Maladies respiratoires Flashcards
Généralités des conditions respiratoires
Agents avec fréquence élevée
- Pneumonie à mycoplasme (Mycoplasma hyopneumoniae)
- Influenza
- Pasteurellose pulmonaire
Autres agents à considérer
- RRP
- PCV2
- Haemophilus parasuis
- Streptococcus suis
Complexe des maladies respiratoires porcines
- Syndrome très commun
- Porcine respiratory Disease Complex
- Engraissement
- Lésions causées par plusieurs agents (voir plus haut)
- Coûts les plus élevés par porcs :
- SRRP + influenza
- Influenza + mycoplasme
- Coûts les plus élevés par porcs :
Pneumonie à mycoplasme
Généralités
- Maladie pulmonaire du porc à l’engrais
- Agent : Mycoplasma hyopneumoniae
- Autre nom : pneumonie enzootique
- Fréquence élevée –> La plupart des élevages conventionnels sont infectés
- Présence de plus en plus de formes aigües dans les élevages à haut niveau sanitaire (formes différentes dans les troupeaux conventionnels vs assaini)
- Infection pulmonaire souvent compliquée par des micro-organismes opportunistes (ex. Pasteurella multocida, Haemophilus parasuis et Streptococcus suis).
- Aussi forte intéraction avec le virus du SRRP
Épidémiologie
-
Transmission
- Contact direct avec les sécrétions de porcs infectés
- Aérosol sur de longues distances (3 km) –> transmission entre les troupeau
-
Période d’incubation : 2-3 sem
- Le début de la maladie est probablement aussi dépendant de l’intensité de l’infection
- Propagation : lente au sein du troupeau
-
Facteurs de risque :
- Conduite d’élevage (rotation vs TPTV)
- TPTV site > TPTV bâtiment > TPTV chambre
- Sous-ventilation
- Poussière
- Moulée cubée
- Gaz
- <20 ppm NH3
- Surpopulation
- Nb d’animaux par salle
- Lavage et désinfection
- Sensible à la plupart des désinfectants
- Conduite d’élevage (rotation vs TPTV)
- Ne survit pas longtemps dans l’environnement et est détruit par la plupart des désinfectants
Pathogénie
- https://mm.tt/1374410411?t=Mhez9XbWH5
- N.B. La réponse de l’hôte peut être plus néfaste que l’agent
-
Développement de l’immunité avec le temps
- Explique que les animaux reproducteurs ont généralement moins de lésions pulmonaires que les porcs à l’engrais et que la contagion est moins prononcée
SC
-
Forme subaïgue-chronique
- Généralement observé chez les animaux de 3-6 mois d’âge
- Toux sèche et non productive (quintes de toux)
- Plusieurs animaux affectés en même temps
- Lente détérioration de l’état général chez les animaux les plus atteints
- Diminution des performances de croissance et augmentation de la conversion alimentaire
- Deux indicateurs de performance utilisés en engraissement
- GMQ : diminution 10-20%
- IC : augmentation 14%
- Deux indicateurs de performance utilisés en engraissement
- Dyspnée si complication bactérienne secondaire
-
Forme pulmonaire aigüe (élevages de haut niveau sanitaire et préalablement indemnes
- Fièvre et abattement
- Toux
- Dyspnée **
- N.B. Forme plus explosive
Lésions
-
Lésions macroscopiques
- Zones de consolidation pulmonaires de couleur pourpre à gris ou beige généralement localisées dans les régions antéroventrales des poumons
- Lésions récentes –> pneumonie séreuse
- Lésions plus chroniques –> parenchyme pulmonaire charnu avec atélectasie
- Complication bactérienne possible
- Augmentation du volume des n.l. régionaux
-
Lésions microscopiques
- Pneumonie sérocellulaire qui évolue avec le temps vers des lésions broncho-interstitielles chroniques où prédomine une hyperplasie lymphocytaire péribronchique
-
Contrôle à l’abattoire
- Index créés pour quantifier l’étendue de la région pulmonaire endommagée
- Permet de faire un suivi de l’évolution (semaines à mois)
-
Porc à l’engrais infecté chroniquement
- Lésions au maximum de leur développement au milieu de la phase d’engraissement (16-18 semaines d’âge) puis régressent éventuellement pour disparaître
- L’évaluation des lésions de pneumonie à l’abattoire (20-26 semaines d’âge) au poids normal d’abattage sous-estime probablement la gravité de la maaldie dans l’élevage
- Lésions au maximum de leur développement au milieu de la phase d’engraissement (16-18 semaines d’âge) puis régressent éventuellement pour disparaître
- N.B. Les lésions rapportées lors du contrôle à l’abbatoire peuvent être associées à d’autres agents comme le virus de l’influenza –> importance de l’histoire clinique
Diagnostic
- Nécropsie
- Bronchopneumonie souvent antéroventrale
- PCR
- Sur poumons
- Fluides oraux si toux
- Isolement (difficile)
- Profil sérologique au niveau du troupeau pour déterminer le moment de l’infection
- Détection des anticorps 3 sem post infection
Traitement et prévention
-
Antimicrobiens : aident au contrôle de la maladie mais n’éliminent pas l’agent ou les lésions déjà présentes
-
Sensible à : tiamuline, lincomycine, tilmicosine, tulathromycine, tylosine et tétracyclines
- Pleuromutilines = catérogie 3
- Macrolides + lincosamides = catérogie 2
-
Sensible à : tiamuline, lincomycine, tilmicosine, tulathromycine, tylosine et tétracyclines
-
Vaccination des porcs à l’engrais
- Largement répandue
-
Moment de la vaccination :
-
déterminée en fct de
- Type de vaccin (1-2 doses)
- Moment des SC/de l’infection (profil sérologique)
- Présence de d’autres maladies dans le troupeau (ex. SRRP)
- Type de production
-
Vaccination des porcelets
- Moment variable
-
Vaccination des cochettes
- Avant leur entrée dans le troupeau reproducteur (ex. dans le local de quarantaine ou d’acclimatation)
-
déterminée en fct de
- Correction des facteurs de risque
-
Élimination possible dans certaines régions mais risque de réinfection élevée
-
Éradication
- Entrée de cochettes de différents âges
- Fermeture du troupeau
- Vaccinagtion commerciale
- Traitement antimicrobien
- Introduction de sentinelles
-
Éradication
Influenza porcin
Généralités
- Maladie respiratoire virale aigüe et fréquente chez le porc
- Synonyme = grippe porcine
- Morbidité élevée (de 50-100%)
- Mortalité faible (<2%)
- Peut se compliquer d’infections bactériennes :
- Pasteurella multocida, Actinobacillus pleuropneumoniae, Haemophilus parasuis, Streptococcus suis
Étiologie
- Virus influenza type A
- Virus à ARN (mutations ponctuelles)
- Génome segmenté (recombinaisons possibles)
- Virus enveloppé
-
Glycoproétines
- Hémagglutinine (1-16)
- Neuraminidase (1-9)
- Au québec : H1N1, H1N1p, H3N2, H1N2
Épidémiologie
- Infection aérogène
- Période d’incubation : 1-3 jours
-
Durée de la maladie : courte
- 7-10 jours
- Dissémination rapide dans l’élevage et entre les élevages
- Bonne immunité suite à l’infection
-
Formes possibles
- Endémique
- Sporadique
- Peuvent être avec une avec une ou plusieurs souvhes
-
Facteurs de risque pour la contamination
- Multi-sources
- Saison (automne, hiver) mais aussi l’été
- Densité/proximité avec d’autres élevages
-
Cochettes
- Introduction et recirculation
-
Transmission interespèces
- Espèce porcine
- Récepteurs HA à la fois pour le le virus aviaire et humain
- Espèce porcine
-
Facterurs de risque
- Engraissement multisource
- Densité de porcheries dans une région (proximité géographique)
- Saison (surtout automne et hiver)
Pathogénie
- https://mm.tt/1374444601?t=a5YGcoaJf0
SC
- Fièvre et abattement
- Jetage nasal et éternuement
- Conjonctivite
- Dyspnée et polypnée
- Toux
Lésions
-
Lésions macroscopiques
- Ressemblent à celles de la pneumonie à Mycoplasma hyopneumoniae
-
Lésions microscopiques
- Pneumonie broncho-interstitelle avec bronchiolite nécrotique et suppurée
- Bronchiolite oblitérante possible dans les cas chroniques
Diagnostic
- Nécropsie
- Pneumonie broncho-interstielle
- Histopathologie : bronchilite nécrotique
- PCR sur poumon
- Isolement viral à partir des lésions –> doit se faire précocément car le virus reste 4-5 jours seulement au niveau des lésions
- PCR
- Écouvillons nasaux
- Début d’infection : fièvre/écoulent nasal
- Lingettes de groin
- Fluides oraux
- Présence de toux
- Écouvillons nasaux
- Séquençage H et N
- Inhibition de l’hémagglutination sur sérum (sérologie)
Traitement et prévention
-
ATB
- Dans certains cas
- Pour limiter les risques d’infections secondaires
- Antipyrétiques
-
Vaccination
- Vaccin tué IM
- Multivalents en général
- Majorité contiennent H1N1 et H3N2
- Certains autres contiennent H1N2 et H1N1p
- N.B. Variabilité des souches
Pasterellose pulmonaire
Généralité
- Affecte les porcs en croissance
- Généralement secondaire à d’autres infections pulmonaire –> SRRP macrophages alvéolaires et mycoplasma ou influenza pour l’épithélium cilié
Étiologie
- Pasteurella multocida
- Bactérie gram -
- Opportuniste
- Très répendu : se retrouve dans tous les élevages
- Souche différentes de celles responsables de la rhinite atrophique progressive (RAP)
- Environ 50% des Pasteurellacea responsables des formes pulmonaires sont toxinogènes
- Souche Type A : surtout
- Aussi Souche type D
Pathogénie
- https://mm.tt/1374509081?t=PBom8SpKhR
SC
-
Pasteurellose primaire
- Rare
- Aigüe
- Ressemble à APP et A.suis
- Pneumonie fibrinohémorragique
-
Pasteurellose secondaire (++)
- Toux, dyspnée, amaigrissement
- Brochopneumonie suppurée
- Mortalité rare
Lésions
- Bronchopneumonie suppurée
- Pleurésie
- Pneumonie fibrinohémorragique dans la forme aigüe primaire (rare)
Diagnostic
- Nécropsie
- Bactériologie et antibiogramme
Traitement/Prévention
-
ATB
- Tulothromycine, florfénicol, tilmicosine, tétracycline, pénicilline
- Difficile d’obtenir une concentration d’ATB suffisante au niveau des lésions purulentes pulmonaires que l’on retrouve dans la forme secondaire
- Prévention = contrôle des infections primaires comme M. hyopneumoniae, SRRP, influenza
Pleuropneumonie porcine
Généralité
- Fréquence : moyenne/faible
- Contagion
- Porc à l’engrais et parfois en post sevrage
Étiologie
- Actinobacillus pleuropneumoniae (APP)
- Bactérie gram -
- Bactérie spécifique du porc
- Peu résistante dans l’environnement
- 15 sérotypes
- Différence de virus
- Répartition géographique
-
Canada : surtout 5-7
- Sérotype 1 n’est plus vraiment rencontré dans les élevages au Canada
- Sérotypes reliés aux polysaccharides et aux lipopolysaccharides (LPS)
-
Cytotoxines : produites par différents sérotypes
- ApXI, ApXII, ApXII
Épidémiologie
-
Mode d’infection
- Contact direct entre les porcs
- Aérosols sur courte distance (possiblement)
-
Dissémination de la maladie entre les élevages porcins très proches est possible
- Surtout automne/hiver –> changement de température
Pathogénie
- https://mm.tt/1374522742?t=3mtBMrIdjo
SC
-
Forme aïgue
- Évolution très rapide de la maladie
- Peut faire suite à l’introduction dans un élevage indemne d’animaux infectés par un sérotype très virulent
- Ex. engraissement multisource
-
On observe :
- Fièvre et abattement –> les animaux restent couchés
- Dyspnée
- Vomissements possibles
- Morbidité élevée
- Évolution très rapide
-
Mortalité subite
- Animaux morts : spumosités hémorragiques aux narines et congestion généralisée
-
Forme endémique
- SC se manifestent suite à la présence de différents facteurs de risque
-
Forme chroniques
- Symptômes peu importants
- Retards de croissance
- Un peu de toux
Lésions
-
Lésions macros
-
Lésions aigües
- Foyers de pneumonie fibrinohémorragique et nécrotique accompagnées de pleurésie fibrineuse
- Régions affectées : antéroventrales et zones irrégulières souvent bien délimitées dans les régions pulmonaires dorsocaudales (notamment près des bronches majeures)
- Spumositées hémorragiques trachéobronchiques et jetage nasal hémorragique fréquent lors des cas aigüs
- Lésions extrapulmonaires de toxémie (fréquent dans les cas aigüs sévères)
-
Lésions pumonaire chroniques résiduelles (contrôle à l’abattoir)
- Peuvent apparaïtre comme des abcès ou des séquestres nécrotiques encapsulés accompagnés de pleurésie fibrineuse focale (adhérences)
-
Lésions aigües
-
Lésions micros
- Pneumonie fibrinohémorragiques et nécrotiques avec leucocytes dégénérés en forme de grain d’avoine
- Vasculite et pleurésie fibrineuse
Diagnostic
- Nécropsie
- Isolement bactérien et antibiogramme
- PCR pour identifier l’espèce, le sérotype ou les toxines
- Sérologie par ELISA pour déterminer le statut des animaux et des groupes
Traitement
- Identification précoce des animaux en début de maladie
-
Traitement antimicrobien
-
Animaux malades : par injection
- Raison : ne consomment plus suffisament d’aliments et d’eau pour permettre un traitement efficace dans l’aliment et/ou l’eau
-
Autres animaux du groupe :
- Traitement métaphylatique dans l’eau ou la moulée si leur consommation est suffisante
- Identifier les animaux traités pour vérifier l’efficacité du traitement
- Traitement métaphylatique dans l’eau ou la moulée si leur consommation est suffisante
-
Sensible à :
- Tulathromycine, florfénicol, tilmicosin, tiamuline, péniciline, ceftiofur
-
Animaux malades : par injection
- Augmenter la ventilation et le renouvellement de l’air pour diminuer la pression d’infection au niveau des animaux
Prévention
- Connaître le statut sanitaire des troupeaux qui fournissent les porcelets
- Si multisource inévitable –> regrouper les fournisseurs avec des statuts sanitaires similaires
- Régie TPTV
- Éradication
- Si sérotype avec importance clinique et pertes importantes
Infection par coronavirus respiratoire porcin (CVRP)
PAS A L’EXAMEN
Généralités
- Peu d’importance au niveau clinique
- Asymptomatique
- Signes légers (toux légère)
- Fréquence moyenne/faible
-
À distinguer du coronavirus de la GET (gastroentérite transmissible)
- __Interférence lors du diagnostic sérologique
- Tests PCR et Élisa disponibles pour les différentier
- Offre une certaine protection pour le GET
- __Interférence lors du diagnostic sérologique
Épidémiologie
- Infection aérogène
- Relation antigénique avec le virus de la GET puisque le CVRP semble protéger au moins partiellement contre la GET
Pathogénie
- Se multiple presque uniquement dans l’arbre respiratoire
SC
- Le plus souvent asymptomatique ou sous la forme d’un syndrome grippal bénin (toux légère, jetage nasal)
Lésions
- Légère pneumonie interstitelle
Traitement
- Habituellement pas justifié
Rhinites atrophique progressive (RAP)
Généralités
- Maladie respiratoire irréversible
- Peut entraîner des pertes économiques chez le porc à l’engrais (par opposition avec la rhinite atrophique régressive)
Étiologie
- Certaines souches de Pasteurella mutocida (toxinogène)
- retrouvés chez plusieurs espèces animales inclinant l’humain (infection expérimentale avec une souche humaine a produit des lésions chez le porc)
- Production d’une dermonécrotoxine
- N.B. il existe de nombreuses Pasteurelles non rhinopathogènes dans le nez du porc
Pathogénie
- https://mm.tt/1374539790?t=2M5LmQI4GF
-
Transmission :
- Aérogène
- Besoin d’un contact étroit entre les animaux
- Porcelet : peut être infecté par la mère (voie vaginale)
- La sévérité des lésions diminue avec l’âge au moment de l’infection (pour une même dose de toxine)
- Par contre, des porcs infectés en engraissent et même des jeunes reproducteurs peuvent développer des lésions nasales en quelques semaines contraitement à la rhinite atrophique régressive
SC
** SC chez environ 10% des animaux (bcp ont des lésions) **
- Éternuments, reniflements
- Écoulement nasal séreux à mucopurulent
- Déviation du groin
- Brachygnantisme supérieur
- Plissement de la peau de la face supérieure au groin
- Épiphora
- Saigement de nez (souvent unilatéral)
- Retard de croissance important (5-8%)
(maladie du bulldog)
Lésions
- Atrophie des cornets nasaux
- Rhinite catarrhale
Diagnostic
- Identification des souches toxinogènes de P. multocida par PCR ou ELISA à partir de prélèvement
- Écouvillon nasal ou biopsie d’amygdales
- Évaluation de l’atrophie des cornets nasaux
- Section du groin au niveau de la 1e-2e prémolaire supérieur
- Évaluation subjective des lésions (1-5) ou par des mesure entre le placher des cacvités et les cornets nasaux
- Si lésions nasales mineurs : RAR à B. bronchiseptica peut être soupçonnée
Traitement
- Pas de traitement curatif –> lésions irréversibles
- Il faut quand même traiter les animaux cliniquement atteints pour limter leur pouvoir de contamination
Prévention
- Diminution de la pression d’infection
- Correction des facteurs de risques
Rhinite atrophique régressive
Généralité
- Peu importante d’un point de vue économique
- Raison de son importance : dans la ses relations avec la rhinite atrophique progressive (RAP)
- Qualifié de régressif puisque les lésions peuvent régresser et diminuer avec le temps
Étiologie
-
Bordetella bronchiseptica : présent dans presque tous les élevages
- La majorité des souches de B. bronchiseptica produisent la toxine dermonécrosante (cytotoxine), contrairement a P. multocida chez qui toutes les souches ne sont pas toxinogènes
Pathogénie
- https://mm.tt/1374555810?t=Hh24KEISIJ
- Les lésions peuvent faciliter la colonisation ultérieure par les souches rhinopathogènes de P. multocida
- La regénérescence des cornet commence vers 4 sem PI ce qui fait qu’à l’âge d’abattage, on a souvent que des lésions légères
- Diminution de la susceptibilité des porcs à la toxine en fct de l’âge
- Malgré une infection massive en début d’engraissement, pas de développement d’atrophie des cornets nasaux (différent de la RAP)
SC
- Éternuements, reniflements
- Écoulement nasal séreux à mucopurulent
- Potentiellement les mêmes signes cliniques que pour la RAP mais il faut une ++ pression d’infection
- Dévation du groin, brachygnantisme supérieur, plissement de la peau de la face supérieure du groin, épiphora, saignement de nez (très rare)
- Retard de croissance peu important
Lésions
- Atrophie des cornets nasaux généralement moins sévère qu’avec RAP
- Rhinite catarrhale
- Des lésions faibles ou même modérées peuvent s’observer dans les troupeaux sans SC
Diagnostic
- Bactériologie pour diférencier de la rhinite à P. multocida
Traitement et prévention
- On favorise la prévention qui est similaire à celle de la RAP
Rhinite à corps d’inclusion
PAS À L’EXAMEN
Généralité
- Présent dans la majorité des troupeaux
- Maladie cependant très rare
-
Infection souvent inapparente
- Élevages à haut niveau sanitaire nouvellement infecté = proportions épidémiques
Étiologie
- Cytomégalovirus porcin (herpès)
- Provoque des inclusions intranucléaires très caractéristiques
SC
- Touche les porcelets en présevrage et en postsevrage
-
Rhinite aigüe qui peut être +++ importante
- Porcelets respirent la bouche ouverte
- Croûtes autour des narines
- Éternuements
- Jetage séreux puis purulent
- Conjonctivite
-
Élevages de haut niveau sanitaire touché pour une première fois :
- Mortalités rapides chez les nouveau-nés
- Forme rare
Lésions
-
Macroscopiquement
- Aucune lésion ou rhinite catarrhale à mucopurulente
-
Histologiquement
- Corps d’inclusion basophiles dans les noyaux des cellules épithéliales des glandes de la muqueuse nasale
- Aussi possiblement observé dans d’autres cellules épithéliales (glandes salivaires et lacrimales, tubules rénaux)
- Forme généralisée
- Rare
- Seulement chez les nouveaux nés
-
On observe :
- Oedème
- Hémorragies (pétéchies, ecchymoses) dans plusieurs tissus associés à des corps d’inclusion dans les cellules endothéliales surtout
Diagnostic
- Histologie : inclusions intranucléaires au niveau de la muqueuse nasale
- Isolement du virus difficile
Épidémiologie
- Passe la barrière placentaire –> peut infecter les porcelets in utéro
Traitement et prévention
- Aucun traitement curatif sauf pour contrôler les infections secondaires
Bordetellose pulmonaire
PAS À L’EXAMEN
Généralités
- Condition peu commune
-
Agent : Bordetella bronchiseptica
- Présent dans presque tout les élevages
- Maladie surtout observée dans les élevages à faible niveau sanitaire
-
Condition primaire
- Pas recontré en pratique chez les jeunes porcelets (à la mamelle et en début de pouponnière)
SC
- Dyspnée
- Mortalités importantes
Lésions
- Pneumonie à distribution nettement loculaire
-
Cas non foudroyants :
- Alternance de lobules hémorragiques et de lobules fibrosés
Abcès pulmonaires et pneumonie embolique
PAS À L’EXAMEN
Généralité
-
Abcès pulmonaires
- Complication d’une bronchopneumonie (infection par voie aérogène)
- Trueperella pyogenes : fréquemment retrouvé dans ce type de lésions
- Conséquence d’une pneumonie embolique (infection par voie hématogène)
- Lésions distribuées de façon aléatoire au sein de tous les loves pulmonaires
- Complication d’une bronchopneumonie (infection par voie aérogène)