Ligaments/Ménisques Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 façons de classer les récepteurs sensoriels que l’on retrouve dans les tissus musculosquelettiques?

A

Selon:

(1) Le type de stimulus qu’il capte.
(2) La localisation.
(3) La complexité de leur structure.

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2
Q

Quel est la classification des récepteurs sensoriels que l’on retrouve dans les tissus musculosquelettiques selon le type de stimulus qu’il capte?

A

Mécanorécepteurs: Toucher, Pression, Vibration, Étirement

Thermorécepteurs: Changements de température

Photorécepteurs: Lumière

Chimiorécepteurs: Substances chimiques en solution, Substances présentes dans l’air, Ions, Molécules qui changent la composition chimique du sang ou du liquide interstitiel

Nocicepteurs:

  • Stimulus potentiellement nuisible, interprété comme de la douleur.
  • Chaleur intense, Froid extrême, Pression excessive, Médiateurs chimiques de l’inflammation
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3
Q

Quel est la classification des récepteurs sensoriels que l’on retrouve dans les tissus musculosquelettiques selon la localisation? (identifier les types de récepteurs et leur localisation)

A

Extérorécepteur: Ils sont sensibles au stimulus de l’environnement extérieur au corps (toucher, pression, douleur, température, récepteurs des organes des sens)
–> Surface du corps

Intérorécepteur: Ils réagissent aux stimuli produits dans le milieu interne (changements chimiques, température, étirements des vaisseaux)
–> Viscères, Vaisseaux du corps

Propriorécepteurs: Ils réagissent aux stimuli produits dans le milieu interne et informent des mouvements de notre corps en mesurant le degré d’étirement des tendons et des muscles.
–> Muscles, tendons, ligaments, articulations

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4
Q

Quels sont les types de mécanorécepteurs?

A
  1. Récepteurs articulaires
  2. Récepteurs musculaires
  3. Récepteurs cutanés
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5
Q

Quelle est la classification des récepteurs sensoriels que l’on retrouve dans les tissus musculosquelettiques selon la structure de ceux-ci? (nommer pour chaque récepteurs leur classification selon la localisation et selon le stimulus associé tout en précisant où on les retrouve) (9)

Très grosse carte

A

Terminaisons non capsulées:
1)Terminaisons nerveuses libres des neurones sensitifs:
L: Extérocepteurs, Intérocepteurs,Propriocepteurs
S: Thermorécepteurs, Chimiorécepteurs, Mécanorécepteurs, Nocicepteurs
Localisation précise: Tous les tissus, mais surtout les tissus conjonctifs (ligament, tendon, derme, capsule articulaire, périoste) et épithélium

2)Terminaisons nerveuses libres modifiées: corpuscules tactiles non capsulées (disque de Merkel):
L: Extérocepteurs
S: Mécanorécepteurs
Localisation précise: Couche basale de l’épiderme

3)Récepteurs des follicules pileux:
L: Extérocepteurs
S: Mécanorécepteurs
Localisation précise: À l’intérieur et autour des follicules pileux

Terminaisons capsulées:
4) Corpuscules tactiles capsulés (Corpuscules de Meissner):
L: Extérocepteurs
S: Mécanorécepteurs
Localisation précise: Papille du derme de la peau, mamelon, organes génitaux externes, plante des pieds, paupières et extrémités des doigts

5) Corpuscules lamelleux (Corpuscules de vater-pacini):
L: Extérocepteurs, Intérocepteurs, Propriocepteurs
S: Mécanorécepteurs
Localisation précise: Derme et hypoderme, Périoste, Mamelons, organes génitaux externes, doigt plante des pieds, tendon, ligament, capsule articulaire

6) Corpuscules de Ruffini:
L: Extérocepteurs, Propriocepteurs
S: Mécanorécepteurs
Localisation précise: Profondeur du derme, Hypoderme et capsule articulaire

7) Fuseaux neuromusculaires:
L: Propriocepteurs
S: Mécanorécepteurs
Localisation précise: Muscles squelettiques

8) Organes tendineux de Golgi
L: Propriocepteurs
S: Mécanorécepteurs
Localisation précise: Tendons

9) Récepteurs kinesthésiques des articulations
L: Propriocepteurs
S: Mécanorécepteurs, Nocicepteurs
Localisation précise: Capsule articulaire des articulations synoviales

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6
Q

Qu’est-ce qu’un ligament en se fiant aux différences selon le site anatomique, la vascularisation et l’innervation?

A

Site anatomique: Le ligament prend origine et insertion sur un os. Ces ligaments peuvent être intra ou extracapsulaires et sont tous 2 essentiels à la répartition et à la dissipation des forces articulaires.

Innervation et Vascularisation: Une fine couche de tissu conjonctif, l’épiligament entoure le tendon et assure la vascularisation (+ tissu lymphatique) et l’innervation du ligament comme un épiténon. Par contre, cette distribution n’est pas homogène:

  • -> Les extrémités du tendon a/n de leur insertion est plus vascularisé qu’au milieu du tendon
  • -> Les terminaisons nerveuses du tendon se retrouve également plus aux extrémités de celui-ci où leur insertion. Les ligaments ont l’innervation pour percevoir la douleur et la proprioception.
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7
Q

Qu’est-ce qu’un ligament en se fiant aux différences selon la morphologie?

A

Morphologie:
–> Les interactions des fibres de collagène dans les ligaments sont définies comme étant plus fortement réticulées que les tendons et plus étroitement liées par rapport aux fibres tendineuses généralement parallèles. (++ de cross link). Donc plus désorganisé.

–> Les ligaments contiennent également plus de fibroblastes métaboliquement actifs qui sont incorporés entre les fibres de collagène. Le ligament possèderait plus de collagène de type III que le tendon mais en général moins de collagène total.

–> Les propriétés des ligaments peuvent également différées d’un ligament à un autre s’il est intra scapulaire et ainsi présentant une interaction avec le liquide synovial vs extrascapulaire. (ex: LCA a des cellules chondroïdes et moins actives)

  • -> Les fibres de collagène a l’intérieur du ligament ont également des différences régionales a/n de l’orientation, de la composition et de la forme et taille des cellules entre son site d’insertion et le milieu du ligament (le corps).
  • Dans le milieu, les cellules ont une forme allongée, tandis qu’au site d’insertion, les cellules semblent plus arrondies.
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8
Q

Quels sont les types d’insertion sur un ligament? (les décrire)

A

La morphologie du site d’insertion a deux formes différentes, directe et indirecte.

Comme pour les tendons, les insertions directes sont les plus courantes et sont caractérisées par quatre zones: ligament, fibrocartilage, fibrocartilage calcifié et os.

Les insertions indirectes, telles que le site d’insertion tibiale du MCL, sont ancrées directement à l’os par des fibres de collagène calcifiées, appelées fibres de Sharpey, qui se fondent avec le périoste et l’os.

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9
Q

Qu’est-ce qu’un ligament en se fiant aux différences selon l’histologie?

A

La composition du ligament est similaire à celle du tendon. Les principaux constituants sont l’eau, le collagène, l’élastine, les protéoglycanes et les cellules.

L’eau représente environ 60% à 70% du poids total, tandis qu’environ 80% du poids sec est attribué au collagène. Le collagène de type I est le principal collagène présent dans les ligaments (environ 90% du collagène présent).
Le collagène de type III est une portion significativement plus petite avec l’ajout de nombreux autres types, notamment V, VI, XI et XIV.

Les protéoglycanes représentent environ 1% du poids sec du ligament et jouent un rôle dans l’hydratation du ligament et le comportement viscoélastique. La quantité de PGs à l’intérieur change si se tendon est soumis à des forces de compression vs traction.

Un autre composant apparaissant dans le ligament dans une faible proportion (environ 1% du poids sec) est la protéine fibrillaire élastine. L’élastine fonctionne dans l’élasticité du ligament et dans son retour à une longueur pré-étirée après le chargement.

Les fibroblastes constituent le type de cellules primaire dans le ligament. Ces cellules synthétisent le collagène et la matrice extracellulaire qui constituent
structure du ligament.

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10
Q

Quelles sont les fonctions d’un ligament?

A
  • Guider le mouvement des articulations pour prévenir un déplacement anormal de l’os
  • Stabilisation (stabilisateur statique/passif) des articulations
  • Absorbe les charges (répartition de celles-ci entre eux)
    Si une structure déficiente –> La force dans les structures complémentaires augmente pour compenser
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11
Q

Quelle est la différence entre un ligament et tendon sur la courbe contrainte-déformation?

A

La toe region du ligament est plus longue. Elle nécessite une plus longue élongation avant d’atteindre la phase linéaire puisque comme le collagène est désorganisé, il prend plus de temps avant de s’aligner dans l’orientation souhaitée (orientation de la charge).

Par contre, tout comme le tendon, lors d’une faible charge la toe region est prédominante.

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12
Q

Vrai ou faux, au sein d’un ligament les fibres de collagène peuvent agir différemment l’une de l’autre?

(Donner un exemple pour appuyer votre réponse)

A

Vrai, il existe des bandes (regroupement de collagènes qui possède une orientation différente de celle de d’autres amas de fibres de collagènes qui constituent une autre bande) et qui ont des fonctions plus spécifiques.

Exemple: LCA possède deux bandes –> Antéromédial (prévention du tibial en antérieur) et postérolatéral (résiste à la rotation du genou en extension)

Ainsi la position de l’articulation détermine quelles bandes sont engagées

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13
Q

Décrire la propriété viscoélastique du ligament…

A

Elle est dû en partie à l’interaction complexe entre le collagène, l’eau et d’autres composants de la matrice extracellulaire. En fait, les protéoglycanes et les GAG associés chargés négativement jouent un rôle majeur dans la rétention d’eau. –> contribuent à la viscoélastique

Capacité d’un tissu à tolérer/résister une déformation

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14
Q

Quels sont les facteurs biologiques qui affectent la propriété viscoélastique des ligaments? (décrire pourquoi)

A
  • Maturation squelettique et vieillissement:
    Lorsqu’un ligament est mature, celui-ci a plus de chances de subir une lésion a/n du corps alors que lorsqu’un ligament est immature, les lésions sont plus susceptibles de subir une lésion par avulsion aux extrémités a/n de l’avulsion.

Il a également été démontré que les propriétés des ligaments soient la rigidité, la charge ultime et l’énergie absorbée à la rupture diminuent avec l’âge. La rupture du corps des ligaments est plus prévalants chez un sujet plus vieux vs un plus jeune.

  • Localisation anatomique
    Les ligaments ont également des propriétés différentes en fonction de la localisation anatomique.
  • Sexe
    Des variables spécifiques au sexe liées aux hormones influenceraient les propriétés des ligaments. Par exemple, les femmes seraient 2x plus à risque de s’endommager le LCA que les hommes. (serait du au valgus et charge d’ABD qu’elles subissent durant l’activité). Oestrogène n’aurait pas nécessairement de lien. Par contre, il a été découvert qu’une hormone, la relaxine, aurait des effets sur la synthèse du collagène. Elle diminuerait les propriétés mécaniques du tissu conjonctif notamment la résistance à la rupture et la rigidité.
  • L’immobilisation
    Elle peut engendrer le développement d’adhérences synoviales, la perturbation du collagène du ligament et de l’organisation cellulaire, perturbation a/n des sites d’insertion du à la résorption osseuse. Diminution des propriétés structurelles. Tout comme dans le tendon une remobilisation du ligament révèle une amélioration lente et efficace. Toutefois a/n des sites d’insertion la récupération semble incomplète.
  • Exercices
    Il a été qu’à court terme l’exercices augmentaient les propriétés des ligaments.
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15
Q

Associez les ligaments et structures potentiellement atteintes lors d’un mécanisme de blessure…

Structures atteintes:
A) Mécanisme d’extension
B) Atteinte du ménisque latéral
C) Lésion méniscale
D) Atteinte du ligament croisé antérieur
E) Atteinte du ligament croisé antérieur (avec rotation)
F) Atteinte du complexe postéro-latéral
G) Fracture patellaire
H) Atteinte du ménisque médial
I) Atteinte du ligament croisé postérieur (avec translation postérieur)
J) Atteinte du ligament croisé postérieur
K) Atteinte du ligament collatéral latéral
L) Atteinte du ligament collatéral médial
M) Atteinte de la corne postérieure du ménisque médial

1) Trauma direct
2) Force en valgus
3) Force en varus
4) Flexion
5) Force de torsion

A

1) Trauma direct:
A, G, J

2) Force en valgus:
L, B, E

3) Force en varus:
K, H, F, J

4) Flexion:
A, I, M

5) Force de torsion:
C, D

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16
Q

Qu’est-ce que le principe de l’entorse ligamentaire selon la courbe contrainte-déformation?

A

Mécanisme: au départ, le tissu n’a pas toutes ses fibres tendues et peut résister facilement à la force. Ensuite, les fibres se tendent, une partie des fibres craquent lorsque le point de rendement est atteint (déformation primaire) et finalement le ligament complet rupture (déformation complète)

La résistance du ligament augmente à mesure que les fibres s’étirent jusqu’au point de rupture. Donc, plus il est étiré plus il faudra de force. Cette augmentation est due au recrutement des parties du ligament à mesure que le ligament est étiré.

Toe-Region: Les fibres sont progressivement recrutées sous tension, alors que le complexe ligamentaire subit une contrainte. Les fibres de collagènes commencent à devenir parallèles et à perdre leur structure ondulée.

Région linéaire: Toutes les fibres sont tendues. Il n’y a plus d’élasticité disponible. Une réponse plastique se produit: il y a un étirement.

Failure point:

  • Les fibres du ligament qui a été mis sous tension en premier sont les plus probables de céder en premier, alors que le ligament atteint son yield point (point critique). Il y aura des micro-déchirure.
  • Progressivement, les fibres cassent, ce qui résulte en une rupture catastrophique du ligament.
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17
Q

Nommer un facteur externe important qui influence la résistance du ligament au moment de sa résistance (en dehors de ses propriétés)?

A

La direction dans laquelle la pression est exercée sur le ligament.
–> Une pression dans l’axe longitudinal du ligament sera correcte, mais une pression exercée perpendiculaire peut faire perdre 50 à 100% de la force de résistance d’un ligament. (perpendiculaire = pas bon)

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18
Q

Quels sont les grades d’un entorse ligamentaire et situé les sur la courbe contrainte-déformation?

A

Grade 1: Les fibres sont étirées, mais non déchirées
–> Toutes les fibres sont tendues. Il n’y a plus d’élasticité disponible. Une réponse plastique se produit: il y a un étirement. Lors de cette étirement excessif, il y aurait une perte minimal de l’intégrité situant ce grade juste après le break point
Partie C

Grade 2: Déchirure partielle des fibres
--> Les fibres du ligament qui a été mis sous tension en premier sont les plus probables de céder en premier, alors que le ligament atteint son yield point (point critique). Il y aura des micro-déchirure.
Partie C (après le failure point)

Grade 3: Déchirure complète des fibres
–> Progressivement, les fibres cassent, ce qui résulte en une rupture catastrophique du ligament.
Partie D

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19
Q

Expliquer le processus de guérison des ligaments…

A
  • Le processus de guérison des ligaments est analogue à celui des tendons et se déroule en trois phases: inflammation, prolifération matricielle et cellulaire, et remodelage et maturation.

Rappel:
Formation d’un hématome et hémorragie dans l’inflammation (0 min. à 6 heures)
- Inflammation (10 premières heure au 5e jour): Arrivée des médiateurs de l’inflammation qui augmente la perméabilité et donc favorise la migration des macrophages et monocytes + angiogénèse. Étirement des fibres nerveuses et irritation vont occasionner la douleur (marraine). Dégradation et la réparation dans le but de remplacer le matériel endommagé par les monocytes et macrophages + migration des fibroblastes. Présence d’une vascularisation accrue.

  • Prolifération matricielle (4e jour au 21e jour): Les composants cellulaires préalablement recrutés dans la région synthétisent du collagène et d’autres composants de la matrice extracellulaire au site de la blessure (prolifération matricielle) (en particulier . Le résultat est la formation d’une cicatrice et d’une matrice riches en collagène qui se remodèlent lentement pour s’aligner sur le tissu ligamentaire.
  • Remodelage et maturation (3e semaine ad 12e mois): La cicatrice se remodèle lentement pour s’aligner avec le tissu ligamentaire (réarrangement des fibres). En fin de compte, le ligament cicatrisé est mécaniquement inférieur au tissu natif, n’atteignant que 30% à 50% de la qualité du tissu natif.
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20
Q

Que provoque une lésion a/n histologique lors de la réparation d’un tendon et comment est la cicatrisation?

A
  • Diverses altérations biologiques surviennent pendant la cicatrisation des ligaments, y compris l’altération du contenu en protéoglycanes et en collagène, en particulier une expression accrue des collagènes de types III et V.
  • En général, les blessures graves aux ligaments (complets) entraînent une mauvaise cicatrisation en raison de la rétraction des extrémités déchirées. Par contre, selon certaines preuves expérimentales s’il y a une déchirure minimal, il peut y avoir des réparations locales
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21
Q

Quels sont les facteurs qui influencent la guérison des ligaments?

A
  • Les traitements non-chirurgicaux produiraient une meilleur efficacité.
  • L’immobilisation augmente la désorganisation du collagène et des propriétés structurales et mécaniques. On cherche donc à avoir une mobilisation contrôlée rapide.
  • Les facteurs de croissance, l’acide hyaluronique, le plasma riche en plaquettes et les injections prolothérapie aident la guérison.
  • La grosseur du gap entre les extrémités lésées du ligament est une variable importante et leur niveau de rétraction est mis en évidence comme facteur causatif.
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22
Q

Quel est l’épidémiologie d’une lésion au LCA? (inclure facteurs qui favorisent)

A

Des lésions au LCA semblent assez fréquentes considérant 100 000 réparations par année. Les femmes sont plus susceptibles de subir une rupture que les hommes.
Des facteurs extrinsèques et intrinsèques favorisent également la rupture du LCA.

Les facteurs extrinsèques sont le type de terrain de jeu, le type de chaussure et de surface, les conditions météorologiques (froid extreme), un niveau de compétition élevée et un style de jeu agressif.

Les facteurs intrinsèques comprennent la taille du corps et la circonférence du membre, la faiblesse des ischios-jambiers ou la domination des quadriceps, angle Q (élevé) et la laxité ligamentaire.

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23
Q

Quel est le mécanisme de blessure d’une lésion au LCA?

A

Les lésions du LCA peuvent être causées par des mécanismes de contact ou sans contact, la majorité (70% à 84%) étant causées par des mécanismes sans contact impliquant une décélération combinée à un pivotement / changement de direction ou à un atterrissage presque en extension après un saut.

  • Les mécanismes de contact de la blessure impliquent généralement une force de translation antérieure forte appliquée à une jambe fixe.
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24
Q

Quels sont les grandes lignes de l’examen physique et de l’imagerie diagnostique d’une lésion au ACL?

A

Examen physique:
Les tests d’examen physique incluent le test de Lachman, qui s’avère le plus utile dans le traitement aigu, le test du tiroir antérieur et le test de pivot-shift.

Imagerie diagnostique:
Les radiologies sont habituellement normales dans les lésions isolées du LCA, mais une fracture Second (petite fracture par avulsion de l’éminence tibiale latérale) peut être repéré suggèrant fortement une rupture de l’ACL et devrait conduire à une IRM. Si l’IRM est négatif et que l’on soupçonne tjrs une rupture du LCA, l’arthroscopie donnera un résultat définitif.

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25
Q

Quels sont les principes généraux de traitement d’une lésion au ACL? (réhabilitation et chirurgie: un vs l’autre, principes, complications, avantages)

A

Bien que les genoux traités de manière conservatrice aient tendance à reprendre le sport plus tôt et que, bien que les genoux traités chirurgicalement soient objectivement plus stables, il n’y avait pas de différence significative entre la satisfaction du patient et le retour au niveau d’activité sportive précédent. Selon les études, 61% des patients avec un traitement conservateur serait satisfait (seulement 39% change d’avis et demande une chirurgie).

Chirurgie:
A/n chirurgical, les 2 autogreffes de tendon les plus couramment utilisées dans la reconstruction du LCA sont les autogreffes de tendon ischio-jambier et tendon rotulien.
–> Les autogreffes du tendon patellaire seraient plus stable, mais était également plus douloureuse. En revanche, les autogreffes au niveau des ischio-jambiers, ont permis une récupération plus rapide et moins de douleur postopératoire. Par contre, a/n fonctionnel il n’aurait pas de différences entre les 2 autogreffes.

–> Possibilité d’utiliser des allogreffes (provient d’un cadavre) qui diminue le temps d’opération et la douleur postopératoire. Par contre, le temps de récupération/d’intégration serait beaucoup plus long. Par contre, les résultats fonctionnels et le retour aux activités semblent similaires. Toutefois, les allogreffes posséderaient un plus grand risque de rerupture.

  • La chirurgie auraient plus de risques d’augmenter le développement d’arthrose que les traitements conservateurs.
  • La chirurgie diminue les risques de déchirure méniscale comme complications.

Réadaptation avec opération:
- La rééducation, y compris les exercices d’amplitude articulaire et le renforcement, devrait commencer en préopératoire pour garantir les meilleurs résultats postopératoires possibles.

  • Phase 1: La rééducation postopératoire devrait comprendre une mise en charge partielle précoce, des exercices d’amplitude articulaire, le renforcement du quadriceps et l’étirement des ischio-jambiers.
  • Phase 2: Au cours de la deuxième phase de rééducation (six semaines après l’opération), les objectifs du traitement devraient inclure une flexion du genou allant jusqu’à 120, un renforcement supplémentaire des ischio-jambiers et des quadriceps, ainsi qu’une mise en charge complète.
    Enfin (6 à 12 semaines après l’opération), les patients doivent avoir une gamme complète de mouvements et de forces, puis retourner au jogging et à la course.
  • De 3 à 6 mois après l’opération, les patients sont généralement autorisés à commencer des exercices spécifiques à un sport et une formation restreinte. À 6 mois, les patients sont souvent autorisés à reprendre le sport, avec toute la force et l’amplitude de leurs mouvements et avec l’accord du chirurgien.

Réadaptation sans opération:

  • Les principes de réadaptation du LCA non opéré sont similaires à ceux déjà mentionnés pour les traumatismes du LCA opérés et incluent le renforcement du quadriceps et l’étirement des ischio-jambiers.
  • 61 % obtiennent des résultats satisfaisants après un traitement conservateur et 39% revienne à leur activité antérieur.
  • Diminue les risques de développer de l’arthrose, mais augmente les risques de développer déchirure méniscale.
  • L’utilisation de genouillère est controversée (procurait seulement une réassurance subjective)
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26
Q

Quel est l’épidémiologie d’une lésion au LCP?

A

Très peu de blessures isolées du LCP donc l’incidence demeure inconnue, mais représente un certain pourcentage de blessures au niveau du football universitaire, basketball universitaire, lutte universitaire et football professionnel.
Correspondrait à moins de 1% des blessures d’une clinique de médecine du sport.

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27
Q

Quel est le mécanisme de blessure d’une lésion au LCP?

A

Les lésions PCL sont causées par des coups dirigés postérieurement au tibia proximal, par une hyperflexion forcée+++ ou par une hyperextension.

28
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une lésion au LCP?

A

Les patients souffrant de lésions aiguës de la PCL ne ressentent généralement pas le «bruit» typique ressenti avec les déchirures du LCA.

  • Les patients peuvent se plaindre d’une douleur au genou postérieure, d’une douleur à genoux ou
  • d’une légère raideur provoquée par une hémarthrose modérée.

Ils peuvent se plaindre de «difficultés» à monter ou à descendre des pentes, à ressentir une décélération ou à descendre des escaliers

29
Q

Quels sont les grandes lignes de l’examen physique et de l’imagerie diagnostique d’une lésion au PCL?

A

Examen physique:
- Les tests d’examen physique inclut le test du tiroir postérieur:
Pour effectuer ce test, le patient en position couchée le genou est fléchi à 90 ° et, avec les pouces de l’examinateur sur les articulations médiale et latérale, une force postérieure est appliquée.
- Le test du cadran: Réalisé en appliquant des forces de rotation externes à la jambe fléchie du patient en position couchée à la fois à 30 et à 90 ° C. Si seulement à 30 –> isolé mais si à 30 et 90 —> atteinte PLC/PCL probable.
- Parmi les autres tests couramment utilisés figurent le test d’affaissement postérieur et le test du quadriceps.

Imagerie diagnostique:
- Surtout dx par l’IRM, mais grade 1 et 2 difficile à détecter

30
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une lésion au LCA?

A
  • Douleur
  • Oedeme
  • Hémarthrose/Gonflement
  • Faiblesse et instabilité du genou
  • Sensation que le genou va lâcher
  • Test de Lachman positif et test du pivot positif
  • Test du tiroir antérieur peut-être ou non positif
31
Q

Quels sont les principes généraux de traitement d’une lésion au PCL?

A

Traitement non opératoire:
Une thérapie physique comprenant le renforcement du quadriceps, l’étirement et la modification de l’activité commencée peu de temps après la lésion. Si les patients présentant une lésion de grade III ne répondent pas au traitement ou développent une douleur ou une instabilité importante, une reconstruction de la PCL peut être envisagée.
–> L’intervention chirurgicale du PLC ne serait toutefois pas appuyer selon certaines recherches.

Aucun facteur serait capable de prédire quels genoux se porteraient mal ou nécessiteraient une intervention chirurgicale n’a pu être identifié. (indépendants du laxisme)

Traitement opératoire:
- Réparation chirurgicale semble nécessaire lors de lésion combinée. (PLC, LCA ou de l’avulsion), sinon lorsqu’isolé n’est pas de première intention.

32
Q

Quel est l’épidémiologie d’une lésion au LCM?

A

Implique 2x plus d’hommes que de femmes. L’incidence serait de 24/100 000 athlètes dont les plus remarqués sont a/n de l’athlétisme universitaire.
La plupart sont des blessures isolées chez les jeunes.

33
Q

Qu’est-ce que le complexe MCL et le rôle de ces composants et brièvement le mécanisme de blessure…

A

Le complexe MCL est composé de:

  • MCL superficiel: du condyle fémoral à ses 2 attaches distales sur le tibia médial
  • -> Empêche la laxité vagale du genou
  • MCL profond: Situé en dessous du superficiel
  • -> Stabilisateur secondaire en valgus
  • Ligament oblique postérieur: Extension fibreuse du tendon distal du semi-membraneux
  • -> Stabilise contre les forces de rotation et de valgus

Mécanisme de blessure: Un stress valgus

34
Q

Quels sont les grandes lignes de l’examen physique et de l’imagerie diagnostique d’une lésion au LCM? (+ manifestations)

A

Examen physique:
Le stress valgus appliqué à 0 et à 30 de la flexion aidera le clinicien à détecter une atteinte ligamentaire. Un genou qui présente un espace articulaire s’ouvrant à 30 ° C mais pas à 0 a probablement un MCL superficiel et profond déchiré, mais un ligament oblique postérieur intact.
Si le genou montre une ouverture à la fois 0 et 30, les 3 parties du complexe ligamentaire sont probablement déchirées.
Un examen physique permet de réaliser facilement la palpation directe du LCM superficiel et de la région du ligament oblique postérieur.

Grade 1: Ouverture inférieure à 5 mm de la ligne d’articulation médiale
Grade 2: Ouverture de la ligne d’articulation médiale de 5 à 10 mm
Grade 3: Ouverture de la ligne d’articulation médiale supérieure à 10 mm

Le test du cadran (test du tiroir antéromédial) est effectué avec le genou du patient fléchi à 90 °, tandis que l’examinateur fait tourner le pied de façon externe, en appliquant des forces de rotation externes aux structures du genou médial. Une lésion complète des structures médiales (y compris le ligament oblique postérieur) entraînera une rotation externe accrue par rapport au genou non atteint.

Imagerie diagnostique:
Semble encore une fois utilisé l’IRM, mais l’IRM est moins utile pour traiter le LCM profond ou le ligament oblique postérieur et a une utilité limitée pour classer les blessures.

35
Q

Quels sont les principes généraux de traitement d’une lésion au LCM?

A

Toutes les blessures MCL isolées (grade I-II et III), quel que soit leur grade, sont généralement traitées avec une brève période d’immobilisation et de prise en charge symptomatique.
–> Consiste en un contrôle de la douleur, une mobilisation immédiate ou précoce, des exercices d’amplitude des mouvements du genou (renforcement de l’amplitude de mouvement), une mise en charge précoce et un renforcement progressif.

Blessures isolées de niveau I-II:
Traitement conservateur

Blessures isolées de grade III:
Le traitement non chirurgical est aussi efficace que la réparation chirurgicale. (souvent intervention nécessaire si par avulsion ou déplacement en dehors de la patte d’oie ou si instabilité en valgus persiste après réhabilitation).
–> 80% de leur force au bout de 13 sem. et reprennent le sport au bout d’un an.

36
Q

De quoi est fait le complexe postero-latéral et quel est son rôle?

A

Ce complexe est composé du ligament arqué, du ligament collatéral latéral (LCL), le complexe de tendons poplités, le ligament poplité-fibulaire, le tendon latéral du gastrocnémien et de la capsule postéro-latérale.

Restreint les stress varus (plus le LCL qui est responsable de cela), la rotation externe du tibia et la translation postérieure du tibia. (pour le reste du complexe)

37
Q

Quel est l’épidémiologie d’une lésion au complexe poster-latéral?

A

♣ Les blessures isolées sont rares et sont souvent associées aux ruptures croisées postérieures LCP (63%) et aux ruptures poly ligamentaires (87%) et aux fractures du plateau tibial (68%).

38
Q

Quel est le mécanisme de blessure d’une lésion au complexe postéro-latéral?

A

♣ La rupture du LCP est fréquemment associée à d’autres lésions ligamentaires selon la nature du traumatisme. Il s’agit le plus souvent de traumatismes violents en torsion ou même d’un mouvement d’hyperextension forcée après rupture du LCA.

♣ Un traumatisme majeur, en varus (++) ou en valgus, associé à une force en rotation peut engendrer des instabilités postéromédiale et postérolatérale pouvant même entraîner une luxation complète du genou.

39
Q

Quels sont les grandes lignes de l’examen physique et de l’imagerie diagnostique d’une lésion au complexe postero-latéral?

A

Examen Physique
o Évaluation de la laxité rotationnelle et de la laxité varus à différents degrés de flexion:

–> Pour évaluer la laxité rotationnelle. Si le genou atteint a plus de 10 degrés de laxité que le genou non atteint, c’est une blessure PCL)

–> Laxité varus de 0 à 30
♣ Grade I: entorse avec peu ou pas d’instabilité en varus// (0 à 5 mm)
♣ Grade II: blessure démontre une laxité anormale minimale// (6 à 10 mm)
♣ Grade III: rupture complète avec importante laxité (+ de 10mm)

Test du cadran:
♣ Test positif à 30 degrés, mais pas à 90 degrés = blessure isolée de PLC
♣ T. positif à 30 degrés et à 90 degrés = combinaison de blessure LCP-PLC

Imagerie diagnostique:

  • Radiographie standard: peut suggérer une lésion du PLC en trouvant un élargissement de l’aspace articulaire latérale, une fracture par avulsion de la tête de la fibula, une fracture du tubercule de gerdy, fractures du plateau tibial.
  • IRM: Utile pour identifier les structures lésées et voir si d’autres structures concomitantes atteintes.
  • -> Pour bien détecter les blessures, l’IRM doit être fait dans les premières 12 semaines suivant la blessure.
40
Q

Quels sont les traitements d’une lésion au complexe postéro-latéral?

A

Blessures isolées de grade I et II:
- Ces blessures sont généralement traitées de manière conservatrice et donnent de bons résultats.

Blessures isolées de grade III:
Ne sait pas trop si traitement conservateur est aussi bon que la chirurgie (on pense que oui), mais une chirurgie rapide apporte plus de succès qu’une chirurgie qui est fait suite à un temps de latence de plus de 3 semaines.

Chirurgie serait dictée pour lésion de grade III chronique avec des symptômes chroniques ou de l’instabilité + avulsion fémorale + blessure croisée concomitante

41
Q

Expliquer ce qu’est le test valgus/varus?

A

Permet:
–> Évaluation du LCM, PCL
o À 0° et en flexion de 30°. (permet d’identifier structures)
o On examine les 2 côté du genou afin de vérifier s’il y a une absence de symétrie et une laxité.

42
Q

Expliquer le test de Lachman?

A

–> Évaluation du LCA
Est plus utile quand c’est aigu.
- Plier légèrement la jambe (30°), stabiliser le fémur antérolatéral distal avec une main, et avec l’autre, exercer une pression ferme sur le tibial postérieur proximal afin de faire un déplacement antérieur.
- Une translation antérieur visible du tibial avec fin de mouvement «mou» représente un test positif.

43
Q

Expliquer ce qu’est le test du tiroir postérieur?

A

–> Évaluation du LCP
Test qui se fait avec le genou à 90° de flexion.
- Il sera possible de remarquer un affaissement postérieur.
- Il faut ensuite placer ses 2 mains le long de la partie antérieure proximale du tibia avec les pouces sur les lignes médiales et latérales de l’articulation.
On applique une force postérieure égale avec 2 mains.

44
Q

Expliquer ce qu’est le test du tiroir antérieur?

A

 Évaluation du LCA
S’il y a lésion de ce ligament, alors il y aura une translation antérieure élevée et une sensation de fin de mouvement doux.

Un test positif résulte en une translation antérieure avec sensation de fin de mouvement «molle», comme le test de Lachman.

45
Q

Expliquer ce qu’est le test de changement de pivot?

A

 Évaluation du LCA
Le test est fait en association avec le test de Lachman en évaluant le degré d’instabilité rotatoire.

  • On fait une abduction de la hanche, ce qui relâche le tractus illio-tibial permettant au tibia de faire une rotation.
  • On applique une force en valgus sur la partie supérieure du tibia (de l’extérieur du genou vers l’intérieur du corps), avec, simultanément, des mouvements de flexion/extension du genou sur une amplitude de 30° en alternant avec une rotation de l’extrémité inférieure de la jambe (rotation interne).
  • Une subluxation du tibia montre une instabilité au niveau du genou faisant en sorte que le test est positif.
    Le genou est à la fois instable dans la translation antérieure et postérieure ainsi que dans la rotation.
46
Q

Expliquer ce qu’est le test McMurray?

A

 Évaluation du ménisque –> grande douleur + pop = positif

Rotation externe avec une force en valgus (medial) ou rotation interne avec une force en varus (latéral) en effectuant des flexion et extension répétés

47
Q

Expliquer ce qu’est le dial test (test de rotation externe du tibia)…

A

Appliquer une force de rotation ext. sur la jambe fléchie du patient en décubitus dorsal (ventral???) à 30° et à 90° de flexion.

  • Si l’examineur est capable de faire bouger la jambe de 10° de plus que le côté opposé non affecté, il est possible que ça touche le LCP
  • Bouge plus à 30° et non a 90° = LCP
  • Bouge plus à 30° et a 90°) = LCP et CPL (complexe postéro-latéral)
48
Q

Décrire les ménisques en considérant l’anatomie structurelle?

A
  • Le ménisque médial couvre 50% du plateau tibial dans le compartiment médial et est fermement attaché au ligament collatéral médial LCM. En forme de C
  • Le ménisque latéral couvre 70% de la surface de contact sur le côté latéral, est plus mobile, n’est pas attaché au ligament collatéral latéral, et est donc (sauf dans le cas de blessures au LCA) moins susceptible d’être blessé que le ménisque médial (qui est plus fixe). En forme de O
49
Q

Décrire l’histologie d’un ménisque…

A
  • La partie périphérique du ménisque est principalement fait de fibrocartilage (80%).
  • La partie interne du ménisque est composée de cartilage hyalin (60%) et de fibrocartilage (40%).
  • Les fibres de collagène sont orientées essentiellement de façon circonférentielle, cependant, certaines fibres sont aussi orientées radialement (perpendiculaires), en particulier le long de la surface du ménisque.
  • Chez l’adulte, seulement la partie périphérique du ménisque (25% à 30%) est irriguée de façon microvasculaire.
  • La partie restante (partie interne) est avasculaire et donc moins susceptible de guérir dans les tentatives de réparation.
  • Les fibres nerveuses sont aussi plus abondantes le long de la périphérie, ce qui explique pourquoi les blessures périphériques sont souvent plus douloureuses que les lésions vers l’intérieur.
50
Q

Quelles sont les fonctions des ménisques?

A
  1. Amortir les chocs au cours de l’activité
  2. Lubrification des articulations
  3. Rôle important (secondaire au LCA)dans la prévention de la traction avant du tibia sur le fémur (translation antérieur)
51
Q

Quelle est l’épidémiologie des lésions méniscales?

A
  • Se retrouve chez 60 à 70 personnes sur 100 000 par an.
  • Touche 2 à 4 fois plus les hommes que les femmes.
  • Touche surtout la population athlétique (+ que 1/3).
  • Souvent associé aux lésions du LCA.
52
Q

Quel est le mécanisme de blessure des lésions méniscales?

A
  • Les lésions sont souvent dues aux forces de non contact:
  • -> Accélération/décélération combiné à de la rotation qui comprime le ménisque entre le tibia et le fémur.
  • Les lésions causées par des forces de contactsont souvent combinées aux lésions du LCA ou du LCM :
    → Trauma.
    → Twist de la jambe avec le pied fixé.
  • La dégénérescence des ménisques fait aussi partie du mécanisme de blessure.
  • La plupart des lésions sont longitudinales (alignées avec la courbe naturelle de l’anneau fibrocartilage)
  • Les lésions de type radial nécessitent un impact plus important.
53
Q

Quelles sont les manifestations cliniques des lésions méniscales?

A

C’est possible que les lésions méniscales soient asymptomatiques.

  • Douleur
  • Effusion
  • Enflure
  • Rigidité de l’articulation
  • Possibilité de «popping», de coincement, de blocage, de sensation que le genou cède
54
Q

Quelles sont les grandes lignes de l’examen physique et de l’imagerie diagnostique des lésions méniscales?

A

Examen physique:

  • Regarder s’il y a présence d’effusion: échappement de liquides.
  • Palpation de la ligne articulaire pour la sensibilité.

*Thessaly test: Demander une flexion du genou affecté à 20° en position debout, puis une rotation interne et externe.
→ Douleur, blocage, coincement ou impossibilité de twister la jambe constitue un test positif.

*Test McMurray:
- Le genou est placé d’abord en flexion et des mouvements de rotation sont faits en maintenant le pied. L’angle de la flexion diminue pour tendre vers l’extension et les mouvements de rotation sont répétés.
- Le test est positif s’il y a de la douleur et un «click» palpable sur le ménisque blessé.
En, gros rotation externe avec une force en valgus (medial) ou rotation interne avec une force en varus (latéral) en effectuant des flexion et extension répétés

Imagerie diagnostique:
o Rayons X
- Pas très utiles, car elles ne peuvent pas détecter des blessures méniscales
- Peut détecter des changements dégénératifs dans l’articulation.
o IRM
Plus efficace, mais les lésions médiales sont plus difficiles à voir que les lésions périphériques.

55
Q

Quels sont les principes généraux de traitement d’une lésion méniscale? (chirurgie et réadaptation)

A
  • Certaines déchirures au ménisque ne nécessitent aucun traitement car elles vont guérir naturellement ou car elles sont asymptomatiques.
    → Cela inclut: les courtes déchirures (moins de 10 mm), les déchirures verticales longitudinales stables, les déchirures partiellement profondes stables (moins de 50% de la profondeur du ménisque) et les petites déchirures radiales (moins de 3 mm).
  • Les déchirures du ménisque chroniques et dégénératives, chez les personnes plus âgées, sont généralement traitées de façon conservatoire.

Chirurgie
- La considération d’un traitement chirurgical dépend de 6 facteurs:
→ Largeur de la déchirure
→ L’association de la déchirure du ménisque avec une rupture du LCA.
→ Des sx continuels qui affectent le travail, le sport, la vie quotidienne
→ Une absence de résultat au tx non-chirurgical
→ Une constatation physique d’effusion articulaire, de blocage, de limitation de mouvement, de douleur lors des squats, ou d’un test de McMurray ou de Thessaly positif.

  • Lors d’une intervention chirurgicale, la réparation du ménisque est préférable à la méniscectomie (retirement du ménisque) qui n’a que peu de bénéfice
    → Entraîne une augmentation de la pression (charge de contrainte) au niveau du genou et une des risques de souffrir d’arthrose.

Réadaptation:
- Peut commencer presque immédiatement suite à une méniscectomie ou un traitement conservatif d’une lésion au ménisque.
→ La mise en charge complète peut commencer sans délai, le renforcement et de l’amplitude de mouvement peut commencer dans la semaine suivant la chirurgie.
→ Les patients traités par méniscectomie peuvent avoir récupéré complètement après 6 semaines.

  • La réadaptation suivant une réparation méniscale est beaucoup plus lente.
    **Il faut donner le temps au ménisque de guérir et de se renforcer afin de minimiser les risques d’échec de la réparation.
    → Après la chirurgie, les patients utilisent généralement des béquilles avec appui partiel pour les 6 premières semaines avec un appareil orthopédique (attelle) qui limite les mouvements à 90° de flexion.
    → Après 6 semaines, les patients peuvent commencer un léger programme permettant de renforcer leurs muscles et peuvent se départir de leurs béquilles dès qu’ils se sentent confortables.
    → Tout mouvement de torsion, de course ou d’activités impliquant des impacts est retardée au moins jusqu’à 3 mois et c’est à ce moment qu’un retour aux sports est possible.
56
Q

Qu’est-ce qu’un syndrome fémoral-patellaire (définition) + structures impliquées et les manifestations cliniques?

A

Le syndrome fémoro-patellaire est définit comme une douleur antérieure du genou en l’absence de tout autre condition pathologique qui est exacerbée par le sport, les squats, l’agenouillement, monter les marches ou une échelle ou la position assise sur une longue durée.

Structures anatomiques impliquées:

  • Patella: poussée latéralement et devient mal-alignée.
  • Rétinaculum latéral: trop serré
  • Muscle vaste médial: trop faible
  • Muscles vaste latéral: trop fort
  • Bandelette illio-tibiale: trop serrée
  • Muscle quadriceps: trop faible ou trop serré
  • Muscles ischiojambiers: trop serrés

Manifestations cliniques:

  • Les symptômes apparaissent de façon insidieuse.
  • Les symptômes sont sentis de façon prédominante dans les régions patellaires médiale (plus commune), retro ou latérale et sont souvent exacerbés par des activités qui augmentent les forces de compression patello-fémorales (ex: course, saut, marche en montagne, squatter, monter les escaliers).
  • Cause un désalignement de la patella, de la friction, des micro-dommages, de l’inflammation et de la douleur dans la région de la patella et des structures avoisinantes.
57
Q

Expliquer le mécanisme de blessure/physiopathologie d’un syndrome fémoro-patellaire?

A

Peut-être causé par un déséquilibre de l’une des forces complexes agissant sur la patella.
→ Dans certains cas, un muscle vaste médial relativement faible est surpassé par des forces latérales (bandelette illio-tibiale trop serrée, rétinaculum latéral trop serré, muscle vaste latéral trop fort) faisant en sorte que la patella peut être tirée latéralement et mal-alignée.
→ Dans d’autre cas, un muscle vaste médial oblique normal statique se contracte de façon inappropriée ou non synchronisée pendant l’activité résultant ainsi à un mal-alignement similaire de la patella.

→ De façon similaire, la pronation excessive, de toute cause, augmentation de l’angle Q peut contribuer au désalignement patellaire.

→ Quadriceps trop faible ou trop serré et ischiojambiers trop serrés augmentent tous le désalignement de la patella et les forces de compression fémoro-patellaire

→ Le rétinaculum latéral peut également jouer un rôle chez les patients avec une subluxation latérale chronique de la patella.
–> La subluxation latérale va conduire à la cicatrisation et raccourcissement du rétinaculum avec des forces latérales augmentées et des dommages nerveux secondaires.

Une diminution de la force d’ABD sur la rotation externe du fémur contribuent également au désalignement latéral, forçant encore une fois la patella à absorber des contraintes latérales excessives résultant ainsi en symptômes douloureux. ???

58
Q

Quels sont les principes généraux de traitement de la physiothérapie (objectifs) pour un syndrome fémoro-patellaire?

A

Objectifs
o Améliorer l’alignement de la patella.
o Diminuer la tension au niveau des rétinaculums.
o Diminuer la friction fémoro-patellaire.

Pour y parvenir:
o Combinaison de renforcement du quadriceps, du grand fessier, de l’ABD de la hanche et des rotateurs externes.
o Étirement des ischiojambiers et de la bandelette illio-tibiale.
o Mobilisation médio-latérale de la patella.
o Massages à friction profonde.

59
Q

Outre la physiothérapie, Quels sont les principes généraux de traitement d’un syndrome fémoro-patellaire?

A

Taping:
Une étude a confirmé qu’il y avait réduction des symptômes combinant 2 semaines de taping suivit de 3 mois de physiothérapie.
Voici ce que permet le tape:
⎫Diminue les forces compressives patello-fémorales.
⎫Réduit la douleur
⎫Améliore la mobilité de la patella
⎫Améliore la proprioception.

Orthèses de pied:
C’est un traitement bénéfique à court terme, mais qui peut entrainer des inconforts.

Chrirurgie: Ne semble pas avoir d’efficacité

60
Q

Quels sont les structures impliquées dans un syndrome de plicae? (inclure la prévalence des plicae)

A
  • Durant le développement embryonnaire, le genou est divisé par des membranes synoviales en 3 compartiments différents, qui, à 3-4 mois de maturation, se résorbent et le genou ne devient qu’un seul compartiment.
  • Si les membranes n’arrivent pas à se résorber complètement, des restes embryonnaires sont présents, appelé sous le nom de « plicae synovial».

Les 4 types de plicae sont des structures vestigiales et elles n’ont aucune signification fonctionnelle.

Plica suprapatellaire et médial > que latéral

61
Q

Expliquer le mécanisme de blessure dans un syndrome de plicae…

A

Les douleurs seraient causés par:
⎫Un stress répétitif causé par une friction répétitive entre un plicae inélastique et le condyle fémoral lors de l’extension et la flexion du genou.

⎫Un traumatisme direct qui engendre de l’inflammation et de la douleur au niveau du plicae pouvant éventuellement conduire à la fibrose.

⎫Une irritation du plicae causé par des corps flottants.

⎫Une altération mécanique due à une lésion d’un ménisque et des ligaments.

⎫Des conditions d’infection ou d’inflammation.

++ adolescence du à la diminution de l’élasticité

62
Q

Quelles sont les manifestations cliniques d’un syndrome de plicae?

A
  • Douleur à la partie antérieure du genou.
  • Blocage du genou.
  • Craquements au niveau du genou.
  • Claquage ou genou qui cède.

Symptômes généralement aggravés par l’activité ou en étant debout, accroupis ou assis durant une période de temps prolongé.

  • Examen physique= crucial pour identifié le syndrome de plicae, palpation direct sur le plicae hypertrophié révèle rigidité.
63
Q

Quels sont les principes généraux de traitement du syndrome des plicae?

A

Traitements chirurgicaux:

  • Si les tentatives non-chirurgicales ne réussissent pas à diminuer les symptômes de douleur, une chirurgie peut être faite.
  • Vérifie si pas d’autres anomalies puis le plicae est habituellement retiré chirurgicalement à un point où il n’empiète plus sur les structures articulaires.

Réadaptation:
- Des exercices postopératoires et de la réadaptation peuvent débuter peu après la chirurgie (heures à jours) et un retour complet aux sports est attendu après quelques jours à quelques semaines (4-6 semaines).

  • Piliers de la thérapie:
    o Renforcement des quadriceps.
    o Flexibilité des ischiojambiers.
    o Correction des anormalités biomécaniques.
  • Comprend:
    o La limitation des activités aggravant la situation.
    o La correction des anormalités biomécaniques (ischiojambiers trop tendu ou quadriceps trop faible).
    o Les médicaments anti-inflammatoires qui soulagent la douleur (AINS)
    o La thérapie physique qui vise à diminuer les forces compressives.
64
Q

Expliquer le principe général de l’IRM?

A

L’IRM est une technique d’imagerie médicale permettant d’obtenir des vues en deux ou en trois dimensions de l’intérieur du corps de façon non invasive avec une résolution en contraste relativement élevée.. L’IRM repose sur le principe de la résonance magnétique nucléaire (RMN). qui utilise les propriétés quantiques des noyaux atomiques pour la spectroscopie en analyse chimique.

Tous les tissus contiennent de l’hydrogène (1 proton) qui est distribué de façon aléatoire au départ. Lorsqu’un champ magnétique est appliqué, toutes les molécules d’hydrogène sont orientées parallèlement dans une direction puis leur nouvelle direction sera perturbée par une seconde radiofréquence (champs magnétique) qui va réorienter les molécules dans une autre direction. Par leur réorientation, les molécules d’hydrogène absorbent de l’énergie et lorsque la seconde stimulation est enlevée, l’hydrogène relâche l’énergie accumulée. Ceci permet d’obtenir deux images différentes soit T1 et T2. Pour une même structure, le contraire doit être observé sur les images, c’est-à-dire, l’une doit être perçue en blanc sur une image et en noir sur la seconde. Ces images sont réarrangées en plans axial sagittal et coronal pour être analysées.

Le système musculosquelettique est idéal pour l’évaluation par IRM. L’intensité des signaux émis par les os, muscles, cartilage articulaire, fibrocartilage, ligaments, tendons, vaisseaux, nerfs et gras est suffisamment différente pour créer des images de haute qualité.

65
Q

Expliquer le principe général de l’échographie musculosquelettique?

A

L’échographie musculosquelettique est un des examens de choix pour diagnostiquer certaines affections musculosquelettiques aux tendons ou muscles pour lesquels les examens radiographiques sont non spécifiques.

Il s’agit d’un examen précis et dynamique qui utilise des ultrasons qui sont émis par une sonde sous forme de courtes impulsions.

o Production d’images provenant d’un ultrason et mesurant la différence entre l’ultrason émis et celui reçu.

o Principe: La sonde produit des ondes d’énergie électrique de fréquence allant de 2 à 15 MHz. Ensuite, elle transmet ces ondes en rafale au capteur d’ultrason qui convertit l’électricité provenant de la sonde en ultrason, pour ensuite transmettre les ultrasons aux tissus qui renvoient un ultrason en retour.

o L’imagerie par ultrason est basée sur « l’écho » du son: lorsque le son est transmis d’un type de tissus à un autre ayant une résistance différente aux passages des ultrasons, certains ultrasons seront réfléchis à l’interface entre les deux tissus.

o Il n’y a pas de limitations (restrictions) à utiliser cette technique.

66
Q

Quelles sont les règles (critères) d’Ottawa concernant la radiographie de la cheville?

A

a) Demander une radiographie de la cheville seulement s’il y a douleur dans la zone malléolaire et l’un des signes suivants:
1. Douleur osseuse au bord postérieur de la malléole externe.
OU
2. Douleur osseuse au bord postérieur de la malléole interne.
OU
3. Incapacité de faire 4 pas complets tout de suite après le traumatisme et à l’urgence.

b) Demander une radiographie du pied seulement s’il y a douleur au médio-pied et l’un des signes suivants:
1. Douleur osseuse à la base du 5ème métatarse.
OU
2. Douleur osseuse à l’os naviculaire.
OU
3. Incapacité de faire 4 pas complets tout de suite après le traumatisme et à l’urgence.

67
Q

Quelles sont les recommandations des Règles Ottawa?

A
  • Palpez la partie postérieure de la fibula et du tibia sur une hauteur de 6 cm.
  • Ne négligez pas l’importance d’une douleur à l’os malléolaire médial.
  • Ne suivez pas la règle si le patient a moins de 18 ans.

Le jugement clinique doit prévaloir sur la règle si le patient:
• Est en état d’ébriété ou ne collabore pas.
• A d’autres blessures douloureuses qui peuvent altérer son attention.
• Éprouve une sensation réduite dans les jambes.
• A une enflure importante qui vous empêche de palper l’os malléolaire.

Donnez au patient des directives écrites et encouragez-le à consulter de nouveau dans 5 à 7 jours s’il a de la douleur et ne constate aucune amélioration de sa capacité de marcher.