LES OPÉRATIONS PROFESSIONNELLES Flashcards

1
Q

Dans la structure d’ensemble, les opérations professionnelles se trouvent ?

A

Entre le pôle ÉDUCATEUR et le pôle OBJECTIFS

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2
Q

Les opérations professionnelles sont des actions ou des séries d’actions pour ?

A

Atteindre un but, ou obtenir un résultat dans le contexte d’un accompagnement éducatif

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3
Q

L’observation est l’opération par laquelle le psychoéducateur ?

A

Recueille, dans le v.é.p, des données (de manière neutre et objective) qui l’aideront à mieux cerner la problématique du sujet faisant l’objet de l’intervention afin d’orienter la suite des opérations

  • Point de départ
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4
Q

Il existe 2 types d’observation, soit :

A
  1. Engagée/participante : Informelle, au coeur de la relation, dans le ici et maintenant
  2. Méthodique : À l’extérieure de la relation, impliquant des outils d’observation
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Q

Il existe 2 types de contexte d’observation, soit :

A
  1. Spontané

2. Provoqué

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6
Q

Voici 3 exemples de centrations d’observation

A
  1. Attitudes ou comportements significatifs
  2. Rupture de liens au plan de la communication
  3. Interactions relationnelles
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7
Q

Les 5 pièges de l’observation

A
  1. Ultracentrisme : Se centrer sur une seule chose en oubliant le contexte et les autres éléments
  2. Excès d’émotivité : Filtrer les faits par ses propres émotions (pas de distance = méfaits sur l’interprétation)
  3. Observation pour de bon : Ne pas ramener les faits observés à un moment donné
  4. Influence non à propos : Nos propres luttes, la culture
  5. Pour les étudiants : Ne pas se faire confiance et se fondre aux jugements émis par autrui
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8
Q

L’évaluation pré-intervention est l’opération par laquelle le psychoéducateur ?

A

Décrit, de façon qualitative et quantitative des comportements et porte des jugements de valeur concernant la désirabilité de ces comportements

Donner un sens : Formuler une hypothèse

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9
Q

Il existe 2 types d’évaluation pré-intervention, soit :

A
  1. Sur le champ

2. En retrait

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10
Q

La qualité de l’évaluation pré-intervention dépendra de ? (3)

A
  1. La qualité des observations
  2. La qualité de l’évaluation intuitive
  3. La clarté des schèmes et des modèles théoriques sur lesquels il fonde son intervention (cadre de référence)
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11
Q

Les 4 pièges de l’évaluation pré-intervention

A
  1. Ne pas faire l’évaluation par manque de temps, d’argent, d’outils, etc.
  2. Être rigide et ne pas accepter que ça évolue
  3. Ne pas faire référence à des données théoriques
  4. S’abstenir de faire une évaluation en raison du cours laps de temps
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12
Q

La planification est l’opération par laquelle le psychoéducateur ?

A

À partir des observations faites et de l’évaluation pré-intervention (hypothèse) conçoit concrètement dans divers détails, une intervention ou un ensemble d’interventions à être menées auprès d’un ou des sujets présentant des difficultés X dans un contexte Y

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13
Q

Il existe 2 types de planification, soit :

A
  1. Sur le champ

2. En retrait

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14
Q

La qualité de la planification dépendra de ? (4)

A
  1. Respecter et se servir des observations faites et des hypothèses formulées lors de l’évaluation pré-intervention
  2. Se donner des objectifs généraux et spécifiques qui tiennent compte du niveau de développement du sujet, de ses forces et compétences, de ses vulnérabilités et du contexte : Entretenir des attentions réalistes
  3. Prévoir des moyens appropriés et efficaces pour atteindre les objectifs (composantes satellites)
  4. Manifester de la souplesse dans les moyens anticipés et dans la façon de prévoir l’aménagement
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15
Q

Les 2 pièges de la planification

A
  1. Composer la planification par les composantes satellites (il faut commencer par les objectifs)
  2. Être rigide dans la planification
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16
Q

L’organisation est l’opération par laquelle le psychoéducateur ?

A

Identifie, choisit et met en place les moyens utilisés issus des modèles de référence théoriques et pratiques susceptibles de permettre l’atteinte des objectifs

  • Doit être soutenue par le milieu
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17
Q

Il existe 2 types d’organisation, soit :

A
  1. Sur le champ

2. En retrait

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18
Q

Voici 3 exemples de centrations d’organisation

A
  1. Les conditions du v.é.p dans lesquelles se déroulera l’intervention
  2. La participation du sujet (l’objectif de l’organisation)
  3. Les habiletés et les compétences des sujets et de l’intervenant
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19
Q

La qualité de l’organisation dépendra de ? (3)

A
  1. La prise en compte des 3 opérations précédentes
  2. Dégagement de ces 3 opérations les conditions principales qu’il importe de mettre en place
  3. Être concret et réaliste dans les conditions à aménager et les moyens à retenir
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20
Q

Les 4 pièges de l’organisation

A
  1. Mal organisé
  2. Trop organisé : engendre une certain rigidité
  3. Axé sur le contrôle
  4. Axé sur les besoins de l’éducateur
21
Q

L’animation est l’opération par laquelle le psychoéducateur ?

A

Donne vie aux conditions mises en place lors de l’organisation

22
Q

Il existe 2 types d’animation, soit :

A
  1. Engagée

2. Méthodique

23
Q

Le but visé par l’animation est ?

A

De provoquer un déséquilibre stimulateur qui permet au sujet de développer son potentiel d’adaptation, puisque ce dernier sera confronté au potentiel expérientiel : ce qui mènera le sujet vers un nouvel équilibre

24
Q

L’animation se fait dans ?

A

L’ici et maintenant du v.é.p

25
Q

La qualité de l’animation dépendra de ? (6)

A
  1. La stimulation et le soutien de l’intérêt et la participation du sujet : le pousser à agir, susciter son engagement
  2. Le fait de donner un sens à l’activité
  3. Relativiser les difficultés rencontrées par le sujet
  4. Ajuster l’action dans le v.é.p selon la démarche du sujet
  5. Offrir des signes de reconnaissance
  6. Demeurer conscient de l’ensemble des objectifs
26
Q

Les 4 pièges de l’animation

A
  1. Oublier les autres objectifs du sujet
  2. Oublier que nous ne sommes pas des animateurs sociaux
  3. Se spécialiser dans un ou deux types d’activités
  4. Utiliser trop de contrôle, ce qui restreint l’autonomie des sujets
27
Q

L’utilisation est l’opération par laquelle le psychoéducateur ?

A

Accompagne une personne dans le cadre d’une démarche de conscientisation et de généralisation des acquis découlant d’une ou plusieurs situations vécues. Elle est une intervention de rétroaction effectuée de façon consciente et voulue

28
Q

Il existe 2 types d’utilisation, soit :

A
  1. Sur le chamo

2. Post-situationnelle

29
Q

Les buts visés par l’utilisation (3)

A
  1. Amener le sujet à faire des liens
  2. Amener le sujet à faire des prises de conscience, de nouveaux moyens internes de fonctionner
  3. Augmenter les capacités adaptatives du sujet
    * Poursuite, à un autre niveau, de la logique enclenchée par l’animation
30
Q

L’utilité de l’utilisaition

A
  1. Mène à l’évaluation, par le sujet, de l’atteinte de ses objectifs et des moyens pris pour y arriver
  2. Aider le sujet à faire des prises de conscience dans la production de tel ou tel résultat : l’effet de ses comportements
  3. Sensibilise le sujet à ses capacités, ses habiletés, ses vulnérabilités
31
Q

La qualité de l’utilisation dépendra de ? (3)

A
  1. Être conscient de l’importance de cette opération pour le développement du sujet
  2. Bien connaitre le niveau de développement du sujet
  3. Bien connaitre le potentiel expérientiel de l’intetrvention
32
Q

Les 2 pièges de l’utilisation

A
  1. Ne pas être conscient de l’importance de cette opération

2. Ne pas la maitriser

33
Q

Voici 3 exemples de centrations d’utilisation

A
  1. Le contenu expérientiel d’un événement du v.é.p
  2. Les interactions relationnelles et structurelles qui se produisent lors d’une situation éducative
  3. Les comportements vécus lors de situations éducatives, les conditions dans lesquelles ils se sont produites et ce qu’ils font vivre au sujet
34
Q

L’évaluation post-situationnelle est l’opération par laquelle le psychoéducateur ?

A

Apprécie avec méthode et rigueur professionnelle :

La qualité de la compréhension de la problématique

La pertinence des hypothèses formulées à partir de la problématique

La qualité de l’intervention lors de l’organisation, l’animation et l’utilisation

35
Q

Il existe 2 types d’évaluation post-situationnelle, soit :

A
  1. Sommative : Rigoureuse qui demande l’utilisation d’outils poussés (analyses statistiques)
  2. Formative : Faite de façon ponctuelle
36
Q

Voici 2 exemples de centrations de l’évaluation post-situationnelle

A
  1. Les actions de l’éducateur ou ce qu’il a effectivement fait par rapport à ce qui avait été prévu
  2. Les résultats obtenus suivant l’intervention menée
37
Q

Les buts de l’évaluation post-situationnelle

A
  1. Sommative : Déterminer l’efficacité des interventions
  2. Formative : Déterminer l’efficience des moyens et la pertinence des hypothèses

Analyser l’application du savoir-être
Tirer des conclusions cliniques

38
Q

La qualité de l’évaluation post-situationnelle dépendra de ? (3)

A
  1. Reconnaitre objectivement ce qui, dans l’intervention, s’est fait de bon, de moins bon ou de négatif et ce qui ne s’est pas fait mais qui avait été prévu ou qui aurait dû être prévu
  2. Identifier les éléments forts, faibles, superflus, ou manquant à l’intervention
  3. Tirer profit de l’expérience pour concevoir de nouvelles façons de faire, de nouveaux moyens
39
Q

Les 2 pièges de l’évaluation post-situationnelle

A
  1. Critiquer trop sévèrement notre performance

2. Survaloriser notre travail en faisant l’évitement de nos points faibles

40
Q

La communication est l’opération par laquelle le psychoéducateur ?

A

Échange avec un ou des interlocuteurs au moyen de gestes, de mimiques, de paroles ou d’écrits

41
Q

Il existe 2 types de communication, soit :

A
  1. Formative

2. Fonctionnelle

42
Q

La qualité de la communication dépendra de ? (6)

A
  1. Clarté des messages
  2. Pertinence des messages : sélectionner les informations pertinentes
  3. Régularité des messages
  4. Écoute d’autrui : disponible et réceptif
  5. Décodage adéquat
  6. Confrontation constructive
43
Q

Les 5 pièges de la communication

A
  1. Distorsions fréquentes
  2. Exagération dans le degré d’importance qu’un éducateur donne à un événement
  3. Communication occasionnelle
  4. Rester sur notre position : manque de flexibilité
  5. Langage hermétique
44
Q

La communication formative : Moment de communication

A

Ici et maintenant : domaine de la relation avec le client

45
Q

La communication formative : Manifestations

A

Gestes d’encouragement

Expressions posturales et faciales

Paroles respectueuses et empathiques

46
Q

La communication formative : Buts visés

A

Avoir un effet sur les déséquilibres/rééquilibres

Favoriser l’établissement d’‘une relation qui pourra devenir significative

47
Q

La communication fonctionnelle : Moment de communication

A

En retrait : de façon plus élaborée

48
Q

La communication fonctionnelle : Manifestations

A

Échanges d’informations

Partages d’analyses

Avec les autres acteurs de la situation éducative

49
Q

La communication fonctionnelle : Buts visés

A

Enregistrer, conserver et transmettre l’information

Éclairer les collègues pour leurs futures présences auprès du sujet

Savoir-dire et savoir-écrire