LES ENJEUX Flashcards
Quel article de la Charte Canadienne des droits et liberté relie-t-on à la sécurité?
L’article 7: Chacun a droit à la vie, la liberté et la sécurité de sa personne; il ne peut être porté atteinte à ce droit qu’en conformité avec les principes de justice fondamentale
En quoi consiste les saines habitudes de vie?
- Actions habituelles, gestes quotidiens, réguliers
- Entraîne une santé physique et psychologique
- Assurent la survie/l’épanouissement de la personne
Quels sont les déterminants sociaux en santé mentale?
- Accès à des soins de santé
- Statut social/niveau de revenu
- Emploi/éducation
- Réseau de soutien
- Développement sain durant l’enfance
- Sécurité physique/logement
Quels sont les 3 niveaux de prévention?
1) Primaire = prévenir l’apparition du stress avant qu’il se présente. Ex. pub de sensibilisation de conso.; on parle des effets de la drogue. Ex.; au travail, on fournit des ressources pour prévenir le burn-out, avant que ça arrive. Peut aussi concerner les conséquences.
2) Secondaire = les conséquences. Ex.; pub de sensibilisation, on parle des conséquences UNE FOIS que la personne à commencer, ou la prévention par exemple « lorsque vous avez consommé, ne conduisez pas »; on parle de conséquences lorsque le danger est déjà présent. Plus au niveau personnel. Ex.; pub sur la violence conjugale; recherche d’hébergement suite aux conséquences d’un acte problématique, on sensibilise face à conséquences pour éviter le tertiaire; la violence conjugale
3) Tertiaire = les compts criminogènes; prévention sera plus intense dans la pub. Ex.; en montrant un corps mort, on dit « ne conduisez pas ivre sinon vous allez tuer quelqu’un ». Plus au niveau délinquance, danger pour autrui. Concerne toujours un problème chronique. Ex. pub de l’OMS avec le stress au travail; lorsque c’est dirigé aux employeurs, lorsqu’on veut que ces derniers instaurent des programmes, des politiques, des ressources d’urgences pour leurs employées, alors on a de la prévention tertiaire car c’est une réaction face à un compt. grave (ex. suicide)
Qu’est-ce qu’un compt. d’autodestruction selon la littérature?
- Une blessure qu’on s’inflige à soi-même. Celle-ci doit impliquer de la violence physique et ne pas avoir comme intention de se donner la mort. C’est un geste intentionnel pour ressentir douleur phy.; s’engourdir.
- Les clients qui s’automutilent passent par-dessus la sensation de douleur. L’endorphine sécrété par leur corps permet de s’engourdir les amenant ainsi dans un mode dissociatif. L’automutilation aide à se reconnecter. La douleur procure de la dissociation et des endorphines
Quelle est le processus d’intervention lors de la commission de l’acte d’automutilation?
- Intervenir simplement et rapidement
- Arrêter le geste
- Offrir les soins de bases
- S’assurer d’un espace sécuritaire
Quelle est le processus d’intervention à la suite du comportement d’automutilation?
- S’assurer que la personne n’a pas besoin de soins
- Attitude à préconiser : bienveillance, calme, sollicitude
- Attitude à éviter : dramatisation et banalisation
Quel est le rôle de l’intervenant lorsque la crise est passé?
1- Analyser le comportement
2- Effectuer un retour avec la personne en rencontre individuelle
3- Cibler un comportement de réparation
4- Contrat thérapeutique
5- S’assurer que le client ait un suivi
Quels sont les 3 éléments à évaluer pour le risque de l’homicide conjugal?
- Éléments du risque d’homicide conjugale
- Éléments de protection
- Événements précipitants
(Pour l’outil principal de l’évaluation du risque, voir graphique dans les notes)
Quelles sont les cinq définitions à retenir concernant le risque de suicide? (Urgence suicidaire, Idéation suicidaire, Manifestation/verbalisation suicidaire, Menace suicidaire, Actes para-suicidaires)
1) Urgence suicidaire; quelqu’un sur le point de passer à l’acte
2) Idéation suicidaire; pensées noires
3) Manifestation/verbalisation suicidaire; compts
4) Menace suicidaire; à autrui
5) Actes para-suicidaires (para-suicides); actes estimés extrêmes par lesquels on peut risquer la mort
Quels sont les facteurs associés au suicide?
- Facteurs prédisposants
- Facteurs contribuants
- Facteurs précipitants
- Facteurs de protection
AOS (l’approche orientée vers les solutions)
Les postulats définissant l’approche: (voir image)
Quel est le processus d’intervention auprès d’une personne suicidaire?
- Accueillir et créer une alliance thérapeutique
- Effectuer 1ere et brève exploration de la situation
- Estimer la dangerosité du passage à l’acte
- Fixer un but à atteindre (souvent le réseau social)
- Trouver des solutions
- Définir et suivre un plan d’action
- Conclure en sécurité l’entretien
Quelles sont les étapes de la mise en place d’un suivi?
- Suivi de courte durée favorise l’acceptation et l’adhésion à un suivi à moyen/long terme. Le danger du passage à l’acte est faible
- Stratégie de l’intervenant: patience, empathie, détermination; concevoir et évaluer ponctuellement un plan de traitement; élaborer un plan d’action et donner une ressource 24/7
- Suivi étroit pour un suivi rapide et intensif pour individu qui a été en danger grave de passage à l’acte.
- Stratégies de l’intervenant: 1ere rencontre dans les 24/48h; relancer la personne si elle ne se présente pas au rdv; rencontrer et évaluer la personne à chaque semaine; absence d’indice après 3 rencontres pour la fin.
Avec quelles clientèles doit-on adapter l’intervention?
- Les hommes
- Personnes âgées
- Jeunes de 15 à 24 ans
- Population autochtone
- Personnes incarcérées
- LGBTQ+
- Personnes para-suicidaires
- SM et dépendance