les émotions Flashcards

1
Q

Exemples d’émotions …. Définition.

A

l’amour, la haine, le dégoût, la joie, la honte, la jalousie, la culpabilité.

sentiments que nous éprouvons à un moment ou un autre.

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2
Q

Définition de la fonction de l’émotion selon Alvarado 2002.

A

(Alvarado, 2002)
les émotions jouent un rôle clé dans tous processus d’apprentissage en agissant sur la capacité de mémorisation de l’apprenant, sur sa rétention de l’information et sur son attention.

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3
Q

Définition de la fonction de l’émotion selon O’Regan, 2003.

A

O’Regan, 2003

les émotions sont un mélange de plusieurs facteurs biochimiques, socioculturels et neurologiques.

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4
Q

Qu’élabora Duchenne de Boulohne au 19s ?

A

Duchenne de Boulohne élabora une théorie de
l’expression faciale des émotions, classant les muscles selon leur utilisation dans différentes
émotions.

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5
Q

Pensées de W. James concernant les émotions (fin 19s) ?

A

les modifications corporelles sont la cause des émotions.

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6
Q

Circuit de Papez (1937)

A

véritable réseau neuronal des émotions constitué par (gyrus cingulaire, hippocampe, hypothalamus et thalamus)
situées sous le cortex dans la masse des hémisphères cérébraux reliées entre elles pas des faisceaux de fibres spécifiques (trigone et faisceau mamillo thalamique).

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7
Q

Que provoque une lésion de l’amygdale ?

A

Dysfonctionnements émotionnels

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8
Q

Paul Ekman et al ont proposé une classification des émotions.

A

6 émotions de base : la joie, la

colère, la tristesse, le dégoût, la peur et la surprise.

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9
Q

Définir l’approche catégorielle de l’émotion.

A

Soutient l’existence de 2 types d’émotions :

  • les émotions primaires (émotions de base dont l’organisation reposerait sur des mécanismes innées et automatiques)/
  • les émotions secondaires ou mixtes =s mélanges des émotions de base (ex: la nostalgie).
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10
Q

Définir le modèle de Classification de l’émotion selon d’Oatley et Johson-Laird (1987)

A

l’émotion secondaire est formée à partir d’une émotion primaire dont elle garde les propriétés fondamentales comme la valence (+ / -).
S’ajoute à cela des représentations plus ou moins complexes.

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11
Q

Définir l’approche dimensionnelle de l’émotion.

A

Considère les expressions faciales émotionnelles comme un stimulus qui génère une réaction émotionnelle chez l’observateur, au même titre qu’une image agréable ou désagréable.

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12
Q

Définir l’approche dimensionnelle de l’émotion selon (Adolphs, 2002).

A

(Adolphs, 2002).
Cette approche décrit les
émotions selon un nombre défini de dimensions qui les caractérisent. En particulier, une dimension nommée la « valence » de l’émotion classe les émotions selon une dichotomie positive/négative (ou encore plaisir/douleur, agréable/désagréable), liée au ressenti émotionnel face au stimulus.

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13
Q

Adaptation de l’émotion ?

A

Les comportements et réactions physiologiques issues de l’animal sont très bien conservés chez l’Homme.
Ainsi les comportements qui
surviennent lorsqu’un être humain est effrayé sont très semblables d’un individu à l’autre et ce, même pour différentes cultures.

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14
Q

Quels sont les 3 aspects de l’émotion ?

A

1 - un sentiment subjectif intime,
2 - expression ou manifestation de réactions somatiques et automnes,
3 - état donnant lieu à des actes jugés émotionnels comme la défense ou l’attaque en réaction à une menace. (cf Darwin rôle dans la survie)

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15
Q

Quelles sont les réactions corporelles suite à une forte émotion ?

A
  • les battements du cœur s’accélèrent,
  • les mains et le visage se réchauffent,
  • les paumes des mains transpirent,
  • parfois, une envie de vomir surgit soudainement.
    Il semble, y avoir un lien très étroit entre les phénomènes
    psychologiques subjectifs désignés comme une émotion et l’activité des organes viscéraux contrôlés par le système nerveux autonome.
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16
Q

Qu’est ce que la peur ?

A

émotion forte et intense éprouvée en présence ou d’une menace réelle et immédiate. Elle origine d’un système qui détecte les dangers et produit des réponses qui augmentent nos chances de survie face à cette situation dangereuse.

17
Q

Qu’observe t-on quand une personne est effrayée ?

A

1) arrêt de l’activité en cours,
2) comportement d’orientation vers la source menaçante et inhibition de toute action durant la phase où l’on tente d’évaluer la menace.
3) si la menace se confirme, tentative de fuir ou de se cacher.
4) si la confrontation devient inévitable, la lutte contre la menace demeure l’option ultime pour tenter de défendre l’intégrité de son organisme.

18
Q

Voies nerveuses et circuit du cœur à l’origine du système d’alarme ?

A

l’amygdale

19
Q

Définition de l’anxiété ?

A

Émotion vague et déplaisante qui traduit de l’appréhension, de la détresse, une crainte diffuse et sans objet.

diverses situations : une
surabondance d’information qu’on ne parvient pas à traiter, la difficulté d’admettre certaines choses (comme la mort d’un proche), des événements imprévisibles ou incontrôlables dans notre vie, le sentiment de ne pas pouvoir faire face à un événement, etc.

20
Q

A quoi sert les benzodiazépines ?

A

Ils potentialisent l’effet du principal neurotransmetteur inhibiteur du cortex, le
GABA.
Quand l’anxiété est d’origine corticale, et donc issue d’une construction imaginaire.

21
Q

Quels sont les différents troubles anxieux ?

A

– L’anxiété généralisée est une peur chronique sans déclencheur particulier.
– phobies : peurs spécifiques (araignées, foules, espaces clos, etc.) poussées à l’extrême.
– Les troubles obsessifs compulsifs (TOC) comportent souvent une peur excessive de quelque chose, (microbes), qui pousse la personne à des rituels répétitifs pour s’assurer qu’elle ne rentrera
pas en contact avec ce qu’elle craint.
– crises de panique impliquent le déclenchement soudain de symptômes physiques de détresse
souvent associés à la peur d’une mort imminente.
– stress post-traumatique (SPT) survient souvent lorsqu’une situation ou un stimulus rappelle à une
personne, un événement traumatisant vécu longtemps auparavant mais qui lui semble tout à coup présent à nouveau.

22
Q

Composition du système limbique (régions cérébrales en lien avec les différentes composantes de l’émotion ) ?

A

5 grandes structures : le thalamus, l’hypothalamus, les ganglions de base, l’amygdale et l’hippocampe.

23
Q

Fonction du thalamus ?

A

Station de relais pour toutes les données sensorielles à

l’exception de l’odorat.

24
Q

Fonction de l’hypothalamus ?

A

Contrôle les fonctions nécessaires au maintien de l’état normal du corps (sommeil, tension artérielle, température du corps, alimentation).

25
Q

Fonction des ganglions de base ?

A

Rôle important dans le contrôle des mouvements.

26
Q

Fonction de l’hippocampe ?

A

Utilise les données sensorielles qui traversent le thalamus et les émotions de l’hypothalamus pour former la MCT qui alimentera la MLT.
très sensible au stress, donc aucun souvenir conscient d’un événement traumatisant.

27
Q

Où sont situées les amygdales ?

A

Près de l’hippocampe, dans la partie frontale du lobe temporal (ou pole temporal).

28
Q

Fonction des amygdales ?

A

Permet de dév. la capacité de ressentir et de percevoir chez les autres certaines émotions. Cas de la peur.

Évalue le contenu du stimulus comme quelque chose de prometteur et de désirable, dont il convient de s’approcher, ou bien elle le classe comme un objet dangereux qu’il faut fuir.

Les traces s’accumulent dans notre cerveau sous forme de souvenirs, conscients ou non (phobie par ex).

Gouverne les modifications du tonus nerveux général : les changements d’état d’âme, euphorie ou tristesse.

29
Q

Quelle est l’expression d’Antonio Damasio, prof. de neurologie à l’université d’lowa ?

A

Le cerveau surveille en permanence le paysage toujours changeant des organes et des viscères.

30
Q

Pourquoi les émotions sont bien davantage des choses qui nous arrivent que des choses que nous décidons de déclencher ?

A

Ce peu de contrôle direct sur nos émotions s’explique en grande partie par la connectivité de notre cerveau.

L’évolution a fait en sorte que les connexions qui partent des systèmes émotionnels et qui vont vers le cortex (le contrôle conscient) sont beaucoup plus nombreuses que celles qui vont dans l’autre sens.

31
Q

Trajet d’une stimulation sensorielle menaçante ?

A

1 - thalamus, passage obligé de tous les messages captés par les sens, transmis au cortex sensoriel approprié (visuel, auditif, etc) où il est évalué et acquiert une signification.

2 - pris en charge par deux voies parallèles : la voie thalamo-amygdalienne et la voie thalamo-corticoamygdalienne. (accident = l’hippocampe et l’amygdale), l’hippocampe, vous vous souviendrez avec qui vous étiez, ce que vous avez fait, et le fait que c’était une situation particulièrement pénible.
l’amygdale que le rappel de l’événement vous rendra les mains moites, augmentera votre fréquence cardiaque et feront se tendre vos muscles.
plusieurs inputs sensoriels convergent vers l’amygdale pour l’informer des dangers potentiels de son environnement.
Des connexions importantes à l’amygdale proviennent aussi du cortex préfrontal médial.
Le cortex préfrontal serait impliqué dans la dernière phase de la confrontation à un danger, celle où après la réaction émotive automatique initiale, nous devons réagir et choisir l’action.

3 - Si cette signification est menaçante, l’amygdale en est alors avisée et produit les réponses émotionnelles appropriées.