Les sociétés archaïques: La Grèce antique et ses penseurs Flashcards

1
Q

Entre quelles années situe-t-on les sociétés du néolithique ?

A

≈ -10 000 / -5 000 avant J-C

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2
Q

Qu’est-ce qui caractérise les sociétés du néolithique ? (3)

A

1) Groupes sédentaires ou semi-nomades
2) Préoccupations essentielles: alimentation/survie
3) Groupe social de référence: communauté immédiate. Ce sont de petits villages sans appartenance régionale. Leur identité se limite à elle-même. Ce qui ne fait pas partie du village est étranger

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3
Q

Comment définissaient-ils le crime dans les sociétés du néolithique ?

A

Comme un comportements qui menacent la conservation des membres du groupe, une menace profonde.

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4
Q

Quels sont les deux grands types de crime dans les sociétés du néolithique ?

A

1) Les crimes qui menacent le groupe entier (trahison, sorcellerie, sacrilèges, etc.) Ce sont les crimes les plus graves, car ils mettent en danger la sécurité des membres du groupe.
2) Les crimes interpersonnels ou intrafamiliaux. (vol, homicide, etc.) Ce sont des actes commis entre individus

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5
Q

Pourquoi dit-on que les notions de crime et criminel sont limités au groupe de référence dans les sociétés du néolithique ?

A

Les crime n’ont du sens qu’à l’intérieur du groupe. Par exemple, tuer une personne d’une autre collectivité n’est donc pas un crime.

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6
Q

Quel est le mode privilégié de réaction aux crimes dans les sociétés du néolithique ?

A

La vengeance illimitée

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7
Q

Pourquoi dit-on que la vengeance est illimitée lorsque l’on réagit à un crime dans les sociétés néolithique ? (2)

A

Car il n’y a pas de texte de loi ni d’autorités compétentes. La vengeance est donc:

1) Indéterminée : il n’y a aucun principe de proportionnalité dans la réponse au crime.
2) Collective : idée de responsabilité commune. La vengeance peut donc viser tous les membres du groupe du criminel.

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8
Q

Quelle est la conséquence principale de la vengeance illimitée permis pour réagir au crime dans les sociétés du néolithique ?

A

La vendetta persistantes. On voit apparaître les vengeances visant à se venger de la vengeance. Cela mène à un cycle de la vengeance où les conflits sont de plus en plus graves et interminables.

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9
Q

Quelle notion naîtra des tentatives de limitation de la vengeance dans les sociétés du néolithique ?

A

Début d’une notion de Justice avec châtiment. Le châtiment crée une tradition. La conséquence doit maintenant être fait en réponse à un crime

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10
Q

Qu’est-ce qui pouvait limiter la vengeance dans les sociétés du néolithique ?

A

a) Abandon noxal : Remettre le coupable au groupe offensé. En remettant le criminel, le groupe se met à l’abri de la vengeance des offensés. C’est donc une entente entre deux groupes.
b) Talion (ex: code d’Hammourabi, Lévitique) - Échelle de châtiment entre le crime et le châtiment .

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11
Q

Entre quelles années situe-t-on le monde grec ?

A

-600 à -200 avant J-C; âge d’or des cités et confédérations grecques

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12
Q

Qu’est-ce qui définit le monde grec ? (2)

A

1) Culture commune, mais politiquement divisé (polis). Chacune est régit autour de lois et d’un système de justice indépendant des autres. Il existe une rivalité intense et durable entre les cités qui empêche toute unification politique.
2) Société inégalitaire : seulement une très petite classe de personnes sont considérées comme des citoyens (hommes, souvent riches)

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13
Q

Quel est le mode privilégié de réaction aux crimes dans le monde grec ?

A

Héritage du cortège crime-vengeance. Persistance des deux divisions ( indéterminé et collective) de la vengeance, mais avec certaines limitations.

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14
Q

Quels sont les innovations en lien avec la vengeance que l’on retrouve dans le monde grec ? (2)

A

Le changement est dans la façon de faire face au crime. Lors de crime public :

1) On retire la vengeance à la victime (L’acte commis concerne la société)
2) L’État se réserve l’exécution du châtiment (La réponse au crime appartient désormais uniquement à l’État)
* Mais restent limité à certains crimes seulement. Certains actes restent punissables par les victimes (ex: crimes d’honneur)

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15
Q

Que voit-on apparaître dans le monde grec concernant les règles et les conséquences ?

A

C’est le début des premiers textes de lois qui décrivent les règles et les conséquences dans le cas de non respect de ces lois

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16
Q

Quel type de peine est privilégiée dans le monde grec ?

A

La peine de mort (ex: Lapidation et crucification). Ce sont des peine barbares, mais pas pour les grecs.

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17
Q

Même si la peine de mort est prônée dans la loi, dans les faits, la peine de mort est souvent substituée par un autre type de peine. De quel type de peine parle-t-on ?

A

L’exil. L’exil est réservé aux membres les plus influents. De cette façon, on se protège des contacts de la personne. Il y a donc un traitement différentiel de la justice en fonction du rang social.

18
Q

Selon Socrate, le méchant est perçu comme une personne ignorante. Pourquoi ?

A

Selon Socrate, le méchant ignore qu’il ignore. Socrate croit donc que la conduite emprunte de méchanceté est une conduite ignorance. Le méchant est tel qu’il est, faute de mieux. S’il cherchait à savoir, il découvrirait la vertu. C’est donc son ignorance qui l’amène à agir de la seule façon qu’il connaît.

19
Q

Selon Socrate, L’Homme n’est pas naturellement méchant. Pourquoi ?

A

Parce que le mal est une déficience, c’est l’absence de bien. On ne peut donc pas faire le mal intentionnellement. Faute de mieux, le méchant fait ce qu’il connaît.

20
Q

Selon Socrate, quel pourrait être le remède au crime ?

A

L’enseignement de la vertu.

21
Q

Qui fut l’élève et héritier de Socrate ?

A

Platon

22
Q

Quels sont les réflexions de Platon portant sur la forme idéale de l’État et de ses lois. (3)

A

1) Nécessité d’une classification raisonnée/ des délits (Platon distingue les crimes d’états, les crimes contre la personne et les crimes contre les biens. Il tente également d’associer des châtiment aux crimes afin de guider les juges)
2) Certaines circonstances excusent le crime (Il croit que les circonstances et l’interprétation peuvent modifier la gravité de l’acte. Base antique de la légitime défense)
3) Objectif de la peine : d’abord empêcher la récidive, dissuasion ensuite (Le plus important pour Platon n’est pas de réagir à la criminalité, le véritable enjeux est de prévenir la criminalité)

23
Q

Quelle est la conception du criminel de Platon ? (2)

A

1) L’homme n’est pas mauvais de nature (L’homme ne fait pas intentionnellement le mal)
2) Celui qui fait le mal est « malade » / pas en pleine possession de ses moyens (sauf exceptions). Seul un traitement peu l’aider

24
Q

Selon Platon, à quoi servent les châtiment ?

A

Les châtiments sont adaptés pour prévenir les crimes. Ils servent surtout aux traitements et la «guérison» du criminel par l’enfermement. On utilise l’enfermement pour permettre aux criminels de se repentir et d’être éduqués, mais c’est seulement pour ceux qui sont récupérable.

25
Q

Qui fut l’élève de Platon, mais l’auteur d’une philosophie complètement opposée ?

A

Aristote

26
Q

Quelle est la conception du criminel d’Aristote ? (4)

A

1) L’homme comme être de désir, la « moyenne » (juste milieu) comme vertu
2) Le criminel choisi d’assouvir ses désirs de façon injuste
3) Désirs plus souvent associés au crime : gloire, richesse (ambition et cupidité). Désir du superflu.
4) Choix = libre-arbitre

27
Q

Comment Aristote perçoit le châtiment ?

A

Il croit en la nécessité de châtiments rigoureux. L’objectifs premiers est la dissuasion/neutralisation. On veut mettre hors d’état de nuire ceux qui font volontairement du tord à la société.

28
Q

Question de lecture. Pourquoi, selon Aristote, l’exercice de l’autorité domestique par un père ne peut se comparer à l’exercice de la justice?

A

On parle de juste et d’injuste seulement dans ce que la loi régit et, à cet époque, seuls les citoyens sont considérés comme des personnes. Ainsi, il ne peut y avoir d’injustice envers les être qui nous appartiennent. Les esclaves que l’on possèdent et les enfants que l’on a (jusqu’à ce qu’ils atteignent un certain âge et deviennent indépendant) constituent donc une partie de nous-mêmes. D’autre part, personne ne décide de ce nuire à lui-même. Par conséquent, il n’est pas question que la justice se mêle d’un conflit interne à une seule personne.

29
Q

Question de lecture. Aristote établi, au sein de la justice politique, une distinction entre ce qui est naturel et conventionnel. Quelle est-elle?

A

La justice légale n’est qu’une convention, variable selon les cités, qui s’oppose à la véritable justice, dictée par la nature, identique en tous lieux et en tout temps.
Est naturel, ce qui présente partout la même puissance, et ce qui est juste indépendamment du fait que l’opinion l’approuve ou non. Elle n’a pas besoin d’être formellement établi. Les éléments naturels de la justice légale peuvent varier, mais ils varient moins que ceux purement conventionnels
Est conventionnel ce qui pourrait être autre qu’il n’est (et qui diffère d’une cité à l’autre), mais qui doit être respecté une fois qu’il est établi. Varie du domaine du juste et de l’injuste en fonction des hommes.

30
Q

Question de lecture. Parmi les actes injustes, Aristote différencie l’injustice de la faute et de la malchance. Comment définit-il l’injustice dans ce contexte? Pourquoi n’est-elle pas nécessairement le fait d’une personne injuste?

A

Les fautes : Torts causés avec ignorance. Chaque fois que ni la personne affecté, ni ce qu’on fait, ni le moyen utilisé, ni le but supposé ne correspondent pas à l’idée qu’on en avait. Par exemple, on ne voulait pas blesser la personne, mais l’agacer, ou bien on ne visait pas cette personne.
La malchance : Chaque fois que le tort produit défie tout calcul
L’injustice : Lorsqu’on sait ce qu’on fait, mais sans l’avoir préalablement délibéré.
Dans ce contexte, il définit l’injustice comme un acte que quelqu’un pose et dont il est en connaissance de ce même acte. Cependant, la nuance est que cette personne n’a pas préalablement fait une réflexion sur son acte. Ainsi, cela « déresponsabilise » la personne puisque la faute commise (l’acte) est injuste, mais pas la personne puisqu’elle a agis sans réfléchir. La colère, par exemple, peut entraîner des injustices, qui sont commises de plein gré (on sait ce que l’on fait), mais ne sont pas pour autant préméditées. Un homme qui agit sous la pulsion de la colère doit donc être présumé de bonne foi.
C’est lorsque l’on fait du tort à la suite d’une décision réfléchie que l’on est quelqu’un d’injuste et de méchant. La préméditation du délit fait donc la distinction entre un acte injuste commis par une personne juste et un acte injuste provenant d’une personne injuste.

31
Q

De quelle époque s’agit-il ? Culture commune, mais politiquement divisé

A

Le monde grec

32
Q

De quelle époque s’agit-il? Le crime est perçu comme un comportement qui menacent la conservation des membres du groupe

A

Les société du néolithique

33
Q

De quelle époque s’agit-il ? Notions de crime et criminel limités aux groupe de référence

A

Les sociétés du néolithique

34
Q

De quelle époque s’agit-il ? Met en place une innovation qui consiste à retirer le pouvoir de vengeance à la victime lors des délits public?

A

Le monde grec

35
Q

De quel penseur provient cette idée? Nécessité d’une classification raisonnée des délits

A

Platon

36
Q

De quel penseur provient cette idée? Certaines circonstances excusent le crime

A

Platon

37
Q

De quel penseur provient cette idée? le méchant ignore qu’il ignore

A

Socrate

38
Q

De quel penseur provient cette idée? Le criminel est un être rationnel qui commet ses actes par choix

A

Aristote

39
Q

De quel penseur provient cette idée? Celui qui fait le mal est « malade ». Il n’est pas en pleine possession de ses moyens

A

Platon

40
Q

De quel penseur provient cette idée? Nécessité de châtiments rigoureux dont l’objectifs premiers est la dissuasion/neutralisation

A

Aristote

41
Q

De quel penseur provient cette idée? L’enseignement de la vertu est le remède aux crimes

A

Socrate

42
Q

De quel penseur provient cette idée? Le châtiment doit être adapté pour faire de la prévention

A

Platon