Les Sept Contre Thèbes Flashcards
143
Etéocle: « Peuple de Cadmos, il doit dire ce que l’heure exige, le chef qui, tout à sa besogne, au gouvernail de la cité, tient la barre en main, sans laisser dormir ses paupières. »
Etéocle: « En cas de succès, aux dieux tout le mérite ! Si au contraire (…] un malheur arrive, “Etéocle !” - un seul nom dans des milliers de bouches - sera célébré par des hymnes grondants et des lamentations. »
145
« Allons, bon pilote, à la barre! »
147
Le chœur en appelant Arès pour lui demander de protéger la ville « sois son allié par les armes comme tu l’es pas le sang »
148
Etéocle « Ah ! aussi bien dans le malheur que dans la douce prospérité, le Ciel me garde de la femme ! Triomphe-t-elle, ce n’est pas plus qu’une insolence inabordable. Prend-elle peur, c’est un fléau pire encore pour sa maison et sa cité. »
149
Le chœur « Oui, mais le pouvoir céleste est plus puissant encore »
161
Etéocle « Dans toute entreprise, rien de mauvais comme de mauvais compagnons. La récolte n’est point à engranger. Qu’un homme pieux s’embarque avec des marins ardents à achever un crime, et il périt avec leur engeance maudite. Qu’un juste s’associe à des citoyens inhospitaliers, oublieux du ciel, et le voilà fatalement pris au même filet: il succombe sous le harpon divin qui ne se distingue pas! »
Le messager: « Mais aucun blason ne s’y voyait sur l’orbe, car il ne veut pas paraître en héros, il veut l’être. »
163-164
Le chœur (à Étéocle) : « C’est assez que les Cadméens en viennent aux mains avec les Argiens: de ce sang, on peut se purifier. Mais le meurtre de deux frères, tombés sous des coups mutuels, c’est là une souillure qui ne vieillit pas. »
165
« Aux malheurs que les dieux envoient, nul ne saurait échapper »
168
Le messager: « Thèbes est sauvée mais les rois frères… »
Le messager: « Et tant pour l’un et l’autre le dieu était égal. C’est lui seul qui détruit la malheureuse race. »
169
Le chœur: « Et maintenant une mer de maux vers nous pousse ses lames. Si l’une s’écroule, elle en soulève une autre, trois fois plus puissante, qui gronde et bouillonne autour de la poupe de notre cité. »
Le chœur « Dois-je me réjouir et saluer d’une clameur pieuse le
Sauveur, qui de tout mal a préservé cette cité ? Ou pleurer ses chefs de guerre, douloureux et misérables, privés de postérité? »
172
Le chœur « Le trophée d’Até se dresse à la porte où ils se frappaient tout à l’heure, et, sur sa double victoire, le Ciel s’est arrété. »