Glossaire Flashcards

1
Q

Census

A

Recensement des citoyens accompli à Rome par les censeurs. Ils dénombrent les citoyens romains, évaluent leurs richesses et établissent à partir de celles ci un classement qui fonde la hiérarchie sociale. Les censeurs sont aussi chargés de faire la liste des sénateurs et des chevaliers romains

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2
Q

Intercessio

A

Droit que possède les tribuns de la plèbe de s opposer aux décisions de leurs collègues, des autres magistrats et du sénat pour secourir les citoyens romains.

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3
Q

Imperium

A

Pouvoir suprême du magistrat symbolisé par les faisceaux

Mais aussi territoire sur lequel il s’exerce

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4
Q

Ambitus

A

Brigue électorale. Le candidat est vêtu d une toge blanchie Toga Candida pour solliciter les suffrages. Les romains tentèrent de réglementer les pratiques de corruption électorale par des lois sur l Ambitus.

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5
Q

Licteurs

A

Citoyens ou affranchis chargés d escorter les magistrats à Imperium qui portent, sur l épaule gauche, les insignes du pouvoir de ceux-ci ( un faisceau de verges et une hache).

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6
Q

Nobilitas

A

La noblesse romaine est constituée par les familles, patriciennes et plébéiennes, dont un ancêtre a exercé les magistratures supérieures et, spécialement, le consulat.

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7
Q

Contiones

A

Assemblées informelles du peuple, toujours présidées par un magistrat. Ces réunions d information, qui pouvaient être réunies en toutes sortes de circonstances, ne donnaient pas lieu à un vote.

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8
Q

Conciles de la plèbe

A

Assemblées réunissant, à l origine, les seuls plébéiens pour élire les magistrats de la plèbe et voter les plébiscites qui, à l origine, n engageaient que les plébéiens. A partir de 287, les plébiscités eurent force de loi pour tout le peuple Romain et les conciles de la plèbe furent souvent confondus avec les comices tributes.

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9
Q

Lex

A

La loi romaine est une décision du peuple souverain faite sur proposition d un consul, d un prêteur ou d un tribun de la plèbe. Le projet, présenté au peuple pendant un intervalle e temps suffisamment long pour en assurer la publicité ( 18 jours ) est accepté ou rejeté sans amendement. Le vote des comices centuriates et tributes, d abord oral, fut ensuite un vote écrit sur un bulletin (tabella).

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10
Q

Magistrats

A

Gouvernants choisis par le peuple de Rome dans les comices centuriates et les comices tributes. Les fonctions de magistrats sont gratuites, annuelles et collégiales. Une loi prescrivait les étapes de la carrière des honneurs et les âges requis pour l exercice des différences magistratures. L accès à l ordre équestre garantissait la qualification nécessaire pour être candidat ( avec la fortune minimale de 400 000 sersteces et la dignité de chevalier reconnue par l État).

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11
Q

Comices

A

Assemblées du peuple Romain. Leurs fonctions sont électorales, législatives, et exceptionnellement judiciaires. Les comices centuriates rassemblent, au champ de mars, le peuple des citoyens en armes.les hommes sont classés en fonction de leur aptitude militaire ( jeunes favorisés )et financière ( au début devaient acheter leur équipement). Les comices tributes qui se réunissaient a l origine au forum, dans le comitium, regroupaient les citoyens en fonction de leur lieu de résidence. Quand tous les italiens furent intégrés à la citoyenneté romaine, les 35 tributes romaines, au nombre invariable, ne constituèrent plus qu un cadre électoral. Les comices curiates sont une survivance de l époque des rois de Rome. Leur rôle est tres réduits. Les 30 curies sont représentés symboliquement par 30 licteurs.

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12
Q

Ex voto

A

offrande faite à un dieu en demande d’une grâce ou en remerciement d’une grâce obtenue. Ces objets peuvent prendre de multiples formes : statuettes ou plaques anatomiques, crucifix, tableaux, mais aussi, selon les régions et les sujets des prières : maquettes de bateaux, t-shirts de sportifs, volants d’automobiles, médailles militaires, etc.

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13
Q

Ingénu

A

Homme né libre, dans le droit romain, qui n’a jamais été dans une légitime servitude. Ce mot s’emploie par opposition à Affranchi, comme le mot Libre par opposition à Esclave.

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14
Q

Honestiores / humiliores

A

Le terme Honestiores, désigne la classe des notables romains (les « honorables », les élites), par opposition aux humiliores, les humbles (le bas peuple). Cette distinction devant la justice apparaît progressivement au début de l’Empire, puis se développe au milieu du IIe et au iiie siècle

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15
Q

Evergétisme

A

L’évergétisme (ou, plus rare, évergésie) est un terme introduit au xxe siècle dans le lexique francophone par l’historien André Boulanger. Il dérive directement du verbe grec εὐεργετέω / euergetéô signifiant « faire du bien ». Dans sa définition originale, l’évergétisme consiste, pour les notables, à faire profiter la collectivité de leurs richesses. Il complète le clientélisme, lien individuel et personnel entre le patron et ses clients. L’historien Paul Veyne y a consacré son important ouvrage Le Pain et le Cirque.

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16
Q

Otium

A

L’otium, terme latin, recouvre une variété de formes et de significations dans le champ du temps libre. C’est le temps durant lequel une personne profite du repos pour s’adonner à la méditation, au loisir studieux. C’est aussi le temps de la retraite à l’issue d’une carrière publique ou privée, par opposition à la vie active, à la vie publique. C’est un temps, sporadique ou prolongé, de loisir personnel aux implications intellectuelles, vertueuses ou immorales avec l’idée d’éloignement du quotidien, des affaires (negotium), et d’engagement dans des activités valorisant le développement artistique ou intellectuel (éloquence, écriture, philosophie). L’otium revêt une valeur particulière pour les hommes d’affaires, les diplomates, les philosophes ou les poètes[1],[2].

Sénèque loue les mérites de l’otium et le considère comme la caractéristique de l’homme vraiment libre, mais en ajoutant qu’il est bon de le consacrer à un rôle social ou politique dans la cité.

17
Q

Familia urbana

A

Dans l’ensemble, le sort des esclaves vivant à la ville, à Rome en premier lieu, est meilleur que celui des ruraux. Ils sont mieux traités. La preuve en est que le maître, possesseur de deux familiae, s’il est mécontent d’un esclave de la familia urbana, le menacera, pour l’intimider avant de le punir, de l’envoyer à la campagne.

Les esclaves exercent des travaux ingrats et pénibles mais la variété des occupations est infinie et beaucoup d’esclaves, hommes ou femmes, remplissent, auprès du maître, en fonction de leurs aptitudes physiques ou intellectuelles, des tâches plus nobles et qui les valorisent (C. Népos, Atticus). Le ménage, l’entretien de la maison, la cuisine, l’éclairage, le lavage et la conservation des tissus, fabriqués souvent à la maison, sont assurés par des esclaves plus ou moins spécialisés, distribués en escouades placées sous la direction d’un surveillant (Juvénal, Satires). Certains sont attachés plus particulièrement à la personne du maître ou de la maîtresse. Ils sont d’autant plus nombreux que les maîtres sont plus aisés. Ils accompagnent le maître au bain, ils le coiffent, ils le rasent -opération délicate entre toutes- ils assurent le service de la table (Horace, Satires). De même la maîtresse de maison est entourée d’une nuée de servantes qui s’occupent de sa toilette et l’aident à s’habiller, et, pour ses sorties en ville, elle dispose d’une litière que portent de solides gaillards (lecticarii). L’administration de la maison et sa gestion sont assurées par des esclaves instruits et spécialisés dans la tenue des livres, la trésorerie, la comptabilité, les tâches diverses du secrétariat. Certains s’occupent des enfants : ils prennent soin de leur personne, ils les accompagnent dans leurs sorties, ils participent à leur instruction. À prix d’or un Romain pouvait s’attacher un grammairien ou un médecin. Pour leur distraction, certains recrutaient des musiciens, des danseurs ou des saltimbanques, voire des êtres qui se distinguaient par des traits physiques ou mentaux particuliers (nains, êtres difformes, imbéciles) .

Tout ce qui précède se rapporte aux riches. Un simple citoyen, aux revenus modestes, n’est servi que par un petit nombre d’esclaves, trois , deux, voire un seul, mais celui qui n’en a aucun n’est pas loin d’être considéré comme un citoyen de second plan. On pouvait se procurer un esclave sur la place publique ou dans des boutiques spécialisées, dont certaines, fréquentées par la bonne société, ne présentaient que des produits d’une qualité supérieure. Pour chaque esclave offert, le marchand fournissait le pedigree (origine, qualités et défauts, aptitudes professionnelles etc.). Comme on l’a déjà signalé, les prix variaient à l’infini. Les marchands (mangones, venalicii ; dans la comédie, les lenones font le commerce des femmes et sont des entremetteurs), comme chez nous autrefois, les maquignons, ne jouissaient pas d’une excellente réputation : ils étaient réputés pour leur habileté à tromper l’acheteur sur la valeur de la marchandise. On pouvait aussi louer des esclaves à un entrepreneur disposant d’un stock réservé à cet usage dans son cheptel. Tel fut l’ami de Cicéron, le célèbre Atticus.

Parmi les loueurs méritent une mention spéciale ceux qui entretiennent une troupe de gladiateurs, destinés à alimenter les jeux dans la capitale et dans les municipes de province (municipium = à l’origine, ville qui jouit du droit de cité romaine, puis ville autre que Rome même)

18
Q

Dispensator

A

Un des esclaves d’une maison romaine, à la ville et à la campagne ; il avait dans la première de ces résidences les fonctions de secrétaire et de comptable ; dans la dernière, celles d’intendant (Cic. ad Att. XI, 1 ; Suet. Galb. 12 ; Macrob. Sat. II, 4 ; Pompon. Dig. 50, 16, 166).

19
Q

Digeste

A

Le Digeste (parfois appelé Pandectes) est un recueil méthodique d’extraits des opinions et sentences des juristes romains, réunis sur l’ordre de l’empereur Justinien. Sous la direction de Tribonien, une commission avait rassemblé les écrits des juristes pour en extraire des citations et les classer par matière. Le Digeste comprend cinquante livres, eux-mêmes divisés en titres, portant sur l’ensemble du droit privé (personnes, propriétés, obligations, droit successoral), la justice et le droit pénal. Chaque titre traite d’une question précise en juxtaposant des citations, coupées de leur contexte, où sont indiquées les solutions proposées par les juristes, mentionnées avec le nom de l’auteur et la référence de l’ouvrage. Figurent aussi des décisions prises par les empereurs et des extraits de l’édit du préteur urbain. Dans cette compilation se trouve ainsi rassemblée et classée la jurisprudence romaine depuis le iie siècle av. J.-C. jusqu’à la fin du iiie siècle de notre ère. Avec le Code, les Institutes et les Novelles, cet ouvrage fait partie du Corpus iuris ciuilis et s’inscrit dans la remise en ordre du droit accomplie par Justinien. Redécouvert en Occident à la fin du xie siècle, commenté pendant tout le Moyen Âge, puis étudié à la Renaissance, le Digeste a transmis à l’Europe la science juridique romaine.

20
Q

Laniste

A

Le laniste (lanista en latin) est dans la Rome antique un marchand et propriétaire de gladiateurs.

21
Q

Proscription

A

Le mot désigne une affiche qui porte un texte de loi et une liste de noms, ceux de personnages condamnés. Ce genre de publication ne se produisit que dans un contexte de guerre civile, dans le conflit qui opposa les populaires à la nobilitas, c’est-à-dire les citoyens pauvres conduits par quelques aristocrates réformateurs d’un côté, la noblesse traditionaliste de l’autre.

La première proscription eut lieu en ~ 82. Elle fut décidée par Sylla, qui venait de s’emparer de Rome, et visait les partisans de Marius. Cinq cents « ennemis de la patrie » furent désignés. N’importe quel particulier pouvait les exécuter et gagner douze mille deniers par tête rapportée. Les corps des victimes furent jetés au Tibre, leurs biens confisqués et leurs fils exilés. Cette mesure entraîna un important transfert de propriétés et provoqua de nombreux procès. Les fils des proscrits ne furent réintégrés dans leurs droits qu’en ~ 49.

La seconde proscription fut décidée en ~ 43 par les triumvirs, Octave, Antoine et Lépide, et elle visait au premier chef les meurtriers de César, mais aussi tous les républicains, c’est-à-dire, pour l’essentiel, Sextus Pompée, Brutus et Cassius. On publia donc à nouveau un édit et une liste de noms. Un meurtre rapportait vingt-cinq mille drachmes à un homme libre, dix mille et la citoyenneté à un esclave ; les corps des condamnés étaient privés de sépulture, leurs biens saisis. À ces éléments, déjà présents dans la proscription de ~ 82, s’en ajoutèrent deux autres qui firent l’originalité des mesures de ~ 43 : la liste resta ouverte (quelques noms furent rayés et d’autres ajoutés) ; et surtout la décision intervint avant la guerre civile qui devait venger César. Les victimes furent peut-être moins nombreuses que la fois précédente mais elles appartenaient à l’élite du parti adverse qui fut, au propre et au figuré, décapité (Cicéron, par exemple). Les conséquences, multiples, concernèrent la politique (le mouvement aristocratique était anéanti) et le domaine socio-économique (on assista à un nouveau et considérable transfert de propriétés). Sur les ruines de l’ancien ordre sénatorial pouvait naître la nouvelle noblesse, la noblesse d’Empire.

22
Q

Rogatio

A

Projet de loi

23
Q

Oniromancie

A

Du grec ancien ὄνειρος oneiros (« rêve ») avec le suffixe -mancie issu du grec ancien μαντεία, manteia (« divination »).
Divination par les songes.

24
Q

Latifundia

A

En Italie, un latifundium était une grande propriété agricole à l’origine constituée à partir des distributions de l’Ager publicus au début du iie siècle av. J.-C. Par extension, le terme désigne les grandes exploitations agricoles des colonies romaines en Sicile d’abord, puis en Grèce et dans les provinces d’Afrique. Leur production était, suivant les régions, spécialisée dans le vin, les céréales ou l’olive. Chacune comportait une grande ferme, villa rustica, avec une importante équipe d’esclaves (familia) qui fournissait une abondante main d’œuvre à bon marché. De telles propriétés avaient le capital suffisant pour produire de nouvelles récoltes et de nouvelles couvées tout en exploitant la terre et en faisant des bénéfices. Le développement des latifundia s’accompagna d’une importante concentration des terres agricoles. Les petits propriétaires, acculés par la nécessité de vivre de leur agriculture mixte, ne pouvaient pas rivaliser sur le marché, d’autant qu’une grande partie des terres avaient été transformée en pâturages, tenus par des esclaves bergers. Aussi un grand nombre de paysans fermiers furent obligés de vendre leurs petites propriétés.

25
Q

Hostis

A

La déclaration d’hostis est une procédure qui consiste, dans la cadre des guerres civiles et des conjurations de la fin de la République romaine, à assimiler l’adversaire politique, à un ennemi extérieur de Rome, à un hostis. Cette mesure, inventée par Sylla en 88 a.C., fut régulièrement utilisée au cours du dernier siècle de la République entre 88 et 40 a.C. Trois temps forts apparaissent. Une première série de déclarations a un lien direct avec la première guerre civile et ses lendemains. La déclaration est ensuite utilisée par Cicéron contre Catlina et ses lieutenants en 63 a.C. Enfin, à partir de César en 49 a.C et jusqu’à la guerre de Pérouse, elle se banalise.

26
Q

Vae victis

A

Vae victis est une expression latine signifiant « malheur aux vaincus » prononcée par le chef gaulois Brennos, qui avait vaincu Rome. De nos jours, cette expression s’emploie pour rappeler que le vaincu est à la merci du vainqueur, surtout pendant les négociations qui suivent le combat.

27
Q

Lustrum

A

Période de 5 ans correspondant aux périodes de recensement

28
Q

Provincia

A

Premier sens mission confiée au magistrat souvent ds une région en particulier
2e sens province

29
Q

Tondere pecus non deglubere

A

Suetone, vie de tibere
A des gneurs qui lui conseillaient d augmenter les impôts il écrit “ qu un bon pasteur devrait tondre son troupeau pas l écorcher”

30
Q

Cité Federée
Libres
Stipendiaires

A

Passe un traité ac Rome souveraineté théorique
Apparence de souveraineté
Contribuables