Les résistances

Question 1

Est-il normal que les clients aient de la difficulté à vouloir venir en groupe ?

Answer 1

Oui.

Question 2

Quels sont les impacts des résistances sur les membres du groupe?

Answer 2

Elles peuvent empêcher le membre à:

1) aborder ses problèmes
2) changer un comportement

Question 3

Vrai ou faux: le travail des résistances NE fait PAS partie intégrante du traitement, cela doit être abordé parallèlement à celui-ci.

Answer 3

Faux, le travail des résistances fait partie intégrante du traitement. Les thérapeutes doivent reconnaitre et valider la personne dans ses émotions et perceptions pour ensuite la sensibiliser à d’autres points de vue.

Question 4

Quelles stratégies peuvent être adoptées par les thérapeutes?

Answer 4

1) stratégies paradoxales, de support, de racadrage, de sensibilisation.

Question 5

Le processus de travail des résistances est dynamique et interactif. Vrai ou faux ?

Answer 5

Vrai.

Question 6

Pourquoi les stratégies pour travailler les résistances doivent également être abordées avec l’équipe de gestion des cas ?

Answer 6

Parce que tout ce qui se dit en individuel ne se dit pas en groupe. Ainsi, chaque intervenant à un rôle à jouer pour amener le participant à s’impliquer dans sa démarche.

Question 7

Il y a 5 types de résistance communément vus en groupe. Nomme et explique-les.

Answer 7

1) Résistance au changement: peur du changement, donc il faut insuffler l’espoir au membre qu’il est possible de changer et que ces changements vont amener des aspects positifs.
2) Résistance à l’environnement: personnes qui ont des visions différentes du changement, par exemple les autochtones vs. les allochtones.
3) Résistance à l’alliance: on doit être capable de voir pourquoi ça ne connecte pas, demander au client.
4) Résistance au traitement: « trop long, trop de monde, peur de certaines techniques, trop de devoirs, peur d’être ridiculisé, etc. »
5) Résistance aux animateurs: peut être perçu comme un ennemi faisant partie d’un système qu’il déteste. Trop jeune, incompétent, etc.

Question 8

Quelles sont les trois composantes importantes en animation?

Answer 8

1) savoir
2) savoir-faire
3) savoir-être

Question 9

Décris ce qu’est un bon animateur.

Answer 9

Un bon animateur doit être confiant, enthousiaste, respectueux et disponible / accueillant. De plus, il doit écouter les personnes et leur faire confiance en leur démontrant qu’ils sont capables de changer.

Question 10

Quelles sont les trois notions importantes de l’intervention selon Josée.

Answer 10

1) l’amour de ce qu’on fait
2) l’humour
3) l’humilité: ce n’est pas grâce à nous, c’est grâce à eux s’ils réussissent. Ne pas s’attribuer la réussite des membres.

Question 11

Quelle est l’attitude la plus importante à développer pour un animateur. Sans elle, les autres attitudes n’auront qu’une influence minime sur l’ambiance du groupe.

Answer 11

L’écoute active.

Question 12

Nomme des qualités d’un bon intervenant.

Answer 12

• croyances aux forces du groupe
• volonté de s’exposer
• tolérance
• optimisme
• transparence
• créativité
• humour
• maturité
• ouverture et flexibilité
• dynamisme et enthousiasme
• bon hôte et quelque peu procédurier

Question 13

Qu’est-ce qu’une habileté?

Answer 13

Ensemble de gestes posés avec adresse et dextérité dans l’intention d’aider le groupe à progresser vers la satisfaction de ses besoins socio-émotifs et la réalisation de la cible commune. C’est plus technique.

Question 14

Pour les groupes de traitements, il y a 6 catégories d’habiletés. Autrement dit, 6 choses que l’on doit être en mesure de faire pour aider le groupe à progresser. Nomme les.

Answer 14

• favoriser la constitution d’une entité groupale (bonne synergie)
• mettre en place les paramètres de fonctionnement du groupe (normes)
• dynamiser la réalisation de la tâche
• enrichir la communication (relances)
• faciliter le passage des moments difficiles
• favoriser l’établissement d’un climat positif

Question 15

En ce qui concerne l’animation d’une réunion, il y a trois dimensions importantes que l’animateur soit considérer. C’est-à-dire le contenu, la procédure et le socioaffectif. À quoi fait-on référence par le contenu?

Answer 15

Le contenu concerne les besoins exprimés, aux buts et aux objectifs, de même qu’aux idées et aux opinions. L’animateur doit donc:

• définir (objectifs + idées)
• reformuler (pour que ce soit compris par tous)
• faire des liens (recentrer la discussion sur les éléments essentiels)
• résumer (réorienter le travail au besoin)

Question 16

Est-il vrai que l’animateur n’exerce aucun contrôle lorsqu’il anime un groupe de tâche ?

Answer 16

Non.

Question 17

La procédure est la deuxième dimension importante que l’animateur du groupe de tâche doit considérer. À quoi fait-on référence par « procédure » ?

Answer 17

L’animateur:

• suscite la participation des membres silencieux
• réfrène les membres plus volubiles
• sensibilise au temps
• donne la parole (formelle ou informelle)

Question 18

Quelle est la troisième dimension que l’animateur du groupe de tâche doit considérer et à quoi fait-elle référence.

Answer 18

socioaffectif: fait référence à la vie affective du groupe et au maintien d’un climat favorable à la discussion.

L’animateur doit:

• accueillir
• solidariser
• objectiver: en séparant le contenu de sa charge émotive ou en reformulant ce qui a été dit avec plus de subjectivité pour éviter les oppositions non-productives
• suscite la verbalisation: en permettant aux membres d’exprimer ce qu’ils ressentent (es-tu d’accord ou pas ? )

Question 19

À quel facteur fait-on référence lorsqu’on parle de l’acquisition des habiletés.

a) « Avoir du plaisir à animer est plus susceptible de développer les habiletés nécessaires à l’animation de groupe que le fait de redouter les interactions générées par un groupe »
b) « avoir une formation théorique et pratique sur l’intervention de groupe est un facteur favorisant la mise en oeuvre des habilités utiles. »
c) « concernent la valeur accordée à l’intervention de groupe par les établissements. La perception d’un soutien de l’organisme et la disponibilité des installations sont importantes. »

Answer 19

a) facteurs d’ordre personnel
b) facteurs liés au développement professionnel
c) facteurs environnementaux

Question 20

On dit souvent que la co-animation est un art. Pourquoi?

Answer 20

Parce que ce n’est pas évident. Elle doit être planifiée. Son utilisation doit être appropriée aux besoins des membres du groupe et doit s’actualiser dans différents contextes de pratique.

Question 21

Nomme quelques avantages pour les membres du groupe d’avoir deux intervenants en co-animation.

Answer 21

• donne aux membres l’occasion d’expérimenter différents styles d’interaction, permet de voir un large éventail de techniques et de stratégie d’intervention
• les intervenants deviennent un modèle de communication, puisqu’ils interagissent ensemble devant les membres.
• avantage de la mixité: permettent un plus large éventail de points de vue.

Question 22

Nomme quelques avantages pour les intervenants de co-animer un groupe.

Answer 22

• favorise le développement d’habiletés et diminue l’anxiété reliée au tract de débutant
• favorise le soutien entre animateurs (ex: un membre vit une problématique lourde). Il peut y avoir un partage des responsabilités.

Question 23

Quelles sont les limites de la co-animation?

Answer 23

• la relation entre les co-animateurs doit être non-conflictuelle et comporter une cohérence dans les positions, sinon il peut y avoir des scissions. Il faut éviter les luttes de pouvoir entre les deux animateurs.
• si les animateurs ont des personnalités opposées, s’ils ne partagent pas les mêmes valeurs ou qu’ils ne sont pas de la même orientation théorique il peut être difficile pour les deux de bien fonctionner ensemble.

Question 24

Trois éléments doivent être pris en considération lorsqu’on prend la décision de co-animer. Quels sont-ils ?

Answer 24

1) le choix d’un co-animateur (selon l’expérience, la formation, les orientations théoriques, les croyances, le style d’animation, etc.)
2) l’évaluation des habiletés nécessaires à la co-animation
3) la préparation des rencontres (à la phase pré-groupe)