par gravité est le plus utilisé pour les aéronefs légers comme les avions ou les hélicoptères d’aéroclub, de part la faible quantité de carburant qu’ils peuvent recevoir.

Il concerne occasionnellement les appareils lourds quand la situation l’impose.

Il consiste à remplir un ou plusieurs réservoirs par un un point de remplissage situé au dessus des réservoirs.

Les consignes de sécurité restent les mêmes, la quantité de carburant délivrée doit toujours être contrôlée au poste pilote.

Une attention particulière sera apportée au verrouillage des bouchons de réservoir ; leur implantation au dessus de l’aile fait que par la dépression en vol sur l’extrados et la
pressurisation des réservoirs, pourraient les éjecter en vol.

Le plein s’effectuera réservoir par réservoir en respectant l’ordre défini dans la documentation technique de l’aéronef concerné.

48
Q

AVITAILLEMENT AVEC DES PASSAGERS À BORD ?

A

Il appartient au chef de cabine (personnel équipage) de veiller sur la sécurité des personnels à bord de l’aéronef. Pour ceci, il doit :

  • prévenir les passagers que l’opération d’avitaillement va s’effectuer en leur présence,
  • s’assurer que les échelles d’accès cabines et passagers sont en place,
  • s’assurer de la présence du personnel nécessaire en vue d’évacuation rapide de
    malade ou de blessés,
  • allumer l’éclairage de la cabine,
  • exiger des passagers , qu’ils ne circulent pas à l’intérieur de la cabine,
  • inviter les passagers à ne pas quitter l’aéronef pendant l’avitaillement.

Pour cette opération, le mécanicien de piste:
° met en place les échelles d’accès cabine et passagers,
° prévoit 2 extincteurs à forte capacité,
° prévoit un véhicule d’intervention incendie approprié près de l’avion pendant la durée
de l’avitaillement,
° effectue les pleins de l’aéronef suivant la documentation prévue

49
Q

EXPLIQUER LA REPRISE CARBURANT ?

A

Dans le cadre de la maintenance, il peut être nécessaire d’effectuer une reprise en carburant. Il conviendra alors d’appliquer les mêmes consignes de sécurités que lors d’un plein.

La reprise carburant est une opération qui consiste à retirer du carburant des réservoirs d’un aéronef, soit pour rectifier un plein soit pour une opération de maintenance sur le circuit .

Le carburant repris est transféré dans une citerne de reprise spéciale, équipée d’une pompe d’aspiration. Il faudra s’assurer que le volume disponible dans la citerne est suffisant.

50
Q

QUELS SONT LES 2 TYPES DE LEVAGE ?

A
  • Le levage partiel.
  • Le levage complet
51
Q

EXPLIQUER LE LEVAGE ?

(+ voir symbole sur UDL)

A

L’aéronef sera toujours considéré comme un système en équilibre stable. Il sera toutefois parfois nécessaire de rajouter un ou deux points d’appuis supplémentaires pour assurer la stabilité de l’appareil et la sécurité des intervenants

52
Q

QUE FAUT-IL CONTROLER AVANT LE LEVAGE ?

A
  • la capacité maximale du matériel (vérin de levage, cric,…),
  • le fonctionnement du système de blocages de sécurité,
  • l’état général (absence de fuite,crique, serrage,…),
  • la date de validité de la vérification périodique .

Tout matériel susceptible de causer des dommages à l’appareil et aux personnels, devra impérativement être retiré de la zone de travail.

Personne ne restera dans ou sur l’aéronef durant la manœuvre de levage ou de descente ,sauf si cela est requis par le manuel de maintenance pour observer les instruments de levage de l’aéronef.

Cette opération s’effectuera de préférence dans un hangar de maintenance. Si celle-ci doit s’effectuer à l’extérieur d’un bâtiment, l’aéronef doit être protégé du vent et être situé sur une zone la plus plane possible.

On consultera le manuel de maintenance du constructeur pour trouverl’emplacement des points de levage de l’aéronef. Ces points de levage sont généralement disposés par rapport à l’emplacement du centre de gravité de l’aéronef afin que celui-ci se trouve bien équilibré.

53
Q

EXPLIQUER LE LEVAGE PARTIEL ?

A

Lors d’une dépose de roue, on utilise des crics simples ou des crics de type Payant..

Avant de soulever la roue, les autres roues doivent-être calées à l’avant et à l’arrière pour que l’avion ne puisse pas bouger.

On ne soulèvera la roue qu’à la hauteur suffisante pour la dégager de la surface de contact.

54
Q

EXPLIQUER LE LEVAGE COMPLET ?

A

Le levage complet de l’aéronef peut s’effectuer soit en conservant les roues au sol (ex : mise à niveau pour mensurations ou réglages) ou en décollant les roues du sol (ex : essais de trains).

Avant de procéder à cette opération, on vérifiera qu’il n’existe aucun danger, tant pour l’avion que pour le personnel et que la configuration de l’aéronef le permet (masse, centrage, emports,…).

Des vérins tripodes appropriés à l’aéronef seront placés sous les points de levage et
parfaitement centrés pour qu’il ne glissent pas une fois l’aéronef soulevé.

Sur les avions, il existe au moins trois points équipés d’adaptateurs prévus pour le levage

55
Q

DECRIRE LES ADAPTATEURS DE LEVAGE ?

A

Les adaptateurs (rotules, appuis)sont des dispositifs fixes ou amovibles ayant pour
fonction de répartir la charge de l’avion correctement au point de levage et de fournir une surface portante convexe qui rentre dans la tige concave du vérin.

Ces derniers se situent sur des cadres de la cellule ou sur des longerons de la voilure.

56
Q

CONTROLE DES VERRINS DE LEVAGE ?

A

Ce sont des vérins hydrauliques assez puissants pour soulever l’aéronef.

Avant utilisation, il faut s’assurer :

  • qu’il est adapté et conforme (capacité de levage, hauteur de levage),
  • qu’il est en bon état de fonctionnement
57
Q

CONSTITUTION DES VERRINS TRIPODES DE LEVAGE ?

A
  • de trois pieds. Chaque pied est une plate forme d’assise réglable en hauteur
    montée sur une rotule pour optimiser le contact avec la surface d’appui,
  • d’un réservoir hydraulique et d’une pompe (à main le plus souvent),
  • d’une tige filetée “primaire”pour permettre une approche fine de la coupelle sous la tulipe,
  • d’une tige principale équipée d’un écrou de sécurité,
  • d’un système de déplacement (roues ou roulettes).

Ils sont utilisés pour soulever complètement l’aéronef

58
Q

EXPLIQUER LES CHANDELLES ?

A

Sur certains aéronefs, il sera nécessaire, après le levage, de positionner des chandelles ou des berceaux participant à la stabilité de l’aéronef

59
Q

MODE OPERATOIRE DU LEVAGE ?

A
  • de l’assurer que rien ne peut entraver l’opération (hauteur sous plafond, moyen
    de servitudes,…)
  • de contrôler que la configuration de l’aéronef l’autorise,
  • de vérifier si des panneaux vitaux participant à la rigidité de la structure n’ont pas été enlevés,
  • de sortir les tiges de vérins jusqu’à ce qu’ils arrivent au contact de l’adaptateur

Avant de soulever l’aéronef, on fera une dernière vérification d’alignement des vérins, car la plupart des accidents se produisent au levage et sont dus à un défaut d’alignement des
vérins.

Dés que l’aéronef est prêt à être soulevé, un spécialiste se postera près de chaque vérin et un chef de manœuvre coordonnera l’opération afin que l’aéronef demeure aussi horizontal que possible pour éviter toute surcharge ou instabilité.

Sur les vérins équipés de bagues de serrage (écrou de sécurité), celle-ci doit être
maintenue à deux filets du corps du tube de levage durant toute l’opération. puis fortement serrée jusqu’au corps une fois l’opération terminée, afin d’éviter l’affaissement.

Il conviendra de ne jamais soulever un aéronef davantage que nécessaire pour l’exécution des travaux de maintenance.

Une fois cette hauteur atteinte, les écrous de sécurité seront mis en contact du corps de vérin et la pression interne sera chutée.

Tous les berceaux ou supports indispensables à la stabilité seront mis en place sous le fuselage ou les voilures le plus rapidement possible

60
Q

MODE OPERATOIRE DE DESCENTE DE VERRIN ?

A
  • que tous les accessoires, établis, équipements et personnes sont éloignés de
    l’aéronef,
  • que les trains d’atterrissage sont verrouillés bas,
  • que le frein de parking ne soit pas actif,
  • de la présence à proximité de cales de roues.
61
Q

EXPLIQUER LE HISSAGE AERONEF ?

(+ voir symbole sur UDL)

A

Cette opération s’effectue principalement suite au crash d’un aéronef à l’aide de l’ensemble de hissage approprié et d’une grue de hissage.

Il est impératif de déposer toutes les charges extérieures avant le début de l’opération afin d’alléger l’avion au maximum et d’éviter tout risque d’accident.

L’ensemble de hissage sera accroché aux ferrures de hissage par l’intermédiaire de manilles.

Il est nécessaire de fixer et répartir des cordes ou des sangles autour de l’aéronef, de façon à éviter son balancement lors du hissage et au cours de la manutention.

Après une légère mise en tension, il faut s’assurer que l’assiette de l’aéronef reste voisine de la ligne de vol et que l’on ne risque pas de détériorer la cellule.

Hisser lentement et sans à-coups tout en maintenant la cellule au moyen des cordes ou des sangles.

62
Q

EXPLIQUER L’ARRIMAGE AERONEF ?

A

Les appareils stationnés sur les parkings sont soumis aux intempéries. En cas d’annonce de coup de vent, (vents forts), on doit arrimer les aéronefs.

Sur la cellule, souvent confondus avec certains points de levage, il existe des points d’arrimage.

Ce sont des points forts de la cellule capables de résister aux efforts de traction, on viendra donc arrimer un système que l’on rattachera au sol pour maintenir l’aéronef et l’immobiliser

63
Q

EXPLIQUER LES GENERALITES DE L’IMMOBILISATION AERONEF ?

A

Le type d’immobilisation à utiliser dépendra des conditions météorologiques prévues.

Par un temps normal, on utilise une procédure d’immobilisation limitée ou ordinaire, mais si l’on attend un orage ou une tempête, on emploiera le mode d’immobilisation correspondant.

Quelque soit le mode d’immobilisation, il faudra mettre en place :
- les housses de protection,
- les sangles maintenant les hélices ainsi que les éclisses d’immobilisation des
gouvernes prévues par le manuel de maintenance,
- les différents caches sur les sondes, les entrées d’air, etc.
- les différentes sécurités.

64
Q

IMMOBILISATION NORMALE D’UN AÉRONEF ?

A

Les aéronefs doivent être immobilisés après chaque vol.

Les emplacements sont généralement indiqués par des repères de peinture au sol de couleur jaune ou blanche.

Dans la mesure du possible, les avions seront stationnés dans la direction du vent dominant, face au vent.

Des cales adaptées seront placées au niveau des roues principales de l’aéronef.

65
Q

IMMOBILISATION PAR MAUVAIS TEMPS ?

A

Les zones de stationnement des aéronefs doivent être pourvues d’attaches d’immobilisation en trois points.

Ces points d’ancrage se présentent sous forme d’anneaux fixés dans le béton
du parking.

L’immobilisation sera alors effectuée à l’aide de cordes ou de chaînes reliant l’aéronef à ces points d’ancrage.

66
Q

QUAND UTILISE-T-ON L’ALIMENTATION ELECTRIQUE ?

A

Si l’intervention technique est de courte durée, les batteries de bord pourront être utilisée mais dans le cas contraire, il faudra faire appel à des groupes électrogènes.

67
Q

EXPLIQUER L’ALIMENTATION ELECTRIQUE ?

(+ voir symbole sur UDL)

A

Les alimentations électriques varient en dimension et en type suivant les puissances
disponibles. Les plus simples ne sont que des batteries à grande capacité servant au démarrage des aéronefs légers.

Les groupes électrogènes sont munis d’un câble d’alimentation électrique terminé par un connecteur enfichable.

Les tensions utilisées en aéronautique sont le 28 V en courant continu et le 115/200 V en courant alternatif triphasé 400 Hertz, l’ intensité sera variables en fonction de l’aéronef.

Pour alimenter un aéronef, il convient de prendre toutes les mesures relatives à la sécurité électrique, et l’on ne doit jamais déplacer un groupe quand les câbles d’alimentation sont branchés.

Quand on utilise ces matériels au sol, il est important de les placer de manière à éviter tout heurt avec l’aéronef qu’ils alimentent et ceux voisins, dans le cas où les freins du groupe mobile viendraient à se rompre. Il faut les stationner à une longueur de câble complète de l’appareil qu’il alimente

68
Q

CITER LES 2 CATEGORIES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE SOL ?

A
  • les matériels remorqués,
  • les matériels automoteurs.
69
Q

EXPLIQUER L’ENERGIE HYDRAULIQUE ?

A

Il existe des groupes de génération hydraulique (bancs hydrauliques) d’une grande diversité, certains ont un domaine d’utilisation limité tandis que d’autre permettent d’effectuer les essais de
toutes les installations hydrauliques de l’aéronef.

L’utilisation d’un groupe hydraulique reste de la compétence d’opérateurs confirmés.

Avant le branchement sur aéronef, pour éviter toute pollution, il faut s’assurer du parfait état de propreté des raccords : nettoyage systématique à l’isohexane.

Les diamètres des raccords diffèrent suivant les circuits pression et retour interdisant les erreurs de branchement.

Une fois les branchements effectués il faut avant de mettre la pression, vérifier qu’aucun équipement n’est alimenté et que tous les interrupteurs de commande correspondent au positionnement des organes.

On peut alors, en toute sécurité, délivrer progressivement la pression voulue

70
Q

FONCTIONS DU BANC HYDRAULIQUE ?

A
  • remplir les circuits avion par du liquide hydraulique propre,
  • vidanger les circuits hydrauliques,
  • filtrer le liquide hydraulique de l’aéronef (dépollution),
  • dégazer les circuits de l’aéronef,
  • vérifier le fonctionnement des circuits.
71
Q

SECURITES AVEC HYDRAULIQUE ?

A

Le banc hydraulique devra toujours être placé, dans la mesure du possible, de façon à visualiser la plus grande partie de l’aéronef.

Un mécanicien restera au pupitre de commande durant toute l’opération. Il est chargé d’actionner immédiatement le coup de poing d’arrêt d’urgence en cas de risque d’accident tant pour le matériel que pour le personnel.

Un périmètre de sécurité signalant les essais hydrauliques devra être matérialisé.

Attention :

L’utilisation de la puissance hydraulique sur aéronefs est très dangereuse. En effet, celle –ci permet notamment la manœuvre des commandes de vol (servocommandes) et autres dont la puissance peut être de plusieurs tonnes.

Le non-respect des consignes de sécurités (propre à chaque aéronefs mais comportant des règles de bon sens communes) peut entraîner des blessures graves voir mortelles.

72
Q

DISPOSITIF DE MARCHE LENTE DE L’HYDRAULIQUE ?

A

Ce dispositif permet d’effectuer les essais d’approche à marche très lente, des organes nécessitant en fin de course un réglage de leurs butées ou une prise de pression de verrouillage ou de déverrouillage précise.

Il est composé d’une mallette comprenant un manomètre de haute précision et d’une
télécommande

73
Q

EXPLIQUER LES MATÉRIAUX DE CONDITIONNEMENT D’AIR ET DE RÉCHAUFFAGE ?

A

Les matériels de conditionnement d’air et de réchauffage mobiles sont utilisés au sol pour fournir de l’air conditionné destiné à réchauffer ou à refroidir l’aéronef.

Le modèle courant peut donner jusqu’à 10 m³ d’air frais à la minute. Il peut faire descendre la température à l’intérieur d’un gros avion, de 45°C à 24°C. Ses possibilités de chauffage vont jusqu’à 100 000 kilocalories à l’heure

74
Q

EXPLIQER LES DÉMARREURS PNEUMATIQUES DE SERVITUDES AU SOL ?

A

Les démarreurs pneumatiques fournissent de l’air comprimé permettant de mettre en
fonctionnement les démarreurs à air pour les turbopropulseurs et les turbines à gaz.

Ils peuvent être installés sur des remorques que l’on pourra avancer vers l’aéronef ou sur des véhicules
automoteurs

75
Q

EXPLIQUER LES REMORQUES ET CHARIOTS ÉQUIPÉS DE BOUTEILLE D’AZOTE ?

A

Les remorques équipées de bouteilles d’azote permettent le gonflage ou le complément de gonflage de différents éléments montés sur aéronef.

Des chariots équipés d’une bouteille d’azote en haute pression de manutention aisée (transport à la main), permettent le gonflage et une vérification rapide de la pression des pneumatiques

76
Q

CITER LES 2 TYPES DE REMORQUES D’AZOTE ?

A
  • Haute Pression (HP), pression supérieure à 200 bars, utilisées pour le complément ou
    le gonflage des accumulateurs, amortisseurs et de certains vérins,
  • Basse Pression (BP), pression jusqu’à 60 bars, utilisées pour le complément ou le
    gonflage des pneumatiques