Les libéralismes et le courant libérale de 1850 à 1914 Flashcards
Quelle est la vision des penseurs libéraux anglais concernant l’État et l’individu ?
Les penseurs libéraux anglais, notamment dans le domaine économique, considèrent l’État comme une entrave à la dignité humaine. Ils exaltent l’individu, prônant la liberté totale et le libre-échange, en rejetant toute forme d’entrave étatique. Cette vision conduit à un modèle de prospérité économique basé sur le capitalisme et la liberté de circulation des biens.
En quoi le libre-échange est-il lié au courant libéral anglais ?
: Le libre-échange est au cœur du libéralisme économique anglais, basé sur la liberté totale de circulation des biens et des produits, sans aucune entrave. Cela reflète l’idéologie libérale d’une absence de régulation par l’État, permettant ainsi une économie prospère et capitaliste.
Le courant libéral en Angleterre
Quelle est la position d’Herbert Spencer concernant l’État et la liberté ?
Herbert Spencer défend le droit d’ignorer l’État, estimant que tous les individus ont le même droit à la liberté, ce qui conduit à l’égalité et à la liberté. Selon lui, l’État est un obstacle à cette liberté et ne devrait pas limiter l’autonomie de l’individu. Il accepte l’existence de l’État comme une période transitoire en attendant un stade où chaque individu serait autonome et responsable de sa propre liberté.
Que pense Spencer de la tyrannie de la majorité ?
Spencer considère que la tyrannie de la majorité est également une forme de tyrannie. Pour lui, aucun nombre, quelle que soit sa majorité, ne peut légitimer une action mauvaise. Ainsi, l’individu doit être libre de refuser de se soumettre à des lois qui limitent sa liberté.
Quel est le point de vue de Spencer sur l’État idéal ?
Spencer rêve d’un État idéal où l’État n’existerait plus, car la liberté individuelle serait exercée de manière responsable par chaque individu. Cependant, comme ce stade n’est pas encore atteint, il accepte l’existence temporaire de l’État pour préparer cette transition vers la liberté totale.
Qui est John Stuart Mill et quelle est sa vision du libéralisme ?
John Stuart Mill, économiste et penseur du libéralisme, valorise la réussite de l’Angleterre qu’il attribue au libéralisme qu’il faut préserver. Il prône un individualisme radical, où l’individu prime sur la société, et se méfie de l’État, qu’il considère comme une menace à la liberté individuelle.
Quelle est la conception de la loi selon John Stuart Mill ?
Pour Mill, la loi doit avoir un rôle purement négatif : elle doit uniquement punir les entraves et atteintes à la liberté d’autrui. Toute intervention de l’État en dehors de ce domaine est considérée comme une atteinte à la liberté de l’individu. La liberté intérieure est supérieure à l’État, et ce dernier ne doit pas interférer dans cette relation.
Quel est le rôle de l’État selon Mill dans le cadre de la liberté individuelle ?
Mill considère que l’individu est responsable de sa propre liberté et qu’il ne doit rien attendre de l’État, si ce n’est la protection de sa liberté. Toute forme d’aide ou d’intervention de l’État serait incompatible avec cette conception radicale de la liberté.
Comment la pensée de Mill se distingue-t-elle de celle de Spencer ?
Bien que Mill et Spencer partagent une vision libérale, Mill prône un individualisme radical où l’individu doit absolument primer sur la société, et où l’État doit se limiter à protéger la liberté des individus. Spencer, quant à lui, va plus loin en suggérant qu’idéalement, l’État devrait disparaître, et que chaque individu devrait pouvoir exercer sa liberté de manière totalement autonome.
Le courant libéral en France
Quelle est la position des libéraux au début du Second Empire face au régime ?
Au début du Second Empire, les libéraux refusent le caractère autoritaire du régime de Napoléon III. Parmi eux, certains monarchistes libéraux continuent de défendre une monarchie parlementaire, tandis que d’autres sont partagés entre leur fidélité au Premier Empire et leur acceptation de Napoléon III. Malgré ces divergences, tous les libéraux défendent le parlementarisme.
Quel rôle jouent les républicains libéraux sous le Second Empire ?
Les républicains libéraux, comme Édouard de Laboulaye, jouent un rôle important dans le monde des idées. En 1863, ils se rallient au « parti libéral » et cherchent à renforcer le parlementarisme sans adopter une position trop radicale. Leur objectif n’est pas de supprimer l’État, mais de le limiter.
Comment évolue la position des libéraux sous le Second Empire à mesure que le régime devient plus libéral ?
Lorsque le Second Empire devient plus libéral, les libéraux se rallient progressivement au régime. Napoléon III adopte une approche pragmatique, inspirée de l’Angleterre, cherchant à s’allier aux différentes forces politiques et au monde des affaires, tout en soutenant une certaine forme de liberté économique.
Quelle est la position de l’Église catholique par rapport au libéralisme au moment de la Révolution de 1789 ?
La Révolution de 1789 est rejetée par l’Église catholique, qui considère ses acquis comme une attaque contre la religion. Cependant, un certain nombre de catholiques se déclarent à la fois catholiques et libéraux, cherchant à concilier les valeurs de la foi et les principes libéraux.
Quelle est la vision d’Henry Lacordaire sur les libertés et l’État ?
Henry Lacordaire, influencé sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire, défend l’idée que toutes les libertés sont solidaires et que la liberté politique, sociale et religieuse doivent se soutenir mutuellement. Il soutient également que l’État doit intervenir pour garantir une justice sociale effective, dans le cadre d’une liberté totale.
Quel est le parcours de Lammelais et sa contribution à la relation entre le catholicisme et le libéralisme ?
Lammelais évolue dans sa pensée, passant d’un révolutionnaire à un libéral. Bien que ses thèses restent ambiguës, il contribue à faire progresser l’idée de la compatibilité entre le catholicisme et le libéralisme. Il soutient que les catholiques n’étaient pas obligés d’être révolutionnaires et cherche à démontrer que le catholicisme n’est pas lié à une idéologie politique particulière.