Les grandes théories éthiques Flashcards
(42 cards)
Quelle est la définition d’une éthique principielle?
C’est une éthique qui donne un principe général permettant de déterminer quelle action, action, loi ou politique est juste, morale.
Donnez deux exemples de théories éthiques principielles.
Le conséquentialisme et le déontologisme
Vrai ou faux
L’utilitarisme est un conséquentialisme.
Vrai
Qu’est-ce qu’examinent les utilitaristes pour juger si une action est morale, juste?
Les conséquences des actions et non l’intention des agents qui les posent.
Qui sont les fondateurs de l’utilitarisme?
Jeremy Bentham et John Stuart Mill
Comment évalue-t-on l’utilité dans l’utilitarisme conséquentialiste?
- Les conséquences justes sont celles qui produisent le plus de bonheur ou de plaisir;
- Les mauvaises conséquences sont celles qui causent du déplaisir, du malheur, ou réduisent le bien-être. “L’utilité” d’une action est jugée d’après sa capacité à produire ou promouvoir le
bonheur, diminuer la souffrance, le déplaisir.
Vrai ou faux
Bentham voulait fonder une éthique subjective.
Faux
Il voulait fonder une véritable science éthique, objective et universelle.
Quels sont les trois principes à l’origine de l’utilitarisme?
Le principe descriptif (le bonheur de chaque humain est sa seule fin réelle), le principe normatif (le plus grand bonheur pour le plus grand nombre est la seule fin universellement désirable), le principe de l’utilité (l’action, la loi ou la politique la plus juste est celle qui produira le plus grand bonheur pour le plus grand nombre. (Chez Bentham, bonheur = plaisir))
Pourquoi l’utilitarisme était perçu comme une révolution?
À cause du concept «Chacun compte pour un», qui abolit en quelque sorte les hiérarchies sociales, faisant d’elle une théorie égalitariste radicale.
Contre quoi les utilitaristes de l’Angleterre du 19e siècle se battent-ils?
Le sexisme, le racisme, le spécisme (animaux), la pauvreté et les conditions de vie et de travail misérables. (Ceux qui souffrent valaient moins)
L’utilitarisme vise le bien commun à deux niveaux, lesquels?
Pour les gouvernements (bien-être collectif à grande échelle) et pour les individus (à petite échelle)
Quelle a été la première objection à l’utilitarisme (de l’acte)?
Cette théorie ne prenait pas suffisamment en compte les droits des individus (possibilité du sacrifice de quelques uns pour le plus grand bonheur du plus grand nombre).
Quelle a été la solution des utilitaristes face à l’objection initiale (le non-respect des droits des individus)?
L’utilitarisme de la règle (Mill) : Le respect des règles morales fondamentales doit avoir la priorité lorsque le calcul d’utilité recommande une action qui contrevient à ces règles, sauf dans les cas absolument exceptionnels où les conséquences négatives pour le bien commun seraient trop dramatiques.
Quels sont les quatre principes de l’utilitarisme de la règle?
Dignité, éducation, autonomie, diversité des idées
Nommez une objection qui a été faite envers l’utilitarisme de la règle.
Le calcul de l’utilité est irréalisable, et les comparaisons interpersonnelles impossibles. Les conséquences réelles d’une action/décision sont le plus souvent imprédictibles.
Quelle a été la solution des utilitaristes face à la deuxième objection (le calcul de l’utilité est irréalisable)?
L’utilité monétaire (a ses propres limites, ex: la cigarette est avantageuse pour le budget national).
Nommez deux apports de l’utilitarisme.
La considération des conséquences, qui peut permettre parfois de désobéir à certains principes moraux.
L’inclusion des animaux (en tant qu’êtres sensibles) dans nos réflexions morales.
Qui est le fondateur du déontologisme?
Emmanuel Kant
Qui suis-je?
Selon Kant, condition nécessaire à la moralité.
La liberté (de suivre se que la loi morale prescrit)
Qui suis-je?
Elle établit les lois morales auxquelles doit se conformer la volonté bonne. Elle est universellement partagée et elle peut déduire des principes éthiques absolus: rationnels, objectifs, et applicables en tout temps.
La raison
Qui suis-je?
Des règles valables universellement, en tout temps.
Les impératifs catégoriques
Vrai ou faux
L’impératif catégorique concerne la matière de l’action, ce que doit en résulter.
Faux
L’impératif catégorique concerne l’intention, la forme et le principe dont résulte une action, quelles que soient les conséquences.
Quelles sont les implication de la deuxième formulation de l’impératif catégorique en bioéthique (traiter les gens jamais seulement comme un moyen, mais comme une fin)?
- Devoir de se considérer soi-même et les autres comme des êtres libres et capables de décider de leur avenir.
- Immoral = Utiliser les êtres humains sans leur consentement pour ses propres aspirations (les individus sont considérés comme capable de donner leur consentement).
Quel est le principe d’autonomie?
Les individus sont capables de découvrir leurs propres devoirs, et de s’auto-déterminer.