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AYA- Drogues Et Criminalité - Examen Final > Lien Drogue&crime > Flashcards

Lien Drogue&crime Flashcards

1
Q

Quel est le lien Drogue & Crime ?

A
  • Pas de lien de causalité car il y a beaucoup d’autres choses qui peuvent rentrer en compte.
    -MAIS Le concept de lien entre drogue et crime est ancré dans la pensée des gens depuis un bon moment déjà.
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2
Q

Quels sont les modèles qui expliquent ce lien ?

A

3 GRANDS MODÈLES =
MODÈLES CAUSAUX (2) + MODÈLES CORRÉLATIONNELS (2) + MODÈLE INTÉGRATIF DE BROCHU (1)

1- Modèles causaux (proximaux) – Modèle Tripartite de Goldstein
- Psychopharmacologique
- Économico-compulsif
- Systémique
2- Modèle causal (proximal) inversé

3- Modèles corrélationnels- Causes communes
-Psychopathologique
-Psychosocial (facteurs biopsychosociaux)
4- Modèles corrélationnels- Sans cause commune

5- Module intégratif de Brochu

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3
Q

Selon le modèle tripartie de Goldstein, la consommation de substances psychoactives mène au crime de combien de façons différentes et lesquelles ?

A

1- De trois façons différentes
2-Soit selon le
Modèle psychopharmacologique
Modèle économico-compulsif
Modèle systémique

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4
Q

Décris moi le premier sous modèle du modèle de tripartie de Goldstein 6

A

MODÈLE PSYCHOPHARMACOLOGIQUE
–> Il s’agit des crimes commis sous intoxication ; associé à la déresponsabilisation
«Sans consommation, il n’y aurait pas eu de délit»

-La personne ne se comporte pas «normalement» ; Perte de contrôle de pulsions internes par la substance

-Le fait de consommer va éveiller un certain potentiel criminel et agressive qui est déjà présent mais la conso va la libérer

-Ca va devenir un prétexte, une excuse, rejet du blâme sur la substance ;
>Individu antisocial, criminel qui jette le blâme sur sa consommation (permet de ne pas se voir négativement)

> Utile contre son propre code moral : Permet de dépasser une limite qu’ils ont habituellement pour commettre le délit

> Donne du courage d’agir, la personne a besoin d’un sentiment de puissance ou d’invincivbilité, + d’énergie, moins de stress

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5
Q

Bref, le modèle psychopharmacologique…… + mini diagramme

A

> L’intention de commettre le délit est donc présent, la personne veut et est consciente
Ce n’est pas la substance qui est responsable, elle a seulement accéléré et précipité les choses mais la personne a l’intention criminelle, donc la personne aurai agi même sans consommer au final

PRISE D’UNE SUBSTANCE –> INTOXICATION –> RÉACTIONS PSYCHOPHARMACOLOGIQUES –> CRIMINALITÉ

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6
Q

Quelles sont les limites du modèle psychopharmacologique ? 3

A

-Cible une minorité : la majorité consomme sans devenir violent

-Lien quasi exclusif alcool-violence : c’est le seul, difficilement applicable avec d’autres substances

-Plusieurs facteurs ne sont pas pris en compte :
>Caractéristiques personnelles
>Contexte

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7
Q

Décris moi le deuxième sous modèle du modèle de tripartie de Goldstein 3

A

MODÈLE ÉCONOMICO-COMPULSIF
–>Le crime est commis avec comme but ultime : se payer ou se procurer une substance
« La consommation coûte cher »

-Crime habituellement utilisé en dernier recours
-Épuisement des ressources disponibles avant tout
-Minorité font des victimes directes (seulement les GROS consommateurs qui ont des Sx de sevrage)

-Particulièrement vu chez les usagers réguliers et dépendants
-La consommation plus fréquente * prix de la substance coûteuse = Difficultés

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8
Q

Cette situation s’applique pour quel modèle ?
« faire + d’heure, changer de job, trouver un 2eme job, emprunt d’argent aux parents, amis, institutions financières mais épuisement de toutes les ressources légales donc vols à l’étalage, intro par effraction, fraudes (veulent éviter les victimes directes, pas de violence, ils cherchent juste à consommer) »

A

Modèle économico-compulsif

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9
Q

GRAPHIQUE ? modèle économico-compulsif

A
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10
Q

Quelles sont les limites du modèle économico-compulsif ? 5

A

-On voit la personne comme étant malade

-Affirme que le comportement est guidé par la dépendance

-Ignore ceux qui parviennent à réduire ou arrêter leur consommation

-Ignore aussi ceux qui la contrôlent

-Ne prend pas en considération les consommateurs aisés

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11
Q

Décris moi le troisième, sous modèle du modèle de tripartie de Goldstein

A

MODÈLE SYSTÉMIQUE
–>Crimes commis en relation avec le milieu d’approvisionnement et de distribution des drogues illicites : le fait de participer de près ou de loin (vendeur, acheteur, producteur) va mener un jour ou l’autre à faire des délits

-Lié au contexte illégal de l’activité (4)
-Système «judiciaire» propre à lui
-Utilisation de duperie
-Moyen de collecte de dettes
-Vols, fraudes
-Compétition territoriale

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12
Q

bref, mini diagramme du modèle systémique

A
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13
Q

Quelles sont les limites du modèle systémique ? 4

A

-S’applique à une minorité de transactions
-Autres façons de régler un conflit

-Difficulté à savoir ce qui vient en premier

-D’autres facteurs peuvent expliquer l’utilisation de violence
-Pauvreté
-Éducation déficiente
-Caractéristiques personnelles
+++++

Situation exclusive à certains pays? Difficile de l’appliquer au niveau mondial, c’est plutôt un modèle américain : possession d’arme et mobilisation policière importante

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14
Q

BREF, BREF,BREF……le modèle de GOLDSTEIN

A
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15
Q

Est-ce que chaque modèle est exclusif ?

A

Il ne s’agit PAS de types exclusifs
, une situation peut répondre à plusieurs modèles :
📌Exemple : intoxiqué (1), j’aggresse mon dealer (2) pour avoir ma dose car pas d’argent (3) et ça presse

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16
Q

Quel est le modèle causal (proximal) inversé ? 4

A

C’est le style de vie délinquant, l’acte criminel, qui mène à la consommation de substances psychoactives par trois différentes façons:

-Argent ; Explique les gains d’un crime peuvent mener à la consommation

-Contacts; Le fait d’être entouré d’autres délinquants lors de nos activités criminelles peut conduire à la consommation.

-Légitimation; Dit que la consommation est une suite logique à l’adoption d’un mode de vie délinquant.C’est une sous-culture

En d’autres mots , la criminalité mène aux drogues

17
Q

MINI DIAGRAMME du modèle causal inversé

A
18
Q

Limites des modèles causaux ; incluant le modèle inversé & modèle de Goldstein 2

A

-Néglige les caractéristiques personnelles de l’individu

-Néglige le contexte entourant les activités

19
Q

Explique moi le modèle corrélationnel avec cause commune –> le modèle psychopathologique 2

A

-La personnalité antisociale chapeaute tous les comportements déviants. Sa personnalité est responsable de tout le reste

-Le faible contrôle de soi précipite aux agissements déviants

20
Q

mini diagramme du modèle psychopathologique

A
21
Q

Quelles sont les limites du modèle psychopathologique?

A

-Études ne reflètent pas la réalité
-Sujets déjà en traitement
-Difficultés multiples déjà bien ancrées
-Sociale
-Criminelle
-Consommation

-Encore l’oeuf ou la poule –> Traits psychopathe en premier ou la consommation?

22
Q

Explique moi le modèle corrélationnel avec cause commune - modèle psychosocial 9

A

->Il existe de nombreuses prédispositions à l’adoption de comportements déviants: 4

-Facteurs biologiques; Hérédité

-Facteurs psychologiques; Trouble de personnalité, Inadaptation -->Sociale, scolaire et professionnelle

-Facteurs contextuels; Milieu familial inadéquat, Pairs deviants

-Facteurs sociaux; Conditions de vie ardues

-> Il existe aussi plusieurs facteurs de protection 5

*Attachement aux parents
*Bon engagement et rendement scolaire
*Bonne estime de soi
*Pairs prosociaux
*Adhésion aux normes et valeurs de la société

23
Q

mini diagramme du modèle psychosocial

A
24
Q

Explique moi le modèle sans cause commune

A

Il n’existe pas de lien entre la consommation et la délinquance, si ce n’est que du synchronisme de leur apparition chez l’individu.

25
Q

Explique moi le modèle intégratif de Brochu 3

A

-Modèle qui base son approche sur le «style de vie déviant»

-Ce modèle tient compte simultanément des éléments individuels et sociaux, qui favorisent l’amorce d’une trajectoire déviante, « On regarde la situation globale (contexte) » et des facteurs d’activation et de désistement. tout ce qui peut encourager ou décourager « = facteurs de risque et de protection + évènement ponctuel »

-Ce modèle n’est pas linéaire : parfois on peut sauter des stades ou sortir du style de vie déviant au courant de sa vie, ce n’est pas une finalité

26
Q

Quelles sont les trois composantes du modèle intégratif de Brochu?

A

-Les niveaux de facteurs de risque

-Les facteurs de progression, de maintien et d’interruption du mode de vie

-Les quatre stades du style de vie déviant

27
Q

Explique moi la composante des facteurs de risque

A

-Ils sont divisés en 3 ; FAIBLE & MOYEN & SÉVÈRE

-Facteurs statiques = présents dans le passé, qui ont forgé la personne, sur lesquels on ne peut pas intervenir
- voir le facteur de risqué, à quel point est-il important POUR la personne ?
- Combien est-ce qu’il y a de facteur de risques ?
- Est-ce qu’il y a des interactions entre les facteurs ?
- L’absence de facteur de protection
> Tout cela va rentrer en compte pour décider de la côte

28
Q

Explique moi la composante des facteurs de progression, de maintien et d’Interruption

A

Les facteurs de progression, de maintien et d’interruption du mode de vie sont différents des facteurs de risque!! Et c’est ce facteur qui fait en sorte/explique que le modèle n’est pas linéaire.

Ce sont des évènements actuels(positifs ou négatifs) qui vont influencer son style de vie sur lesquels on peut agir (ex : rupture > facteur de progression car c’est négatif, naissance d’un enfant > facteur d’interruption)

29
Q

Quelles sont les stades du style de vie déviant

A

-Occurrence
-Engagement déviant
-Renforcement mutuel
-Économico-compulsif

30
Q

Stade d’occurence (5)? + Relation avec facteurs de risque

A

-Consommation faible et irrégulière

-Les moyens utilisés sont légaux ou faible gravité

-Volontaire

-Occasionnel (pendant des fêtes), coûte pas très cher cette consommation, axé sur la recherche du plaisir, de la curiosité

-c’est le cas de la majorité des consommateurs

31
Q

Stade de l’engagement déviant (2)? + relation avec facteurs de risque

A

-Consommation de drogues est plus fréquente :
-quelques fois : usage abusif d’alcool, de marijuana
- conso : recherche de plaisir et de sensations fortes

-Moyens utilisés pour consommer deviennent un peu plus sérieux : trafic

32
Q

Stade du renforcement mutuel (4) ? + relation avec facteurs de risque

A

-Consommation régulière et plus diversifiée (cocaïne, méth…)

-La consommation est la cause ET la conséquence de la criminalité.

-Moyens utilisés sont criminels et peuvent utiliser de la violence (pas encore récurrent sauf pour le trafic de drogue)

📌Opinion de plus en plus positif sur notre mode vie criminel et de temps en temps en consomme pour pas se souvenir de ce qu’il se passe, échapper et fuir à son mode de vie = 1er signe de dépendance

33
Q

Stade économico-compulsif (8)? Relation avec facteurs de risque

A

-Dépendance accrue aux drogues

-Moyens utilisés : crimes graves, violents, diversifiés

-Dépendance aux drogues pour fuir de manière très régulière

-La dépendance va guider la criminalité

-Consommation pour chercher un plaisir qui n’existe plus vraiment, plutôt pour dormir, oublier et continuer leur vie

-Plus vraiment le choix, subissent

-Sevrage, craving, recherche de la substance

-Minorité de gens

AYA- Drogues Et Criminalité - Examen Final (5 decks)

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