Le contexte d'autorité Flashcards
Défini le contexte d’autorité selon Parsons (1955).
Parsons considère l’autorité comme un droit institutionnel reconnu et exercé par une personne ayant un statut défini socialement, dans le but d’influencer les actions des autres. Le pouvoir est donc donné par l’institution.
Défini le contexte d’autorité selon Mencher (1960).
Il décrit l’autorité comme le pouvoir d’orienter ou de superviser le comportement de quelqu’un d’autre.
Quelle est la différence entre la définition de l’autorité de Parsons et celle de Mencher?
Pour Parsons, l’autorité est reconnu et légitimé par les membres du groupe. C’est donc un pouvoir légitimé. Pour Mencher l’autorité est un pouvoir arbitrairement établi.
Comment Yelaja (1971) définit l’autorité?
Comme une relation entre deux parties: l’une étant subordonnée à l’autre, mais que les deux reconnaissent comme légitime. L’autorité du criminologue provient de la structure hiérarchique qui lui détermine un rôle, mais aussi de la compétence professionnelle qu’il possède.
Vrai ou faux: Selon les principes de l’empowerment, l’intervenant ne doit jamais déterminer le problème de ses clients sans les mettre à contribution.
Vrai.
Selon les principes de l’empowerment, l’intervenant va:
a) développer l’empowerment de ses clients
b) offrir des conditions facilitant l’empowerment
c) éveiller et susciter l’empowerment
d) seulement b et c
e) toutes ces réponses
d)
Défini l’empowerment.
C’est le processus d’acquisition d’un pouvoir (celui de travailler, d’avoir de l’argent, de décider de son destin, etc.) en respectant les besoins et les normes de la société. L’autonomie d’une personne lui permet d’exister dans la communauté sans être un fardeau pour celle-ci. Elle devient ainsi une force pour la société.
« mouvement général d’acquisition du pouvoir en vue d’atteindre un objectif précis »
Quelles sont les trois composantes de l’empowerment individuel ?
1) composante intra-personnelle : réfère à ce que les personnes pensent de leur propre capacité d’influencer leur situation et leurs difficultés actuelles.
2) composante interactionnelle: correspond aux capacités d’une personne à pouvoir négocier avec succès (influencer les gens autour de lui)
3) composante comportementale (action): la mise en action de la composante interactionnelle tient également compte d’aspects familiaux.
Il y a certains portrait de personnes plus difficiles à atteindre que les autres, dont ceux qui ne cherchent pas les services utiles pour eux. Explique ce portrait.
Ceux qui ne sont pas conscients d’avoir des problèmes ou d’avoir besoin de services.
ou
ceux qui sont conscients d’une situation problématique, mais la conçoive comme étant inévitable et normale, non comme un problème à résoudre.
ou
ceux qui sont conscients des problèmes et conscients des ressources dispos, mais qu’en raison de leurs expériences négatives, sont convaincus de leur inefficacité
À quel portrait global fait-on référence?
- ils sont en désaccord avec les façons des professionnels de percevoir ou de définir les problèmes et les stratégies à suivre
- ne savent pas comment solliciter les ressources
- sont convaincus que leurs problèmes sont sans solution et ne veulent pas être confronté à un échec
Ceux qui ne répondent pas à des offres précises de service.
Qui fait du meeting de chaises?
- ceux qui répondent aux offres, mais n’utilisent pas vraiment les services
- ceux qui s’inscrivent à des services, mais ne s’engagent pas dans la démarche d’intervention
Quelle est la différence entre ceux qui répondent aux offres, mais n’utilisent pas vraiment les services et ceux qui s’inscrivent à des services, mais ne s’engagent pas dans la démarche d’intervention?
Les premiers acceptent en publique ce qu’elles rejettent en privé, alors que les seconds vont paraitre passifs, mais vont chercher à confronter le pouvoir de l’intervenant, car ils ne sont pas en accord avec les objectifs fixés. Cherchent à conserver un pouvoir sur leur vie.
Quels sont les 5 stades du modèle trans-théorique?
pré-contemplation contemplation préparation action maintien
Quelles sont les particularités de la phase de planification lorsqu’on fait de l’intervention de groupe en contexte d’autorité ?
Bien définir le cadre ainsi que les conséquences associées aux manquements.
Le contact pré-groupe doit permettre de clarifier le caractère obligatoire.
Préparer une intervention adaptée au contexte non-volontaire.
Quelles sont les particularités de la phase de début?
Caractérisée par l’ambivalence et le doute des membres. Les non-volontaires ont de la difficulté à établir un lien entre leur propre situation et celle des autres. Ainsi, l’animateur doit favoriser un climat sécurisant, caractérisé par l’absence de jugement et l’acceptation de l’autre.