Les qualités métrologiques des tests Flashcards
Objectifs de l’évaluation en psychologie
ils sont doubles:
- répondre à des questions cliniques que se posent un psy clinique praticien pour un de ses patients ou
- répondre à des questions de recherche que se posent un psy clinicien chercheur pour un groupe de patients.
Cas du psy clinicien praticien
l’utilisation d’échelles, de tests fait partie de sa pratique professionnelle et ce à des fins d’évaluation; de dépistage de troubles affectifs, et/ou psychopathologique. il s’agit de confirmer, ou d’infirmer des hypothèses cliniques qui ont été formulées au cours du recueil de faits cliniques
Cas du domaine de la recherche clinique ou épistémiologique
le choix d’un ou plusieurs outil intervient dans la pratique du psy clinicien chercheur confronté à des besoins de précisions théoriques et/ou méthodologiques et donc à la confirmation ou à l’information de ses hypothèses théorico-cliniques.
Le choix des outils
Il se fait selon le cas: pour le psy praticien clinique pour confirmer ou infirmer des hypothèses cliniques au sujet d’un patient afin d’affiner sa prise en charge, son diagnostic, la pertinence de ses traitements médicamenteux ou psychothérapeutiques.
Dans le cas de la recherche, les bénéficiaires sont les psy cliniciens chercheurs en termes de public de résultats re cherche, d’adaptation de dispositifs thérapeutiques, de précision quant à la définition de concepts ou de notions de psychopathologie et les bénéficiaires indirects sont les patients lorsque les résultats de recherche sont validés.
L’évaluation standardisée mesure trois niveaux différents calqués sur les méthodes de classification des troubles psychopathologiques
Niveau Syndromique (on évalue la présence et l'intensité des symptômes pour les regrouper en syndrome) Niveau comportemental ( on évalue la présence et l'intensité des conduites et des comportements observables) Niveau étiologique ( on évalue la présence et l'intensité des mécanismes psychiques en fct des trois organisations psychiques: psychose, névrose et états-limites.
Le niveau syndromique
représenté pas le DSM et la CIM les grandes classifications consensuelles internationales validées par la communauté scientifique.
Si le consensus est homogène pour des tr tels que la dépression ou l’anxiété chez l’adulte, il est moins évident pour l’hyper activité , l’hyper anxiété, l’autisme et les TDAH des enfants. De même ces classifications n’ont pas été validées pour des populations spécifiques ou lorsque il y a des atteintes neurologiques conjointement. selon cert auteurs cet approche est théorique.
Le niveau comportemental
C’est par définition ce qui est directement observable; Fondé sur l’étude et l’observation des conduites, des comportements et des attitudes du sujet.
on distingue les comportements externalisés (agitation, ralentissement moteur) et les comportements internalisés (attitude de repli);
Bouvard émet une réserve sur l’utilisation de ce niveau de mesure: selon lui ce niveau n’est pas superposable sur le niveau syndromique. s’il est sensé être plus objectif il manque de spécificité car un même comportement peut correspondre à des entités syndromiques différentes. Il préconise de ne pas utiliser ces outils comme critères diagnostiques; il ne peuvent être que des aides au diagnostic.
Le niveau étiologue
Représenté à l’heure actuelle par un seul référentiel théorique celui de la psychanalyse. A partir du discours explicite et implicite du patient il permet de formuler des hypothèses cliniques sur son fct psychique. Elaboré par Freud et ses successeurs. La théorie psychanalytique est une théorie étiologique des tr psychopa qu’elle classe en trois catégorie: psychose, névrose, ( décrites comme de structures psychiques) et états-limites (décrits comme des organisations psychiques); ce classement est celui des psychologues cliniciens européens, opposés à la description comportementale des troubles des nords-américains.
Biais et limites de l”évaluation standardisée
Hormis les limites culturelles les deux sources de biais de l’évaluation standardisée sont
- le choix du référentiel théorique du psychologue
- le choix de sujets
Le choix du référentiel théorique du psychologue
Au delà des différences individuelles dues à la personne même du psy, La formation théorique et la pratique du psychologue évaluateur influence
-d’une part le choix et l’expérience des outils d’évaluation donc le choix des concepts théoriques
-d’autre part l’observation et l’identification des symptômes.
La description des tr psychopath sera modifiée en conséquence
Le choix des sujets
l’étalonnage des groupes de sujet est l’une des variables importantes à prendre en compte. La validité des résultats peut en être affecté: si le groupe n’a pas été étalonné pour le fct du sujet évalué l’outil n’est plus pertinent.
Les autres biais
- Les variations nycthémérales peuvent faire varier les résultats chez un patient.
- Les erreurs de contrastes
- les surestimation ou les sous estimations de la gravité des symptômes
- les effets de halo ( note similaire), de proximité (note voisine) ou des tendances centrales (note moy donné à l’ens des symptômes)
La méthode d’évaluation elle-même peut influencer la sémiologie des troubles: chaque méthode produit des catégories spécifiques de symptômes ou de syndrome: c’est une sorte de point aveugle de chaque méthode d’évaluation. une situation d’évaluation standardisée ne serait pas plus objective qu’une situation non standardisée elle est simplement moins reproductible à l’identique.