Les psychotropes Flashcards
Définition psychotropes
Toute substance qui modifie l’état de conscience, l’humeur, la perception ou la pensée en agissant sur la biochimie du système nerveux central, et plus précisément sur l’activité des neurotransmetteurs
L’abus de psychotropes facteurs de risque
-Facteurs neurobiologiques : L’état physiologique agréable produit par la stimulation du noyau accumbens.
Effet des psychotropes sur le cortex orbitofrontal.
-Hérédité : Métabolisme de l’alcool.
Vulnérabilités biologiques héréditaires
-Facteurs psychologiques et sociaux : impulsivité, Stress, Violence familiale, Influence des pairs, Propension à prendre des risques, Problèmes de santé mentale, Problèmes sociaux, Estime de soi faible
La dépendance Physique
- État qui résulte de l’usage répété ou continuel d’une substance, l’organisme développe une tolérance, et des symptômes de sevrage.
-Tolérance : l’organisme s’adapte à la substance.
-Sevrage (withdrawl: symptômes qui se manifestent lorsque l’organisme est privé de la substance, et qui sont souvent à l’opposé de l’effet du psychotrope
La dépendance psychologiques
- Désir ou besoin impérieux des effets agréables que procure une substance.
-Plus difficile à combattre que la dépendance physique.
-Déterminés en partie par: des processus d’apprentissage associatifs.
Les stimulants
Ils accélèrent l’activité du système nerveux central (SNC), imitent les effets de l’adrénaline ce qui a pour effet de nous réveiller, mais aussi de réduire ou de supprimer la faim et la digestion
ex : caféine
-Sevrage : nervosité, instabilité, maux de tête,
étourdissements, vigilance réduite
ex: la nicotine
-Sevrage : anxiété, agitation, irritabilité, difficulté de concentration, trouble de sommeil
ex: la cocaïne
Sevrage : incapacité à ressentir du plaisir, désir intense de cocaïne, des crises épileptiques et des problèmes cardiaques
Les amphétamines
sevrage : Épuisement, stupeur, dépression profonde, Hautement addictif, surdoses fatales
Les dépresseurs
réduisent l’activité du système nerveux central, ralentissent les fonctions physiologiques et diminuent la sensibilité aux stimulus extérieurs
Exemples de dépresseurs
-L’alcool : Entraîne des symptômes d’ivresse et d’agressivité, augmente le désir sexuel, mais baisse de la performance, diminue la capacité de se former de nouveaux souvenirs. Peut entraîner le coma éthylique et la mort
-Les barbituriques : Agissent comme sédatifs ou somnifères et affectent la pensée, le jugement, la coordination et les réflexes. L’abus provoque la somnolence et la confusion. Une surdose peut entraîner la mort
Dépresseurs exemples
- Les tranquillisants mineurs : Utilisés pour traiter certains problèmes physiques ou mentaux. Ils peuvent entraîner des déficits temporaires ou permanents de différentes fonctions cognitives. Leur consommation avec de l’alcool peut être fatale.
-Les narcotiques: Effet calmant, analgésique et soporifique. Haut potentiel de dépendance, développement de tolérance. Sevrage de l’héroïne : agitation, nausée, vomissements, diarrhée, crampes abdominales, insomnies, douleurs
Les perturbateurs du SNC
Peuvent modifier et déformer les perceptions du temps et de l’espace, altérer l’humeur et produire des sentiments d’irréalité et entraîner des hallucinations.
Habituellement, les hallucinogènes amplifient l’humeur ou l’état d’esprit dans lequel se trouve l’usager lorsqu’il consomme la drogue
Exemples de perturbateurs du SNC
- Le cannabis : Peut entraîner des déformations perceptives. Altère l’attention et la coordination, ralentit le temps de réaction. À long terme, il peut altérer certaines fonctions cognitives. Un usage chronique peut entraîner le syndrome AMOTIVATIONNEL
- L’ecstasy (MDMA)
plaisant, perte d’inhibitions, possibilités d’hyperthermie, de déshydratation, de nausées, d’étourdissements, de contractions de la mâchoire et de tics oculaires. À long terme, il affecte fonctions cognitives et peut entraîner un trouble de l’humeur. Une surdose peut être fatale - LSD : Effets hallucinogènes durant 10-12 heures. Produit des motivations perceptives et émotionnelles extrêmes qui peuvent être pénibles. Possibilités de récurrences jusqu’à 5 ans après la consommation (flashbacks).
-La psilocybine (champignons magiques)
: Effets hallucinogènes pouvant durer de 3 à 6 heures.
Ne semble pas entraîner de dépendance.