La 3ème R et les hésitations du régime Flashcards

1
Q

Comment le Gouvernement de la Défense nationale a-t-il été mis en place

A

À la chute du Second Empire, un gouvernement se met en place rapidement pour combler le vide de pouvoir.

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2
Q

En quoi la chute du Second Empire diffère-t-elle de celle du Premier Empire ?

A

Contrairement au Premier Empire, aucun régime de substitution n’était préparé pour le Second Empire, et le changement s’est opéré presque du jour au lendemain.

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3
Q

Quel est le point commun entre les régimes impériaux et leur fin ?

A

Les régimes impériaux, fondés sur l’autorité personnelle, tendent à se terminer en désastre, ce qui incite à éviter ce type de gouvernance à l’avenir.

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4
Q

Pourquoi le gouvernement cherche-t-il une “voie moyenne” ?

A

Pour éviter une révolution, notamment d’inspiration marxiste, le gouvernement cherche un équilibre politique.

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5
Q

Quelle a été la réaction populaire à la capitulation de Napoléon III ?

A

La capitulation a provoqué l’envahissement du Palais-Bourbon par la population, ce qui a conduit à la formation d’un gouvernement provisoire mis en place par le peuple lui-même.

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6
Q

Pourquoi un gouvernement provisoire républicain a-t-il été choisi ?

A

La République est perçue comme la seule option viable, bien que ce gouvernement soit composé uniquement de Parisiens, sans certitude de l’adhésion de toute la France à cette solution.

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7
Q

La République était-elle un choix évident pour la population française ?

A

Non, car un plébiscite récent, largement accepté, avait montré que beaucoup de Français restaient attachés au régime impérial précédent.

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8
Q

Quelle est l’objectif du gouvernement provisoire concernant la stabilité ? /

A

Le gouvernement provisoire cherche à préserver une stabilité perçue comme convenant globalement à la population.

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9
Q

Comment le Gouvernement de la Défense nationale espère-t-il obtenir sa légitimité ?

A

En organisant des élections pour gagner une légitimité populaire.

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10
Q

Quels problèmes posent les élections en période de guerre ?

A

Des divisions apparaissent au sein du gouvernement entre radicaux et modérés, certains voulant des élections immédiates, d’autres préférant les reporter pour mieux préparer les électeurs.

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11
Q

Comment les circonstances militaires influencent-elles la tenue des élections ?

A

La situation militaire se détériore et le 26 janvier 1871, Bismarck interrompt les hostilités pour obliger la France à élire un gouvernement capable de négocier un traité de paix.

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12
Q

Comment les élections de février 1871 révèlent-elles les divisions au sein du gouvernement ?

A

Les élections montrent des divisions entre radicaux, comme Gambetta, et modérés. Gambetta rend inéligibles les nouveaux préfets et le personnel impérial pour éviter un retour aux idées impériales.

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13
Q

Quelle est la division géographique et idéologique du gouvernement pendant cette période ?

A

Une partie du gouvernement, influencée par Gambetta, se rend à Bordeaux pour poursuivre la guerre, tandis que l’autre reste à Paris pour négocier la paix.

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14
Q

Quels conflits d’idées marquent les élections ?

A

Les élections opposent Gambetta, partisan de la guerre et d’un régime autoritaire, à Thiers, plus modéré et compatible avec des idées monarchistes. Cet affrontement reflète des divergences entre générations et courants politiques.

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15
Q

Pourquoi l’accessibilité au vote était-elle difficile pour les populations rurales ?

A

Les bureaux de vote étant dans les chefs-lieux de canton, éloignés des zones rurales conservatrices, les populations rurales ont eu du mal à accéder au vote.

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16
Q

Quels sont les résultats des élections de 1871 ?

A

Les conservateurs remportent une majorité, sauf à Paris, avec une forte abstention due aux conditions de guerre. Thiers est élu dans plus de départements que Gambetta. L’Assemblée élue est à majorité monarchiste, avec environ deux tiers des sièges.

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17
Q

Quel rôle jouent les orléanistes et les légitimistes dans l’Assemblée ?

A

Les orléanistes, majoritaires, envisagent une monarchie comme un pacte entre le roi et le peuple, tandis que les légitimistes, bien que minoritaires, exercent une certaine influence dans l’Assemblée.

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18
Q

Pourquoi Thiers est-il choisi comme leader de l’Assemblée ?

A

Thiers, modéré, est choisi pour son profil conciliant, capable de faire des compromis avec la gauche et accepté par les monarchistes.

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19
Q

Quels sont les objectifs principaux de l’Assemblée élue ?

A

L’Assemblée prend acte de la déchéance de l’Empire et cherche à établir la paix, désirée par la majorité de la population, mais pas par l’extrême gauche.
Thiers est investi d’un pouvoir executif pour une periode transitoire.

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20
Q

Qu’est-ce que le Pacte de Bordeaux ?

A

Le Pacte de Bordeaux du 10 mars 1871 est un accord dans lequel Thiers et l’Assemblée s’engagent à différer la décision sur le régime définitif pour laisser le temps de la réflexion. Proclamation d’un statu quo institutionnel entre monarchistes et républicains dans le début de la 3ème R par le report du débat sur la nature du nouveau régime.

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21
Q

Pourquoi l’Assemblée se réinstalle-t-elle à Versailles, et quelles en sont les conséquences ?

A

L’Assemblée retourne à Versailles, laissant le gouvernement provisoire à Paris, ce qui conduit à l’éclatement de la Commune de Paris. La répression de la Commune marque le début de la réinstauration de la République.

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22
Q

Comment se consolide la IIIème République

A

La IIIème République est consolidée et formellement établie grâce aux lois constitutionnelles adoptées après la répression de la Commune.

23
Q

Quel est le contexte de la commune?

A

En 1871, deux gouvernements s’opposent : celui de Paris, symbolisé par la Commune, et celui de Versailles dirigé par Thiers.
La Commune naît après la capitulation de Paris lors de la guerre contre l’Allemagne. Les Parisiens, isolés et durement éprouvés, ressentent que seules leurs souffrances ont payé le prix de la guerre.
Le sentiment d’isolement des Parisiens et leur impression d’avoir été abandonnés par le reste du pays entraînent une détérioration des relations avec la province.

24
Q

Quelles mesures du gouvernement de Thiers sont impopulaires à Paris ?

A

Le Pacte de Bordeaux, vu par les Républicains comme une République provisoire et contrôlée, ainsi que des mesures fiscales impopulaires, suscitent l’opposition des républicains parisiens.

25
Q

Qu’est-ce qui déclenche les émeutes du 17-18 mars 1871 ?

A

L’émeute éclate lorsque Thiers tente de récupérer les canons financés par les citoyens parisiens, provoquant une vive opposition. Thiers et l’Assemblée se retirent à Versailles face à l’aggravation des tensions.

26
Q

Quel type de gouvernement est mis en place à Paris après les émeutes ?

A

Un gouvernement provisoire est élu, constitué de révolutionnaires d’inspiration jacobine, proches des Montagnards de la Convention, qui cherchent à instaurer une “République sociale” et des réformes en matière d’instruction publique et de justice sociale

27
Q

Combien de temps dure la Commune et comment prend-elle fin ?

A

La Commune dure environ trois mois et est réprimée brutalement lors de la Semaine sanglante, du 21 au 28 mai 1871.

28
Q

Comment la Commune de Paris est-elle interprétée ?

A

Les interprétations varient : certains la voient comme une tentative révolutionnaire avortée, tandis que d’autres y voient une menace d’insurrection ouvrière durable. Bien que brève, la Commune laisse une empreinte durable et inspire une crainte des mouvements ouvriers révolutionnaires, en raison de l’ampleur de sa répression.

29
Q

Quelles sont les conséquences de l’écrasement de la Commune ?

A

Thiers instaure des mesures répressives pour prévenir tout soulèvement de gauche, mettant Paris en état de siège, renforçant la surveillance policière, et limitant les libertés républicaines, ce qui marque un coup d’arrêt au mouvement ouvrier.

30
Q

Quel est le contexte des élections partielles?

A

Nombreux sièges vacants nécessitent de nouvelles élections et soulèvent la question du régime politique à adopter.
Les élections montrent un recul des monarchistes et de Thiers. Ce résultat révèle que les électeurs ne sont pas fixés sur un régime précis, mais souhaitent avant tout l’ordre et la stabilité pour éviter la révolution.

31
Q

Réforme constitutionnelle d’août 1871 :

A

Thiers devient Président de la République, sans que cela ne constitue une affirmation totale de la République, car son autorité est davantage attachée à sa personne qu’à l’institution républicaine.
Thiers souhaite maintenir un régime centralisé, mais l’Assemblée favorise une décentralisation avec la loi du 27 août 1871, qui accorde plus d’autorité aux communes.
Divergences entre Thiers et l’Assemblée sur divers points, notamment sur le service militaire (assemblée favorable à une conscription, Thiers préférait une armée de métier) et sur l’import sur le revenu, que Thiers refuse.

32
Q

Position de Thiers :

A

En faveur de la République, car il estime que la restauration monarchique est compromise par les divisions entre légitimistes et orléanistes.
Le courant républicain de Gambetta se renforce, notamment à travers ses campagnes électorales et la création d’un journal. Gambetta cherche à rassurer l’opinion en promouvant une République modérée, distincte de la révolution.
Il souhaite un renouvellement du personnel politique en faveur de la petite bourgeoisie et non des orléanistes.

33
Q

Déclaration de Thiers en 1872 :

A

Thiers finit par proclamer la République comme régime officiel, affirmant que s’opposer à la République reviendrait à souhaiter la révolution.
Cette rupture avec le Pacte de Bordeaux (où la question du régime restait en suspens) provoque une réaction des partis de droite, qui adoptent une loi empêchant Thiers de répondre immédiatement aux débats de l’Assemblée pour limiter son influence oratoire.

34
Q

Refus de confiance et démission de Thiers (24 mai 1873) :

A

L’Assemblée refuse sa confiance à Thiers, qui démissionne par respect pour le parlementarisme, même s’il n’était pas obligé de le faire.
Sa démission provoque une crise du pouvoir, donnant l’avantage aux monarchistes et aux orléanistes qui espèrent restaurer la monarchie.
Mac Mahon est élu Président de la République, et choisit le Duc de Broglie comme Premier ministre.

35
Q

Le gouvernement de l’ordre moral (mai 1873 - décembre 1875)  Gouvernement conservateur :

A

Un gouvernement autoritaire se met en place, reposant sur une “autorité morale” et une doctrine conservatrice qui vise à maintenir l’ordre social.
Mesures prises : surveillance de la presse, répression des fonctionnaires républicains. Objectif : préparer la société à une éventuelle restauration monarchique.

36
Q

Opposition entre légitimistes et orléanistes menant à l’echec de la restauration monarchique:

A

Les légitimistes, souhaitant revenir à une monarchie de type Ancien Régime, refusent les évolutions récentes.
Les orléanistes, plus libéraux, prônent une monarchie constitutionnelle.
Le comte de Chambord, leader légitimiste, refuse le drapeau tricolore, symbole de la souveraineté nationale, tandis que les orléanistes l’acceptent. Cela entraîne l’échec de la restauration monarchique.

37
Q

Impasse monarchique :

A

Face à l’impasse, une nouvelle organisation provisoire est instaurée par la loi du 20 novembre 1873 : Mac Mahon reçoit un mandat présidentiel de 7 ans, espérant que le comte de Chambord, principal obstacle à la monarchie, décède avant la fin de ce mandat.

38
Q

Les lois constitutionnelles de 1875 :

A

L’amendement Wallon marque un tournant en établissant la République comme régime définitif en France.
Cet amendement crée la présidence de la République, fonction désormais stabilisée et institutionnalisée, ce qui confère une force et une légitimité accrues à la République.
L’amendement est suivi par d’autres textes, appelés les lois constitutionnelles de 1875, qui pérennisent le régime républicain et le rendent irréversible.

39
Q

Absence de constitution unique avec les textes constitutionnels de 1875

A

Il n’existe pas de texte unique servant de constitution. Les lois constitutionnelles de 1875 ne forment pas un document consolidé, et il n’y a ni déclaration de droits ni préambule.
Ce sont des lois ordinaires qui régissent l’organisation des pouvoirs, avec un statut amendable plus facilement qu’une constitution stricte.

40
Q

Présidence de la République sous les textes constitutionnels

A

Le mandat présidentiel est fixé à sept ans, rappelant une stabilité inspirée du modèle monarchique.
Le président de la République détient des pouvoirs exécutifs importants, bien qu’il soit politiquement irresponsable (il ne peut être destitué par le Parlement pour des choix politiques).
Le président nomme les ministres, exerce le pouvoir exécutif avec une “double signature” : les actes présidentiels doivent être contresignés par un ministre.
Il a des pouvoirs significatifs sur les deux chambres législatives, dont le droit de dissoudre la Chambre des députés, avec l’autorisation du Sénat.

41
Q

Structure législative bicamérale sous les textes constitutionnels de 75

A

Sénat : Chambre à forte influence conservatrice, elle symbolise la présence monarchiste et sert de contrepoids à la Chambre des députés. Le Sénat est stable et ne peut être dissous.
Chambre des députés : Élue au suffrage universel direct, elle représente le peuple. Les lois électorales sont des lois simples, ce qui signifie qu’elles sont plus facilement modifiables que des dispositions constitutionnelles.

42
Q

Séparation et interaction des pouvoirs sous les textes constitutionnels de 75

A

L’équilibre repose sur une structure bicamérale et une répartition interne du pouvoir exécutif entre le président et les ministres.
Le droit de dissolution de la Chambre des députés, octroyé au président (sous conditions), permet un contrôle sur la législature, bien que le Sénat reste hors de ce pouvoir de dissolution.

43
Q

Responsabilité ministérielle sous les textes constitutionnels de 75

A

Les ministres, bien que nommés par le président, sont politiquement responsables devant le Parlement. Ils sont unis dans leurs fonctions, formant des cabinets susceptibles de renverser en cas de crise.
Cette responsabilité ministérielle incarne un régime parlementaire de type orléaniste où le président joue un rôle effacé, les ministres étant en première ligne des décisions.

44
Q

Climat de méfiance et de provisoire sous les textes constitutionnels de 75

A

Le régime vit dans l’incertitude, marqué par la crainte de revenir aux régimes monarchiques antérieurs.
Conçu à l’origine comme un compromis provisoire, il repose sur une instabilité politique voulue par une absence de véritable constitution.

45
Q

Vers un parlementarisme républicain en 1875

A

Entre 1875 et 1879, les pratiques parlementaires évoluent vers un modèle républicain plus affirmé, marquant une rupture progressive avec l’aspect orléaniste.
L’influence de Mac Mahon, qui souhaite un rôle discret pour le président, et la montée des républicains convaincus renforcent progressivement le parlementarisme.
En 1879, les républicains parviennent à obtenir la majorité, ce qui accélère l’établissement d’une République parlementaire solide.

46
Q

Élections de 1876 :

A

Les républicains remportent la majorité à la Chambre des députés. Les bonapartistes manifestent leur opposition au républicanisme, mais aucun conflit majeur n’éclate immédiatement, en partie grâce aux mécanismes constitutionnels permettant de contenir les tensions.

47
Q

Jules Simon, Président du Conseil :

A

Simon, pris entre une chambre républicaine et un président conservateur (Mac Mahon), choisit de coopérer avec la Chambre et soutient des lois républicaines (liberté de la presse et limitations des congrégations religieuses).
Mac Mahon, inquiet de l’influence républicaine, demande à Simon s’il détient toujours l’autorité sur la Chambre, ce qui pousse Simon à démissionner le 7 mai 1877.

48
Q

Nomination du duc de Broglie :

A

Mac Mahon nomme le duc de Broglie, chef des orléanistes, pour présider le Conseil, malgré l’opposition républicaine de la Chambre.
Les républicains voient cette nomination comme un coup d’État et adressent la “Lettre des 263” au président, s’opposant à la nomination d’un ministre sans la confiance de l’Assemblée, contestant ainsi le pouvoir présidentiel de nommer des ministres sans tenir compte de l’Assemblée.

49
Q

Crise institutionnelle et opposition de pouvoirs
Impasse constitutionnelle :

A

Le gouvernement de Broglie persiste malgré le manque de confiance de la Chambre, créant une situation de blocage. Mac Mahon sollicite alors l’autorisation du Sénat pour dissoudre la Chambre des députés, une décision qui accentue les tensions.
Mac Mahon considère que la Constitution équilibre les pouvoirs, permettant au président et à la Chambre de disposer d’”armes comparables” : dissolution et responsabilité des ministres.
Pour les républicains, le droit de dissolution est inapproprié car la Chambre représente l’opinion populaire via le suffrage universel, tandis que le président, politiquement irresponsable, devrait s’effacer face à la majorité.

50
Q

Campagne électorale et victoire républicaine
Élections d’octobre 1877 :

A

La campagne électorale devient un affrontement direct entre Gambetta et Mac Mahon.
Les élections confirment la majorité républicaine à la Chambre. Mac Mahon est alors confronté à un choix : soit il se soumet, soit il démissionne.
Suite à la démission de Broglie, Mac Mahon nomme Dufaure, un républicain modéré, permettant de sortir de l’impasse.

51
Q

Clôture du conflit de 77

A

Le 13 décembre 1877, Mac Mahon s’incline en acceptant l’interprétation républicaine de la Constitution : le droit de dissolution n’est pas un “mode de gouvernement” mais un pouvoir exceptionnel.
Dans son discours, il reconnaît que seuls les ministres sont politiquement responsables devant les chambres, mettant ainsi un terme à l’interprétation orléaniste de la Constitution.

52
Q

Démission de Mac Mahon et avènement du parlementarisme républicain
Élections de 1879 :

A

Le Sénat devient également majoritairement républicain. Mac Mahon, privé de soutien dans les deux chambres, démissionne.
Jules Grévy est élu président de la République, consolidant le modèle de “parlementarisme absolu”. Désormais, le président nomme le chef du gouvernement en accord avec la majorité parlementaire.

53
Q

Évolution vers un régime républicain stable :

A

La pratique institutionnelle évolue pour renforcer le parlementarisme : le président ne peut plus dissoudre la Chambre des députés.
Ce régime, initialement perçu comme provisoire, devient durable et marque un éloignement définitif de l’idée d’une monarchie constitutionnelle. La Troisième République s’affirme comme le régime le plus stable et le plus long de l’histoire républicaine française.