M2S1 Alimentation et comportement alimentaire Flashcards

1
Q

Définition de l’action de s’alimenter, d’après le Larousse

A

En effet, l’organisme fonctionne sans relâche et l’alimentation va permettre de lui apporter les nutriments énergétiques, les minéraux et les vitamines nécessaires à son bon fonctionnement.

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Q

Quel rôle joue l’alimentation dans la vie de chacun?

A

Au-delà de la satisfaction des besoins
physiologiques, elle fournit l’occasion d’expériences hédoniques variées, tout en assurant des fonctions
sociales et culturelles essentielles.

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3
Q

Quels sont les 10 groupes d’aliments selon le rapport de l’ANSES de décembre 2016

A
  • les viandes poissons oeufs
  • les produits laitiers
  • les produits céréaliers
  • les légumes secs
  • les légumes
  • les fruits
  • les fruits à coque
  • les matière grasse
  • les produits sucrés
  • les boissons
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4
Q

Qu’est ce que les éléments de synthèse ?

A

Les protéines et certains minéraux.

Rôle au niveau des cellules en assurant leur croissance et leur développement ainsi que l’entretien du corps

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5
Q

Qu’est ce que les substances énergétiques ?

A

Les glucides et lipides

Rôle dans la fabrication des cellules, dans
la digestion et le maintien de certaines fonctions telle la régulation de la température

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6
Q

Qu’est ce que les substances régulatrices

A

L’eau, les vitamines et les minéraux
Rôle dans l’utilisation efficace des substances énergétiques par le corps.

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7
Q

Comment peut on répartir les aliments en fonction de ce qu’ils apportent ?

A
  • les éléments de synthèse
  • les substances énergétiques
  • les substances régulatrices
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8
Q

Qu’apportent les viandes, poissons et oeufs?

A
  • des protéines de bonne qualité contenant tous les acides aminés indispensables à la construction de l’organisme.
  • du fer (héminique pour la viande et le poisson et non héminique pour les oeufs).
  • des vitamines du groupe B, avec principalement la vitamine B12
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9
Q

Quelle est la spécificité du poisson? et des oeufs ?

A

Le poisson sera considéré comme plus digeste par rapport à la viande car sa chair est moins riche en
collagène.

Les oeufs seront une bonne alternative pour varier les apports.

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10
Q

Recommandations hebdomadaire en VPO pour une population adulte.

A
  • 500 g de viande hors volaille
  • 2 portions de poisson (dont 1 gras),
  • 4 à 6 oeufs
  • 150 g de charcuterie.
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11
Q

Recommandations quotidienne en produit laitiers pour une population adulte.

A

2 produits laitiers,
sans dépasser une portion de fromage

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12
Q

Qu’apportent les produits laitiers ?

A
  • des protéines,
    (principalement la caséine qui renferment tous les acides aminés indispensables)
  • des lipides en quantité satisfaisante, du sucre principalement sous forme de lactose
  • des sels minéraux (calcium plus que phosphore)
  • les vitamines A, B, C, D.

Un bon équilibre phosphocalcique est
indispensable pour une bonne minéralisation osseuse

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13
Q

Qu’apportent les produits céréaliers ?

A
  • contiennent des glucides
  • des vitamines B1 et B2.

Leur consommation sous forme complète est à privilégier afin de diminuer l’index glycémique de ces aliments.

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14
Q

Recommandation pour les produits céréaliers

A

Pour une population adulte, on recommande la consommation de féculents à tous les repas.

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15
Q

Qu’apportent les légumes secs ?

A

(Extraits du groupe des féculents pour former un groupe à part entière depuis les dernières recommandations)

  • des protéines végétales
  • des fibres,
  • des minéraux (magnésium, calcium)
  • des vitamines principalement du groupe B.
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16
Q

Recommandation hebdomadaire en légumes sec

A

Pour une population adulte, on recommande la consommation de légumes secs au moins 2 fois par
semaine.

Pour les personnes végétariennes ou végétaliennes, cette fréquence recommandée est à
augmenter.

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17
Q

Recommandation en légumes

A

Pour une population adulte, on recommande la consommation de légumes à tous les repas, crus et/ou
cuits.

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18
Q

Qu’apportent les légumes ?

A
  • riches en vitamines
  • des minéraux
  • des fibres.
  • faible valeur énergétique grâce à leur forte teneur en eau
  • les légumes constituent un groupe d’aliments qui permet un choix varié.
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19
Q

Qu’apportent les fruits ?

A
  • riches en acides organiques
  • glucides varie entre 5 et 20 %.
  • de la vitamine C et des fibres.
  • pauvres en protéines, en graisse (sauf les avocats et les olives)

Se rajoutent à ce groupe d’aliments, les fruits oléagineux.
- riches en lipides de bonne qualité (oméga 6 et oméga 3),
- en protéines
- en calcium

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20
Q

Qu’apportent les fruits à coque?

A
  • calcium
  • magnésium
  • est complément en protéines d’origine végétales.
  • quantité non négligeable de lipides (principalement en oméga 3)
  • nombreux allergènes et doit être évité pour les personnes sensibles.
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21
Q

Recommandation quotidienne en fruits à coque

A

Une poignée de fruits à
coque soit aux alentours de 30 g.

22
Q

Qu’apporte les matières grasses ?

A

(Huile, beurre, margarine, crème fraîche)

  • lipides
  • vitamines liposolubles A, D, E
  • acides gras.

Les matières grasses ne sont pas à bannir, il est recommandé de consommer de préférence celles d’origine végétale et d’éviter de les faire cuire.

23
Q

Recommandation quotidienne en matière grasse

A
  • consommation quotidienne dans la mesure du possible, des huiles différentes pour la cuisson et l’assaisonnement.
24
Q

Qu’apportent les boissons ?

A

L’eau est la seule boisson indispensable.

(Cette catégorie se répartit avec d’une part l’eau et d’autre part les boissons sucrées)

25
Q

Recommandation en boisson

A

Pour une population adulte, on recommande une consommation de 1,5 L d’eau par jour.

La consommation de boissons sucrées et d’alcool est à limiter.

26
Q

Que doit être pris en compte dans la conception moderne de la nutrtion ?

A
  • l’alimentation
  • ses déterminants psychologiques
  • activité physique

Un déséquilibre de cet ensemble complexe est impliqué dans l’apparition et le développement de la plupart des maladies chroniques les plus fréquentes de nos jours.

27
Q

En fonction de quoi évoluent les recommandations ?

A

l’acquisition de nouvelles connaissances

28
Q

Dans la survenues de quelles maladies l’impacte de facteurs nutritionnels à été démontrée?

A

certains cancers,
les maladies cardiovasculaires,
l’obésité,
l’ostéoporose
les troubles métaboliques comme le diabète de type 2
l’hypercholestérolémie.

29
Q

A quelle domaine s’élargit la recherche sur la nutrition ?

A

De nouveaux travaux suggèrent en effet l’existence de liens entre la nutrition et
certaines maladies inflammatoires auto-immunes.

30
Q

Qu’est ce qui est indispensable à la croissance, au maintien de l’immunité, à la fertilité ou encore à un vieillissement réussi ?

A

Une alimentation suffisante, équilibrée et diversifiée

31
Q

Qu’est ce que le PNNS ?

A

La nutrition constitue de ce fait un levier pour améliorer le niveau de santé de la population.

Ainsi, le Programme National Nutrition Santé (= PNNS) propose depuis 2001 des recommandations nutritionnelles
pour prévenir l’apparition de certaines maladies et promouvoir la santé publique.

Ces recommandations sont assorties de repères visant à favoriser une consommation adéquate des différents types d’aliments et la pratique régulière d’une activité physique.

32
Q

Que permettent les repères du PNNS ?

A

Ils permettent de couvrir les besoins nutritionnels de la quasi-totalité de la population adulte et de maximiser les bénéfices en termes de prévention nutritionnelle des maladies chroniques, dans l’état actuel des connaissances.

33
Q

Sur quoi repose les repère du PNNS ?

A

Sur des études épidémiologiques et cliniques couplées à des données mécanistiques issues de la recherche expérimentale.

Il s’agit notamment d’études dites
prospectives, qui permettent d’explorer les liens entre l’exposition à un aliment et le risque de développer une maladie.

34
Q

Quels sont les changements suite à la réactualisation de 2016 par le haut conseil de la Santé publique ?

A
  • introduction des fruits à coque et les légumineuses
  • révision à la baisse la consommation
    de protéines d’origine animale (en particulier celle de charcuterie).
  • Quelques conseils :
  • privilégier les produits non transformés, bruts et de saison pour limiter ainsi la consommation d’additifs
    dont les effets sont encore mal documentés ;
  • éviter l’usage de compléments alimentaires ;
  • privilégier les produits issus d’une agriculture limitant l’apport en pesticides.
35
Q

Quelles sont les différentes fonctions de l’alimentation ?

A
  • nutritive
  • économique
  • sociale
  • culturelle
  • religieuse
36
Q

Pourquoi manger est une pratique culturelle dont la compréhension est une porte d’entrée idéale pour saisir l’organisation d’une société ?

A

Parce que les pratiques alimentaires jouent le rôle de marqueurs identitaires et occupent une place centrale dans
le processus de différenciation sociale.

Elles sont à la fois le reflet et la source de nombreuses inégalités sociales, qu’il s’agisse de ressources économiques, d’apparence ou encore de santé.

37
Q

Pourquoi, le gastronome Jean Anthelme Brillat Savarin disait il « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. » ?

A

En 1825, il soulignait déjà le lien étroit entre le fait de manger et la personnalité de celui qui se nourrit.

L’alimentation est en effet un support de l’identité individuelle.

Au-delà du seul acte de manger, l’acte de cuisiner dans son ensemble est révélateur de la personnalité d’un individu, de son tempérament et de sa façon d’être aux autres et au monde.

Il s’agit d’un moment intime. Nous cuisinons comme nous vivons et aussi comme – et avec – ce que nous sommes.

38
Q

Par quoi se traduit l’ascension de la bourgeoisie à partir du 17e siècle ?

A

Par le développement d’un mode d’alimentation comportant en particulier un code de manières de table
très spécifique et compliqué.

L’usage d’ustensiles de plus en plus nombreux et difficiles à manipuler

s’accompagne de l’établissement d’un ordre de placement des convives autour de la table, en fonction de leurs liens familiaux et de la position sociale que peuvent occuper les uns et les autres.

39
Q

Quel genre de manuels fleurissent 19e siècle ?

A

Lorsque la bourgeoisie française
prend conscience de sa position dominante dans la société et tend à donner ses valeurs en exemple aux
autres groupes sociaux. Les manuels de « bonnes manières » fleurissent.

40
Q

Qu’est ce que la commensalité ?

A

Signifie littéralement « compagnon de table ».

La prise des repas se fait à heure relativement régulière, en compagnie de l’entourage familial.

Si cette culture majoritaire en France demeure dominante, on note que dans certains milieux sociaux, elle tend à être remplacée par le « vagabondage alimentaire ».

41
Q

Qu’est ce que le vagabondage ?

A

Cette nouvelle culture décrite par Jean-Pierre Poulain (Sociologue - 1997) se caractérise par la régression des repas structurés pris en commun et par
l’augmentation des prises alimentaires individuelles en dehors du temps des repas.

L’individu est de moins en moins inséré dans un système normatif qui définit sa consommation alimentaire et son mode
de consommation.

42
Q

Quels phénomènes vont contribuer au vagabondage alimentaire ?

A
  • Les progrès de l’agronomie ont permis une surabondance des bien alimentaires disponibles sur le marché et la multiplication de la production d’aliments prêts à consommer

La dysharmonie de rythme de vie entre membre de la famille.

Le mode de vie urbain en général et l’augmentation des ruptures conjugales font que l’individu est de moins en moins inséré et donc de plus en plus seul pour définir sa consommation alimentaire.

43
Q

Quelles sont les tendances des comportements alimentaire des personnes mangeant seules?

A

Elles mangent ce qu’elles trouvent à leur portée, avec un effort minimum de préparation.

Ce sont souvent celles qui souffrent de malnutrition.

44
Q

Quelle population est surtout touchée par l’obésité?

A

Elle touche surtout les personnes en situation de précarité, que ce soit sur le plan psychoaffectif ou sur le plan économique.

45
Q

En quoi l’alimentation est elle un marqueur d’inégalité sociale (critère monétaire ou socioprofessionnels) ?

A

La précarité ne permet souvent plus à l’alimentation d’assurer son rôle structurant des rythmes quotidiens et de convivialité, notamment si l’on estime ne pas pouvoir « rendre l’invitation ».

Elle reflète les difficultés rencontrées : irrégularité des rythmes du sommeil (insomnies, horaires irréguliers)
et se répercute sur l’irrégularité des horaires, des sauts de repas entraînent des désorganisations alimentaires

46
Q

Qui impose les protocoles des actes alimentaires ?

A

La société.

La définition de ce qu’est
un repas, les plats qui le composent, la forme de la journée alimentaire (nombre de prises, horaires…), les modalités (lieu, contexte des prises alimentaires…),

mais aussi les manières de manger varient énormément d’une culture à l’autre, et entre groupes sociaux au sein d’une même culture.

47
Q

Définition du comportement alimentaire

A

L’ensemble des conduites d’un individu vis-à-vis de la consommation
d’aliments.

48
Q

Quelle est la fonction du comportement alimentaire ?

A
  • La principale fonction physiologique de ce comportement est d’assurer l’apport des substrats énergétiques et des composés biochimiques nécessaires à l’ensemble des cellules de l’organisme.
49
Q

Comment varie les comportements alimentaires ?

A

Les comportements alimentaires s’élaborent et évoluent tout au long de la vie en fonction de multiples
facteurs.

Certains comportements, qui relèvent de l’individu, renvoient à des composantes:
- biologiques
- psychologiques et à son histoire,
- environnement économique et social,
- aux normes qui régissent la vie en société.

L’expression « on est ce que l’on mange » pourrait prendre tout son sens à travers les différents comportements alimentaires pouvant être observés.

50
Q

Quelle différence entre les genres y a t-il concernant la dépense alimentaire?

A

Une étude de l’Insee (2006) a montré qu’au sein de la population des individus
vivant seuls, l’alimentation représente 15 % des dépenses des hommes et 18 % de celles des femmes en
France.

51
Q
A