Les Défenses De L’organisme Flashcards
Les barrières sur les surfaces corporelles
Peau et muqueuses intactes
• Bactéries résidentes (microbiome)
• Lysozymes : enzymes antibactériennes
réactions non spécifiques
Inflammation
- L’inflammation se voit par la rougeur, la chaleur, la tuméfaction et la douleur.
- Elle empêche la propagation dans les tissus environnants.
- Elle élimine les débris cellulaires et amorce la réparation
- Dès qu’il y a lésion, les cellules émettent une série de substances, dont l’histamine et les prostaglandines qui augmentent
• la vasodilatation (donc rougeur et chaleur),
• la perméabilité membranaire (donc le sang
se retrouve dans les tissus, ce qui provoque
la tumérifaction).
• Tout ceci comprime les terminaisons
nerveuses (donc douleur).
*La douleur est aussi provoquée par l’émission de prostaglandines qui sensibilisent la région (l’ibuprofène est un anti inflammatoire qui inhibe la synthèse des prostaglandines)
Cellules NK
Elles détruisent les cellules du soi anormales (infectées par un virus ou cancéreuses), grâce à la libération de substances cytotoxiques, comme la perforine qui crée un pore dans une cellule dont le système veut se débarrasser et les granzymes qui s’introduisent dans la cellule par ces pores et provoquent l’apoptose.
• Fièvre
Des molécules pyrogènes sont libérées par les macrophagocytes et provoquent la sécrétion de prostaglandines dans l’hypothalamus qui monte la température.
Au début, l’hypothalamus provoque une vasoconstriction périphérique, pour éviter de perdre de la chaleur, et un tremblement musculaire, ce qui produit de la chaleur.
Lors de la fièvre, le foie séquestre le zinc et le fer, ce qui prévient la reproduction bactérienne.
Lorsque la fièvre diminue, l’hypothalamus provoque de la vasodilatation périphérique et de la transpiration pour faire perdre de la chaleur.
Réactions immunitaires
Elles impliquent les lymphocytes B et T. Elles sont :
• spécifiques (en milliers de sortes génétiques),
• systémique (non ………….. au site d’une infection),
• et elles ont une mémoire.
Les lymphocytes B
Ils sont responsables de la production d’anticorps : des protéines qui
inactivent les antigènes (= protéines étrangères – d’une bactérie, toxine, etc.).
• Lorsque le lymphocyte B spécifique à un antigène le rencontre, il s’active et
se transforme en plasmocyte
• Ce plasmocyte est responsable de la fabrication des anticorps (ou
immunoglobulines) correspondant à cet antigène.
Anticorps
Isolent les microorganism met leurs toxines et les empêches d’agir
Les anticorps s’attachent aux antigènes et les empêchent ainsi de venir en contact avec l’organisme.
Cette action ne détruit pas l’antigène, mais le prépare à être éliminé par des macrophages.
Les lymphocytes particuliers à un antigène existent déjà; ils ne sont qu’activés lorsqu’ils entrent en contact avec lui.
Après la défense contre une première attaque, les lymphocytes B activés produisent aussi des lymphocytes B à mémoire qui gardent l’information et sont prêts à agir de façon foudroyante lors d’une seconde attaque.
C’est pourquoi on ne manifestera pas de symptômes lors d’une attaque subséquente par le même microorganisme.
Ceci est à la base de la vaccination (injection du virus anti-viraux en gardant juste les protéines de surface)
La plupart des vaccins sont antiviraux (exception : tuberculose)
Le problème avec le VIH est qu’on ne peut inactiver le virus suffisamment et qu’aussi son taux de mutation est très élevé, ce qui change les protéines de surface.
Les lymphocytes B sont utilisés surtout contre les microorganismes complets, les toxines, des agents étrangers.
Ex. : des bactéries
• Comme ils agissent par des anticorps contenus dans le plasma, on dit qu’il s’agit d’immunité humorale.
Les lymphocytes T
lls sont eux aussi spécifiques (pour la plupart) à un antigène particulier et
existent en milliers de sortes
• Le microbe est d’abord phagocyté par un macrophagocyte qui incorpore les
protéines de surface du microbe sur sa propre surface.
Ils vont alors former différents types de lymphocytes T (par ex. : auxiliaires, à mémoire, etc.).
Ils reconnaissent les protéines du complexe HLA (CMH) et s’attaquent à toute cellule qui ne possède pas les mêmes protéines ………….., ce qui pose un problème lors de transplantation d’organe.
• Lorsqu’une cellule est infectée par un virus ou qu’elle devient cancéreuse, elle va installer sur sa membrane des fragments de ces protéines étrangères, ce qui va alerter des lymphocytes que la cellule est anormale.
• Les lymphocytes T détruisent directement l’antigène. Ils sont surtout utilisés contre nos cellules infectées et non contre des microorganismes.
• Ils aident aussi les lymphocytes B à produire leurs anticorps ; ce sont les lymphocytes T auxiliaires (qui sont attaqués par le VIH).
Les lymphocytes T régulateurs servent à réduire la réponse immunitaire, ce qui est un processus mal compris.
• Les lymphocytes T cytotoxiques agissent comme les cellules NK en sécrétant perforines et granzymes, mais ciblent leurs antigènes spécifiques, contrairement aux cellules NK.
• Comme les lymphocytes T agissent en tant que cellules (et non des molécules dans le plasma), on dit qu’il s’agit d’une immunité cellulaire.
façons d’acquérir une immunité
Naturellement
a. De façon active : par infection et donc contact avec un agent pathogène.
b. De façon passive : lorsque les anticorps passent de la mère au bébé par le placenta et le lait.
- Artificiellement
a. De façon active : par les vaccins.
b. De façon passive : par l’injection d’immunosérum (qui contient donc des anticorps).
• Chez la mère Rhésus, qui n’a pas au départ d’anticorps anti-Rh, on injecte à la naissance de chacun de ses bébés des anticorps anti-Rh qui vont entourer les globules potentiellement présents de son bébé Rh positif. Ceci va l’empêcher de développer ses propres anticorps anti-Rh, car son système immunitaire ne viendra pas en contact avec les antigènes Rh+ du bébé. Le prochain bébé sera ainsi protégé, car les anticorps de la mère pourraient traverser la barrière placentaire.
• Contre les morsures de serpents venimeux.
• Contre le tétanos et la rage, dont l’action extrêmement rapide ne permet
pas au système immunitaire de monter une défense.