Maladies respiratoires Flashcards
Quels sont les 4 agents impliqués dans le complexe respiratoire supérieur félin?
1) Herpesvirus (rhinotrachéite féline FHV-1)
2) Calicivirus
=> LES 2 PRINCIPAUX
3) Chlamydia psittaci (a plus tendance à faire des conjonctivites)
4) Bordetella bronchiseptica (pneumonie chatons)
Différenciez les manifestations cliniques de l’herpesvirus et du calicivirus.
Herpes : animaux +++ abattus, signes nasaux et oculaires + sévères
Calici : ulcères langue
Comment se fait les DX pour identifier l’agent lors de CRSF?
=> PCR
Décrire le traitement de support d’un chat atteint de CRSF.
- Fluidothérapie SC ou IV et support nutritionnel (gavage) (chat peut se déshydrater si anorexie complète secondaire à congestion nasale, fièvre, inconfort)
- Thérapie locale : enlever les sécrétions nasales et oculaires, humidificateur, flush saline 0,9% IN
- ATB si infections secondaires (écoul nasal verdâtre)
- Onguents ATBs ou gouttes anti-virales si lésions oculaires
- Anti-viraux : famciclovir efficace contre herpes ; peut améliorer SC et prévenir récidives
- AINS : soulage inconfort, diminue inflammation et fièvre
- L-Lysine : pas d’efficacité clinique, pas recommandé
**guérison auto-limitante, en 5-7 jours en moyenne
Expliquez les agents infectieux impliqués dans la trachéobronchite infectieuse canine.
1) Bordetella bronchiseptica**
2) Parainfluenza canin (CPIV)**
3) Influenza canine
4) Adénovirus canin type II (CAV-2)
5) Herpèsvirus, réovirus, mycoplasme (cynos), ureaplasme
**Les 2 premiers étant les plus importants
=> On voit surtout trachéite, mais peut évoluer en bronchite (pneumonie bactérienne secondaire possible chez les chiots ou animaux immunosupprimés).
Décrire les SC de la trachéobronchite infectieuse canine selon sa forme légère et plus sévère.
FORME LÉGÈRE ; toux sèche, écoul oculaires séreux, pas de signe systémique. dure 1-2 sem
FORME PLUS SÉVÈRE ; toux productive, écoul naso-oculaires purulents, signes systémiques
Expliquez les tests DX lors de trachéobronchite infectieuse canine.
Décrire les traitements d’un chien atteint de trachéobronchite infectieuse canine.
Décrire les méthodes de prévention de la trachéobronchite infectieuse canine.
VACCINATION :
- IN : peut causer irritation locale (forme légère de la maladie)
- Systémique (nouveau)
=> Bonne rép immunitaire
Quels sont les principaux agents impliqués dans les mycoses nasales chez le chien et chez le chat?
CHIEN : Aspergillus fumigatus
(voie d’entrée = corps étranger)
fait partie de la flore normale de la cavité nasale
=> décoloration de la truffle très classique de aspergillus!
CHAT : Cryptococcus neoformans
=> a tendance à faire des croûtes ; lx mucocutanées davantage => gratter la croûte et envoyer en cytologie
Quels sont les SC des mycoses nasales?
Écoulements nasaux muco-purulents, chronique, uni ou bilatéraux, dépigmentation des narines
*chez le chien ; très classique unilat
chez le chat ; plus svt bilat
*chez le chien présentation classique ; épistaxis unilatéral, car cause lyse +++
Décrire les méthodes DX lors de mycoses nasales.
1) Mycologie des sécrétions nasales :
- attention, culture + indique slmt présence d’aspergillus et ne confirme pas la colonisation nasale
2) Radiographies/CT des cavités nasales et sinus :
- destruction osseuse imp (à différencier d’une tumeur)
- atteint surtout la partie rostrale de la cav nasale (les tumeurs affectent plus svt la partie caudale)
- sinus frontal peut être affecté
*mieux d’aller en CT directement
3) Sérologie pour Aspergillus et Cryptococcus :
- spécifique mais peu sensible pour détection d’aspergillus ; histologie demeure le test idéal
4) Rhinoscopie avec biopsie :
- plaques jaune-verdâtre sur muqueuse nasale, destruction cornets nasaux
- histopathologie (Gold Standard)
Décrire le traitement des mycoses nasales.
- Infusion locale d’antifongique pour aspergillus : clotrimazole, énilconazole / tx syst moins efficace
- Tx systémique pour cryptococcose : itraconazole, fluconazole, posaconazole
- Débridement chirurgical et sinusotomie peuvent parfois être nécessaires
Décrire brièvement la présentation et les tests DX des tumeurs nasales.
NÉOPLASMES MALINS
Présentation :
- chiens âgés, nez longs (dolicocéphales)
- écoul nasal unilatéral séreux, mucoïde, purulent ou hémorragique, obstruction nasale, écoul oculaire, déformation de la face ou du palais (à différencier d’un abcès dentaire impliquant PM4)
Diagnostic :
- Radio, CT, rhinoscopie, BIOPSIES
Nommez une séquelle possible du CRSF.
Sténose nasopharyngienne acquise du chat
=> cicatrisation des tissus suite à irritation chronique => sténose
V ou F : Les mites nasales chez le chien sont faciles à visualiser.
F. Souvent difficiles à visualiser => tenter d’abord un tx empirique avec ivermectin
*mites nasales causent des éternuements avec ou sans écoulement nasal.
Décrire les caractéristiques fonctionnelles du larynx.
Joue un rôle dans la vocalisation (ronronnement chat) => donc si chgmt de voix ou chgmt du miaulement, pensez à une maladie du larynx
Décrire le traitement pour un collapse trachéal.
- Antitussifs (hydrocodone, butor)
- GC
- Bronchodilatateurs
- Sédatifs
- Contrôle de pds, harnais
- ATBs si infection secondaire
- Chx : réservée uniquement aux cas réfractaires aux tx médicaux
=> stent prothèse intraluminale posée par fluoroscopie
Quelles sont les méthodes DX du collapse trachéal?
- radio
- fluoroscopie
- trachéoscopie
Quelle est la cause la plus fréquente de toux chez le chat?
L’asthme
=> maladie obstructive des bronchioles
Décrire les SC de l’asthme félin.
Toux et/ou détresse respiratoire (dyspnée expiratoire ; VRI) subite intermittente ou chronique
Décrire l’évaluation diagnostique de l’asthme félin.
1) Auscultation : sifflements expiratoires
2) Hématologie : éosinophilie dans 20% des cas
3) Radiographies : hyperinsufflation pulmonaire, patron péribronchique, interstitiel, collapse LMD ou absence de chgmt pulmo (30% des chats)
4) Lavage bronchique : éosinophiles, neutrophiles, monocytes
=> toujours soumettre échantillon pour culture bactérienne
5) Examen des selles - test antigénique pour les VDC
Décrire les causes de l’asthme félin.
- allergique (poussière, fumée de cig…)
- parasitaire
- bactérienne
- irritant
- dirofilariose
Décrire les traitements à long terme pour l’asthme félin.
Thérapie à long terme :
- si cause spécifique => tx approprié
- GC (pred, dexaméthasone), sevrage dose, mais ne pas discontinuer élément le plus imp du tx (systémique ou inhalation)
- bronchodilatateur (systémique ou inhalation)
Décrire les traitements lors d’une crise aigüe d’asthme félin.
**situation d’urgence ; évitez le stress, pas le temps de faire des tests DX
- Bronchodilatateur en inhalation
- GC injectables
- Sédation
- Cage à O2
Décrire la bronchite canine.
maladie inflammatoire des bronches similaire à ce qui est décrit chez le chat (asthme)
Décrire les causes de bronchites canines.
- infectieuses (virales, bactériennes, parasitaires)
- mécanique (collapse trachéo-bronchique)
- cardiaque (dilatation de l’OG secondaire à insuffisance mitrale)
- allergiques
- néoplasique
- idiopathique
Comment se fait le DX de bronchite canine?
idem au chat asthmatique
Décrire le traitement des bronchites canines.
- corriger la cause primaire si présente
- atténuer toux sans nuire aux mécanismes de défense pulmonaire
- GC, dose minimale efficace; thérapie par inhalation
- antitussifs : slmt si toux sèche et excessive, car empêche l’expectoration des sécrétions bronchiques, ce qui contribue à l’obstruction des petites voies aériennes
Décrire le pneumothorax.
Décrire l’évaluation diagnostique d’un pneumothorax.
- Radiographies : slmt si patient stable, sinon thoracentèse d’urgence
- Thoracoscopie/bronchoscopie pour vf intégrité plèvre, bronches
- Thoracotomie nécessaire pour certains cas récidivants
Décrire le tx du pneumothorax.
- Si patient stable : repos en cage, sédation légère si nécessaire, O2 si nécessaire. Le pneumothorax se résoudra en qq jours.
- Si patient instable : thoracentèse pour drainer un maximum d’air, repos en cage, sédation légère si nécessaire, O2.
=> si récidive rapidement après thoracentèse : drainage pleural continu via drain thoracique.
=> si persiste > 5 jours ou plus de 2 récidives : exploration chir du thorax pour identifier source de la fuite
Définir effusion pleurale.
Accumulation anormale de fluide dans l’espace pleural.
Décrire l’étiologie du chylothorax.
- Résulte d’une perméabilité excessive ou d’une fuite des VL dans l’espace pleural.
- Souvent idiopathique
- Autres causes : lymphangiectasie, rupture traumatique, néoplasie intrathoracique, maladie cardiaque congestive, dirofilariose….
Comment se fait le DX du chylothorax?
Définir pyothorax.
=> Accumulation de pus dans l’espace pleural.