Les facteurs sociaux Flashcards
Quel rôle joue les facteurs sociaux dans les jugements et dans les comportements moraux
Qu’est-ce que les psychologues sociaux veulent démontrer ?
Les psychologues sociaux s’attachent à démontrer qu’il y a dans la réalité bcp d’écart par rapport aux standards moraux et on arrive à avoir un comportement moral même si on ne l’est pas.
Ils disent qu’il y a bcp de contradictions entre comportement et jugement moraux
Quelle est la différence entre comportement/conduite moral et jugement moral ?
Comportement/conduite moral : mettre ou ne pas mettre en acte une norme (aider ou ne pas aider qqn). Ça se passe dans nos agissements et nos actions
Jugement moral : processus psychologique qui constitue à évaluer ou à qualifier un comportement comme dans les normes ou contraire aux normes morales. De dire normal/pas normal, bien/pas bien, normatif/pas normatif. Ça se fait sur le plan individuel et psychologie
Qu’est-ce que sont les situations de désengagement moral et de légitimation ?
Fait référence à des situations dans lesquelles l’individu réalise des comportements moraux en contradiction avec les normes morales ou les principes individuels (je n’aime pas mentir mais je mens quand même ce qui créer un sentiment de culpabilité).
Ces situations ont tendance à provoquer un inconfort psycho à cause des émotions négatives CAD honte et culpabilité.
Cette situation ne peut pas durer dans les temps prq notre équilibre est dérangé.
Quelles sont les deux solutions pour rendre les situations plus acceptables pour nous-mêmes et pour les autres en cas de situations de désengagement moral et de légitimation ?
Réparation
Légitimation : inconscient ou inconscient. Légitimer un comportement moralement répréhensible est le fait de trouver une stratégie pour rendre acceptable un comportement qui ne l’est pas conformément aux normes et aux principes individuels. Comment on légitime ? –> Chercher une justification
Quelles sont les quatre stratégies pour légitimer un comportement moralement répréhensible selon Bandura ?
1) Requalification de la conduite : donner une justification morale à qqch qui ne l’est pas. Donner un objectif noble (j’ai menti pour toi, pour ne pas te faire du mal)
2) Obscurcir le lien causal entre l’individu et son comportement : déplacer sa responsabilité de la personne vers qqn ou qqch d’autre mais pas la victime (ce n’est pas moi, c’est lui qui m’a dit de le faire). On n’assume pas nos responsabilités
3) La disqualification de la victime : dévaloriser la victime ou de reposer la responsabilité sur cette victime
4) La reconsidération des effets négatifs : réévaluer à postériori les effets de mon comportement et diminuer sa gravité. Diminuer aux yeux des autres l’importance des faits
Quelle est l’étude de Darey&Batson? (exemple 1 qui démontrent les incohérences sur le jugement moral et le comportement)
Ils se sont intéressés à une partie de la population dans laquelle on a une haute attente morale CAD une population de séminaristes (étudiants en théologie qui sont supposés avoir un comportement moral modèle). On leur dit qu’ils vont devoir réaliser une présentation sur le thème du bon samaritain qu’ils devront faire dans un autre bâtiment. Les chercheurs vont introduire une contrainte à la moitié des participants (contrainte de temps, on doit se rendre à l’autre bâtiment super vite) et pas de contrainte à l’autre moitié (pas de contrainte de temps). Sur le déplacement, une personne allongée par terre et inconsciente. Ainsi, est-ce que la contrainte de temps va impacter la morale d’aider qqn pour les séminaristes qui ont une contrainte de temps? 10% des participants s’arrêtent pour ceux qui ont une contrainte temporelle alors que 63% dans l’autre condition
- Problème : le contexte fait que le jugement moral n’est pas cohérent avec le comportement qui s’en suit
- Conclusion : des écarts très clairs entre normes et comportements sociaux
Comment expliquer le jugement de responsabilité d’une personne quant à son comportement ? (exemple 2 qui démontrent les incohérences sur le jugement moral et le comportement)
On cherche souvent des coupables pour les situations qu’on vit. Le fait de chercher un responsable ou une cause à un événement = attribution causale
Même si on essaie de trouver la vraie cause, il n’est pas rare de commettre des erreurs
Quelles sont les deux causes de situations dans le cas d’un jugement de responsabilité d’une personne quant à son comportement ?
Hasard : ce n’est pas notre faute. Ça veut dire qu’à tout moment qqch de négatif peut nous arriver = insécurité, peur permanente. Pour lutter contre cette peur, on cherche des coupables pour la situation. La conséquence de cette attribution causale = on fait des erreurs
Désigne un responsable pour cet événement : lorsqu’on juge la responsabilité de qqn, ses erreurs d’attribution peuvent intervenir.
Quelles sont les deux erreurs quand on désigne un coupable pour un événement ?
1) Erreur fondamentale d’attribution : lorsqu’on explique le comportement d’une personne, nous avons tendance à sur estimé le rôle de l’individu (sa responsabilité) et a sous-estimé les caractéristiques de la situation. Autrement dit, la première tendance qu’on va avoir c’est de dire que c’est sa faute. On va exagérer le rôle de la personnalité de l’individu = il fait de son comportement parce qu’il est… (on va émettre des jugements sur cette personne). On va ainsi sous-estimer des éléments de la situation qui peuvent en fait être la cause. EXTRÊMEMENT FRÉQUENTE
2) Attribution défensive : se produisent dans des situations qui menacent notre sécurité, des situations dans lesquelles on peur pour nous-mêmes. On va ainsi atténuer notre inconfort en commettant ces erreurs d’attribution. On imagine en quoi on est différent pour se construire l’idée qu’il ne peut pas nous arriver la même chose. Ce qui nous pousse à commettre ces erreurs c’est la similarité de la personne avec la situation
Pourquoi on commet cette erreur fondamentale d’attribution ?
- Les traits de personnalité sont très disponibles à notre vocabulaire alors que chercher des circonstances demandent des efforts, de l’imagination et de la volonté. Donc évaluer selon les circonstances demande plus de ressources cognitives
- Très couteux pour l’individu de vérifier et de chercher des preuves pour ses explications
- On n’a jamais accès aux vraies causes d’un comportement. Ainsi, une explication même approximative nous contente.
P.ex. : dans un TD, on demande aux étudiants d’écrire un texte dans lequel ils doivent adopter un pdv et de le défendre. Le texte porte sur la présence de signe religieux à l’uni et d’y adopter un pdv soit pour soit contre (moitié-moitié). Ensuite, les textes sont lus à un public qui doit juger quel était l’opinion de la personne qui à rédiger le texte. Les résultats montrent que les juges disent que les étudiants qui ont écrit un texte contre avaient réellement des opinions contre les signes religieux alors que ceux qui étaient pour ont réellement des opinions pour le port de signes religieux. Les juges ne savent pas qu’on a obligé les étudiants à prendre une position et croient vraiment qu’ils ont vraiment la position de leur sujet = erreur fondamentale d’attribution qui amène une subjectivité
Exemple d’un attribution défensive (erreur fondamentale d’attribution)
P.ex. : dans une étude, on demandait à des étudiants d’évaluer les responsabilités d’un conducteur dans un accident de voiture. Plus le conducteur était similaire aux étudiants, moins il était blâmé. Plus l’accident était grave et la personne nous ressemble, moins elle est blâmée prq ce jugement de ressemblance nous projette dans une future situation qui pourrait nous arriver et si ça nous arrive je ne voudrais pas être blâmer. Les jugements de responsabilité sont fortement influencés par les personnes impliquées et nous-mêmes.
Dans le cas des agressions sexuelles, les hommes et les femmes ne jugent pas de la même façon. Les femmes accusent l’agresseur parce qu’il s’identifie plus à la victime et inversement pour l’homme