Les Titres Flashcards
Édile
L’âge minimum pour être édile est de 31 ans et il faut avoir été questeur pour postuler. Quatre postes sont pourvus par an. Les édiles s’occupent de l’administration de Rome : de la police des marchés, de l’approvisionnement des marchés, de la police générale et de l’organisation des jeux du cirque.
Les édiles curules sont élus par les comices tributes, mais les édiles plébéiens par les conciles plébéiens, de plus ils bénéficient de l’inviolabilité.
Prêteur
Il y a en tout six préteurs en 241. Le préteur pérégrin se charge des litiges entre un citoyen et un étranger tandis que le préteur urbain s’occupe de ceux entre deux citoyens, de plus il remplace temporairement un consul absent. L’âge minimum requis est de 34 ans. Les préteurs sont élus par les comices centuriates. Ils disposent de l’imperium, ils ont le droit d’auspices majeurs et bénéficient de deux licteurs
Consul
Les consuls, au nombre de deux, sont les magistrats supérieurs. L’âge minimum requis est de 37 ans. Les consuls convoquent et président les réunions du Sénat, les comices curiates, les comices centuriates. Ils commandent les armées, et ils sont éponymes, ce qui signifie que les années portent leurs noms. Les consuls sont élus par les comices centuriates, ils ont le droit d’auspices majeurs, le droit d’imperium et puis bénéficient de douze licteurs.
Le consul peut être réélu, mais il est d’usage de ne pas se présenter pour un second mandat lorsqu’on est consul en exercice : il faut être redevenu simple citoyen pour postuler de nouveau au consulat. Une loi[Laquelle ?] confirme cette coutume en -150. Les consuls sont deux car les citoyens craignaient un retour à la royauté.
Questeur
Le questeur doit être âgé de 28 ans au minimum et est chargé de s’occuper des finances de l’État ou d’une province. Ils sont les payeurs aux armées et les trésoriers d’une province. Le nombre de questeurs élus est de 20 postes par an.
Proconsul
La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul.
Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d’Halicarnasse date de 464 av. J.-C., lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d’un consul assiégé[1]. Il s’agit alors d’une solution improvisée sous la pression des événements.
La fonction réapparaît avec l’agrandissement de la République romaine au ive siècle av. J.-C., lorsqu’un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au-delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée de un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province.
Le terme « proconsul » tient au fait que son titulaire exerçait un pouvoir consulaire ; cependant, tous les proconsuls n’étaient pas forcément d’anciens consuls. Les proconsuls étaient choisis parmi d’anciens magistrats ayant déjà détenu l’imperium, anciens préteurs ou anciens consuls. La province qui leur était attribuée était tirée au sort lors de leur élection.
Des exceptions étaient possibles dans l’attribution des provinces : ainsi en 63 av. J.-C., Cicéron renonça à son futur mandat de proconsul sur la Macédoine, qu’il céda à son collègue afin de s’en faire un allié dans l’affaire Catilina. En 59 av. J.-C., Jules César reçut trois provinces, (Gaule narbonnaise, Gaule cisalpine et Dalmatie) pour un mandat de cinq ans.
À partir de 52 av. J.-C., par la Lex Pompeia, un délai de cinq ans fut imposé entre une magistrature (consulat) et une promagistrature (proconsulat).
Sous l’Empire, seules deux provinces sénatoriales, de par leur importance et leur prestige, exigeaient au préalable d’avoir été consul : la province d’Asie et la province d’Afrique, qualifiées de provinces proconsulaires. Les autres provinces sénatoriales étaient dirigées par un ancien préteur.
Dans les récits et légendes hagiographiques, des proconsuls (aussi appelés préfet ou gouverneur) dirigent les persécutions contre les chrétiens, (par exemple Dacien en Espagne et en Aquitaine[2]).
Grand pontife
Dans la Rome antique, pontifex maximus (grand pontife) est le titre donné au grand prêtre à la tête du collège des pontifes. Ce titre est le plus élevé de la religion romaine.
Les pontifes sont chargés de l’entretien du pont sacré (pont Sublicius) et de surveiller la bonne observance des pratiques religieuses. Ils s’occupent aussi des temples ne disposant pas de clergé propre.
Le recrutement des pontifes se fait par cooptation et la charge de pontife est exercée à vie. Cette fonction a varié selon les époques. Dans la plupart des cas, le grand pontife n’a d’autre insigne qu’un simpulum ; cependant, quelquefois une securis ou une secespita s’y ajoute, c’est-à-dire les instruments pour le sacrifice rituel.